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Planning réécriture 3ème, Examens de Énergie

En vous voyant entrer, je me suis douté de quelque chose, j'ai envoyé à la mairie, et voici ce qu'on m'a répondu. Victor Hugo, Les Misérables, 1862 (Brevet 2007) ...

Typologie: Examens

2021/2022

Téléchargé le 08/06/2022

Maxime80
Maxime80 🇫🇷

4.4

(35)

99 documents

Aperçu partiel du texte

Télécharge Planning réécriture 3ème et plus Examens au format PDF de Énergie sur Docsity uniquement! Planning réécriture 3ème Continuité pédagogique Collège Molière Réécriture n°1 • Réécrivez la phrase suivante en remplaçant Ali par Ali et Marcel. Effectuez toutes les modifications nécessaires. • Ce matin-là, Ali était fatigué. Il pensait à la bonne lampée de vin qu'il allait boire avant de se coucher [...] sous sa couverture militaire qui l'abritait du froid comme une tente. Jean-Marie Gustave Le Clézio, L'enfant de sous le pont, 2000 (Brevet 2009) Correction • PERRICHON. - Oui, madame !... Les hommes qui ont risqué leurs vies pour sauver leurs semblables peuvent être fiers d’ eux-mêmes... • 10 changements • 0.5 point par changement opéré. Réécriture n°3 • Réécrivez ce paragraphe en remplaçant « je » par « elle ». J'avais déjà près de neuf ans lorsque je tombai amoureux pour la première fois. Je fus tout entier aspiré par une passion violente, totale, qui m'empoisonna complètement l'existence et faillit même me coûter la vie. Romain Gary, La Promesse de l'aube, 1960 (Brevet 2008) Correction • Elle avait déjà près de neuf ans lorsqu’elle tomba amoureuse pour la première fois. Elle fut toute entière aspirée par une passion violente, totale, qui lui empoisonna complètement l'existence et faillit même lui coûter la vie. • « elle avait » = 0.5 • « elle tomba » = 0.5 • « amoureuse » = 0.5 • « elle fut » = 0.5 • « toute » = 0.5 • « entière » =0.5 • « aspirée » =0.5 • « lui » = 0.75 • « lui » = 0.75 Réécriture n°5 • Réécrivez ces lignes en remplaçant « je» par « nous » et faites toutes les modifications nécessaires. • Je contractai la rage de lire, de tout lire, de lire matin, midi et soir. Et lorsque toutes lumières éteintes, je me confectionnais une tente avec mon drap et un balai et je m’usais les yeux à la lueur d’une torche électrique. E. Pépin, Coulée d’or. Correction • Nous contractâmes la rage de lire, de tout lire, de lire matin, midi et soir. Et lorsque toutes les lumières éteintes, nous nous confectionnions une tente avec notre drap et un balai et nous nous usions les yeux à la lueur d’une torche électrique. • « Nous contractâmes » = 1 • « nous nous confectionnions » = 1.5 • « notre » = 1 • « nous nous usions » = 1,5 Réécriture n°6 • Réécrivez ce paragraphe en mettant les verbes au présent de l’indicatif, et en remplaçant « le Grand Michu » par « Les deux garçons ». • Aussi, pendant que le grand Michu parlait, étais-je en admiration devant lui. Il m'initia d'un ton un peu rude, comme un conscrit dans l'énergie duquel on a une médiocre confiance. Cependant, le frémissement d'aise, l'air d'extase enthousiaste que je devais avoir en l'écoutant, finirent par lui donner une meilleure opinion de moi. Émile Zola, « Le Grand Michu », 1874 (Brevet 2008) Correction • Un jour, par exemple, j’étais entré dans le block mimant l’attitude d’un homme qui donne le bras à une femme. Ils étaient écroulés dans leurs coins, sales, écœurés, désespérés […]. Je traversai la baraque, continuant à offrir le bras à la femme imaginaire, sous leurs regards médusés, puis je fis le geste de l’inviter à s’asseoir sur mon lit. • « J’étais » = 0.75 • « Ils étaient » = 0.75 • « leurs » = 0.75 • « Je traversai » = 1 • « leurs » = 0.75 • « je fis »= 0.5 • « mon » = 0.5 Réécriture n°8 • Réécrivez le passage suivant en imaginant que le narrateur est seul. « De grosses gouttes de sueur coulaient le long de nos mains moites. Nous étions pris dans la nasse comme des homards distraits. Le cloisonnement opérait contre nous. Impossible de retourner d’où nous venions. Et nous ne savions où aller. Et plus nous tournions en rond, plus nous avions l’impression d’être surveillés, plus nous voyions dans le regard des autres celui d’un indicateur. » Correction « De grosses gouttes de sueur coulaient le long de mes mains moites. J’étais pris dans la nasse comme un homard distrait. Le cloisonnement opérait contre moi. Impossible