Fiche explication linéaire sur les Fausses Confidences de Marivax acte 3, scène 12, Notes de Français

Télécharge Fiche explication linéaire sur les Fausses Confidences de Marivax acte 3, scène 12 et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Marivaux - Fausses Confidences III, 12 Problématique choisie: Comment ces déclarations mettent fin aux fausses confidences ? - Mouvement 1: vers l’aveu, la prise de connaissance d’Araminte (lignes 1- 15): Ligne Extrait Procédé littéraire Analyse de l'effet produit 1-8 "un portrait" (l.1), "mon portrait" (l.8) Répétition L'omniprésence du terme "portrait" avec 7 références souligne l'importance de cet objet en tant qu'accessoire de l'aveu. Les deux substantifs et cinq pronoms démontrent l'attachement et la valeur sentimentale attribuée au portrait. 1-8 "J’ai tout perdu :" (l.6) Hyperbole La déploration de Dorante avec l'hyperbole "J’ai tout perdu" montre l'ampleur de son chagrin, suggérant que perdre le portrait équivaut à perdre l'amour. 1-8 "vous savez peindre" (l.2) Tentative de consolation Araminte tente de consoler Dorante en reconnaissant ses talents de peintre. 1-8 "Vous donner mon portrait !" (l.6), "Songez-vous que ce serait avouer que je vous aime ?" (l.7) Interrogation + Conditionnel Araminte réagit vivement à la proposition de Dorante, exprimant son étonnement et sa crainte d'avouer son amour. Les formes interrogatives et conditionnelles soulignent l'ambiguïté de ses sentiments. 1-8 "qui pourrait se l’imaginer ?" (l.7) Question rhétorique Dorante utilise une question rhétorique pour souligner sa certitude quant aux sentiments d'Araminte. 10-12 "Et voilà pourtant ce qui m’arrive." (l.11) Prise de conscience Araminte exprime une prise de conscience soudaine de ses propres sentiments, utilisant une formulation simple et sincère. 10-12 "se jetant à ses genoux" (l.11), "Je me meurs" (l.11) Hyperbole + Ponctuation expressive La réaction vive de Dorante, se jetant à genoux et employant une hyperbole, exprime la passion et l'éperdition de son amour. La ponctuation expressive renforce l'intensité émotionnelle. 10-12 "je ne sais plus où je suis" (l.12) Trouble L'aveu de Dorante trouble Araminte, illustré par la didascalie. 13-15 "tendrement" (Didasca lie) Qualificatif + Sincérité La didascalie "tendrement" souligne la sincérité de l'amour de Dorante. 13-15 "je ne la mérite pas" x2, "vous allez me l’ôter" Crainte + Annonce Dorante exprime sa crainte de ne pas mériter l'amour d'Araminte et anticipe le moment où il devra lui révéler le stratagème. 13-15 "Que voulez-vous dire ?" (l.15) Question L'étonnement d'Araminte et sa question montrent sa perplexité face aux propos de Dorante. 3eme mouvement: La dernière réplique énonce la morale de la pièce, présentant une morale ambiguë où tout est permis au nom de l’amour. 23 "mais l’aveu [...] change tout" Opposition L'usage de "mais" introduit une réaction opposée, soulignant l'importance de l'aveu de Dorante qui a tout changé. 23 "me charme, me paraît incroyable et vous êtes l’homme le plus honnête du monde" Gradation + Hyperbole La gradation souligne l'admiration croissante d'Araminte pour Dorante. L'hyperbole renforce le compliment en l'appelant "l'homme le plus honnête du monde". 23 "puisque vous m’aimez véritablement" Prop. sub. circonstancielle de cause + Justification La proposition subordonnée circonstancielle de cause justifie les actions passées de Dorante, s'excusant du moyen utilisé en raison de son amour véritable. 23 "Il m’est permis" + "un amant" + "on doit" Présent de vérité générale + Impersonnel + Généralisations L'usage du présent de vérité générale, de l'impersonnel, et des généralisations crée une morale de l'histoire. Araminte pardonne tout au nom de l'amour, suggérant que "la fin justifie les moyens". Conclusion: On est passé des fausses confidences aux vraies confidences : celle de l’amour d’Araminte pour Dorante et la révélation du stratagème. C’est la fin de la comédie, l’union des deux amants, fin attendue par le spectateur. Esthétique de la comédie : tout est bien qui finit bien. Mais Marivaux donne un dénouement ambigu où la fin semble justifier les moyens : les mensonges permettent de révéler la vérité. C’est peut-être ici une définition du théâtre même : l’artifice permet de révéler la vérité des sentiments.