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Lecture linéaire les septs épées, Lectures de Français

Lecture linéaire d'un poème "les sept épées" de Guillaume Apollinaire

Typologie: Lectures

2020/2021
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Téléchargé le 25/11/2021

quentin-m
quentin-m 🇫🇷

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Télécharge Lecture linéaire les septs épées et plus Lectures au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Lecture linéaire 4 «Les Sept épées», 5 dernière strophe «chanson du mal aimé» 1) Distinguer les différents mouvements du texte. 2) Relever dans le texte ce qui peut faire référence à la douleur et au désenchantement du poête. 3) Repérez les différentes figures de style et interprétez-les 4) Quelle image renvoie Paris? Relevez des exemples et des images. 5) Quels éléments rattachent le poème à la tradition, à la poésie elle meme et a son pouvoir créateur 1) Strophe 1 il est question de l’errance et de la mélancolie du poète dans Paris, on peut remarquer «brûle/ mes doigts endoloris/ le cœur d’y mourir». Strophe 2 Description d’un Paris languissant «s’y éternisent/ Les cours grises/ Y sanglotent ». Strophe 3 et 4 Les soirs de Paris bruyant et animé, ivresse «Folie de machine/crie tout l’amour/ Flambant de l’électricité/ ivres du gin/ Siphon enrhumé/ gonflé de fumée». Strophe 5 Un encrage dans la tradition des formes poétiques «lais/ Des hymnes/La romance». La mélancolie 2) «Brûles mes doigts endoloris/ triste et mélodieux délire/ Les complaintes de mes années/ Sans avoir le cœur d’y mourir’ j’erre à travers mon beau Paris/ Vers toi que j’ai tant aimée/ Les orgues qui sanglotent/ Les cours grises/ Les dimanches s’y éternisent» 3) Hyperbole «Flambant de l’électricité» «Café gonflé de fumée» «Crient tout l’amour de leur tziganes» Énumération Jeux sur les mots «ardente lyre» «les tramways qui musiquent» Quel image renvoie Paris Un Paris qui reflète l’image du poête. 4) La lyre rattache d'emblée la poésie à Orphée qui aidé de sa lyre offert par le dieu des arts Apollon incarne la figure du poète. V14 15 La dernière strophe eest consacré par l’énumération des formes poétiques traditionnelles Les lais/ Les complaintes/ Les hymnes/ La romance/ Les chansons. Autant de variété, de forme poétique et de pouvoir créateur de la poésie. Allusion à la mythologie STROPHE 1) Cette strophe permet de situer le dernier épisode du poème de manière précise d’une part dans le temps avec «juin» au vers 1 d’autre part dans l’espace avec «Paris». Au vers 4. Les deux dernier vers inscrivent le texte dans un double espace à la fois réel car on a la mention du soleil qui brûle les doigts et métaphorique en effet, le terme «lyre» fait dés le début référence au poète Orphée ainsi qu’à Apollon dieu grec de la poésie et de la musique. Ce dieu est également connu sous le nom de Phébus dieu de la lumière et conducteur du char du soleil. Appolinaire dont le nom dérive du nom d’Apollon associe ici ses deux emblèmes c’est à dire la lyre et le soleil. Par une figure de construction appelé «hypallage» (Consiste à attribuer à certain mot d’une phrase ce qui convient à d’autre mot de l’autre phrase). Le poête associe à la lyre ardente qui conviendrait plutôt au soleil Ainsi le poète malgré sa souffrance passé qui semble encore présente par les termes «triste,erre,mourir,endoloris». Renoue toutefois avec la création poétique notamment par l'évocation de la lyre fait référence à la musique et par l’idée du délire. Au niveau des sonorités la rime suffisante «lyre délirevet le jeux sur ces deux mots l’un contenant l’autre souligne également cette appétit retrouvé pour la création poétique. On relève également sur l’ensemble de la strophe, une allitération en r très présente il y a un travail sur les sons. La poésie orphique est appolinienne qui est placé sous le signe du beau se transforme en poésie Dionysiaque placant ainsi le poème entier sous le signe de la modernité poétique. Le poète semble s’enthousiasmer au sens étymologique c’est à dire: son esprit est exalté c’est ce qu’on peut lire dans le terme «délire» par la divinité dont il reçoit l'inspiration. La crise morale et psychologique que le poète a développé sur l’ensemble du poème semble s’être résolu cette tentation du suicide n’aboutit pas ce qu’on peut lire ici à travers la préposition «sans» de sens négatif portant sur le verbe mourir. STROPHE 2 Elle développe les images de l’errance et de la tristesse déjà évoqué dans la strophe précédente. Le poëte semble ne rencontrer aucun individu dans ce Paris morne et languissant ce qui est une facon d’exprimer sa solitude, l’hyperbole les dimanches s’éternisent concernant les dimanches traduit son ennui de même il ne décrit que des choses inanimé au vers 7 «Les fleurs au balcon» au vers 9 auquel il prête des sentiments humain en les personnifiant avec notamment le verbe sanglotent comme si les objets prenaient à leur compte la peine du poête les fleurs également «penchent» au vers 10. Comme saturé de soleil et prête à mourir. On peut noter cependant que dans la strophe il y à a nouveau la référence à la musique mentionné par la présence des orgues de barbaries. Enfin si la strophe semblait marqué par la tristesse et la mélancolie elle s’achève pourtant sur une comparaison originale sur le vers 10 «penche comme la tour de Pise» dont l’humour compense la tristesse des vers précédents. Il semble que le poète à à présent maîtrisé sa peine ou peut renoncer à la tristesse puisque les deux strophes suivante vont célébrer la lumière la musique et la vie. STROPHE 3 Les strophes 3 et 4 sont consacré au soir de Paris qui sont personnifié par l’épithète ivre le gin ainsi que flambant de plus cette personnification s’accompagne d’une métaphore qui associe un alcool l'électricité qui illumine la ville par le terme flambant synonyme de brûlant comme le ferai l’alcool dans la gorge ici c’est l’électricité qui flamboient ou qui brûle dans les cafés et dans les rues. Les trois dernier vers de cette strophe témoigne de l’écriture complexe d’Appolinnaire ils sont construit d’ailleurs sur deux enjambements. Et ils peuvent évoqué le déplacement saccadé et sonore des rails des tramways au vers 13 munit à l’époque de feux de route. Apolinnaire superpose plusieurs niveau distinct de métaphore (on retrouve ici l’esthétique du collage et dont la marque de la modernité). D’une part il assimile les tramways à des animaux portant sur «l’échine» vers 13 «ses feux» D’autre part il tire de l’oublie le verbe musiquer et s’appuie sur l’analogie de forme qui unit les rails et les portés sur lesquelles on écrit la musique et transforme ainsi ses tramways en note qui musiquent au nom des portés. Enfin ses tramways sont «des machines» au vers 15 mais ils leur prêtent un attribut humain moderne «la folie» au vers 15 sans doute en raison de leur secousses et de leur bruit strident pour synthétiser cette strophe on peut dire que ainsi le poète peut dégager en s’appuyant sur cette thématique des tramways le thème fondamental de la création lyrique thème qu’il renouvelle par les mots ancien et les images moderne qu’il crée faisant écho au «mélodieux délire» de la strophe 1.
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