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Le Bourgeois gentilhomme - Résumé détaillé de l’action, Lectures de Littérature

Typologie: Lectures

2021/2022

Téléchargé le 25/02/2022

David_Val
David_Val 🇫🇷

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Télécharge Le Bourgeois gentilhomme - Résumé détaillé de l’action et plus Lectures au format PDF de Littérature sur Docsity uniquement! LE BOURGEOIS GENTILHOMME Résumé détaillé de l’action M. Jourdain est un bon bourgeois enrichi qui, oubliant son origine obscure, enrage de n’être pas gentilhomme ; mais il ne désespère pas de le devenir et veut du moins s’en donner tous les airs. Il met sa gloire à se mêler à la noblesse et à imiter les grands seigneurs. « Je me suis fait habiller comme les gens de qualité », dit-il avec complaisance. On lui dit que les gens de qualité savent la danse, la musique, l’escrime et la philosophie, et vite, il fait appeler des professeurs. Le musicien prétend que l’ignorance de la musique est la cause de toutes les guerres « La guerre, dit-il, ne vient-elle pas d’un manque d’union entre les hommes ; Et si tous les hommes apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen […] de voir dans le monde la paix universelle ». Le danseur soutient que la danse est le premier de tous les arts. « Et faire un mauvais pas, peut-il procéder d’autres chose que de ne savoir pas danser. » Le maître d’armes est un ferrailleur dont tout le mérite consiste à donner et à ne point recevoir. Il se charge de tuer son adversaire par raison démonstrative, ce qui est fort du goût de M. Jourdain. « De cette façon, dit-il, on est sûr, sans avoir du cœur, de tuer son homme, et de n’être point tué. » Sur ces entrefaites, arrive le philosophe, qui les trouve tous bien impertinents de vanter ainsi leurs misérables métiers de gladiateur, de chanteur et de baladin. " […] la raison ne doit-elle pas être maîtresse de tous nos mouvements ? […] Je vous trouve tous trois bien impertinents de […] donner impudemment le nom de science à des choses que l’on ne doit pas même honorer du nom d’art…“ Le maître d’armes lui allonge quelques coups de fleuret, et le philosophe se met en colère. Après le départ de ses confrères, il demande à M. Jourdain ce qu’il doit lui enseigner „N’avez-vous point quelques principes, quelques commencements des sciences ? Par où vous plait-il que nous commencions ? “. „ Apprenez-moi l’orthographe puis vous m’enseignerez l’almanach, pour savoir quand il y a de la lune et quand il n’y en a pas. » Il y a peu de scènes aussi gaies. Celle des tailleurs n’est guère moins divertissante. M. Jourdain paie les titres qu’on lui donne, et il met le comble au ridicule en avouant qu’il les paie. « Voilà pour mon gentilhomme, dit-il, voilà pour le monseigneur, et voici pour ma grandeur. Ma foi, ajoute-t-il, s’il va jusqu’à l’altesse, il aura toute la bourse. » Être gentilhomme est pour M. Jourdain le comble de la félicité et il donnerait, dit-il lui-même, deux doigts de sa main pour avoir ce bonheur. Aussi est-il très flatté de l’amitié que lui porte Dorante, gentilhomme de la cour qui, connaissant le faible du bonhomme, lui soutire, à titre d’emprunts, le plus d’argent possible.M. Jourdain s’est mis dans l’esprit, comme tous les grands de l’époque, de faire l’aimable auprès d’une dame de haut rang, Dorimène. Il en tombe follement amoureux jusqu’à mettre en péril la cellule familiale. Mme Jourdain ne peut qu’assister impuissante à la folie grandissante de son mari. Le comte Dorante conseille à M. Jourdain, pour s’attirer les faveurs de la dame, de lui envoyer un beau présent ; le bon bourgeois s’empresse de suivre cet avis, et le comte, qui doit remettre le cadeau, le remet en effet, mais comme venant de lui. C’est pour cette dame qu’il prie son maître de philosophie d’écrire un billet tendre qui ne soit ni en vers ni en prose, tellement il veut qu’il soit de bon goût ; et il découvre avec étonnement que depuis trente ans il fait de la prose sans le savoir. M. Jourdain a une fille qu’il ne veut marier, cela va sans dire, qu’à un homme de bonne maison. Il refuse un jeune homme, nommé Cléonte, parce qu’il n’est pas noble. « Êtes-vous gentilhomme ? » Telle est la première question que M. Jourdain lui adresse. Il veut que sa fille soit marquise. Pour parvenir à ses fins, le prétendant se déguise et se présente comme le fils du grand Turc qui vient demander la fille de M. Jourdain en mariage. Celui-ci, trop heureux d’une telle alliance, consent à se faire mahométan pour avoir l’honneur d’être le beau-père du fils du grand Turc. Les jeunes gens se marient.
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