Télécharge Fiche: Les fausses confidences et plus Résumés au format PDF de Français sur Docsity uniquement! « Théâtre et stratagème », séquence 1 n°1 Marivaux, Les fausses confidences, acte 1, scène 14 (1737) Intro : L’extrait étudié est issu des Fausses confidences, comédie en trois actes, et en prose jouée pour la première fois en mars 1737 par les Comédiens Italiens. Elle a été écrite par Marivaux, écrivain français né à la fin du 17ème siècle qui appartient au mouvement des Lumières. Parmi ses œuvres principales on retrouve Les fausses confidences, mais aussi Le Jeu de l’amour et du Hazard. Dubois est un homme lambda passionnément amoureux d’Araminte, qui s’est arrangé pour se faire embaucher comme son secrétaires dans sa maison. A l’aide de son complice Dubois, il va mettre en place un stratagème basé sur le principe de la fausse confidence, cad prêcher le faux pour faire ressortir le vrai, pour faire en sorte qu’Araminte tombe elle aussi amoureuse de lui. Dans la scène qui précède l’extrait, Dubois interrompt une discussion entre Araminte et Dorante pour s’entretenir personnellement avec elle. Pb : Comment Dubois met-il en scène la révélation de l’amour que Dorante porte à Araminte ? Mouvement 1 : Dubois tente de déstabiliser Araminte. (début ; l.21) Mouvement 2 : La révélation de l’amour que Dorante porte à Araminte par Dubois. (l.22; fin) 1) Double interrogations d’A → non indifférente au comportement de D ; intriguée ; début du processus de D « ce n’est rien » → D minimise le trouble, accentue le q° d’A Didascalie « surprise » → souligne l’étonnement d’A ainsi que celui du spectateur car demande de D ≠ à ses projets Deux interrogations successives d’A →A est toujours plus intriguée, le plan de D se déroule à la perfection « savez-vous à qui vous avez affaire ? » →D pose des questions auxquelles seul lui peux répondre afin de créer une attente de la part d’A ; il laisse présager une révélation grave afin de déstabiliser encore plus A « c’est un démon que ce garçon-là. » →hyperbole, la description que fait D de Dorante est si péjorative qu’A ne peut être plus inquiète et déstabilisée car il vit dans sa demeure. Deux interrogations d’A → tente de reprendre l’ascendant