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oral de français 202, Schémas de Français

texte entrainement pour l'analyse linéaire

Typologie: Schémas

2023/2024

Téléchargé le 11/05/2024

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mooooo132 🇫🇷

Aperçu partiel du texte

Télécharge oral de français 202 et plus Schémas au format PDF de Français sur Docsity uniquement! ÉPREUVE ORALE ANTICIPÉE DE FRANÇAIS : RÉCAPITULATIF SESSION 2024 Établissement : Lycée Notre Dame Providence Adresse : 9, boulevard Sadi Carnot 95880 ENGHIEN-LES-BAINS 01 34 12 63 78 Voie générale Classe : 1re6 Nom et prénom du candidat : Œuvre choisie par le candidat pour la seconde partie de l’épreuve : Auteur, titre Nom et signature de la directrice : Nom et signature du professeur de lettres : Céline DRAPIER L.GARSAULT 5 10 15 OBJET D'ÉTUDE : Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle Œuvre intégrale : Balzac, La Peau de chagrin Parcours associé : Les Romans de l’Energie : Création et Destruction Textes de l’œuvre intégrale  Le pacte  Entre désir et mort  La mort de Raphaël Texte du parcours associé  Albert Camus, L’étranger, « Le meurtre » OBJET D'ÉTUDE : Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle Œuvre intégrale : Marivaux, Les Fausses Confidences Parcours associé : Théâtre et Stratagème Textes de l’œuvre intégrale  Acte I, scène 2  Acte II, scène 15  Acte III, scène 12 Textes du parcours associé  Musset, Lorenzaccio 5 10 Balzac, La Peau de chagrin, Le Pacte Ceci, dit-il d’une voix éclatante en montrant la Peau de chagrin, est le pouvoir et le vouloir réunis. Là sont vos idées sociales, vos désirs excessifs, vos intempérances, vos joies qui tuent, vos douleurs qui font trop vivre ; car le mal n’est peut-être qu’un violent plaisir. Qui pourrait déterminer le point où la volupté devient un mal et celui où le mal est encore la volupté ? Les plus vives lumières du monde idéal ne caressent-elles pas la vue, tandis que les plus douces ténèbres du monde physique la blessent toujours ; le mot de Sagesse ne vient-il pas de savoir ? et qu’est-ce que la folie, sinon l’excès d’un vouloir ou d’un pouvoir ? — Eh ! bien, oui, je veux vivre avec excès, dit l’inconnu en saisissant la Peau de chagrin. — Jeune homme, prenez garde, s’écria le vieillard avec une incroyable vivacité. — J’avais résolu ma vie par l’étude et par la pensée ; mais elles ne m’ont même pas nourri, répliqua l’inconnu. Je ne veux être la dupe ni d’une prédication digne de Swedenborg, ni de votre amulette orientale, ni des charitables efforts que vous faites, monsieur, pour me retenir dans un monde où mon existence est désormais impossible. Voyons ! ajouta-t-il en serrant le talisman d’une main convulsive et regardant le vieillard. Je veux un dîner royalement splendide, quelque bacchanale digne du siècle où tout s’est, dit-on, perfectionné ! Que mes convives soient jeunes, spirituels et sans préjugés, joyeux jusqu’à la folie ! Que les vins se succèdent toujours plus incisifs, plus pétillants, et soient de force à nous enivrer pour trois jours ! Que la nuit soit parée de femmes ardentes ! Je veux que la Débauche en délire et rugissante nous emporte dans son char à quatre chevaux, par-delà les bornes du monde, pour nous verser sur des plages inconnues : que les âmes montent dans les cieux ou se plongent dans la boue, je ne sais si alors elles s’élèvent ou s’abaissent ; peu m’importe ! Donc je commande à ce pouvoir sinistre de me fondre toutes les joies dans une joie. Oui, j’ai besoin d’embrasser les plaisirs du ciel et de la terre dans une dernière étreinte pour en mourir. 