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G. Apollinaire, Alcools (1913), Slides de Arts

a. Comment le poète introduit-il l'image principale du poème? b. Quelle image classique le colchique reprend-il? c. Que représentent les colchiques?

Typologie: Slides

2021/2022

Téléchargé le 03/08/2022

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Télécharge G. Apollinaire, Alcools (1913) et plus Slides au format PDF de Arts sur Docsity uniquement! Le XIXe siècle: l’âge des passions (1799-env. 1870) Chapitre 5A itin é r A ir e 1 Lecture globale 1 Associez les synonymes. 1. vénéneux • 2. fracas • 3. hoqueton • 4. troupeau • 5. joli • 6. vêtu a. casaque b. bétail c. agréable d. empoisonné e. habillé f. bruit 2 Définissez le cadre de ce poème. 3 Qui sont les personnages principaux de ce poème? Caractérisez-les. Analyse littéraire 4. Que peut-on remarquer dans la structure du poème? 5. Analysez la description du pré. 6. Analysez l’image du colchique. a. Comment le poète introduit-il l’image principale du poème? b. Quelle image classique le colchique reprend-il? c. Que représentent les colchiques? d. Quelle correspondance y a-t-il entre les colchiques et les yeux de la femme? e. À quoi les colchiques sont-ils comparés? f. Expliquez le rapprochement colchiques / femme aimée / automne. Atelier d’écriture 7. Suivant le modèle du poème d’Apollinaire, écrivez un poème similaire en remplaçant l’image négative des colchiques par celle d’une fleur aux effets positifs. Lignes d’écriture itin é r A ir e 1Ce poème situé en automne est construit sur le thème de l’amour-poison. L’amour, en ef- fet, n’est pas une expérience heureuse, les yeux de la femme que le poète aime étant aussi vénéneux que les colchiques broutés par les vaches de ce cadre apparemment bucolique. Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant2 Lentement s’empoisonnent Le colchique couleur de cerne3 et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là Violâtres comme leur cerne4 et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne5 Les enfants de l’école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne «Les colchiques1» G. Apollinaire, Alcools (1913) 1. colchique: plante vénéneuse de la famille des liliacées. 2. paître: manger, brouter l’herbe pour les animaux ruminants. 3. couleur de cerne: bleuâtre. 4. cerne: cercle autour d’un œil. 5. s’empoisonner: absorber un produit toxique. ini sez le cadre de ce poème. i s nt les perso nages principaux de ce poème? Caractérisez-les. laçant l’im ge négative des colchiques par c lle d’une fleur aux e fets positifs. Le XIXe siècle: l’âge des passions (1799-env. 1870) Chapitre 5A itin é r A ir e 2 Christine de Pisan (1364-1430) La première femme de lettres française Christine de Pisan est la fille d’un médecin italien, Tommaso Benvenuto da Pizzano, titulaire de la chaire d’astrologie à l’université de Bologne. Celui-ci, appelé par le roi Charles V, arrive à Paris en 1368. Christine reçoit très tôt l’éducation d’une jeune fille de cour et commence à écrire ses premiers poèmes. En 1379, elle épouse Étienne de Castel, noble peu fortuné qui reçoit les charges de secrétaire et notaire du roi. Mais le roi Charles meurt peu après, en 1380, et Étienne se trouve sans soutien à la cour. Puis, c’est le tour de son père qui décède entre 1385 et 1390 puis de son mari, ruiné, en 1390. Agée alors de 26 ans, elle se retrouve veuve et mère de trois enfants, sans appuis ni revenus. Devant affronter plusieurs procès pour dettes, elle décide de travailler pour nourrir sa famille et choisit le métier de femme de lettres. Elle étudie beaucoup et commence à écrire des poèmes à la Cour du roi. Sa renommée commence à s’établir et les propositions de mariage affluent mais elle préfère écrire et vivre de sa plume. Vers 1415, elle se retire dans un couvent où elle meurt en 1430. Une production impressionnante Sa première série de pièces lyriques, rassemblées dans le Livre des cent ballades obtient un grand succès: comme il se doit, Chris- tine y pleure son défunt mari mais elle parle aussi de son isolement et de sa condition de femme seule, situation assez exceptionnelle à la cour. A partir de ce moment, elle obtient la protection de puissants comme Jean de Berry et le duc Louis Ier d’Orléans. Reconnue dans ses talents d’écrivain, elle se consacre alors à la rédaction d’écrits didactiques traitant de philosophie, de politique (Épître à la reine Isabeau), d’actualité et de morale (La Cité des Dames) et même d’art militaire (Livre des faits d’arme et de chevalerie). Elle rédige sur commande au début du XVe siècle une riche biographie du roi Charles V, Le Livre des faits et bonnes mœurs du roi Charles V le sage, restée une œuvre précieuse pour les historiens encore aujourd’hui. À l’origine du lyrisme personnel Ses poèmes, organisés dans des recueils sur le modèle d’un récit, s’inspirent beaucoup de son expérience personnelle telle Seulette suy et seulette vueil estr (Seulette suis et seulette veux être). Originale et mélancolique, sa poésie lyrique se caractérise par l’utilisation des formes fixes, comme le rondeau et la ballade, et des thèmes de la tradition courtoise mais qu’elle dépasse car elle laisse apparaître ses émotions. Elle est reconnue comme l’un des meilleurs écrivains de l’art de la ballade. Une intellectuelle féministe Elle engage également un combat en faveur des femmes, notamment sur leur représentation dans la littérature. On lui attribue en effet d’être à l’origine de la première querelle littéraire française, ce qui lui vaut, peut-être de manière un peu exagérée, le surnom de première féministe. Dans son l’Epître au Dieu d’amour, elle attaque virulemment Jean de Meung et le Roman de la Rose, alors que c’est l’œuvre littéraire la plus connue de l’époque. Elle soutient la condition des femmes contre l’oppression imposée par la société féodale et les hommes, provoquant de nombreuses réactions chez les intellectuels de l’époque. Néanmoins, quelques grands philosophes de son temps, Jean de Gerson et Eustache Deschamps notamment, la soutiennent dans ce combat, impressionnés par son obstination et son courage.
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