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GUIDE POUR LA PRÉPARATION AU TEST DE FRANÇAIS ..., Notes de Langue Française

Objectif, nature et dates du test. Le test institutionnel de français permet d'évaluer les connaissances de base en français des candidats avant d'accéder ...

Typologie: Notes

2021/2022

Téléchargé le 03/08/2022

Marc_93
Marc_93 🇫🇷

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Télécharge GUIDE POUR LA PRÉPARATION AU TEST DE FRANÇAIS ... et plus Notes au format PDF de Langue Française sur Docsity uniquement! [Texte] GUIDE POUR LA PRÉPARATION AU TEST DE FRANÇAIS UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI Bureau du doyen des études Et Centre d’aide à la réussite (CAR) Avertissement : ce document ne peut être utilisé comme outil de référence lors de l’examen Guide de préparation au test de français écrit de l’UQAR, version révisée, avril 2017 PRÉAMBULE Destinataires Le présent guide vise à donner les meilleures chances de réussite aux candidats admis sur base adulte sans DEC francophone ou détenteurs d’un DEC francophone antérieur à 1999. Comme, selon la Politique relative à la maîtrise du français au premier cycle (C2-D20) entrée en vigueur en 2007, ce test est désormais obligatoire pour tous les candidats admis dans ces conditions à un certificat ou à un baccalauréat, il leur est conseillé de considérer ce test comme une formalité (au même titre par exemple que le permis de conduire) à accomplir en temps limité. Objectif, nature et dates du test Le test institutionnel de français permet d’évaluer les connaissances de base en français des candidats avant d’accéder au premier grade universitaire (baccalauréat) ou à un diplôme (certificat) qui, par cumul, pourra leur donner accès à ce premier grade. Le test en lui-même est inspiré de l’épreuve de fin de secondaire cinq : rédiger un texte d’opinion argumentatif de cinq cents mots en disposant d’un dictionnaire et d’une grammaire. Pour déstabilisant qu’il soit, le fait d’avoir à rédiger un texte sans ordinateur place les étudiants dans la situation de quiconque, dans le milieu du travail, doit composer «à froid» un court texte de deux pages environ (500 mots) sur un sujet qu’il ne connaît pas nécessairement bien ou qui l’intéresse relativement peu. Une marge de manœuvre de 50 mots est permise. Toutefois en dessous de 450 mots, une pénalité de 0,2 point par mot manquant est applicable (un texte de 330 mots seulement perdra ainsi 24 points pour 120 mots absents x 0,2 pt) ; tous les «mots» (l’, en, ne, etc. ) comptent. Sauf avis contraire, le test a lieu généralement un dimanche matin en octobre pour les candidats admis au trimestre d’automne et en mars pour ceux admis au trimestre d’hiver. Les candidats sont convoqués individuellement à l’adresse qu’ils ont fournie au Bureau du registraire ; ils sont responsables d’apporter les modifications nécessaires en cas de changement d’adresse. Évaluation et suivi Les critères d’évaluation sont exposés en détail à la suite du présent document et dans le texte. Le seuil de réussite est soumis à deux conditions : obtenir 60 % au total et 35 sur 70 pour les critères de langue. Ces critères mettent avant tout l’accent sur la qualité de la langue que tout universitaire francophone serait censé maîtriser, d’où leur relative sévérité par rapport à la nature de l’épreuve décrite ci-dessus. En résumé, les candidats qui n’atteignent pas le seuil de réussite fixé ou qui choisissent de ne pas se présenter au test doivent suivre un cours d’appoint hors programme dans le trimestre suivant leur première inscription. Les résultats obtenus au cours médiatisé FRA-001-17 : français fonctionnel, relevant du Département de lettres, Guide de préparation au test de français écrit de l’UQAR, version révisée, avril 2017 idées fondamentales; vous êtes alors prêt à rédiger (soit au brouillon, soit directement, dans ce cas vous gagnerez du temps, mais munissez-vous de correcteur). Conseil : ne changez surtout pas de sujet en cours de route. B) PRODUCTION DU TEXTE Rappelons que tout travail rédigé exige une introduction, un développement et une conclusion. L’introduction se définit comme entrée en matière. Elle consiste à inviter le lecteur à pénétrer dans le texte en lui indiquant de quoi il s’agit et comment il sera procédé. C’est une sorte de contrat que vous passez. C’est là qu’il importe d’amener, poser et diviser le sujet, autrement dit, de se l’approprier. Le développement est censé rendre perceptible le cheminement structuré de la pensée de l’auteur du texte, étudier les différents aspects de la question posée pour conduire à des conclusions partielles. C’est là que se situe l’argumentation proprement dite. Enfin, le texte devra aboutir à une conclusion dont le rôle consiste à recueillir l’adhésion du lecteur. Voyons point par point ces trois étapes. INTRODUCTION : 50 À 70 MOTS Description : Destinée à informer le lecteur de ce dont il va être