oral enseignement scientifique, Lectures de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT)

Télécharge oral enseignement scientifique et plus Lectures au format PDF de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) sur Docsity uniquement! Flavie Joseph Allyah Safola Bonjour, aujourd’hui, comme vous le savez, nous allons vous faire un oral, en rapport avec les projets en enseignement scientifique qui ont commencé au second semestre. Pour notre part, nous avons choisi de nous pencher vers un sujet qui porte plus sur la svt, car c’est une matière qui nous inspirait plus. Après deux heures de recherche nous avons trouvé notre thème principal, le sport, puis notre problématique, qui est, « quels sont les mécanismes physiologiques de l’organisme humain mis en jeu lors d’un effort sportif et comment ces mécanismes s’adaptent- ils pour répondre aux demandes de l’activité ? ». Pour y répondre, nous avons dans un premier temps effectué des recherches afin de savoir quelles sont les principales adaptations de l’organisme durant un effort physique et une fois nos réponses trouvées, nous avons écrit deux protocoles, correspondants aux expériences que nous avions en tête. Tout d’abord, grâce à nos recherches, (et aussi notre savoir personnel), nous avons trouvé que les principaux mécanismes physiologiques qui changent lorsque nous faisons du sport, sont les fréquences respiratoire et cardiaque. En effet, en règle générales, que l’on soit en train de dormir, juste assis ou debout comme vous et moi, ou encore en train de faire du sport, notre corps a besoin d’air, afin d’oxygéner le sang, qui nous fait vivre. Chaque respiration permet d’oxygéner le sang. Celui-ci part du cœur, qui, grâce à ses battements, permet la répartition du sang dans tout le corps, y compris les organes et les muscles. Nous avons aussi constaté que moins nous bougeons, plus nos fréquences respiratoire et cardiaque diminuent, car elles sont généralement proportionnelles à l’effort que l’on fournit. Dans certains cas cela peut être différent, suivant l’âge car plus nous vieillissons plus notre cœur ralenti, la morphologie, ou encore, les maladies. Nous précisons aussi que durant un effort physique, nos muscles se contractent, provoquant un stress sur les tissus musculaires et créant des micro-cassures au niveau des fibres. C’est pourquoi ils ont besoin d’une alimentation rapide en sang. Après un effort conséquent, nous pouvons ressentir des courbatures un ou deux jours après celui-ci. Pour cela un temps de repos correspondant à l’effort fournit doit être exécuté, ainsi qu’une alimentation saine qui permettra la reconstitution des fibres musculaires et ainsi leur renforcement. Pour nos expériences, nos protocoles consistaient à observer les changements de fréquences cardiaque et respiratoire de chaque personnes du groupe, avant et après un effort physique. Pour cela, nous avons d’abord pris en compte les différents niveaux sportifs de chaque personne. Nous avons noté que Flavie (montre du doigt) fait du sport tous les jours, comme Joseph (montre du doigt), qu’Allyah (montre du doigt) fait du sport une fois par semaine, et que moi, Safola, fait du sport à raison de 3-4 fois par semaine. Ensuite, nous avons sur plusieurs séances pris les fréquences cardiaque et respiratoire de Flavie, Safola et moi. Nous avons malheureusement rencontré beaucoup de problèmes informatique et n’avons pas eu le temps de prendre toutes nos mesures, mais celles que nous avons nous ont suffi. Pour la fréquence cardiaque, nous avons pour chaque personne dont la mesure a été relevée, utilisé trois électrodes et des capteurs reliés à un ordinateur, pour que les mesures obtenues soient visibles sur le logiciel « LatisBio », un logiciel d’acquisition. Nous avons dans dans un premier temps posé une électrode sur notre poignet droit (Flavie fait la démo), une sur la cheville intérieure droite (Flavie fait la démo) et une sur la cheville intérieure gauche (Flavie fait la démo). Les électrodes doivent être du côté des artères, afin de bien capter les pulsations du cœur. Une fois les électrodes posées, nous avons branché chaque fil du capteur à la bonne électrode, puis nous avons pris la fréquence cardiaque de la personne concernée, au repos (avant l’effort), sur une durée d’une minute. Une fois les mesures enregistrées, le sujet a couru durant 5min à l’allure d’un footing « normal », puis s’est rapidement assit pour que l’on reprenne ses mesures, juste après l’effort et par la suite, durant le temps de récupération. Nous avons pris les mesures toutes les 2 minutes, pendant une dizaine de minutes. Pour la fréquence respiratoire, nous avons utilisé le même principe de mesures, mais avons remplacé les électrodes par un assemblage de tuyaux, d’un filtre et d‘une sorte de bec pour souffler dedans, le tout relié à un capteur, lui-même relié à l’ordinateur pour l’utilisation de « LatisBio ». Nous avons comme pour la fréquence cardiaque, pris les mesures au repos, puis après l’effort physique. Nous avions à respirer dans les tuyaux, donc inspirer et expirer par la bouche, durant une minute. A chaque fin d’acquisition, nous enregistrions les valeurs obtenues et les analysions. Pour les analyses de nos résultats, nous avons rencontré certains problèmes, mais avons malgré tout réussi à conclure. Tout d’abord, nos recherches montraient qu’après notre course, nos fréquences cardiaques et respiratoires devaient augmenter, puis revenir au rythme habituel par la suite, mais ce n’était pas le cas pour tout le groupe. Par exemple, pour Safola, ses battements de cœur sont passés de 80,998 bpm avant l’effort, à 0 à la 3e prise après l’effort. Or, comme vous pouvez le voir, Safola est toujours parmi nous, donc c’était un problème d’acquisition de l’ordinateur. Durant nos séances, avons rencontré des problèmes similaires pour d’autres mesures, en revanche, pour les fréquences cardiaques d’Allyah et Flavie, nous n’avons pas eu les mêmes problèmes, pareil pour la fréquence respiratoire d’Allyah. Les résultats correspondaient à notre attente, par exemple, Flavie avait une fréquence cardiaque de 96,029 bpm avant l’effort, 128,482 bpm juste après l’effort et 96,094 bpm vers la fin de son temps de récupération. Maintenant, on pourrait se demander, comment aurions-nous su que nos résultats étaient faussés, si nous n’avions pas fait de recherches au préalable ? Et bien la réponse est simple. Nous le ressentons. Car oui, quand nous finissons une séance de sport, on