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Lecture linéaire "Zone" Guillaume Apollinaire, Exercices de Français

Lecture linéaire complète "Zone" de Guillaume Apollinaire

Typologie: Exercices

2021/2022

Téléchargé le 08/12/2022

Audrey2135
Audrey2135 🇫🇷

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Télécharge Lecture linéaire "Zone" Guillaume Apollinaire et plus Exercices au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Zone, Guillaume Apollinaire, 1913 Guillaume Apollinaire est un poète et écrivain du fin XIXème et début XXème siècle. Il a fait parti du mouvement littéraire de l'esprit nouveau, c'est le premier a avoir utiliser cette expression, c'est d'ailleurs lui qui l'a crée. Son œuvre emblématique est le recueil de poème Alcools, il a été publié en 1913. Un poème qui est « Zone », si on part de l'étymologie, "zôné" qui, en grec signifie "ceinture". Le sens du titre suggère donc la "composition circulaire" du recueil. Ce poème est liminaire, c'est donc le premier poème du recueil. Le poème commence par trois monostiches, c'est à dire, ici, trois strophes de un vers chacune. Il contient aussi des vers hétérométriques, donc des vers libres. C'est un poème sans ponctuation. Zone est une œuvre de style cubiste, mais c'est aussi un poème élégiaque, lyrique. Tout au long de son texte, il évoque le monde et les nouveautés qui y sont apportées. Il insiste notamment sur la modernité et la diversité du monde de son siècle car, pour lui, le monde moderne est beau. Comment Apollinaire, en décrivant une zone industrielle, aspire-t-il à un monde plus moderne ? Dans un premier temps nous verrons comment l'auteur exprime le rejet de l'ancien monde, puis dans un second temps nous décrirons la façon dont il fait l'éloge de la religion et enfin en troisième temps, nous démontrerons par quel moyen il évoque la ville moderne arpentée par lui-même. I-Le rejet de l'ancien monde (v.1 à 4) Pour commencer, dans le vers 1, qui est, d'ailleurs, un alexandrin, il énonce un sentiment tel que « A la fin tu es las de ce monde ancien » ici, il exprime une plainte de ce monde. Il faut aussi noter que la diérèse sur le mot « ancien » concourt à donner l’impression que l’adjectif se brise et donc que le passé s’efface. Au deuxième vers, Apollinaire se désigne en utilisant le pronom « tu ». On voit aussi au vers 2, que la bergère est assimilée à la tour Eiffel et les ponts aux moutons puisqu'ils bêlent avec l'emploi d'une métaphore. Dans le vers 3, il fait comprendre qu'il veut un monde avec plus de modernité en disant « Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine » Lecture du poème II-L'éloge de la religion (v. 5 à 10) Ensuite, à partir du vers 5, Apollinaire se réfère à la religion et utilise notamment le champ lexical de la religion avec des mots tel que « religion, christianisme, Pape Pie X, église, confesser ». L'enjambement du vers 5 au vers 6 « La religion seule est restée toute neuve la religion / Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation » permet la mise en évidence avec la « religion » qui se trouve au début et à la fin du vers 5. Nous pouvons également voir une comparaison puisque la religion est assimilée aux « hangars de Port Aviation ». L'apostrophe « ô » qui est relié avec le « christianisme » permet l'éloge de la religion. Au ver s9 et 10, on peut remarquer un rythme binaire avec «  la honte te retient / D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin ». III- L'évocation d'une ville moderne arpentée par le poète (v. 11 à 24) Enfin, nous pouvons apercevoir une accumulation avec « les prospectus, les catalogues, les affiches » et c'est ainsi que le poète commence à utiliser le champs lexical de la presse notamment avec cette liste et en plus avec « journaux, aventures policières, titre ». L'utilisation de ce champ lexical permet d'apporter une certaine modernité au poème. La personnification « chantent tout haut » au vers 11, montre la musicalité et donc la poétique du poème. Les deux hyperboles : « pleines d’aventures policières » et « mille titres divers » traduisent l’enthousiasme d’Apollinaire face à ces nouvelles formes littéraires. Dans le vers 15, l’auteur centre son regard sur une rue parisienne. Il va utiliser, pour la première fois, la première personne du singulier : « J’ai vu ce matin » (v 15). Cette rue dont il ne se souvient pas du nom, il la qualifie tout de même de « jolie » au vers 15. Cette fameuse rue est tout de même connue car elle apporte de la modernité au poème car elle a vu passé des gens tel que « Les directeurs les ouvriers et les belles sténo- dactylographes / Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent  ». Le champs lexical du bruit est présent avec « clairon, gémit, aboie, criaillent ». Enfin, le vers 23 : « J’aime la grâce de cette rue industrielle » est singulier et nous pouvons distinguer une forme d’antiphrase entre « grâce » et « industrielle » qui sont deux mots qui s'opposent dans la façon dont ils sont utilisé.
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