de retourner d’où je venais. Et je ne savais où aller. Et plus je tournais en rond, plus j’avais l’impression d’être surveillé, plus je voyais dans le regard des autres celui d’un indicateur. » • « mes » = 0.5 • « J’étais » = 0.5 • « un homard distrait » = 0.75 • « moi » = 0.5 • « je venais » = 0.5 • « je… savais » = 0.5 • « je tournais » = 0.5 • « j’avais » = 0.5 • « surveillé » = 0.25 • « je voyais » = 0.5 Réécriture n°10 • Transposez ce passage aux temps du passé en commençant par « la petite route qui descendait… » Faites les transformations qui s’imposent. • La petite route qui descend vers la mer a changé, elle aussi. On l’a élargie. C’était une pente buissonnière, c’est maintenant une avenue pour touristes. Tous les kilomètres on a planté des musées du débarquement. Pour l’enfant que j’ai été sur la plage de Saint- Laurent dans les années soixante-dix, ces hangars figurent désormais d’immenses débarras. J. Garcin, théâtre intime. Correction • La petite route qui descendait vers la mer avait changé, elle aussi. On l’avait élargie. C’était une pente buissonnière, c’était maintenant une avenue pour touristes. Tous les kilomètres on avait planté des musées du débarquement. Pour l’enfant que j’avais été sur la plage de Saint-Laurent dans les années soixante-dix, ces hangars figuraient désormais d’immenses débarras. • « avait changé » = 1 • « avait élargi » = 1 • « était » = 0.5 • « avait planté » = 1 • « avait été » = 1 • « figuraient » = 0.5 Réécriture n°11 • Mettez tous les verbes au présent, remplacez le sujet « le tambour » par son pluriel et faites toutes les modifications nécessaires. « Le tambour en peau de requins résonna sourdement et l’enfant qui s’enfuyait vers la montagne s’arrêta malgré lui un instant, comme pétrifié, pour l’écouter. Gravement il résonnait dans les collines, lugubrement il portait son message loin au cœur de l’île où un autre tambour bientôt lui fait écho et Vanaa savait que sur la face est de l’île un troisième allait relayer et informer les habitants de Mataïa que son père, leur chef et roi, Hiro, venait de mourir. » Correction « Les autres filles ne parlent pas et s’en vont très vite […], parce qu’elles ont un fiancé qui vient les chercher en voiture pour les amener danser. Pouce et Poussy, elles, n’ont pas de fiancé. Elles n’aiment pas trop se séparer, et quand elles sortent avec des types, elles s’arrangent pour se retrouver et passer la soirée ensemble. » • « parlent » et «vont » = 1 chacun. • Les autres changements sont sur 0.5 point. Réécriture n°13 • Réécrivez le passage suivant en transposant les verbes au présent de l’indicatif. • Quasimodo était donc carillonneur de Notre-Dame. Avec le temps, il s’était formé je ne sais quel lien intime qui unissait le sonneur à l’église. Séparé à jamais du monde parla double fatalité de sa naissance inconnue et de sa nature difforme, emprisonné dès l’enfance dans ce double cercle infranchissable, le pauvre malheureux s’était accoutumé à ne rien voir dans ce monde au-delà des religieuses murailles qui l’avaient recueilli à leur ombre. Victor Hugo, Les Misérables. Correction • Quasimodo est donc carillonneur de Notre-Dame. Avec le temps, il s’est formé je ne sais quel lien intime qui unit le sonneur à l’église. Séparé à jamais du monde par la double fatalité de sa naissance inconnue et de sa nature difforme, emprisonné dès l’enfance dans ce double cercle infranchissable, le pauvre malheureux s’est accoutumé à ne rien voir dans ce monde au-delà des religieuses murailles qui l’ont recueilli à leur ombre. • 1 point par changement. Réécriture n°15 • Transposez ce passage à la 3ème personne du singulier et à l’imparfait de l’indicatif. Faites toutes les modifications nécessaires. (Albert Cohen évoque sa mère décédée dix ans plus tôt). • Je ne la veux pas dans les rêves, je la veux dans la vie, ici, avec moi, bien vêtue par son fils. Elle m’a porté pendant neuf mois et elle n’est plus là. Je suis un fruit sans arbre, un poussin sans poule, un lionceau tout seul dans le désert et j’ai froid. A. Cohen, Le livre de ma mère. Correction • Il ne la voulait pas dans les rêves, il la voulait dans la vie, ici, avec lui, bien vêtue par son fils. Elle l’avait porté pendant neuf mois et elle n’était plus là. Il était un fruit sans arbre, un poussin sans poule, un lionceau tout seul dans le désert et il