5 10 15 20 25 Balzac, La Peau de chagrin, Entre désir et mort Rendu à toute sa raison par la brusque obéissance du sort, Raphaël étendit promptement sur la table la serviette avec laquelle il avait mesuré naguère la Peau de chagrin. Sans rien écouter, il y superposa le talisman, et frissonna violemment en voyant une petite distance entre le contour tracé sur le linge et celui de la Peau. " Eh bien ! qu’a - t - il donc ? s’écria Taillefer, il a sa fortune à bon compte . - Soutiens - le , Chatillon , dit Bixiou à Émile , la joie va le tuer . " Une horrible pâleur dessina tous les muscles de la figure flétrie de cet héritier, ses traits se contractèrent, les saillies de son visage blanchirent, les creux devinrent sombres, le masque fut livide, et les yeux se fixèrent. Il voyait la MORT. Ce banquet splendide entouré de courtisanes fanées, de visages rassasiés, cette agonie de la joie, était une vivante image de sa vie. Raphaël regarda trois fois le talisman qui jouait à l’aise dans les impitoyables lignes imprimées sur la serviette, il essayait de douter ; mais un clair pressentiment anéantissait son incrédulité. Le monde lui appartenait, il pouvait tout et ne voulait plus rien. Comme un voyageur au milieu du désert, il avait un peu d’eau pour la soif et devait mesurer sa vie au nombre des gorgées. Il voyait ce que chaque désir devait lui coûter de jours. Puis il croyait à la Peau de chagrin, il s’écoutait respirer, il se sentait déjà malade, il se demandait : " Ne suis-je pas pulmonique ? Ma mère n’est - elle pas morte de la poitrine ? " " Ah ! ah ! Raphaël, vous allez bien vous amuser ! Que me donnerez - vous ? disait Aquilina. - Buvons à la mort de son oncle, le major Martin O' Flaharty ! Voilà un homme. - Il sera pair de France. - Bah ! qu’est - ce qu’un pair de France après Juillet ? dit le jugeur. - Auras - tu loge aux Bouffons ? - J’espère que vous nous régalerez tous , dit Bixiou . - Un homme comme lui sait faire grandement les choses " , dit Émile . Le hourra de cette assemblée rieuse résonnait aux oreilles de Valentin sans qu’il pût saisir le sens d’un seul mot ; il pensait vaguement à l’existence mécanique et sans désirs d’un paysan de Bretagne, charge d’enfants, labourant son champ, mangeant du sarrasin, buvant du cidre à même son piché, croyant à la vierge et au roi et communiant à Pâques, dansant le dimanche sur une pelouse verte et ne comprenant pas le sermon de son recteur. Le spectacle offert en ce moment à ses regards, ces labris dorés, ces courtisanes, ce repas, ce luxe, le prenaient à la gorge et le faisaient tousser. 5 10 15 20 25 30 35 Balzac, La Peau de chagrin, La mort de Raphaël Raphaël tira de dessous son chevet le lambeau de la Peau de chagrin, fragile et petit comme la feuille d’une pervenche, et le lui montrant : Pauline, belle image de ma belle vie, disons-nous adieu, dit-il. — Adieu ? répéta-t-elle d’un air surpris. — Oui. Ceci est un talisman qui accomplit mes désirs, et représente ma vie. Vois ce qu’il m’en reste. Si tu me regardes encore, je vais mourir… La jeune fille crut Valentin devenu fou, elle prit le talisman, et alla chercher la lampe. Éclairée par la lueur vacillante qui se projetait également sur Raphaël et sur le talisman, elle examina très attentivement et le visage de son amant et la dernière parcelle de la Peau magique. En la voyant belle de terreur et d’amour, il ne fut plus maître de sa pensée : les souvenirs des scènes caressantes