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Le Dormeur du Val Arthur Rimbaud, Notes de Arts

« C'est un trou de verdure où chante une rivière,. Accrochant follement aux herbes des haillons. D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,.

Typologie: Notes

2021/2022

Téléchargé le 03/08/2022

David_Val
David_Val 🇫🇷

4.3

(43)

92 documents

Aperçu partiel du texte

Télécharge Le Dormeur du Val Arthur Rimbaud et plus Notes au format PDF de Arts sur Docsity uniquement! La poésie et l’art TROUSSARD William VERGNOLLE Guillaume 2nd 8 17/03/2012 Le Dormeur du Val Arthur Rimbaud Légende :  Souligné : Référence à la nature  Vert : Personnification  Gras + Italique : membres du corps  : impressions du lecteur  : paires de rimes  Autres couleurs : figures de styles C'est un trou de verdure où chante une rivière, Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil, de la montagne fière, Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Dans ce passage, Rimbaud décrit le paysage où se déroule le poème. On remarque un champ lexical de la nature, « rivière », « verdure », « mousse » etc, ce qui met le lecteur dans une ambiance paisible, sereine. La rivière et la montagne sont personnifiés « chante une rivière », « montagne fière », on ressent alors que ce petit val est vivant. Ce tableau se conclut au dernier vers, « c’est un petit val qui mousse de rayons », ce qui termine le quatrain. Les couleurs sont dites « verdure », « d’argent », ou suggérées « herbe », « soleil », « luit », et « mousse de rayons ». Quel environnement paisible ! Ceci est comparable à une peinture… Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Dans ce 2e quatrain, un nouvel élément entre en scène : le soldat. La nature est toujours représentée « cresson bleu » ou encore « herbe ». Différentes partie du corps sont énumérées « bouche », « tête », « nuque », tous ces éléments se rapportent au soldat, qui semble être au centre de la scène. Le « lit vert » est une métonymie (expliquez-vous) pour illustrer l’herbe, et souligner son repos (le lit). Au 8e vers, « la lumière pleut » est une métaphore pour insister sur le fait que la lumière est abondante, avec une ambiance calme. Au contraire, il reste « pâle », alors que son environnement est décrit comme éclatant. - Il a l’air tranquille… Je m’imagine un endroit très coloré, avec beaucoup de lumière ! Ce poème peut-être lu de deux façons différentes. On peut, une première fois, se laisser envoûter par la beauté du décor et laisser libre cours à son imagination. Après réflexion, on peut lire la colère de Rimbaud, qui dénonce la violence de la guerre franco-prussienne. On est d’abord saisi par la magie de ce monde merveilleux, qui parait idéal. Il y a alors une certaine impression d’évasion, et même de légèreté. Puis la réalité, dure, vient briser le rêve, et provoque un choc bouleversant face à cette fin tragique. Le voyageur contemplant une mer de nuages Caspar David Friedrich Le voyageur contemplant une mère de nuages, peint en 1818 par Caspar David Friedrich est une huile sur toile de dimensions 98,4 x 74,8 cm conservée à Hambourg. Peintre romantique allemand, il nait le 5 septembre 1774. Formé à l’Académie des Beaux Arts à Dresde, Caspar utilise comme support ses interrogations philosophiques et religieuses pour peindre. Il annoncera lui-même : « Le peintre ne doit pas peindre seulement ce qu'il voit en face de lui, mais aussi ce qu'il voit en lui ». Ses œuvres sont principalement des paysages, dans lesquelles le peintre essaie de montrer la grandeur de la nature. Ce genre sera même qualifié par David d’Angers (sculpteur) de « la tragédie des paysages ». Il meurt le 7 mai 1840 par la suite de problèmes de santé et financiers. Nous avons choisi cette œuvre, car comme dans « Le dormeur du val » d’Arthur Rimbaud, ce paysage exprime la grandeur de la nature, à travers la force d’un paysage grandiose. Un homme est aussi représenté, ayant une place centrale, en communion avec la nature qui est omniprésente. On y retrouve au départ un sentiment de calme due à la richesse de l’entourage (?), mais qui est en suite remplacée par la violence de la scène (la mort du soldat ou la violence des vagues), il y a donc un contraste évident entre l’interprétation initiale, et l’interprétation finale. Les impressions des auteurs sont exprimées dans leur art (mal dit), pour dénoncer ou illustrer un sentiment personnel, chacun à sa manière. L’évasion (ce n’est ce dont parle Lamartine) « Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges, Jeter l’ancre un seul jour ? » Voiliers à Argenteuil, Gustave Caillebotte (impressionniste), 1888. Extrait de Le Lac dans « Méditations poétiques » écrit par Alphonse Lamartine (romantique) en 1820 L’Infini « Les ajoncs éclatants, parure du granit, Dorent l’âpre sommet que le couchant allume ; Au loin, brillante encor par sa barre d’écume, La mer sans fin commence où la terre finit. » Les îles d’or, Henri Edmond (néo- impressionniste), 1891-1892. Extrait de Soleil couchant dans « Les Trophées » écrit par José Maria de Heredia (parnassien) en 1893 Milieux hostiles « Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. » La mer orageuse ou La vague, Gustave Courbet (réaliste), 1870 Extrait de L’albatros dans « Les fleurs du mal » par Charles Baudelaire (entre parnasse et symbolisme), en 1857 Sources :  « Poètes français des XIXe et XXe siècles » éd. Le Livre de Poche  Français 2nd éd. LeRobert  http://amourdepoesie.forummotion.com  Wikipédia  Musée d’Orsay, http://www.musee-orsay.fr  Musée du Louvre, http://www.louvre.fr/parcours Le poème Présentation : assez bien, mais une erreur sur le mouvement… 2/3 Étude : la présentation est assez efficace. Mais vos petites bulles jaunes n’apportent pas grand-chose. Vous décrivez plus que vous n’analysez vraiment. 4,5/7 L'œuvre d'art Présentation : bien 2/2 Étude : bien 2/2 L'association des deux Assez bien, mais le calme suggéré par le tableau est discutable 2,5/4 Les cinq extraits associés à cinq œuvres d'art Assez bien, mais l’association sur l’évasion et sur la mélancolie sont moins convaincantes 1/2 Note globale 14/20
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