Lecture Analytique le rouge et le noir, Essai de Langue Française

Télécharge Lecture Analytique le rouge et le noir et plus Essai au format PDF de Langue Française sur Docsity uniquement! Lecture analytique: Au début du XIXe siècle, la France connaît de profonds bouleversements politiques avec notamment la chute de l'Empereur Napoléon qui précédera à la Restauration. C'est à ce moment qu'Henri Beyle, alias «Stendhal» voulu écrire le Rouge et le Noir. Il s'agit d'une œuvre réaliste, elle vise donc à privilégier la représentation exacte, tels qu'ils sont, de la nature, des hommes, de la société. Nous nous trouvons ici au chapitre X du Livre 2 de ce roman, alors que Julien venait de revenir de son court voyage en Angleterre, après que Julien ait dévoilées ses pensées révolutionnaires à Mathilde de la Mole. Pour répondre à la question posée : « De quelle manière Julien Sorel s'interroge-t-il sur les sentiments de Mathilde ? ». Nous étudierons ce texte selon trois intérêts majeurs : nous verrons dans un premier temps qu'il met en relation les impressions du marquis de Croisenois envers la jeune femme avec celles que cette dernière éprouve envers lui, puis nous parlerons de la description qu'il émet à propos de Mathilde et enfin nous montrerons que Julien s'interroge sur le comportement de la demoiselle. Premièrement, on remarque que Julien désire être aimé par Mlle de la Mole ( « Il serait plaisant qu'elle m'aimât ! » l.211) , il évoque également une confidente intime, une fille d'esprit (l.212) qui n'est autre que Madame de Renal avec qui il avait auparavant, partagé de réels sentiments d'amour. On pourrait ainsi croire que finalement, il serait indifférent aux sentiments de Mathilde. Il entame ensuite une description méliorative du marquis de Croisenois en l'introduisant par une gradation le mettant en valeur (« Ce jeune homme est si poli, si doux, si brave »). Ainsi, il se met en tête qu'il ferait un mari idéal pour la jeune femme réunissant tellement d'avantage dus à sa fortune. Ainsi l'auteur rappelle également au lecteur que Julien ne provient pas d'un milieu très aisé avec la phrase « qui réunit tous les avantages de naissance et de fortune dont un seul me mettrait le cœur si à l'aise ! ». Il voudrait donc que le marquis épouse Mathilde. On sent de la culpabilité chez le personnage principal qui devait seulement écrire pour arranger leur contrat et qui finalement, a séduit Mademoiselle de la Mole car selon lui, il est claire que celle-ci à des préférences pour lui. (l.221 : « Car enfin, les préférences sont frappantes, directes. »). Enfin, Julien suppose que Mathilde pourrait haïr en ce marquis un mari futur. Il se questionne à propos des réels sentiments de la jeune femme. L'aime-t-elle vraiment ? Nous venons de montrer les premiers doutes qu'a Julien sur la situation, évoquons à présent la description qu'il émet de Mathilde. Dans cette seconde partie, Julien nous parle du paradoxe le liant avec Mathilde. Selon lui, plus il cherche à être distant avec elle, plus elle cherche à entrer en contact avec lui (« plus je me montre froid et respectueux avec elle, plus elle me recherche »). On remarque aussi que malgré le fait qu'il renonce à une relation amoureuse, il la trouve cependant très charmante et met en valeurs son visage. Nous sentons la fierté excessive présente chez Julien. En outre, en dépit de ses nombreux prétendants de haut rang et des origines modestes de Julien, elle ne tarde pas à s'éprendre de lui, en qui elle voit une âme noble et fière ainsi qu'une vivacité d'esprit qui tranche face à l'apathie des aristocrates de son entourage. Pour finir, nous allons donc parler des doutes qu'à réellement Julien quant au comportement de Mlle de la Mole. Selon lui, elle se moquerait de lui et voudrait simplement le berner à l'aide de son frère. Mais selon lui elle mépriserait son frère et cette hypothèse serait donc écartée. Il se met même à le dédaigner en parlant de son côté craintif vis à vis de Paris Ainsi, dans cette extrait, on constate que Julien n'est pas insensible au charme de Mlle Mathilde de la Mole et s'interroge sur ses sentiments dont il n'est pas vraiment sûr car il redoute son côté maligne qui pourrait le tromper.