et des joies délirantes de sa passion triomphèrent dans son âme depuis longtemps endormie, et s’y réveillèrent comme un foyer mal éteint. — Pauline, viens ! Pauline ! Un cri terrible sortit du gosier de la jeune fille, ses yeux se dilatèrent, ses sourcils violemment tirés par une douleur inouïe, s’écartèrent avec horreur, elle lisait dans les yeux de Raphaël un de ces désirs furieux, jadis sa gloire à elle ; et à mesure que grandissait ce désir, la Peau en se contractant, lui chatouillait la main. Sans réfléchir, elle s’enfuit dans le salon voisin dont elle ferma la porte. — Pauline ! Pauline ! cria le moribond en courant après elle, je t’aime, je t’adore, je te veux ! Je te maudis, si tu ne m’ouvres ! Je veux mourir à toi ! Par une force singulière, dernier éclat de vie, il jeta la porte à terre, et vit sa maîtresse à demi nue se roulant sur un canapé. Pauline avait tenté vainement de se déchirer le sein, et pour se donner une prompte mort, elle cherchait à s’étrangler avec son châle. — Si je meurs ; il vivra, disait-elle en tâchant vainement de serrer le nœud. Ses cheveux étaient épars, ses épaules nues, ses vêtements en désordre, et dans cette lutte avec la mort, les yeux en pleurs, le visage enflammé, se tordant sous un horrible désespoir, elle présentait à Raphaël, ivre d’amour, mille beautés qui augmentèrent son délire ; il se jeta sur elle avec la légèreté d’un oiseau de proie, brisa le châle, et voulut la prendre dans ses bras. Le moribond chercha des paroles pour exprimer le désir qui dévorait toutes ses forces ; mais il ne trouva que les sons étranglés du râle dans sa poitrine, dont chaque respiration creusée plus avant, semblait partir de ses entrailles. Enfin, ne pouvant bientôt plus former de sons, il mordit Pauline au sein. Jonathas se présenta tout épouvanté des cris qu’il entendait, et tenta d’arracher à la jeune fille le cadavre sur lequel elle s’était accroupie dans un coin. Marivaux, Les Fausses Confidences, Acte I, scène 2 5 10 15 20 25 30 35 Les Fausses Confidences, Marivaux, Acte III, Scène 12 ARAMINTE, DORANTE ARAMINTE Il n'y a pas moyen, Dorante ; il faut se quitter. On sait que vous m'aimez, et on croirait que je n'en suis pas fâchée. DORANTE Hélas Madame ! Que je vais être à plaindre ! ARAMINTE Ah ! Allez, Dorante, chacun a ses chagrins. DORANTE J'ai tout perdu ! J'avais un portrait, et je ne l'ai plus. ARAMINTE À quoi vous sert de l'avoir ? Vous savez peindre. DORANTE Je ne pourrai de longtemps m'en dédommager ; d'ailleurs, celui-ci m'aurait été bien cher ! Il a été entre vos mains, Madame. ARAMINTE Mais, vous n'êtes pas raisonnable. DORANTE Ah ! Madame ! Je vais être éloigné de vous ; vous serez assez vengée ; n'ajoutez rien à ma douleur ! ARAMINTE Vous donner mon portrait ! Songez-vous que ce serait avouer que je vous aime ? DORANTE Que vous m'aimez, Madame ! Quelle idée ! qui pourrait se l'imaginer ? ARAMINTE, d'un ton vif et naïf. Et voilà pourtant ce qui m'arrive. DORANTE, se jetant à ses genoux. Je me meurs ! ARAMINTE Je ne sais plus où je suis. Modérez votre joie ; levez- vous, Dorante. DORANTE, se lève, et tendrement. Je ne la mérite pas ; cette joie me transporte ; je ne la mérite pas, Madame : vous allez me l'ôter ; mais, n'importe, il faut que vous soyez instruite. ARAMINTE, étonnée. Comment ! que voulez-vous dire ? DORANTE Dans tout ce qui s'est passé chez vous, il n'y a rien de vrai que ma passion, qui est infinie, et que le portrait que j'ai fait. Tous les incidents qui sont arrivés partent de l'industrie d'un domestique