Lecture analytique, un père et un fils, STENDHAL, Examens de Français

Télécharge Lecture analytique, un père et un fils, STENDHAL et plus Examens au format PDF de Français sur Docsity uniquement! LECTURE LINÉAIRE 6: « Un père et un fils » Première partie: ligne 1 à 6 : la quête du père Deuxième partie: ligne 7 à 25 : séquence marquée par la violence paternelle Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique de 1830, est un roman de Stendhal, publié à Paris en Levasseur en 1830. C’est le deuxième roman de Stendhal, après Armance. Il est cité par William Somerset Maugham en 1954, dans son essai: une dizaine de romans et leurs auteurs des dix plus grands romans. INTRODUCTION L’extrait est caractéristique du style de Stendhal, ce qu’un critique a nommé le réalisme subjectif (1953). Le réalisme subjectif est la réalité perçue par les yeux d’un personnage ce que fait un effet de réalisme. L’ambition réaliste du roman consiste plutôt à analyser une époque, le roman devient un tableau social: Notons que le chapitre introduit aussi M.Sorel. Le père de Julien et le maire semblables car dirigés par des intérêts d’emblée économiques. Ville froide et étouffante dans laquelle le jeune héros est d’emblée condamné à ne pouvoir s’épanouir. L’élite argenté concentre tous les pouvoirs. Comment un être sensible et idéaliste le pourrait-il dans ce lieu? L’attente est crée, Julien n’apparaît qu’au chap IV. Problématique: Quelle image du jeune héros Stendhal donne t’il à travers cette première apparition dans le roman? I. La quête du père 1) La focalisation interne est adoptée dans le 1 paragraphe est interne; nous avons un regard restreint de M. de Rénal. Il donne à voir le héros par celui qui lui est le plus hostile: son père « rien n’était plus antipathique au vieux Sorel » -> sentiment du narra-perso -> rejet de l’activité de son fils exprimé au superlatif ->sensation = perception visuelle La page détourne les attentes du titre: amour filial/ protection/ bienveillance 2) D’abord, Julien ne s’acquitte pas de son devoir familial = la scierie « la place qu’il aurait dû occupé » -> quête « vaine » ->conditionnel passé ->action réel passé « au lieu de » ->C.C d’opposition Le décor placé réaliste est le « hangar » et « l’une des pièces de la toiture » Le décor symbolise l’enfermement et la position spatiale « cinq ou six pieds de haut » ->hauteur ->refuge et surplomb qui confirme son désir d’élévation ->supériorité intellectuelle Le massif montagneux devient dans tout le roman son refuge -> le héros s’auto-exclue de la collectivité Le héros à la volonté d’isolement qui annonce son goût pour la solitude Il mime son désir d’ascension sociale, sa place est symbolique= classe supérieur Sa lecture est un signe supplémentaire qui montre la fracture père/fils ->physiquement = « frère géant » ->intellectuellement= « manie de lecture », il suit sa passion et non la raison d’après son père, qui lui est analphabète II. Séquence marquée par la violence paternelle Le récit/ portrait adoptent la focalisation zéro 1) Julien est victime de soumission « l’attention que le jeune homme donne à son livre l’empêche de… » ->La quête paternelle est faible face à la puissance de la lecture « bruit » ->agressif de la machine ->l’imaginaire livresque offre à Julien de s’extraire de la réalité décevante « terrible voix de son père » ->Le père est présenté comme une figure autoritaire 2) Le physique est la valeur première du père Sorel « lestement » ->L’habilité du père est remarquable ->semble aisée physiquement 3) Julien est rejeté par son père « fit tomber le livre » « second coup » « tombé » ->relation filiale extrêmement violente ->la puissance physique donne au père une domination sur Julien ->M.Sorel frappe se qu’il rejette = « livre » (symbole le connaissance/culture) « tête » (symbole de l’intelligence= fragilité pour lui) « il allait tomber à douze ou quinze pieds plus bas, au milieu des leviers de la machine en action, qui l’eussent brisé » ->gradation de violence ->conséquence de la brutalité ->la chute symbolique de Julien ->père près de tuer son fils = Julien à une fragilité face au monde