Gargantua de Rabelais., Résumés de Français

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Gargantua Rabelais (1534) 01/ FRISES: - Biographie: vgjku gjkuj gj jhjg FRANCOIS RABELAIS: gu vhljih jgkoihkgcfjklhgvkiljhugyf ○ 1483: Naissance en Touraine ○ 1510: Moine chez les franciscains puis chez les bénédictins (il rencontre de nombreux intelectuelles) ○ 1523: devient le secrétaire d’un homme d’Eglise humaniste, Geoffroy d’Estissac ○ 1530: X moine → S’inscrit dans l’université de Montpellier pour étudier la Médecine ○ 1532: Obtient un poste prestigieux de médecin à l’hôtel-Dieu de Lyon - // correcteur et éditeur de nombreux ouvrages littéraires et scientifiques - Publie Pantagruelle sous le pseudonyme d’Alcofribas Nasier ○ 1533 : La Sorbonne condamne Pantagruel jugé obscène - Il publie la Pantagrueline prognosticationqui parodie l’astrologie. - 1534/35: Il publie la Vie très horrifique du grand Gargantua - 1542: Il fait rééditer Pantagruel et Gargantua en atténuant la critique des théologiens de la Sorbonne. - 1546: Il obtient un privilège royal pour Le Tiers Livre des faits et dits heroïques du bon Pantagruel, qu’il publie sous son vrai nom (Il est aussitôt censuré) - 1553 : Mort à Paris vgjku gjkuj vgjku gjkuj gj jhjggu vhljih jgkoihkgcfjklhgvkiljhugyfyyyyyy - Contexte: XVIe siècle : Renaissance et Humanisme ○ 1490: l'Homme de Vitruve ( L. De Vinci) - symbole allégorique emblématique de l’Humanisme, de la Renaissance, du rationalisme, de « L'Homme au centre de tout / Homme au centre de l’Univers », de la mesure et de la représentation du monde. ○ 1492 : Découverte du Nouveau Monde ○ 1520 : Début de La Réforme - Luther déclenche un mouvement de Réforme en affichant ses 95 thèses contre les indulgences. Grâce à l'imprimerie, ses thèses vont circuler largement en Europe. S'appuyant sur le Nouveau Testament, il veut non seulement corriger les abus de l'Église catholique, mais aussi sa doctrine. ○ 1519 -1558: règne de charles quint ○ 1515-1547: règne de françois 1er ○ 1543: Découverte du système solaire(Copernic) ○ 1545-1563 : Concile de Trente - Le concile a pour but de lutter contre les idées protestantes en matière de doctrine et de réformer le clergé catholique qui, jusque-là, était l'objet de critiques violentes. ○ 1550-1560 : Pléiade ( Ecole de Lyon ) groupe de poètes français du XVIe siècle dont le but est notamment de valoriser la langue française tout en s'inspirant des mythologies et des littératures antiques . ○ 1562-1598 : Guerres de Religion - les huit guerres civiles d'origine religieuse qui se sont succédé dans le royaume de France de 1562 à 1598, opposant partisans du catholicisme et partisans du protestantisme.* ○ 1580 : Essais (M.Montaigne) - abordent des thématiques très variées, l'auteur voulant apprendre à mieux se connaître / des réflexions sur la mort, l'amitié, l'éducation et la solitude. trouvé le meilleur torche-cul. Il nous décrit alors une véritable méthode expérimentale qui conciste à tester divers moyens. Au final, un oision s’avère être le meilleure moyen pour s’essuyer. Le père est ébaillit par l’intelligence de son fils. Chapitre 14 : Grandgousier admirant les dispositions intellectuelles de son fils, lui donne alors un précepteur, Maître Thubal Holoferne, qui s’avère catastrophique. Un deuxième précepteur de Gargantua, Maître Jobelin Bridé, fait exactement pareil : Gargantua apprend tout par cœur, mais n’apprend pas à réfléchir par lui-même. Chapitre 15: Gargantua fut envoyé à Paris sur le dos d’une jument majestueuse venant tout droit d’Afrique, un cadeau du quatrième roi de Numidie. La jument était tellement gracieuse qu’elle arrivait à se débarrasser d’un simple coup de queue des frelons et insectes qui venaient infester ses compagnons de voyage. Gargantua trouva cela tellement beau qu’il s’exclama: “ Je trouve beau ce.”, et c’est ainsi que l’on appela ce pays Beauce. Chapitre 16: Arrivé à Paris, Gargantua fut regardé par tout le monde avec admiration et le harcèlement qu’il subit le contraint à se réfugier en haut de Notre Dame. Malgré cela, il est suivi et pour se venger, il vida sa vessie et noie les individus, femmes et enfants. Il remarqua alors les grandes cloches sur les murs du