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Les animaux malades de la peste - analyse linéaire, Lectures de Français

Les animaux malades de la peste - analyse linéaire

Typologie: Lectures

2020/2021
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Téléchargé le 25/06/2021

Mmateusz
Mmateusz 🇫🇷

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Télécharge Les animaux malades de la peste - analyse linéaire et plus Lectures au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Lecture linéaire « Les animaux malades de la peste » Introduction: « Les animaux malades de la Peste » est un Apologue écrit par Jean de La Fontaine édité pour la première fois en XVII siècle dans le second recueil des Fables de La Fontaine. Registre : satirique, dramatique et tragique. Mouvement littéraire : classicisme. [Résumé] - Il y a une peste, les animaux décident de se réunir sous l'autorité de leur roi le Lion. Ils décident de chercher parmi eux l'animal le plus coupable pour l'offrir en sacrifice, et ainsi apaiser la colère du Ciel. Même si plein d’entre eux on commit des péché grave, c'est l'Âne qui sera maudit et condamné pour avoir mangé le carré d'herbe de trop. [Accroche] - Jean de La Fontaine s’est toujours méfié de Louis XIV et de la Cour depuis l’emprisonnement de Fouquet qui était le protecteur du fabuliste. Dans « Les animaux malades de la peste » publiés dans le livre septième, La Fontaine met justement en scène l’hypocrisie du roi et de ses courtisans. [Problématique] - En quoi la fable « Les animaux malades de la peste » est-elle une parodie de procès ? [Annonce du plan] - Dans les premiers vers 1 à 11 La Fontaine dramatise la situation initiale. Puis des vers 12 à 33, On retrouve l’hypocrisie du roi. Des vers 34 à 46, la flagornerie des courtisans. Enfin des vers 49 à fin, L’injustice envers les faibles. Il y a vraiment beaucoup de chose à commenter et à analyser, Mais si j'essayais de tous les dires, je manquerais de temps, comme dans mon oral blanc. Alors je vais parlais que des choses les plus intéressantes I– La dramatisation de la situation initiale – v.(1-11): Les premiers vers de « Les animaux malades de la peste » dramatisent la situation. L’article indéfini (« Un mal »), la répétition de « mal » au deuxième vers ainsi que les deux propositions relatives (qui et que) créent un effet d’attente. Ce mal n’est caractérisé qu’au 4ème vers : « La Peste ». Les majuscules à « Mal » et « Ciel » traduisent la crainte du monde divin qui sanctionne les mauvaises conduites « pour punir les crimes de la terre ». Les rimes « fureur » « terreur » des deux premiers vers renforcent l’impression de peur. D’une part, la répétition du son « reur » semble faire entendre le tonnerre que l’on associe à la punition divine. D’autre part, la rime souligne l’association sémantique des deux termes : la fureur divine a pour conséquence la terreur. Le chiasme v.7 crée une impression puissante : « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ». La répétition du pronom « tous » encerclé au cœur de la phrase évoque l’universalité du mal qui frappe tous les êtres sans exception. Mais la référence à l’Achéron, vers 5, au contraire dédramatise la situation. Dans l’antiquité grecque, l’Achéron est le fleuve qui sépare le royaume des vivants du royaume des morts, - l’Achéron désigne par métonymie la mort. La Fontaine fait un trait d’esprit : « La peste capable d’enrichir en un jour l’Achéron » : le terme enrichir surprend puisqu’il décrit positivement la mort alors que celle-ci est ressentie par les hommes comme une perte. Cette référence dédramatise la situation et rappelle au lecteur qu’il lit une fantaisie. II – L’hypocrisie du roi – v.(12-33): Le lion se donne l’apparence d’un être amical, honnête et prêt au sacrifice pour son peuple. En réalité, c’est un hypocrite qui maîtrise l’art du discours. Il ouvre son discours par une apostrophe amicale, « Mes chers amis », qui souligne la solennité du conseil. Toutefois, le terme « ami » est déjà hypocrite : les autres animaux sont soumis aux décisions royales et ne peuvent entretenir un lien d’amitié avec le roi des animaux. Il ordonne la désignation d’un bouc-émissaire alors que lui-même n’est pas certain du résultat comme l’indique le modalisateur qui suit : « peut-être il obtiendra la guérison commune » (v.20). Le lion commence alors son autocritique. Il semble faire preuve de courage et d’honnêteté en se confessant « sans indulgence » (v.23). Il avoue même avoir mangé plusieurs bergers. Le rejet du terme « berger » au v.29 (vers de 3 syllabes) provoque la surprise et accentue la gravité des faits avoués. Le lion vient d’avouer un comportement fautif et semble prêt à se sacrifier pour le bien de son peuple. Pourtant, la conclusion de son autocritique va à contre-courant de l’issue attendue : « Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi ; car on doit souhaiter, selon toute justice, que le plus coupable périsse. » Le verbe « dévouer » au futur de l’indicatif annonce avec certitude le sacrifice du roi, mais cette certitude est aussitôt anéantie par les deux restrictions qui suivent : « s’il le faut » et la conjonction de coordination « mais ». Le roi ne se sacrifiera pas. III – La flagornerie des courtisans – v.(34-46): A travers le monologue du renard, Jean de La Fontaine nous montre la flagornerie des courtisans.
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