il s'agit de l'explication linéaire du prologue de Juste la fin du monde, Résumés de Français

Télécharge il s'agit de l'explication linéaire du prologue de Juste la fin du monde et plus Résumés au format PDF de Français sur Docsity uniquement! ÉPILOGUE– JEAN-LUC LAGARCE INTRODUCTION - JLL est à la fois comédien, directeur de troupe et dramaturge. -En 1988, il est atteint du sida et il écrit Juste la fin du monde en 1990. Malgré sa mort prématurée à l’âge de 38 ans, JLL laisse derrière lui plusieurs pièces qui rencontrerons un succès posthume. -Son œuvre interroge la difficulté des relations familiales. Les retrouvailles entre Louis et sa famille donnent lieu à des échanges tendus. L’annonce de louis concernant sa mort devient impossible. -L’épilogue est un monologue de Louis. Il est ajouté comme appendice à la pièce déjà terminé et permet d’en tirer les conséquences. PROBLÉMATIQUE En quoi cet épilogue apporte-t-il une fin éclairante au drame familial qui a précédé ? PLAN I- Un non-temps et un non-lieu énigmatique - « Après » (l1) = adv circon de tps, mise en abyme, résumé en un mot de la pièce - « Après », « plus jamais », « quelques mois plus tard » (l3), « une année » (l4) = champs lex du temps, phénomène d’accélération - « je meurs » = pst de l’ind, distorsion temporelle, temps post-mortem - après la mort de Louis et la scène n’est plus dans la maison = utopie, épilogue fait écho au prologue car il souligne le caractère inexorable de la maladie II- Évocation d’un souvenir - « Une chose dont... » (l5) = périphrase évoquant le souvenir, revient dans un style autobiographique, PSR rendent le souvenir mélioratif - « (après...) » (l6) = effet comique, rassure le spectateur ennuyé - « (...j’en aurais fini) » = double sens, expression désignant mort, registre tragique -l7,8,9 = Cadre ST, abondance de CC de lieu et de tps, confirme le désir d’encrage de l’épisode antérieur, souhaite prouver la véracité de l’épisode - « je décide » (l10) = pst de narration, projette spectateur dans un récit - « voie ferrée », « route » (l11) = symboles, opposition entre la volonté délibérée et l’indécision - « voie ferrée » = il semble se libérer, symbolise volonté de résistance à la trad familiale, destin inéluctable, symbole de l’efficacité et de l’industrie - « sera plus court » = Ironie, analogie avec sa vie qui prend fin - « les méandres de la routes » = GN, évoque poésie et errance, vie plus longue - « aucun trains » (l13) = pronoms ind, absence de péripéties dans sa vie - « c’est ainsi que je me... » (l14) = 1ère pers à la fois suj et COD, cherche identité III- Évoque une occasion manquée - « immense viaduc » (l15), « vallée », « lune » (l16), « nuit » (l17), « ciel », « terre » (l18) = registre lyrique et description de la nature, tableau romantique, Louis s’abandonne à la poésie de la nuit - allitération en « l » =suggère libération de la prison familiale - « grand et beau cri/ un long.… » (21,22) = épanorthose, libération à travers un cri, adj mélioratifs - « (et c’est cela que...) » (l20) = parenthèses soulignent importance du cri, tournure emphatique - « bonheur », « offrir » (l23) = champs lex de joie, importance et bienfaits du cri - « mais je ne le fais pas... » (l25,26) = CDC, épanorthose, espoir se termine sur une déception, jeu sur les tps suggère l’occasion raté - « le bruit de mes pas... » (l27) = GN, désigne un bruit sourd et désagréable, moins puissant que le cri décrit précédemment - « Ces sont des oublis comme... » (l28) = dernière réplique, voix autobiographique de JLL, regret d’avoir lui aussi raté des occasions CONCLUSION -Lagarce place Louis dans une situation d’ironie tragique. Il rate tous ses rendez- vous : avec sa famille, avec l’art, avec le bonheur. -Louis semble revenir d’entre les morts car JLL Lagarce met en place une distorsion temporelle dans cet épilogue. Le lecteur ne situe alors ni le temps, ni le lieu de cette dernière scène.