bâtiment et pensa que ces cloches iraient bien à sa jument. Chapitre 17: Les habitants de Paris élisent un Orateur du nom de Janotus de Bragmardo, le prévôt de la ville. Sa mission était de récupérer les grosses cloches et de résonner Gargantua. Chapitre 18: Janotus tente de raisonner gargantua en utilisant des comparaisons et des syllogismes. Chapitre 19: Gargantua et ses précepteurs s’ésclaffèrent violemment à l’entente du discours de Janotus. Ainsi pour le remercier, il lui donnèrent en guise de cadeau tout ce dont il avait besoin pour sa vieillesse, car ils voient plus tôt la fin de leur vie que la reconnaissance de leurs prétendus droits. Chapitre 20: Les cloches remisent à leurs places, les habitants de Paris décidèrent d’entretenir sa jument en guise de reconnaissance. S’ensuivit une journée détaillée des activités de Gargantua comme prendre le petit déjeuner ou aller à l'église. Chapitre 21: Tous les jeux de cartes de Gargantua sont énumérés. Après avoir bien joué et bien bu, Gargantua décide de prendre du temps pour discuter et étudier un peu. Chapitre 22: Prenant compte du mode de vie vicieux de Gargantua, Ponocrates décide de l’empoisonner à l’aide d’un médicament procuré par le médecin Théodore, et de lui faire tout oublier pour lui réapprendre un nouveau mode de vie, soumis au travail intensif et à une bonne hygiène. Chapitre 23: Lors des temps pluvieux, Gargantua continuait ses activités comme en temps normal. Il s’occupait de scier le bois, battre les gerbes dans la grange. Puis il étudiait l' art de peinture et de sculpture, ou remettait en pratique l'ancien jeu des osselets, tout en révisant les passages d’auteurs anciens. Cependant, Ponocrates décida de l'emmener hors ville pour le reposer sa violente tension des esprits. Gargantua continua à répéter ce qu’il avait appris. Chapitre 24: Pendant la saison des vendanges, les fouaciers et les bergers se battent car les fouracier ne veulent pas donner de la fouace aux bergers pour accompagner le raison, alors qu’avant il acceptait. Les métayers finissent pas ratrapper la fouace la fouace et la payent au prix habituel, les bergers purent ainsi festoyer. Chapitre 25: Les fournaciers, en colère et humiliés, rentrèrent à Léné et se plaignirent auprès du roi, qui décida de monter son armée contre les bergers. Sans pitié, il détruit tout sur son passage, pauvre et riche, emmenant les bêtes et faisant tomber les fruits des arbres. Chapitre 26: Ils continuerent ainsi, pillant et maraudant jusqu'à arriver à L'abbaye. Un moine pousse ses frères à riposter avant de perdre tous leurs raisins pour faire du vin. Aucun soldat ne voulait le suivre et donc il se sait d’un bâton de la croix. L’ennemi fut surpris et Jean les battit tous. Chapitre 27: Picrochole passa le gué de Vede en grande presse et prit d’assaut La Roche-Clermault. Pendant ce temps-là, Gargantua était toujours à Paris, bien assidu à l'étude des belles-lettres et aux exercices athlétiques et envers son père. Pillot, un berger, vint prévenir Grandgousier que Le roi de Lerné avait attaqué et pillé tout le pays. Le père, abasourdi, demanda de l’aide à Dieu pour résoudre cette attaque. Il souhaitait faire la paix par dessous tout. Chapitre 28: Dans sa lettre, Grandgousier demande à son fils de venir pour l’aider à trouver des solutions afin de sortir de cette guerre sans trop de mort et de sang. Chapitre 29: La lettre dictée et signée, Grandgousier ordonna à Ulrich Gallet, son maître de requêtes d’aller exposer ce qu’il avait décidé à Picrochole. Gallet partit et rencontra un meunier qui lui raconta la terreur que provoquaient les gardes du roi. Il passa la nuit chez lui, et décida d’aller devant la ville forte avec une trompette pour demander à voir le roi. Se dernier refusa de lui ouvrir les portes mais se mit devant les remparts et demanda ce qu’il souhaitait dire. Chapitre 30: Ulrich Gallet commença son discours, arguant que leur amitié sacrée a tant plié le ciel que les gens des continents et des océans les enviaient et que Grandgousier ne comprenait pas d'où venait toute cette colère. Qu'il serait plus judicieux de laisser tomber cette guerre pleine de violence et de sang et de rendre un peu d’or aux habitant pour