qui savait mon amour, qui m'en plaint, qui par le charme de l'espérance du plaisir de vous voir, m'a, pour ainsi dire, forcé de consentir à son stratagème : il voulait me faire valoir auprès de vous. Voilà, Madame, ce que mon respect, mon amour et mon caractère ne me permettent pas de vous cacher. J'aime encore mieux regretter votre tendresse que de la devoir à l'artifice qui me l'a acquise ; j'aime mieux votre haine que le remords d'avoir trompé ce que j'adore. ARAMINTE, le regardant quelque temps sans parler. Si j'apprenais cela d'un autre que de vous, je vous haïrais, sans doute ; mais l'aveu que vous m'en faites vous-même, dans un moment comme celui-ci, change tout. Ce trait de sincérité me charme, me paraît incroyable, et vous êtes le plus honnête homme du monde. Après tout, puisque vous m'aimez véritablement, ce que vous avez fait pour gagner mon cœur n'est point blâmable : il est permis à un amant de chercher les moyens de plaire, et on doit lui pardonner, lorsqu'il a réussi. 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 Lorenzaccio, Musset, Acte V, scène 7 Venise. — Le cabinet de Strozzi. Entrent PHILIPPE ET LORENZO, tenant une lettre. LORENZO. Voilà une lettre qui m’apprend que ma mère est morte. Venez donc faire un tour de promenade, Philippe. PHILIPPE. Je vous en supplie, mon ami, ne tentez pas la destinée. Vous allez et venez continuellement, comme si cette proclamation de mort n’existait pas contre vous. LORENZO. Au moment où j’allais tuer Clément VII, ma tête a été mise à prix à Rome ; il est naturel qu’elle le soit dans toute l’Italie, aujourd’hui que j’ai tué Alexandre ; si je sortais de l’Italie, je serais bientôt sonné à son de trompe dans toute l’Europe, et à ma mort, le bon Dieu ne manquera pas de faire placarder ma condamnation éternelle dans tous les carrefours de l’immensité. PHILIPPE. Votre gaieté est triste comme la nuit ; vous n’êtes pas changé, Lorenzo. LORENZO. Non, en vérité, je porte les mêmes habits, je marche toujours sur mes jambes, et je bâille avec ma bouche ; il n’y a de changé en moi qu’une misère : c’est que je suis plus creux et plus vide qu’une statue de fer-blanc. PHILIPPE. Partons ensemble ; redevenez un homme ; vous avez beaucoup fait, mais vous êtes jeune. LORENZO. Je suis plus vieux que le bisaïeul de Saturne ; je vous en prie, venez faire un tour de promenade. PHILIPPE. Votre esprit se torture dans l’inaction ; c’est là votre malheur. Vous avez des travers, mon ami. LORENZO. J’en conviens ; que les républicains n’aient rien fait à Florence, c’est là un grand travers de ma part. Qu’une centaine de jeunes étudiants, braves et déterminés, se soient fait massacrer en vain ; que Côme, un planteur de choux, ait été élu à l’unanimité, oh ! je l’avoue, je l’avoue, ce sont là des travers impardonnables, et qui me font le plus grand tort. PHILIPPE. Ne raisonnons pas sur un événement qui n’est pas achevé. L’important est de sortir d’Italie ; vous n’avez point encore fini sur la terre. LORENZO. J’étais une machine à meurtre, mais à un meurtre seulement. PHILIPPE. N’avez-vous pas été heureux autrement que par ce meurtre ? Quand vous ne devriez faire désormais qu’un honnête homme, qu’un artiste, pourquoi voudriez-vous mourir ? LORENZO. Je ne puis que vous répéter mes propres paroles : Philippe, j’ai été honnête. Peut-être le redeviendrais-je sans l’ennui qui me prend. J’aime encore le vin et les femmes ; c’est assez, il est vrai, pour faire de moi un débauché, mais ce n’est pas assez pour me donner envie de