question, l’introduction doit poser le problème et annoncer les aspects qui seront étudiés; on y retrouve donc normalement les éléments suivants : phrase contact pour entrer en matière (sujet amené), délimitation du propos (le problème qui se pose), la prise de position par rapport au problème posé (votre opinion), l’ordre suivi et éventuellement la méthode utilisée. Sa longueur doit être proportionnelle à l’ensemble du travail, c’est-à-dire de l’ordre de 50 à 70 mots pour un texte de 500 mots. Comment faire : L’introduction se compose habituellement de trois parties consistant à : Énoncer clairement le sujet (critère 1 : 3 points) • Amener le sujet : généralités ayant un rapport direct avec le sujet (sans remonter au déluge), constat servant de point de départ . Exemple : «Dernièrement, les journaux ont annoncé qu’un médecin italien pratiquait le clonage humain » ; Guide de préparation au test de français écrit de l’UQAR, version révisée, avril 2017 • Poser ou identifier le problème de sorte que le lecteur comprenne en quelques mots de quoi il s’agit. Exemple : «La question qui se pose est la suivante : (énoncé du sujet)» ; • Préciser l’objet du propos (diviser le sujet) en indiquant comment et dans quelles limites le sujet sera traité. Cela signifie annoncer une prise de position qui va déterminer l’orientation du traitement (le plan) et le choix des arguments (leur nature). Exemple : « J’éprouve quelques réticences vis-à-vis du clonage humain. Elles sont de trois ordres : éthique, économique et social » ; Conseil : à ce stade-ci, évitez d’empiéter sur le développement ; évitez aussi d’annoncer un plan qui ne sera pas suivi ; pour être sûr d’une parfaite adéquation entre introduction et développement, vous êtes libre de rédiger celle- ci après coup. DÉVELOPPEMENT : 350-400 MOTS environ L’étudiant a recours à des arguments pour défendre son opinion (critère 2 : 18 points) Conseil : à cette étape du travail, écrire un premier jet sans se soucier de la perfection. Le développement dépend du sujet traité. Il est constitué de deux ou trois parties qui répondent elles-mêmes, en miniature, à des exigences d’introduction, développement/démonstration et conclusion. C’est le lieu où se développe l’argumentation proprement dite. Les qualités essentielles d’une bonne argumentation sont la cohérence, la consistance et son rapport avec l’opinion exprimée. Une argumentation cohérente repose sur une structure claire et logique du texte, exempte de contradictions. Elle doit correspondre à ce qui est annoncé. On évalue la consistance de l’argumentation à la quantité, à la variété et au développement des arguments qui font valoir l’opinion exprimée. Nature des arguments : quoi utiliser pour argumenter? L’argumentation est habituellement développée en plusieurs aspects ou points de vue qui présentent chacun des arguments au service de l’opinion. Chaque aspect représente un angle sous lequel un sujet peut se présenter, en un ou plusieurs paragraphes (par exemple: aspect personnel, psychologique, économique, social, historique, etc.) Peuvent être employés comme arguments, sans distinction de valeur, compte tenu des conditions de l’examen : des faits (événement, loi); des exemples (témoignages); des références (résultats d’enquête, recours à l’histoire, à la tradition, à la définition, à l’analogie, au proverbe, aux autorités compétentes, etc.); un appel aux valeurs, aux sentiments, à l’opinion générale, aux droits des personnes, à des principes, etc. N’oubliez pas qu’il s’agit d’un exercice de français : vous pouvez exceptionnellement recourir à des arguments fictifs. Ne peuvent toutefois être considérés comme arguments des Guide de préparation au test de français écrit de l’UQAR, version révisée, avril 2017 exhortations, des prières ou des demandes incitant le lecteur à passer à l’action. Une narration ne peut non plus remplacer une argumentation. Plan de l’argumentation : selon la manière dont le sujet est posé, on peut choisir l’un ou l’autre de ces types de plans : 1. Argumentation par accumulation : Le plan le plus généralement utilisé consiste à développer trois aspects selon le schéma suivant : • Affirmation • Argument + exemple • Explication • Conclusion 2. Argumentation analytique : selon le type de sujet Le modèle analytique est généralement construit comme suit : • Analyse des causes du problème ; • Conséquences qui découlent des causes ; • Solutions à apporter au problème. 