PARCOURS 5, séance 1. CORRECTION. Pour corriger tes ..., Examens de Poésie

Télécharge PARCOURS 5, séance 1. CORRECTION. Pour corriger tes ... et plus Examens au format PDF de Poésie sur Docsity uniquement! PARCOURS 5, séance 1. CORRECTION. Pour corriger tes questions, prends le poème de Lamartine, le questionnaire sur cette séance et tes réponses aux questions. Relis très attentivement le poème, plusieurs fois. Lis bien la question à chaque fois. Puis compare chacune de tes réponses à la correction. As-tu bien rédigé ? Développé suffisamment tes réponses ? Tu trouveras à la fin un bilan de ce que tu dois retenir et approfondir. Les figures de style sont expliquées dans le fichier correspondant. Pour finir, apprends 8 vers de ce poème au choix (mais ne coupe pas n’importe où). As-tu bien fait un petit résumé sur le mouvement artistique romantique ? Comprendre la situation d’énonciation 1/ On peut rattacher ce texte à la poésie, au genre littéraire poétique. 2/ V. 1 à 20 : la voix du poète s’adresse au lac : « Ô lac ! L’année à peine a fini sa carrière / Et, près des flots chéris qu’elle devait revoir, / Regarde ! Je viens seul m’asseoir sur cette pierre / Où tu la vis s’asseoir ! » On le voit avec l’expression « Ô lac ! ». Le « Ô » est une façon solennelle d’invoquer un personnage, ici un élément naturel, de s’adresser à lui. V. 21 à 36 : la voix de la femme aimée s’adresse au temps et à plusieurs éléments naturels : « Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! » (v.25). 3/ L’expression « la voix qui m’est chère » renvoie à Julie Charles, la femme aimée de Lamartine décédée prématurément en 1817, un an à peine après le début de leur liaison. Comprendre les images poétiques 4/a- Les expressions du texte dans lesquelles le temps et l’eau sont liés sont les suivantes :  « toujours poussés vers de nouveaux rivages » (v.1) : les courants qui « poussent » les êtres humains « vers de nouveaux rivages » sont en fait le temps. Ils sont la métaphore du temps (métaphore : comparaison sans mot de comparaison entre les courants et le temps). Le temps opère sans cesse des transformations dans la vie des gens, et les emporte inexorablement (sans qu’ils puissent rien faire contre cela) vers leur mort, symbolisée ici par la nuit : « Dans la nuit éternelle emportés sans retour » (v.2).  « l’océan des âges » : cette image poétique souligne l’aspect éternel et incommensurable (qu’on ne peut pas mesurer) « des âges », autre façon de désigner le temps. Le temps est donc comparé à l’océan, en raison de l’immensité de celui-ci. Figure de style : métaphore (pas d’outil de comparaison).  « jeter l’ancre » : faire une halte lors d’un voyage maritime. La métaphore se poursuit : si le temps est l’océan, cela signifie arrêter le temps. b- Les rimes « rivages » (v.1) et « âges » (v.3) associent le temps et l’eau. 5/ Du vers 1 à 20, par quel procédé et dans quels éléments du texte la nature est-elle personnifiée ?  Procédé de personnification : le poète invoque le lac, il s’adresse à lui et lui parle comme il le ferait avec une personne. Il lui attribue la vue: « Regarde ! » (v.7), « tu la vis » (v.8) et même la mémoire « Un soir, t’en souvient-il ? » (v.13). Retiens : L’apostrophe lyrique « Ô » est utilisée en poésie pour invoquer (ou : apostropher) quelqu’un ou quelque chose de façon solennelle. Elle appartient au registre soutenu.  Eléments de personnification du texte : « Du rivage charmé » (v.18), « le flot fut attentif » (v.19). Être sensible à l’expression lyrique des émotions 6/ On remarque dans ce poème de nombreuses phrases exclamatives et deux interrogatives. Elles expriment des émotions fortes : le poète prend le lac à témoin de son chagrin ; sa bien-aimée, avec laquelle il se promenait là l’an passé, n’est plus. Les exclamatives traduisent aussi le fort désir de Julie d’arrêter le temps pour « savourer » éternellement les trop « rapides délices » de l’amour. Elles soulignent l’intensité de cet amour et un sentiment d’urgence à l’idée menaçante de sa disparition prochaine. 7/ Le poète et Julie confient à la nature le rôle de conserver le souvenir de leur amour : - « Gardez de cette nuit, gardez, belle nature / Au moins le souvenir » (v.27-28) - « Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire, / Tout dise : « Ils ont aimé ! » (v.35- 36) Parcours 1, séance 1. LES NOTIONS A RETENIR ET A APPROFONDIR : 1- Un genre littéraire : la poésie. 2- La situation d’énonciation : qui parle ? A qui ? Dans quelles circonstances ?