Télécharge les animaux malades de la peste- annalyse et plus Lectures au format PDF de Français sur Docsity uniquement! LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE- la fontaine quatre grandes parties : dramatisation de la situation initiale (1-11) roi dresse son autocritique et hypocrisie (12-33) flagornerie des paysans (34-46) designer pour coupable le plus faible des animaux, l’âne livré a la vindicte populaire hétérometrie : fable vient renforcer effet plaisant narration pour être plus accessible Usage de temps variés : effet qui dure (douleur et terreur) encrage temporel « mal qui répand la terreur » présent « inventa pour punir.. » passé simple « faisait aux animaux… » imparfait « un mal » : répétition de mal (v.2) épanalepse l’article indéfinis deux propositions relatives (« qui répand la terreur » ; « que le ciel en sa fureur ») effet d’attente / dramatise la situation caractérisé au 4e vers « La Peste » figure d’insistance marquer qu’il insiste sur élément extrêmement neg (voc pejo) approche catastrophique appuyer sur élément pejo pour ensuite le nommer v.4 « Mal » et « Ciel » : connotation religieuse Mal= diable Crainte du monde divin Sanctionne mauvaises conduites (« pour punir les crimes de la terre »v.3) « fureur », « terreur » v.1-2 : Enjambement appuye sur le mal renforcent impression de peur “reur”= tonnerre et punition divine association sémantique des 2 termes: fureur divine= terreur vocab pejo cadre tragique qui s’encre dans monde théâtrale ref a tragédie grecque, Oedipe roi de Sophocle « inventa pour punir les crimes de la terre » : ref a divinité CCB généralisation « la guerre », « la peste », « les crimes » Cas générale à cas particulier Introduction/ amorce « La Peste » : l’auteur s’excuse de la nommer car « puisqu’il faut l’appeler par son nom » prétérition (n’en parle pas puis en parle) ref a maladie infectieuse terreur du moyen âge amalgame de périodes et fléaux (moyen âge et antiquité) « Capable d’enrichir en un jour L’achéron » achéron fleuve des enfers qu’il faut traverser après la mort dans la mythologie peste est très dévastatrice euphémisme / métonymie peut tuer renforce aspect tragique surprenant car connotation positive a la mort « enrichir » dédramatise la situation et rappelle que c’est une fantaisie « Faisait aux animaux la guerre » : personnification de la peste plus maladie mais adversaire fait ressentir la brutalité de la peste construction non logique postposition COS et antéposition COD insiste sur importance donner a la peste guerre : contexte de violence et de crime 2 e phrase : Imparfait : Description d’une situation catastrophique “Ils ne mouraient pas tous, mais ils étaient frappés”: chiasme créer impression puissante, ampleur répétition de « tous » au cœur de la phrase universalité du mal qui frappe tt le monde sans exception présentation péjorative de ce qui arrive sur terre Négations : abondance situation de manque et de privation « ils ne mourraient pas tous », « on n’en voyait point », « nul mets n’excitait leur envie », « ni loups ni renards », la peste apporte un négation a la vie animaux n’ont plus le gout de vivre « A chercher le soutien d’une mourante vie » : oxymore insiste sur aspect négatif/ pejo même si on est en vie l’état est vrmt bad Interrogative jeux de Q&R pour nous mener plus dans son explication « Même il m’est arrivé quelque fois de manger le berger »: Les moutons n’avaient rien a se reprocher Rejet du terme berger provoque la surprise et accentue la gravité des faits avoués Deux adverbes pour montrer qu’il veut être le plus honnête et sincère possible Effort de sincérité Crescendo moutons puis humains (peuple puis seigneur) Montre et impose son pouvoir pour intimider en quelque sorte Forme impersonnelle détachement prépare son discours pour minimiser puis rejet qui choque et insiste (assume moins) Abus de son pouvoir, trop de liberté « Je me dévouerai donc, s’il le faut : mais je pense qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi »: CL de la justice met en valeur l’importance et la gravité de la décision Raisonnement par concession Reprend son rôle de roi La conclusion de son autocritique va a contre courant de l’issue attendue « dévouer au futur annonce avec certitude le sacrifice du roi mais certitude aussi anéantie par deux restriction qui suivent « s’il le faut » et conjonction de coordination « mais » le roi ne se sacrifiera pas forme impersonnelle recul par rapport a son propos prêt a se sacrifier mais ne prend aucun risque car personne ne va le dénoncer apparaît comme modèle Car on doit