3. Argumentation dialectique : peu utilisée, mais très efficace • Une thèse dans le premier aspect (le pour, soutenu en un ou plusieurs points par au moins un argument) ; • Des objections (ou antithèse) dans le deuxième aspect (le contre, soutenu en un ou plusieurs points par un argument chacun) ; • Une synthèse personnelle justifiée par un ou plusieurs nouveaux arguments. QUALITE DE LA STRUCTURE DE L’ARGUMENTATION L’étudiant fournit des indices pertinents qui révèlent la structure de son texte (critère 3 : 6 points) En pratique, rappelons qu’une règle de base est d’aérer le texte en le découpant en paragraphes et d’éviter les digressions. Il est rarement possible d’énoncer une idée complexe en une seule phrase; n’hésitez pas, donc, à exprimer chaque idée en plusieurs phrases qui constitueront un paragraphe. Chaque paragraphe doit représenter une unité de sens. Un découpage bien fait doit permettre de répondre aux deux questions suivantes : «De quoi est-il question? Qu’est-ce que j’en dis?» Conseil : un paragraphe par idée, une idée par paragraphe. Une idée prend au moins cinq ou six phrases plus ou moins longues pour s’exprimer (une phrase d’introduction, une phrase où l’idée principale est énoncée, une phrase explicative, un exemple pour l’illustrer, les idées secondaires s’il y a lieu, et une phrase pour conclure). Cela évite de faire des phrases trop longues ; toutefois, il faut savoir que les phrases courtes ne sont pas le remède à tous les maux : ce qui compte c’est de faire des phrases bien construites, ayant un début et une fin et, surtout, un sens complet. Guide de préparation au test de français écrit de l’UQAR, version révisée, avril 2017 Ne pas oublier qu’une grande part du succès réside dans la relecture systématique, critère par critère, qui permet de fournir un produit fini de qualité. Pour cela, s’entraîner à se concentrer, à se poser les bonnes questions et à vérifier les réponses dans les outils à sa disposition. CRITÈRES CRITÈRES DESCRIPTION VALEUR 1- Introduction : appropriation du sujet et clarté de l’énoncé Sujet amené, sujet posé, Énoncé de l’opinion, sujet divisé Énoncé très clair, clair, peu clair, absent ou hors sujet. 3 – 2 – 1 - 0 points 2- Développement : qualité de l’argumentation Argumentation très efficace, efficace, peu efficace, inefficace ou hors sujet 18 – 12 – 6 - 0 points 3- Développement : structuration et cohérence (présence d’indices) Division du texte en paragraphes distincts; marqueurs de relations, transitions, etc. 6 – 4 – 2 - 0 points 4- Conclusion : synthèse et bilan, clarté de la prise de position Rappel de l’opinion Synthèse des arguments ouverture 3 – 2 – 1 - 0 points Total Discours 30 points 5- Code lexical : orthographe d’usage et vocabulaire Choix des mots, anglicismes, etc. 20 points (1 point par erreur = 20 erreurs maximum) 6- Code syntaxique : syntaxe et ponctuation, orthographe grammaticale Accords, conjugaison; ordre et place des mots, construction de phrases; ponctuation grammaticale 40 points (2 points par erreur = 20 erreurs maximum) 7- Code typographique : emploi correct des signes Majuscules, accents, traits d’union, ponctuation non grammaticale, etc. 10 points (1 point par erreur = 10 erreurs maximum) Total langue 70 points Conditions de réussite : obtenir au moins 60 sur 100 au total ET 35 sur 70 pour l’ensemble des critères 5, 6 et 7. Guide de préparation au test de français écrit de l’UQAR, version révisée, avril 2017 OUTILS Bibliographie commentée (en gras : les outils recommandés – n’oubliez pas d’apporter les vôtres le jour de l’examen!) BESCHERELLE, 1- L’art de conjuguer, 2- L’orthographe pour tous, 3- La grammaire pour tous, Éditions Hurtubise HMH Ltée, Québec, 2012. [Tout ce qu’il faut connaître en trois petits livres pratiques sériant bien les problèmes; le jour de l’examen il faudra choisir celui qui vous sera le plus utile!]. DE VILLERS, Marie-Éva, Multidictionnaire des difficultés de la langue française, Montréal, Québec/Amérique, 2015. [D’usage usuel et multiple, cet ouvrage est hautement recommandable : en plus de signaler les anglicismes lexicaux, il répertorie les difficultés grammaticales par ordre alphabétique sous forme de tableaux, ULTRAPRATIQUE EN SITUATION D’EXAMEN]. GRÉVISSE, Le bon usage, Bruxelles, De Boeck/Duculot, 2016. [L’ouvrage de référence par excellence : tout s’y trouve mais, au risque de s’y perdre, il faut avoir développé l’habitude de l’utiliser]. GUILLOTON, Noëlle, CAJOLET-LAGANIÈRE, Hélène, Le français au bureau, Office de la langue française, Édition Les publications du Québec, Gouvernement du Québec, 2014. [On y trouve de tout : normes de présentation , terminologie, etc., et même des exercices]. MALO, Marie, Guide de la communication écrite : au cégep, à l’université et en entreprise, Montréal, Québec/Amérique, 2010. [Ouvrage synthétique très complet, très utile et très pratique en matière de normes de présentation en particulier]. Le nouveau Petit Robert, Dictionnaires Le Robert, Paris, 2015 ou plus récent. [Ouvrage de référence très complet, dictionnaire de langue, donne toute information utile sur les mots : nature, genre, origine, significations, emplois, exemples, synonymes, antonymes, INDISPENSABLE]. TARAKDJAN, Élie et Ginette TREMBLAY, Le référentiel grammatical, Rimouski, Éditions de l’Artichaut, 2010 [Répertoire synthèse des difficultés et leur résolution, avec des exemples].
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