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les animaux malades de la peste, Dissertation de Français

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Typologie: Dissertation

2019/2020

Téléchargé le 17/03/2020

lou66
lou66 🇫🇷

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Aperçu partiel du texte

Télécharge les animaux malades de la peste et plus Dissertation au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Commentaire analytique francais texte pour plaire Une fable est un genre poétique qui date de l’Antiquité. C’est un texte en vers qui mêle le récit aux interventions directes des personnages. Elle est composée d’un récit, pris en charge par un narrateur, de paroles directes prononcées par les personnages et d’une morale, qui se trouve généralement placée à la fin.elle sert a critiquer , dénoncer critiquer enseigner et divertir . Au debut nous pouvons voir Une atmosphère tragique Le narrateur adopte d’emblée un ton solennel. L’heure est grave car un fléau, la Peste,ravage le monde des animaux. La gravité est mise en évidence de plusieurs manières: d’une part, grâce à la personnification du mal faisait la guerre d’autre part, par l’utilisation de la majuscule au mot «Peste» qui confère une dimension allégorique à la fable (la Peste est le symbole d’un châtiment divin qui met à mal les animaux eprésentant l’espèce humaine et le lecteur est plongé dans une atmosphère tragique: le narrateur met en évidence le pouvoir de la peste et suscite chez le lecteur terreur et pitié, comme dans la tragédie antique. Il utilise d’abord une périphrase pour nommer cette maladie (v.1 à v.3) : «un mal qui répand le terreur» périphrase qui est sans doute un moyen de reculer devant l’horreur du nom, comme si le narrateur en avait peur lui-même. Cette terreu r est d’ailleurs renforcée par la parenthèse qui invite à la discrétion tant le mal est terrible. - La référence hyperbolique à la mythologie au vers 5 «capable en un jour d’enrichir l’Achéron » = un des fleuves des Enfers) ainsi que le chiasme du vers 7, «Ils ne mouraient pas tous mais tousétaient frappés» renforcent la force de ce fléau.II La satire du pouvoir royal et des courtisans Le fabuliste, qui est aussi un moraliste, porte un regard critique sur la cour et dresse un portrait critique du roi et de ses courtisans. Placé également en position de rejet, il met en évidence l’injustice qui frappe ce pauvre âne qui n’a péché que par excès de naïveté et d’innocence. III La portée de la fable: une satire de la justice L’ultime rebondissement met en scène une figure de juge avec le loup. L’expression «crier haro sur le baudet» (v. 55) appartient au lexique de la justice tout comme les mots «harangue», «jugée» et «pendable». -Le moraliste s’en prend donc aussi à la justice, dont il dénonce ici la partialité: c’est bien un tribunal qui est ici mis en scène, et qui aboutit à une sentence expéditive et arbitraire: les vers 61 et 62 marquent une accélération subite sensible par le passage à l’octosyllabe. La moralité même de la fable est en revanche très courte: deux vers seulement, qui sont adressés directement au lecteur. Cette moralité dégage et formule la critique de la vie de cour, mais elle en atténue un peu la portée; il n’est plus question ici de vie et de mort, mais de simple jugement négatif: «les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.» La puissance caustique de la fable dépasse celle de la moralité, empreinte d’une certaine prudence oratoire. Il utilise des propos pour plaire mais aussi pour critiquer le flatter. C’est ce qu’ils s’apprêtent à faire. = La stratégie discursive du lionpermet donc au moraliste de faire une satire d’un roi corrompu par l’exercice du pouvoir. Le moraliste s’en prend donc aussi à la justice, dont il dénonce ici la partialité : c’est bien un tribunal qui est ici mis en scène, et qui aboutit à une sentence expéditive et arbitraire: les vers 61 et 62 marquent une accélération subite sensible par le passage à l’octosyllabe. La moralité même de la fable est en revanche très courte: deux vers seulement, qui sont adressés directement au lecteur. Cette moralité dégage et formule la critique de la vie de cour, mais elle en atténue un peu la portée; il n’est plus question ici de vie et de mort, mais de simple jugement négatif : «les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.» La puissance caustique de la fable dépasse celle de la moralité, empreinte d’une certaine prudence oratoire Conclusion : Dans cette fable, La Fontaine dénonce des dysfonctionnements politiques et sociaux. L’âne, animal faible parce que naïf et innocent, symbolise à lui seul ces dysfonctionnements. Ce tte fable peut être lue à la f ois comme une satire de la cour mais surtout comme une satire de la justice parce qu’elle met en scène un tribunal qui condamne sans appel les plus faibles.
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