la princesse de clèves, Exercices de Français

Télécharge la princesse de clèves et plus Exercices au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Présentation de l’œuvre pour l’oral : La princesse de Clèves Madame de Lafayette est un auteur du XVIIème siècle, elle est élevée au milieu d'intellectuels et de mathématiciens. Demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche, elle observe les intrigues de la Cour. Madame de Lafayette invente le roman psychologique moderne, La Princesse de Clèves, qui parait en 1678 sous pseudonyme et remporte un succès immédiat, si bien qu’il est considéré comme le premier roman moderne français. Le roman a pour cadre la cour des Valois, à la fin du règne d’Henri II, durant les années 1558 et 1559. Pourtant le personnage éponyme est fictif. L’œuvre de Mme de La Fayette met en scène une jeune aristocrate, Mlle de Chartres, mariée au prince de Clèves, homme qu’elle respecte mais qu’elle n’aime pas. Elle tombera amoureuse du Duc de Nemours. L’histoire repose donc sur une intrigue amoureuse. Si la princesse de Clèves devrait retenir quelque chose de sa vie, je pense que ce serait la femme sincère et courageuse qu’elle a était, tout au long du roman la princesse est sincère avec le prince de Clèves, même si elle n’éprouve aucun sentiment pour lui elle reste honnête et elle n’a pas peur de lui avouer son amour pour le duc de Nemour Pourquoi avoir choisi cette œuvre ? J’ai choisi la princesse de Clèves car c’est tout simplement, l’œuvre que j’ai le mieux compris donc sur laquelle je peux le mieux m’exprimé. Je préfère aussi les romans qui sont basés sur la fiction, qui raconte un récit sur l’histoire de personnages engagés dans des aventures plutôt qu’un recueil de poème ou les poèmes ne racontent pas toujours la même histoire et qui sont pour moi plus difficile à comprendre individuellement. J’ai choisi la princesse de Clèves car tout au long la princesse fait face à des dilemmes, il y a du rebondissement on ne s’ennuie pas, en effet, elle vit un combat moral intérieur, celui du choix entre la vertu ou la passion, le devoir ou l'amour. J’ai aussi choisi la princesse de Clèves, car mademoiselle de Chartres a seize ans dans le roman et c’était donc plus facile pour moi de m’adapté au personnage que si elle était plus âgé, aussi elle est très proche de sa mère et l’écoute toujours, parfois je me vois à travers elle. Exemple de réponses à quelques questions : Que pensez-vous de la fin de l’œuvre ? J’ai été déçu de la fin, je voulais que la princesse se marie avec le duc de Nemours, chose qui ne sait pas faite car la princesse a préféré se retirée dans un L’aveu improbable d’une épouse à son mari, troisième partie : Lors d'un bal à la cour, le duc de Nemours et la princesse de Clèves se rencontrent et tout semble se conjuguer pour les réunir. Voici le passage : Mme de Clèves acheva de danser, et pendant qu'elle cherchait des yeux quelqu'un qu'elle avait dessein de prendre, le Roi lui cria de prendre celui qui arrivait Elle se tourna et vit un homme qu'elle crut d'abord ne pouvoir être que M. de Nemours, qui passait par- dessus quelque siège pour arriver où l'on dansait. Ce prince était fait d'une sorte qu'il était difficile de n'être pas surprise de le voir quand on ne l'avait jamais vu, surtout ce soir-là, où le soin qu'il avait pris de se parer augmentait encore l'air brillant qui était dans sa personne ; mais il était difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement. M. de Nemours fut tellement surpris de sa beauté que, lorsqu'il fut proche d'elle, et qu'elle lui fit la révérence, il ne put s'empêcher de donner des marques de son admiration. Quand ils commencèrent à danser, il s'éleva dans la salle un murmure de louanges. Cette scène de rencontre inscrit d’emblée l’histoire d’amour entre les personnages dans un cadre social déterminé. Le roi ordonne en quelque sorte leur rencontre en invitant Madame de Clèves à danser avec Monsieur de Nemours et assiste plus à loin à leurs premiers pas de danse. Toute la cour admire le couple qu’ils forment : en raison de leur très grande beauté, ils incarnent une sorte de couple idéal, héroique. La rencontre présente toutes les caractéristiques de la scène traditionnelle de coup de foudre ; échange de regards ; impression de surprise et de ravissement. Cet extrait est très important, car c’est à ce moment précis que sa passion pour le duc de Nemours va naître. Le refus de la princesse, quatrième partie : Après la mort de M. de Clèves et une fois la période du deuils passé, M. de Nemours espère que la princesse de Clèves acceptera de l’épouser. Or celle-ci refuse et justifie sa décision dans le passage que je vais vous lire : Je sais bien qu’il n’y a rien de plus difficile que ce que j’entreprends : je me défie de mes forces au milieu de mes raisons. Ce que je crois devoir à la mémoire de M.de Clèves serait faible s’il n’était soutenu par l’intérêt de mon repos ; et les raisons de mon repos ont besoin d’être soutenues de celles de mon devoir. Mais, quoique je me défie de moi-même, je crois que je ne vaincrai jamais mes scrupules et je n’espère pas aussi de surmonter l’inclination que j’ai pour vous. Elle me rendra malheureuse et je me priverai de votre vue, quelque violence qu’il m’en coûte. Je vous conjure (1), par tout le pouvoir que j’ai sur vous, de ne chercher aucune occasion de me voir. 1 : je vous supplie La princesse de Clèves justifie son refus d’épouser le duc de Nemours. Elle avance principalement deux arguments : la crainte de ne plus être aimée ( et la souffrance que cela lui causerait) ; le devoir de respecter son défunt mari ( mort d’avoir cru qu’elle lui était infidèle). Ces deux arguments sont présentés comme complémentaires, comme se soutenant l’un l’autre. Ils expliquent le refus absolu de la princesse, sa détermination à ne plus jamais revoir M. de Nemours. La princesse de Clèves en appelle au devoir, elle utilise le lexique de la morale et de la vertu. C’est la morale qui dicte ses choix. Ce qu’elle souligne par l’emploie d’un ton déterminé. Puis, la résolution de la princesse de Clèves fait d’elle une vrai héroine, ce qu’elle décide de faire est difficile, elle le reconnaît elle-même. Elle admet que cette décision la fait et la fera souffrir, mais sa décision reste absolue.