Fiche: Les fausses confidences, Résumés de Français

Télécharge Fiche: Les fausses confidences et plus Résumés au format PDF de Français sur Docsity uniquement! « Théâtre et stratagème », séquence 1                                                                                                  n°2 Marivaux, Les fausses confidences, acte 2, scène 13 (1737) Intro :  L’extrait étudié est issu des Fausses confidences, comédie en trois actes, et en prose jouée  pour la première fois en mars 1737 par les Comédiens Italiens. Elle a été écrite par Marivaux, écrivain français né à la fin du XVI -ème siècle qui appartient au mouvement des Lumières.  Parmi ses œuvres principales on retrouve Les fausses confidences, mais aussi Le Jeu de  l’amour et du Hazard.  Dubois est un homme lambda passionnément amoureux d’Araminte, qui s’est arrangé pour  se faire embaucher comme son secrétaires dans sa maison. A l’aide de son complice Dubois,  il va mettre en place un stratagème basé sur le principe de la fausse confidence, cad prêcher  le faux pour faire ressortir le vrai, pour faire e sorte qu’Araminte tombe elle aussi amoureuse de lui.  Dans cet extrait, A fait croire à D qu’elle va épouser le Compte pour éprouver ses sentiments et qu’il se livre à elle sur l’amour qu’il lui porte. Pb : Comment A tente de dérouter D pour qu’il dévoile l’amour qu’il lui porte ? Mouvement 1 : La mise en place du stratagème d’A. (début ; l.14) Mouvement 2 : D est dérouté mais se ressaisit. (l.15 ; l.31) Mouvement 3 : D déjoue le stratagème d’A. (l.32 ; fin) 1) « A la bonne heure » → satisfaction avec effet de distance ; mise en place du stratagème « Je vus sais de bon grès » → langage soutenue, marquage de son rang « attachement » ; « fidélité » → le pousse à être le plus honnête en vue de ses qualités  (cherche des révélations de sa part) ; qualités pouvant montrer une infériorité « dissimulez-en une partie » ; « conformez-vous » ; « regagnez-les par-là » → impératif,  registre de l’autorité « je vous le permet » → ordre qui incite à la soumission ; « permission » → a une emprise sur lui Didascalie + « Déterminée, Madame ! » → stupéfaction de D (A part.) → commente son stratagème, en mesure les premiers effets / précipitation « écrivez » →impératif, donne un ordre ; rappel que leur relation est professionnelle et  hiérarchisée ce qui fait souffrir D 2) « Et pour qui, Madame ? » → inquiétude, le stratagème d’A a de l’effet sur D qui croit tout ce qu’elle lui dit « vous allez lui écrire en mon nom » →A humilie D en le mettant au service de la cause à  laquelle il s’oppose ; perversité ; cherche le dévoilement de D en vue de sa situation  insoutenable « petit mot » → litote cruelle pour D qui souffre de cet acte « il ne sait ce qu’il fait » → A jouit du triomphe de son stratagème car D est totalement  perdu, ce que cherche A « écrivez » → impératif, A reste sur un rythme infernal de souffrance pour D  « Hâtez-vous » → incite D à se révéler « est-ce qu’il ne parlera pas ? » le doute commence à s’installer chez A qui n’est plus aussi  sûre d’elle 3) « douteux, il ne l’est point » →D s’oppose fermement à A et semble reprendre le contrôle  sur lui-même « achevez » → A ne lâche pas D et continue à l’enfoncer dans sa souffrance « Ciel ! je suis perdu » → présent d’énonciation → désillusion de D, qui ne voit pas la fin de  sa souffrance « Achevez, vous-je » → répétition, témoigne de son inflexibilité qui peut amener à la perte  de son stratagème, puisque ce n’est pas un comportement naturel qu’elle a avec D Double interrogation → cherche à provoquer la décla de D, elle perd confiance en son  stratagème « le cœur me bat » → A est réellement troublée par le non-fonctionnement de son  stratagème  « il n’y a pas encore là de quoi le convaincre » → confesse sa déception « Ne serait-ce point aussi pour m’éprouver ? » → D décèle finalement le piège d’A, mais le  doute reste présent Conclusion : Araminte utilise une fausse confidence dans le but que Dorante lui dévoile ses  sentiments, mais elle reste toujours incertaine au sujet de cet amour car Dorante n’a fait que subir les ordres qu’elle lui donnait sans jamais se livrer.