réparer les dégâts, tout en gardant comme otage les ducs de Tournemoule, de Basdefesses et de Menuail, ainsi que le prince de Gratelles et vicomte de Morpiaille. Chapitre 31: Ulrich Gallet,Messager de Grandgousier envoyé pour négocier la paix avec Picrochole,commença son discours en exposant l’amitié ancienne et durable qui existe entre eux, ainsi il lui demanda de s’expliquer sur les raisons qui l’avaient conduit à rompre cette amitié.Pour ensuite demander de mettre fin à cette guerre et de dédommager le pays de Grandgousier. Chapitre 32: Picrochole refusa la proposition de Gallet , Grandgousier a par la suite appris l’histoire de fouaces et ordonna qu’on les leur rende avec d’autres richesses et privilèges afin de maintenir la paix. Lorsqu'ils amenèrent tout ceci auprès de Picrocholel , il leur ordonna de parler avec le capitaine Toucquedillon. Picrochole par l’intermédiaire du capitaine, refusa la paix, cependant afin d’éviter de subir la famine , il récupéra les biens et la nourriture que les hommes de Grandgousier avaient amenés Chapitre 33: Dans ce chapitre, Picrochole prépare la guerre et son plan de bataille.En effet,Le duc de Menuail, le comte Spadassin et le capitaine Merdaille présentèrent à Picrochole leurs stratégies de conquête. Ils lui expliquèrent qu’ils l’aideraient à conquérir de nombreux pays du monde. Picrochole semblait rêveur de tant merveilles et de conquêtes.Le caractère irréaliste de la scène pousse au comique. Chapitre 34: Gargantua décide alors de rejoindre son père pour défendre ses terres, il revient accompagné de Gymnaste, un ami qui se fera arrêter par un groupe ennemi pour s’etre fait passé pour le diable Chapitre 35: Gymnaste voyant les soldats ennemis apeurés par le fait qu’il puisse être le Diable, se Chapitre 51: Ceux qui ont été jugés coupables de la guerre furent condamnés à travailler à l'imprimerie en guise de châtiment. Quant à Gargantua, il rendit hommage aux défunts, assura une assistance médicale aux blessés, répara les dommages causés aux villages, assura la sécurité du royaume et, finalement, récompensa les soldats. Chapitre 52: Devant l'insistance de Gargantua à récompenser le moine, celui-ci demanda qu’on lui érige une abbaye à son image. Il envisagea que l'abbaye de Thélème soit érigée sans restriction de temps et sans aucun mur autour. Ainsi tout le monde y sera libre. “Fais ce que tu voudras” était leur unique principe directeur. Chapitre 53: Gargantua a généreusement donné des fonds pendant la construction de l'abbaye, en veillant à ce qu'elle soit construite selon le modèle hexagonal préféré du moine, avec une tour à chaque coin. Chapitre 54: Ce chapitre est consacré à l'inscription sur la porte principale de l'abbaye, qui indique clairement qui est accueilli et qui ne l'est pas, afin de dissuader certaines personnes d'entrer et de nuire au bon temps. Chapitre 55: L'abbaye était somptueusement aménagée, agréablement parfumée et proposait de nombreuses activités afin de garantir que les thélémites aient tout ce qu'ils recherchent. Chapitre 56: Tout comme l'abbaye était splendide, les thélémites s'habillaient de manière exquise, selon leurs désirs, et finissaient même par s'habiller d'un commun accord. Chapitre 57: Le fait d'accorder le libre arbitre (“fais ce que tu voudras”) à des personnes instruites n'a pas provoqué de désordre dans l'abbaye, mais a au contraire favorisé le développement d'une communauté florissante. Chapitre 58: À la lecture du passage contenu dans les fondations de Thélème, Gargantua constate que son interprétation diffère grandement de celle du moine. Frère Jean y voit peut-être une description obscure du jeu de paume, mais Gargantua l'interprète comme un appel à préserver la vérité divine. 