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La laitière et le pot au lait - analyse linéaire, Lectures de Français

La laitière et le pot au lait - analyse linéaire

Typologie: Lectures

2020/2021
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30 Points
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Téléchargé le 25/06/2021

Mmateusz
Mmateusz 🇫🇷

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Aperçu partiel du texte

Télécharge La laitière et le pot au lait - analyse linéaire et plus Lectures au format PDF de Français sur Docsity uniquement! « La laitière et le pot au lait » lecture analytique Introduction: « La laitière et le pot au lait » est Apologue écrit par Jean de La Fontaine édité pour la première fois en XVII siècle dans le second recueil des Fables de La Fontaine. Registre : comique Mouvement littéraire : classicisme. [Accroche] - La Fable raconte la mésaventure d’une jeune laitière emportée par sa rêverie et qui verra à quel point le retour à la réalité peut être brutal. [Problématique] – Comment La Fontaine nous avertit et en même temps encourage à rêver et à l’imagination [Annonce du plan] - Nous verrons, dans un premier mouvement, l’agilité de Perrette du vers 1 à 11, l’imagination de Perrette et ses conséquences du vers 12 à 29 et la morale inattendue du vers 30 à 43. Il y a vraiment beaucoup de chose à commenter et à analyser, Mais si j'essayais de tous les dires, je manquerais de temps, comme dans mon oral blanc. Alors je vais parlais que des choses les plus importantes. I- L’agilité de Perrette (v 1 à 11) La fable commence in medias res par deux vers qui présentent le personnage de Perrette et le Pot au lait comme indissociables. L’accent est immédiatement porté sur le soin avec lequel la jeune femme a installé le Pot au lait sur sa tête en témoignent les deux compléments circonstanciels de manière et de lieu : « Bien posé sur un coussinet » (v 2) Les vers 4 à 6 montrent la vivacité de Perette. 2 adjectifs : « Légère » (v 4), « agile » (v 5) et le complément circonstanciel de manière : « à grands pas » (v 4) En outre, le choix d’un vers plus court au vers 6, puisque La Fontaine propose un octosyllabe après deux alexandrins, permet de mimer l’agilité de Perrette. L’utilisation du déterminant possessif au vers 7 : « Notre laitière » installe, à la fois, une complicité entre ce personnage, le fabuliste et le lecteur et éveille également notre sympathie. Sa rapidité physique est à l’image de sa rapidité intellectuelle dans la mesure où elle pense à mille choses et, en particulier, à ce qu’elle pourrait s’acheter avec la vente du lait. L’adverbe : « déjà » (v 8) et le substantif : « pensée » (v 8) révèlent que son imagination va entraîner sa perte. II- L’imagination de Perrette et ses conséquences (v 12 à 29) Le rêve de Perrette grandit dans le second mouvement. Pour montrer les excès de son imagination, La Fontaine utilise le discours direct afin de nous donner accès à l’improbable monologue du personnage. La présence de l’adjectif : « facile » : « Il m’est, disait-elle, facile » au vers 12 traduit l’empressement de Perrette qui se projette dans l’avenir alors qu’elle n’a pas encore vendu le lait. Son imagination n’a aucune limite puisqu’elle songe à acheter des animaux de plus en plus gros et de plus en plus chers comme le suggère la gradation : « poulets » (v 13), « cochon » (v 15), « porc » (v 16), « vache et son veau » (v 20), « troupeau » (v 21). Elle demeure prévoyante en envisageant à quelle menace elle devra, éventuellement, faire face, la proposition hypothétique le met en évidence : « Le Renard sera bien habile / S’il ne m’en laisse assez pour avoir un cochon. » (v 14-15). Elle est tellement envahie par sa rêverie qu’elle utilise le passé comme si celle-ci s’était déjà réalisée : « Il était quand je l’eus de grosseur raisonnable » (v 17). L’argent du lait se transforme, se multiplie dans son esprit et devient une véritable fortune : « argent bel et bon. » (v 18) L’accès aux pensées de Perrette se clôt sur une question rhétorique : « Et qui m’empêchera de mettre en notre étable, / Vu le prix dont il est, une vache et son veau, / Que je verrai sauter au milieu du troupeau ? » (v 18-19-20) qui montre que le rêve de la jeune femme est réalisable, suit une certaine logique et s’appuie sur un investissement réfléchi. Toutefois, les vers 22 et 23 signent un brutal retour à la réalité. « Perrette là-dessus saute aussi » ce qui entraîne sa chute, au sens propre comme au sens figuré. L’énumération qui suit : « adieu : veau, vache, cochon » fait disparaître tous ceux dont Perrette avait rêvé. Il est intéressant de noter qu’ils s’effacent de l’esprit de la laitière dans le sens inverse de son imagination : de l’animal le plus imposant au moins coûteux. Ainsi, le rêve de posséder chaque animal est balayé par cette énumération. La Fontaine fait rimer « l’œil marri » (v 24) c’est-à-dire la comédie, la farce avec les représailles éventuelles du « mari » (v 26) Nous pourrions alors croire que le fabuliste condamne l’imagination de Perrette. Néanmoins, la référence à la farce au vers 28 nous invite à lire la fable de façon comique.
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