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lecture linéaire l'huitre de francis ponge, Notes de Français

lecture complète l'huitre de Francis Ponge

Typologie: Notes

2021/2022

En vente à partir de 26/05/2022

celia-hamdi
celia-hamdi 🇫🇷

4.3

(24)

39 documents

Aperçu partiel du texte

Télécharge lecture linéaire l'huitre de francis ponge et plus Notes au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Lecture linéaire «l’huitre » Introduction : Francis Ponge est un poète du 20ème siècle. Il fréquente le groupe surréaliste sans pour autant y adhérer pleinement. « L’huitre est un poème en prose tiré du recueil le « parti prit des choses » publié en 1942. Dans ce recueil l’auteur souhaite sortir certaine choses de leur banalité en décrivant leur beauté, il souhaite leur donner une toute autre importance que celle qu’on leur donne au quotidien. Dans ce cas précis Ponge nous apporte une nouvelle vision de l’huitre. Comment Francis Ponge modifie-t-il notre regard sur le coquillage ? Plan : description de l’huitre et de son aspect extérieur, description de l’intérieur, trésor que l’on trouve parfois à l’intérieur dernière phrase 1) Description de l’huitre et de son aspect extérieur Ponge lui-même affirme que la structure de son poème est signifiante (c’est-à-dire qu’elle est source de sens) ; elle est « adéquate à l’objet », il convient donc de la prendre en compte. La description de l’huître est ordonnée : du plus visible (l’extérieur) au plus mystérieux (l’intérieur) l’huitre est mise en valeur au tout début du texte ceci est visible grâce à la virgule qui est utilisé après l’huitre au tout début moyen de marquer une pause après ce mot et de mettre en valeur l’aliment. Ponge ensuite compare l’huitre a un galet (pierre banale pas réputée pour sa beauté) comparaison assez péjorative et termes négatifs les comparaisons « plus rugueuse »  «  moins unies » renforcent l’aspect repoussant de l’huitre la dévalorise par rapport au galet lui-même déjà médiocre et peu esthétique. Au début Ponge ne met pas en valeur l’huitre cet évocation négative est accentue par les assonances « en », « eu », « in » sons assez discordants qui accentue le cote désagréable de l’huitre pourtant fin de la première phrase le terme « brillamment » utilise dans le terme « brillamment blanchâtre » rajoute un aspect positif de manière assez étonnante terme hyperbolique qui constitue également un oxymore avec brillamment blanchâtre il associe un adverbe mélioratif avec l’adjectif péjoratif blanchâtre car suffixe âtre ajoute à l’adjectif chute à la fin de cette phrase ponge montre le cote blanc de l’huitre son cote éclatant lumineux cette phrase se termine donc vers quelque chose de positif. La 2ème phrase commence par une métaphore on compare l’huitre a un monde entier antithèse entre monde et galet d’une certaine manière métaphore hyperbolique ponge transfigure l’huitre et invite le lecteur à explorer cet aliment à travers son poème « c’est un monde opiniâtrement clôt » encore des termes péjoratifs qui reviennent adverbe « opiniâtrement » adj « clôt » ces deux termes évoquent la résistance de l’huitre elle ne délivre pas facilement ces trésors.  Ce n’est pas une expression totalement négative elle est un peu ambiguë puisque qu’elle montre la force de cet aliment l’antithèse entre « clôt » et « s’ouvrir » rend l’huitre intéressante intrigante on peut l’ouvrir mais c’est un monde clôt son aspect mystérieux précieux est mis en valeur ici comme si elle pouvait révéler des secrets. Ponge utilise le pronom indéfini « on » première fois qu’un présence humaine apparait dans ce texte comme si l’homme pouvait s’introduite à l’intérieur de l’huitre (mains de l’homme) il y a une énumération de verbes « tenir », « se servir », « s’y reprendre » c’est une succession de gestes infligés à l’huitre par le « on », la main humaine, il y a une impression d’insistance de violence. Cette attaque violente est évoquée à travers un complément circonstanciel de lieu « au creux d’un torchon » à travers les adjectif péjoratifs « ébréché un peu franc » + cc de manière « a plusieurs fois » on voit qu’il est difficile de s’introduire dans l’huitre et pourtant l’homme s’acharne les allitération en r et t accentuent l’impression de violence infligées à l’huitre. Il y a le lexique de la violence « coupent » cassent qui s’ajoute à ouvrir et couteau confirme la difficulté d’entrer dans le monde de l’huitre on peut dire que d’une certaine manière ponge utilise un registre épique on a l’impression d’une lutte entre l’homme et l’huitre. Ce travail est présenté comme « grossier » métaphore du travail hyperbolique qui renforce l’aspect puissant de l’huitre mais nouvelle alternance entre un regard valorisant et dépréciatif sur l’huitre avec grossier à la fin de cette strophe l’auteur utilise une succession de métaphore qui montre l’aspect délicat de l’huitre elles donnent une dimension quasi surnaturelle à l’huitre Deuxième strophe une seule phrase longue on a l’impression d’une rupture rythmique qui marque l’entrée dans l’huitre il y a une accélération du rythme du texte de l’entrée dans l’aliment renforce la difficulté que représente l’ouverture de l’huitre qui demande du temps le cc lieux « à l’intérieur » renforce l’impression d’un voyage au cœur de l’huitre ce qui la rend extraordinaire l’hyperbole « tout un monde » est un écho au monde « opiniâtrement clôt » ce monde est ici ouvert donc renforce l’impression d’immensité même a l’intérieur de l‘huitre calembour « à boire et à manger » rappelle que l’huitre est faite pour être consommée certes elle est belle mais elle sert a nous nous nourrir renforce richesse du monde intérieur de l’huitre le lexique du ciel confirme l’immensité de ce monde à part entière « firmament et cieux » Parenthèse « a proprement parle » rappelle l’importance de l’étymologie et du jeu sur les signifiants et le signifiés dans la poésie de ponge il jette un double regard sur l’aspect concret de l’huitre et sur sa beauté soupçonneuse dans cette strophe langage mélioratif et péjoratif confirme le caractère indissociable du sublime de l’huitre Troisième strophe introduite par adverbe « parfois » souligne la rareté du phénomène décrit dans cette strophe phénomène évoqué avec une « formule » on remarque que l’arrivé du sujet de la phrase cette « formule » se fait de manière retardé ce qui créer un effet d’attente « une formule perle à leur gosier de nacre » cette formule est enfaite l’arrive de la perle le lecteur est ainsi invite à entendre le nom commun perle (perle dans l’huitre) gosier de nacre est un oxymore et une métaphore association du vulgaire gosier et du sublime la nacre rappelle la nature même de l’huitre donc la beauté est dans la simplicité et suggère également le gosier humain dégustant l’huitre sans en remarquer forcement la beauté enfin si l’on regarde le premier mot et le dernier du poème on constate qu’il y a une sorte de confrontation on est passe d’un banal aliment a l’esthétique le poème a fait de cet aliment banal un objet poétique, le dernier mot s’orner est une mise en valeur de ce mot final c’est la perle a laquelle aboutit ce poème le poème ce clôt a une allusion sur ce qu’est la quête de la poésie une quête de beauté , on peut trouver à travers un objet, un aliment du quotidien quelque chose d’extraordinaire. CCL : Le poème étudié présente la description précise d’une huître de manière à montrer sa beauté cachée. Ce texte illustre la volonté de Ponge à rendre compte de la richesse des choses grâce à sa création poétique. Il nous fait découvrir le merveilleux du quotidien. 
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