03/ LESTHEMES: I) L’éducation: La question de l'éducation est largement développée par Rabelais, sujet qui lui tient à cœur autant que humaniste. En opposition avec les méthodes d'apprentissage de son époque, il souhaite donner une dimension critique à ce thème dans Gargantua. ----------- Education MA ----------- Gargantua a d'abord subi l'enseignement selon les méthodes médiévales sous la tutelles des sophistes, qui préconisent l’apprentissage mécanique, stérile et dépourvu de tout travail de réflexion. Rabelais fait alors une satire féroce de cette éducation qui ne permet à l'élève ni de trouver du plaisir à apprendre, ni de vivre en société. “Car leur savoir n’était que bêtise, et leur sagesse que rembourrages, abâtardissant les bons et nobles esprits, et corrompant toute la fleur de la jeunesse” - Chap 15 Ce passage constitue notamment une critique des théologiens de la sorbonne. En effet, Il faut des années pour comprendre des concepts simples avec l’apprentissage mécanique. Chap 14: “De fait, on lui recommanda un grand docteur sophiste, nommé Maître Thubal Holoferne, qui lui apprit si bien son abécédaire qu'il le récitait par cœur, à l'envers, ce qui lui prit cinq ans et trois mois.” Ainsi Gargantua regresse: “il ne progressait en rien et, pire encore, il en devenait fou, niais, tout rêveur et radoteur.” / “Tout autre fut la contenance de Gargantua, qui se mit à pleurer comme une vache et se cachait le visage avec son bonnet, et il ne fut pas possible de tirer de lui une parole, pas plus qu'un pet d'un âne mort.” ----------- Réforme ----------- Selon Rabelais, l’amélioration de l’homme passe nécessairement par la bonne éducation. C’est elle qui lui permet d’exprimer le meilleur de sa nature. “il atteindra un souverain degré de sagesse s'il est bien éduqué.” Ainsi Rabelais devient l’un des principaux réformateurs de l'éducation dans la France de la Renaissance. C’est à travers Ponocratès qu’il exprime sa vision d’une éducation humaniste. Cell- ci repose sur l’entièreté (corps, âme, esprit) et la pluridisciplinarité. ➔ L’entièreté : 1/ l’Esprit (Curiosité scientifique/ la pratique / la réflexion en s’épanouissant/) Curiosité scientifique l’humanisme c’est la soif incommensurable de savoirs comme on peut le voir dans la lettre de gargantua à son fils pantagruel:”Que rien ne te soit inconnu” “Pantagruel” Pratique Ainsi, les leçons sont apprises par cœur et récitées, mais elles sont désormais aussi révisées et répétées pour favoriser et contrôler l'acquisition et surtout vérifier la compréhension par la mise en pratique. “L’étude est vaine et le projet inutile s’ils ne sont pas en temps opportun exécutés avec énergie et menés à leur plein effet”. la réflexion en s’épanouissant “Par ce biais, il prit goût à cette science des nombres et, tous les jours, après le dîner et le souper, il y passait son temps avec autant de plaisir qu'il pouvait en prendre aux dés et aux cartes.” On comprend alors que contrairement à Holoferne, Ponocratès apprend à Gargantua en s’amusant, il ne voit plus l’étude comme “un sujet clos à engranger mais comme une étendue à apprivoiser 2/ Ame on a toujours supposé que l’art d’éduquer nécessite des qualités morales ainsi qu’une certaine dignité (“Science sans conscience n’est que ruine de l'âme"). De plus, pour l’attachement spirituel durant son parcours est d’autant important à sa réussite. “Alors il priaient dieu le créateur[...] , et le remerciant de tout le temps passé, se recommandaient à sa divine clémence pour le temps à venir” chap 23 3/ Corps “mens sana in corpore sano” - Esprit sain dans un corps sain. l’Hygiène et les soins corporelles sont très pronés par l’éducation humaniste, en opposition avec le mépris du corps affiché par le moyen âge. “Ils étaient très bien essuyés, frottés, ils changeaient de chemises” chap 23. Gargantua reçoit également une éducation physique exemplaire où il apprend à manier tout type d’armes. “Ils lançaient le javelot, la barre, la pierre, la javeline, l'épieu, la hallebarde, tendait l’arc…” chap 23 ➔ La pluridisciplinarité : Le roman applique l’idéal d’un savoir encyclopédique. C’est dans Pantagruel que figure la première attestation imprimée du mot encyclopédie en français. Tiré du grec via le latin encyclopedia, il signifie, à partir d’une définition de Quintilien, « éducation circulaire, embrassant le cercle, la totalité, des connaissances ». Le programme imposé par Ponocrates, fondé autant sur des connaissances intellectuelles universelles que sur des exploits physiques, autant sur la théorie que sur la pratique, autant sur l’étude que sur le jeu, est démesuré, donc symbolique. Il loue l’idéal d’une érudition circulaire