l’être. Sortons, je vous en prie. PHILIPPE. Tu te feras tuer dans toutes ces promenades. LORENZO. Cela m’amuse de les voir. La récompense est si grosse, qu’elle les rend presque courageux. Hier, un grand gaillard à jambes nues m’a suivi un gros quart d’heure au bord de l’eau, sans pouvoir se déterminer à m’assommer. Le pauvre homme portait une espèce de couteau long comme une broche ; il le regardait d’un air si penaud qu’il me faisait pitié ; c’était peut- être un père de famille qui mourait de faim. PHILIPPE. Ô Lorenzo, Lorenzo ! ton cœur est très malade. C’était sans doute un honnête homme : pourquoi attribuer à la lâcheté du peuple le respect pour les malheureux ? LORENZO. Attribuez cela à ce que vous voudrez. Je vais faire un tour au Rialto. Il sort 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 Rabelais, La naissance de Gargantua, Gargantua, Chapitre VI Peu de temps après, elle commença à soupirer, à se lamenter et à crier. Aussitôt, des sages-femmes surgirent en foule de tous côtés; en la tâtant par en dessous elles trouvèrent quelques membranes de goût assez désagréable et elles pensaient que c'était l'enfant. Mais c'était le fondement qui lui échappait, à cause d'un relâchement du gros intestin (celui que vous appelez le boyau du cul) dû à ce qu'elle avait trop mangé de tripes, comme nous l'avons expliqué plus haut. Alors, une repoussante vieille de la troupe, qui avait la réputation d'être grande guérisseuse, et qui était venue de Brisepaille, près Saint-Genou, voilà plus de soixante ans, lui administra un astringent si formidable que tous ses sphincters en furent contractés et resserrés à tel point que c'est à grand-peine que vous les auriez élargis avec les dents, ce qui est chose bien horrible à imaginer; c'est de la même façon que le diable, à la messe de saint Martin, enregistrant le papotage de deux joyeuses commères, étira son parchemin à belles dents. Par suite de cet accident, les cotylédons de la matrice se relâchèrent au-dessus, et l'enfant les traversa d'un saut; il entra dans la veine creuse et, grimpant à travers le diaphragme jusqu'au-dessus des épaules, à l'endroit où la veine en question se partage en deux, il prit son chemin à gauche et sortit par l'oreille de ce même côté. Sitôt qu'il fut né, il ne cria pas comme les autres enfants : « Mie ! mie ! », mais il s'écriait à haute voix : « À boire ! à boire ! à boire ! » comme s'il avait invité tout le monde à boire, si bien qu'on l'entendit par tout le pays de Busse et de Biberais. J'ai bien peur que vous ne croyiez pas avec certitude à cette étrange nativité. Si vous n'y croyez pas, je n'en ai cure, mais un homme de bien, un homme de bon sens, croit toujours ce qu'on lui dit et ce qu'il trouve dans les livres. Est-ce contraire à notre loi et à notre foi, contraire à la raison et aux Saintes Ecritures ? Pour ma part, je ne trouve rien d'écrit dans la sainte Bible qui s'oppose à cela. Mais si telle avait été la volonté de Dieu, prétendriez-vous qu'il n'aurait pu le faire ? Ah ! de grâce, ne vous emberlificotez jamais l'esprit avec ces vaines pensées, car je vous dis qu'à Dieu rien n'est impossible et que, s'il le voulait, les femmes auraient dorénavant les enfants de la sorte, par l'oreille. Bacchus ne fut-il pas engendré par la cuisse de Jupiter ? Rochetaillée ne naquit-il pas du talon de sa mère ? Croquemouche de la pantoufle de sa nourrice ? Minerve ne naquit-elle pas du cerveau de Jupiter, par l'oreille ? 5 10 15 20 25 30
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