souhaiter, selon toute justice, que le plus coupable périsse discours diésé allitération en « s » « q » ( v.30-33) sons contraires donc parallèle avec lion bon et mauvais (hypocrisie) martèle discours avec sons désagréable que même si il semblait prendre toute responsabilité on bascule dans autre domaine « doit »- impératif de justice connecteurs logique-- > propos logiques et bien enchainés mais se disculpe idée de l’idée de maladie a celle de faute de colère divine « Sire dit le renard, vous êtes trop bon roi » : pleine flatterie animal rusé, trompeur, malin commence par sire donc reconnaît qu’il se passe en dessous et rappel condition royale du lion allitération en s aspect rusé et malin du renard qui flatte le roi « Vos scrupule font voir trop de délicatesse » reconnaît et modifie ce qu’a dit le roi flatte le roi ce qui était sujet au blâme provoque l’éloge : la cruauté du roi se transforme en « scrupules » et « délicatesse » « Eh bien ! Manger moutons, canaille, sotte espèce, est-ce un péché ?’ : « sotte espèce » et « canaille » légitime l’attitude du roi si on les decribilise dans gradation pas de déterminants donc généralisation de tous les moutons (basse classe sociale) et si on tuait le plus pauvres ? stratégie rhétorique du renard prend la même formule/stratégie que le roi phénomène d’écho exclamation a question rhétorique « Est-ce un péché ? non non vous leur fîtes seigneur » : disculpe le roi de façon répétée stratégie rhétorique phénomène d’écho (péché ? non non) ne peut pas juger double négation faux problème donc par la flatterie disculpe le roi « seigneur » flatterie , abondances formules obséquieuses et superlatives « trop de délicatesse », « trop bon roi » beaucoup de respect, un peu suspect « En les croquant, beaucoup d’honneur ; et quant au berger, l’on peut dire qu’il etait digne de tous maux. » : victimes du lion dénigrée crime requalifié en honneur acte incroyable péché deviennent qualiT berger= prétexte supplémentaire pour louanger le lion hyperbole (« de tous le mots ») renard maitrise l’art de la rhétorique et parvient a travestir les crimes du lion en objet de louanges « étant de ces gens la qui sur les animaux se font un chimérique empire » : démonstratif « ces » mépris des bergers argumentation qui est digne du courtisant registre épidictique qui marque discours renard (fait l’éloge des actions du roi) souligne qu’il essaye par la rhétorique de disculper le roi sans se disculper lui même les hommes « qui sur les animaux »/ « se font un chimérique empire » sont punis « chimérique » sous entend la toute puissance du lion « Ainsi dit le renard ; et flatteurs d’applaudir » : la flatterie du renard produit l’effet attendu (cause consequence) reprend narration et stop discours direct « On n’osa pas trop approfondir du tigre ni de l’ours ni des autres puissances, les moins pardonnables offenses. » : manque de déterminant phrase fait généralité sur animaux qui n’appartiennent pas a animaux qui font partie des pauvre comparatif d’infériorité « les moins » puis « pardonnables offense » euphémisme pour adoucir les crimes autres animaux se livrent a rhétorique similaire (se confesse pour mieux se disculper) antithèse « les moins Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples matins, au dire de chacun, étaient de petits saints ; l’âne vint a son tour et dit l’âne n’a pas su décoder le discours du lion prend ses paroles littéralement et confesses ses fautes sans se dédouaner comme l’ont fait les autres animaux injustice contre les faibles narrateur reprend en charge discours autres membres du conseil ont tous su être malin « J’ai souvenance qu’en un pré de moines passant, la faim , l’occasion, l’herbe tendre et , je pense quelques diables aussi me poussant je tondis de ce pre la largeur de ma langue » : ne se goinfre pas mais c’est un crime broute de l’herbe alors que pb mais n’à pas tuer kk1 provoque vindicte des autres animaux instinct de survie= péché mais gourmandise n’est pas un gros péché épithète « petit et tendre » montre que ses actes ne son pas violents connotation diabolique a son acte alors que c’est naturel pas une action négative essaye de mimer discours du roi et faire comme lui mais se retourne contre lui car pas malin et n’est pas roi simplicite rythme des phrase, enonciation Je n ;en avais nul droit puisqu’il faut parler net. A ces mots, on cria haro sur le baudet Un loup, quelque peut clerc, prouva par sa harangue qu’il fallait devouer ce maudit animal, ce pele, ce galeux , d’ou venait tout le mal gentil, ne fait rien de mal s’attaque toujour aux plus faibles