Télécharge Lecture linéaire albatros et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Lecture linéaire « l’albatros » Pour commenter un poème : sonorité et rythme, associé le son a un terme précis Rime riche : plus de deux son Rime suffisant : deux son Rime pauvre : un son COMMENT LE POÈTE ÉVOQUE T-IL SA CONDITION DE POÈTE MAUDIT ? Mouvement 1 —> la capture de l’oiseau : - Vers 1 : Adverbe de temps « souvent » qui va souligner la mauvaise habitude des marins. « Pour s’amuser » —> proposition circonstancielle de but. « Hommes d’équipage » —> périphrase mise pour les marins. Rythme croissant en 2/4//6 qui insiste sur la fréquence des captures et de la méchanceté gratuite des marins. Enjambement entre vers 1 et 2, sa insiste sur le sujet + verbe + complément - Vers 2 : Également rythme 2/4//6 (même technique). Insiste sur le pluriel et sur le présent d’habitude (souvent) - Vers 3 : Le tétramère permet de calquer le rythme du vers sur le rythme du vol, un vol majestueux, régulier avec de l’amplitude. Périphrases pour parler des albatros. - Rythme en 4/2//6, « Les gouffres amers » = l’eau salée, trou énorme où l’on se perd —> connotation négative. Sonorité en r pour les marins et en s pour les oiseaux Mouvement 2 —> le handicap : - Vers 5 : Cause = vers 5 / conséquence = vers 7, immédiateté de la conséquence, strophe uniquement réservé à l’oiseau, la présence des marins est minimaliste, complément de lieu. Tétramètre du vers 1, 3/3//3/3, « sur les planches » = synecdoque, point de départ du handicap de l’oiseau - Vers 6 : Périphrase élogieuse, registre épidictique, paradoxe (contraste) « rois de l’azur » vision positive, « maladroits et honteux » adjectifs péjoratifs, rythme 6//3/3, allitération en s et z (son sifflant), le handicap est causé par l’emprisonnement sur le bateau - Vers 7 : hémistiches pour rappeler l’ampleur des ailes, multiplication des adjectifs, complété par la comparaison du vers 8 - Vers 8 : « aviron » en rapport avec les ailes de l’oiseau, « traîner » connotation négative, les atouts de l’oiseau deviennent un handicap sur le bateau, rythme 2/4//2/4 d’air référence au mouvement régulier de la rame, assonance en an Mouvement 3 —> cruauté humaine : - Vers 9 : « ce » permet de pointer du doigt, plus de pluriel, sa pensée se précise, périphrase en rapport avec l’oiseau, humanisation de l’oiseau grâce aux adjectifs « gauche, veule, comique et laid » connotés négativement regard des marins, on est dans le blâme, registre satirique - Vers 10 : « naguère » autrefois quand il est dans le ciel, contraste entre le ciel et la terre, rythme en 1/5//6 permet d’appuyer sur « lui », « beau » renvoie à la majesté, « comique et laid » opposition à beau, parallélisme - Vers 11 : torture physique avec le « brûle-gueule » - Vers 12 : torture psychologique par le mime et la moquerie. L’oiseau est devenu un infirme, il est moqué, sonorité en k et g pour montrer la violence des marins
