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Notes sur le thème de la macroèconomie comparée, Notes de Sciences politiques

Notes de sciences politiques sur le thème de la macroèconomie comparée. Les principaux thèmes abordés sont les suivants: Institutions, Histoire et Géographie, Culture, Normes et Développement, Normes de coopération, confiance et croissance.

Typologie: Notes

2013/2014

Téléchargé le 24/02/2014

Daniel_Nice
Daniel_Nice 🇫🇷

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Télécharge Notes sur le thème de la macroèconomie comparée et plus Notes au format PDF de Sciences politiques sur Docsity uniquement! Macroéconomie CM11 1.2 : Institutions, Histoire et Géographie Corrélation positive entre développement courant et urbanisation courante (car urbanisation= développement). Il y a une corrélation négative entre développement courant et urbanisation passée, c’est le renversement de l’Histoire (certains pays comme le Rwanda et la Chine étaient en avance sur l’Europe en 1500). Comment comprendre ces retournements historiques ? -Le rôle de la colonisation : institutions extractrices de rente : Quel sens de causalité entre institutions et le développement ? Qu’est-ce qui explique quoi ? -Exemple des colonies : -Sous-développement actuel plus important dans les colonies où le taux de mortalité était le plus important au moment de la colonisation. -Pourtant très faible implantations des colons dans ces zones (à cause de la malaria notamment) -Résolution du paradoxe : Mise en place d’institutions destinés uniquement à extraire des richesses et les rentes dans ces colonies. Dans d’autres colonies d’autres institutions ont été crées (écoles, routes etc.) Or l’histoire montre que dans ces colonies d’exploitation on a vu une persistance des institutions : les nouveaux potentats locaux ont pris les habits des anciens colonisateurs et ont pu se servir d’un Etat très centralisé avec pour but d’extraire les richesses, d’où trappe à pauvreté de ces pays aujourd’hui. Cela se montre empiriquement. Voilà ce qui pourrait expliquer le sous- développement de certains pays. II/ Culture, Normes et Développement 2.1 Valeurs et développement Landes : Richesse et pauvreté des nations Pour Landes, la culture fait tout la différence au point de vue du développement. Thèse de Max Weber : éthique protestante développe des valeurs propres à l’accumulation de richesse. Réinterprétation moderne : rôle du protestantisme sur l’alphabétisation et l’éducation et non pas son effet sur l’accumulation de richesse (car il existe des contre-exemples nombreux de la thèse primaire de Weber : cités florentines etc.) Valeurs propices au développement : valeurs d’ouverture aux nouvelles idées. Cela expliquerait notamment le paradoxe de la stagnation de la Chine et de son écart avec l’Europe entre 1500 et 1900. Cela s’expliquerait par le fait que l’empereur était tellement sûr de sa supériorité qu’il s’intéressait uniquement au développement de son empire sans s’inspirer d’idées nouvelles dans d’autres pays, contrairement à ce que firent les européens (Da Gama en Chine par exemple). Ce même raisonnement peut être appliqué au Japon qui était au départ en retard sur la Chine mais qui en l’imitant a fini par la rattraper. docsity.com Autre valeur essentielle : Ascétisme du travail : montré empiriquement entre 1980 et 2000 de classer l’importance du loisir par rapport au travail. Corrélation assez forte entre importance du travail, le protestantisme et le développement économique. Troisième valeur : la confiance dans les autres et les normes de coopération. Arrow : « On peut expliquer tout retard d’un pays par la défiance ». Lien de causalité possible car : on ne peut savoir l’attitude du salarié vis-à-vis du travail : chaque jour des situation inédites se présentent qui demandent aux employés de s’adapter, donc on ne peut formaliser la confiance qui est pourtant essentielle. On observe une corrélation positive entre « confiance dans ces concitoyens » et investissement en % du PIB : 88% des norvégiens pensent qu’on peut faire confiance à un étranger rencontré dans la rue et son investissement est fort. Néanmoins, pendant le XIXème siècle on n’avait pas besoin de la confiance car le travail était organisé de façon verticale avec une production uniforme facilement vérifiable. Dans nos sociétés post industrielles, on cherche l’innovation, donc instauration d’organisations horizontales du travail. 2.2 Normes de coopération, confiance et croissance 2.2.1. Etude de cas de la France Défiance profonde de la France à la fois envers les autres et envers les institutions, raisons institutionnelles et non culturelles : pour 55% il est nécessaire d’être corrompu pour arriver au sommet, 11% en Norvège, 30% des français n’ont pas confiance dans la Justice, numéro 1 de l’OCDE. 23% des français font confiance aux autres, 70% des scandinaves. En France les normes de coopération sont quasi-nulles : on donne 10€ à un français qui peut gagner de l’argent en le redistribuant et en faisant confiance que l’autre va lui rendre avec des intérêts. En France, tout le monde gagne des sous. Sens français du civisme : il n’est pas grave à 35% en France de reçevoir une aide sociale à qui on n’a pas droit, 85% au Danemark. Exemple du Michigan : beaucoup de fraudes, le gouverneur a d’abord envoyé une lettre d’avertissement à un groupe test, aucun impact. Une autre lettre a été envoyée expliquant le rôle social des impôts, aucun impact. Le reader’s digest qui laisse des porte-feuilles dans les capitales : à Stockholm et à Copenhague presque 100%, Paris est 14ème. Des comportements déclarés aux comportements observés : on observe les diplomates des différents pays à l’ONU et leurs comportements de parking. Immunité diplomatique mais qui se garent quand même bien ?Les scandinaves sont parfaits (aucune amende) La France est 68ème entre le Koweït et l’Inde. 2.2.2. Confiance et développement Cela a des coûts économiques et humaines considérables : -Coût économique : frein à l’emploi. Etude du cherche Nathan Nunn (Harvard) qui montre que la confiance cause le développement. Etude de l’Afrique où la confiance existe seulement avec les gens de la famille. On a moins confiance dans les voisins et presqu’aucune confiance dans les autres groupes ethniques. Nunn montre que la traite des esclaves, est à l’origine de cela. On voit que dans les zones d’où sont venus la plupart des esclaves (côtières notamment) il y a beaucoup moins de confiance dans les voisins et les étrangers. Il y a aussi une corrélation très forte entre la traite d’esclave et le sous- docsity.com
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