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Introduction I L'art du fabuliste : plaire et instruire, Lectures de Arts

permet à la fontaine d'émettre une critique de la cour et la société ... Cette fable « Les animaux malades de la peste » possède toutes les marques du genre ...

Typologie: Lectures

2021/2022

Téléchargé le 03/08/2022

Damien_94
Damien_94 🇫🇷

4.6

(71)

531 documents

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Télécharge Introduction I L'art du fabuliste : plaire et instruire et plus Lectures au format PDF de Arts sur Docsity uniquement! Jonathan ZRIBI 1ere S Lecture analytique de la fable de La Fontaine « Les animaux malades de la peste » Introduction Jean de la fontaine, célèbre pour ses fables, est un auteur classique du 17 e siècle. L’antiquité est sa véritable source d'inspiration. Il va ainsi s’inspirer des fables d’Esope et reprendre des thèmes antiques. Comme tout auteur classique il s’attache également à respecter les deux grandes règles classiques: plaire et instruire. Une fable est en effet selon lui forme de deux parties d" un corps et d’une âme" autrement dit d’un récit et d’une morale. Le texte nous nous proposons d’étudier est la fable " Les animaux malades de la peste" écrite en 1678 constituant première fable du le septième livre du recueil. Dans cette fable, les animaux subissent la colère des dieux et sont ravagés par la peste. Ils décident d’établir un conseil pour déterminer le coupable et c'est bien sûr le plus naïf et faible d’entre eux, l’âne, qui sert le bouc émissaire. Il conviendra alors d’étudier comment cette fable théâtralisée et riche en rebondissements permet à la fontaine d’émettre une critique de la cour et la société inégalitaire de son temps. Pour répondre à cette question, dans un premier temps nous étudierons comment cette fable permet à La Fontaine exercer ses talents de fabuliste ainsi que la théâtralisation du récit. Enfin dans un second temps, nous analyserons la critique sociale par le biais de personnages allégoriques. I L’art du fabuliste : plaire et instruire A) Une fable qui possède toutes les marques du genre Cette fable « Les animaux malades de la peste » possède toutes les marques du genre. Un récit bref : elle ne compte qu’un peu plus d’une page. Récit linéaire=> Schéma narratif simple : -Situation initiale : v.1 à v14 : La colère de dieux et description la peste -Elément perturbateur : Confession du lion qui demande aux animaux de trouver le coupable -Péripéties : -Discours du renard qui excuse et flatte le lion -Silence du « du tigre, de l’ours et des autres puissances » -Confession de l’âne Elément de résolution : Condamnation de l’âne Situation finale : Pendaison de l’âne « On le lui fit bien voir » -Récit versifié. L’hétérométrie permet à La fontaine de faire varier le rythme et ainsi de rompre avec la monotonie. Alternance entre octosyllabe ex : v. 1 « un mal qui répand la terreur », alexandrin ex : v.7 : « ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés » et même trissyllabe v. 29 : « Le Berger ». Marques du récit On y retrouve les formes de discours spécifiques aux genres narratifs : -passages narratifs : Dialogues qui font avancer l’action comme le discours du lion et sont introduits par des verbes de paroles au passé simple : « Le lion tint conseil v. 15 », « L’âne vint à son tour v. 49 ». On assiste également à des passages narratifs comme du vers 55 à vers 62 lorsque les animaux décident de condamner l’âne. Verbes d’actions au passé simple : « Un loup […] prouva », « on cria ». -Passages descriptifs : Description de la Peste du v. 1 au v. 14. Verbes à l’imparfait : « La peste […] faisait aux animaux la guerre v. 6 », « ils ne mourraient pas tous v.7». ->Cette variété de discours rend le texte plaisant. Diversité des paroles rapportées : -Discours direct : Discours du lion v. 15 à v. 33, du renard v. 34 à 43 ou l’intervention de l’âne v. 49 à 54. La ponctuation est conservée + verbes de paroles introducteurs. -Discours indirect : v.57-58 : « Un loup quelque peu clerc prouva par sa harangue qu’il fallait dévouer ce maudit animal ». -Discours indirect libre : v.60 : « Manger l’herbe d’autrui ! Quel crime abominable ! » -> variété des paroles rapportées rend le texte plus vivant -Peinture du monde animalier Comme dans la majorité de ses fables, La Fontaine fait intervenir des animaux. Ayant été Maitre des eaux et forêts, La Fontaine décrit une grande variété d’animaux : lion, renard, tourterelle, tigre, ours, mâtin, mouton, âne. Observateur attentif, il va décrire également leurs traits dominants et leurs modes de vie. Description du renard rusé. Lion, roi des animaux et grand prédateur. Le récit est ainsi distrayant et agréable à lire à tout âge. -Une anecdote chargée d’illustrer une morale. La fable vise à persuader par un raisonnement inductif : anecdote puis morale explicite à la fin v. 63-64. Procédés de généralisations « vous » => elle s’adresse au lecteur qu’il soit noble ou qu’il appartienne au peuple : « Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements vous rendront blanc noir ». B) Une fable riche en rebondissements Malgré un schéma narratif simple, le récit est très vivant par sa richesse en rebondissements ou chutes. -Discours du lion Le lecteur est d’abord surpris par l’intervention du lion, roi des animaux qui décide de confesser ses crimes et de se dévouer : « Je me dévouerai donc » « J’ai dévoré force
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