permettant le contact entre toutes les disciplines. “Et si vous comprenez pourquoi, dans un cercle de famille, un singe est toujours ridiculisé et tracassé, vous comprendrez pourquoi les moines sont fuis de tous, vieux et jeunes. Le singe ne garde pas la maison comme un chien; il ne tire pas l'araire comme le boeuf; il ne donne ni lait ni laine comme la brebis; il ne porte pas de fardeaux comme le cheval. Il ne fait que tout conchier a saccager. C'est pourquoi il reçoit de tous moqueries et bastonnades. De même, un moine, j'entends un de ces moines oisifs, ne laboure pas comme le paysan, ne garde pas le pays comme l'homme de guerre, ne guérit pas les malades comme le médecin, ne prêche pas ni n'instruit les gens comme le bon docteur évangélique et le pédagogue, ne transporte pas comme le marchand les biens de consommation et les choses nécessaires à la société. C'est pourquoi ils sont hués et abhorrés par tout le monde.” 3. L’abbaye de Thélème Enfin, Rabelais exploite le contraste saisissant entre le milieu idéal, voire utopique, de l'abbaye de Thélème et des autres abbayes pour faire avancer sa conception de la religion. En effet, il cite les normes des abbayes traditionnelles avant de déclarer que le contraire sera appliqué à l’abbaye de thélème, prônant ainsi la liberté. “En leur règle n'était que cette clause : Fais ce que voudras,” Sans oublier que la porte principale de Thélème est inscrite d'un message indiquant que les évangélistes pourront y trouver refuge: Ici entrez, vous qui, le Saint Évangile, Annoncez en sens agile. Quoiqu'on gronde, Vous aurez là refuge et bastille Contre l'hostile erreur, qui tant distille Par son faux style, son poison dans le monde. Entrez, qu'on fonde ici la foi profonde Puis qu'on confonde et par voix, et par role, Les ennemis de la sainte parole. Rabelais considère également que les règlements pervertissent la société. “car c'est toujours ce qui est défendu que nous entreprenons, et c'est ce qu'on nous refuse que nous convoitons.” Il tient aussi la ferme conviction que les personnes instruites “ont naturellement un instinct […] qui les pousse toujours à agir vertueusement et les éloigne du vice.” Rabelais dénonce donc le mode de vie monacal. 04/ LARENAISSANCE: Dessins anatomiques de Léonard de Vinci, réalisés entre 1485 et 1510-15 Si la Cène et la Joconde surgissent immédiatement à l'esprit lorsque le nom de Léonard de Vinci est évoqué, l'artiste a également contribué de façon pionnière à l'étude de l'anatomie humaine, bien que ses travaux aient longtemps été ignorés. En effet, le progrès de la médecine à cette époque était limité par l'influence de l'Église En raison de son indépendance en tant qu'artiste et de son absence d'affiliation à une institution médicale, Léonard de Vinci n'était pas limité par ces restrictions, ce qui a accru l'importance de ses recherches. Au cours de sa vie, Léonard a disséqué une trentaine de corps, souvent de manière illégale, afin de mieux appréhender l'anatomie humaine. Ses tableaux se distinguent par l'expertise technique du dessin et de la conception ainsi que par la maturité des thèmes humanistes de la Renaissance. “La Danse du Mariage” est une peinture à l’huile sur panneau de 1566 par Pieter Bruegel l’Ancien. Les mouvements du peuple montrent que leur comportement est inapproprié ou une caricature de bouffonnerie rustique, mais la représentation de la fertilité et de la reproduction est présentée d’une manière joyeuse. En effet, le tableau reflète un certain degré d’ambiguïté dans la mesure où il évoquer à la fois une image comique ainsi qu’ une attaque contre le comportement stéréotypé exagéré des classes inférieurs. En effet au XVIe siècle, la danse était soumise à un code strict, et était considérée par les autorités et l’église comme un mal social. On ne pouvait pas branler ses leurs bras ou ses jambes ou même rire trop fort, car cela fut considéré comme une sorte de rudesse. La peinture exprime donc la libération des paysans des strictes limites des classes supérieures et de l’Eglise en ne respectant pas les normes sociales attendues de l’époque. Cette rupture avec le dogme religieux du moyen age inscrit ce tableau dans le mouvement de la renaissance.