avait froid. • « Il… voulait » x 2 = 0.5x 2 • « lui » = 0.5 • « l’ » = 0.5 • « avait » = 1 • « était » = 1 • « il était » = 0.5 • « il avait » = 0.5 Réécriture n°16 • Réécrivez ce passage : - en mettant « frère » au pluriel, - en utilisant la première personne du pluriel, - en transposant les verbes au système du passé. Vous conjuguerez le premier verbe au plus-que- parfait et vous procéderez ensuite à toutes les modifications nécessaires. Comme j'ai rêvé de ce « frère » inconnu ! Comme je l'ai chéri, cet enfant du bout du monde, ce petit garçon que j'avais sans qu'il le sache sauvé de l'anonymat. Jean-Bertrand Pontalis, Le Dormeur éveillé, Correction En dépit de ce double pilotage, elles sont arrivées sans encombre jusqu'à Arles où elles se sont arrêtées pour passer la nuit. Peu habituées à fréquenter les hôtels, mis à part le Claridge, elles ont choisi naïvement un boui-boui de dernière classe. • « elles sont arrivées » = 1,5 • « elles se sont arrêtées » = 1,5 • « habituées » = 1 • « elles ont choisi » = 1 Réécriture n°18 •  Réécrivez ce texte en remplaçant « il » par « ils » et « les branches » par « le branchage ». En milieu d'après-midi, il avait grimpé sur le toit en tôle de la remise sous laquelle sèche le linge, pour tailler les branches du prunier qu'une tempête d'hiver avait emmêlées aux fils téléphoniques. Jean Rouaud,Des Hommes illustres. Correction En milieu d'après-midi, ils avaient grimpé sur le toit en tôle de la remise sous laquelle sèche le linge, pour tailler le branchage du prunier qu'une tempête d'hiver avait emmêlé aux fils téléphoniques. • « ils » = 1 • « avaient » = 1 • « le branchage » = 1 • « avait » = 1 • « emmêlé » = 1 Réécriture n°20 • Réécrivez ce passage en remplaçant le pronom personnel « je » par « ils » et en mettant les verbes au passé composé. Faites toutes les modifications qui en découlent. Je récite tout bas dans ma tête. Les dix questions défilent une à une comme un calvaire. Je les sais toutes par cœur. Même pas une tordue pour atténuer mes regrets. Le maître claque dans ses mains. Les plumes se lèvent toutes ensemble comme les rames d'une chaloupe dans un film de corsaires. Daniel Picouly, Le Champ de personne. Correction Ils ont récité tout bas dans leur tête. Les dix questions ont défilé une à une comme un calvaire. Ils les ont sues toutes par cœur. Même pas une tordue pour atténuer leurs regrets. Le maître a claqué dans ses mains. Les plumes se sont levées toutes ensemble comme les rames d'une chaloupe dans un film de corsaires. • « ils ont récité » = 1 • « leur » = 0.25 • « ont défilé » = 0.5 • « ils les ont sues » = 1.5 • « leurs » = 0.25 • « a claqué » = 0.5 • « se sont levées » = 1 Réécriture n°21 • Sans modifier le temps des verbes, réécrivez ce texte comme si le point de vue adopté n’était pas interne, mais externe ou omniscient.  • Tout à coup, le souvenir m’est apparu. Ce goût, c’était celui du petit morceau de madeleine que le dimanche matin à Combray (parce que ce jour-là je ne sortais pas avant l’heure de la messe), quand j’allais lui dire bonjour dans sa chambre, ma tante Léonie m’offrait après l’avoir trempé dans son infusion de thé et de tilleul. La vue de la petite madeleine ne m’avait rien rappelé avant que je n’y eusse goûté […].  Marcel Proust, Du côté de chez Swann (1913)  Correction La dictée était le meilleur moyen qu’avait trouvé le maître pour les calmer au retour de la gymnastique. Dès que les élèves l’apercevaient sur le pas de la porte de la classe, la sueur se glaçait le long de leur colonne vertébrale. • « était » = 0.5 • « avait trouvé » = 1 • « les » = 0.75 • « les élèves » = 0.5 • « apercevaient » = 0.75 • « se glaçait » = 0.75 • « leur » = 0.75 Réécriture n°23 • Réécrivez l'extrait suivant en remplaçant l'imparfait par le passé simple. • La préparation des confitures nous réjouissait. Notre mère se servait d'un grand chaudron en cuivre rouge et d'une écumoire à trous pour clarifier le jus et surveiller sa consistance. Elle mettait au fur et à mesure l'écume dans une assiette et laissait cuire jusqu'à la perle. Edouard Bled, Mes Écoles. Correction • La préparation des confitures nous réjouit. Notre mère se servit d'un grand chaudron en cuivre rouge et d'une écumoire à trous pour clarifier le jus et surveiller sa consistance. Elle mit au fur et à mesure l'écume dans une assiette et laissa cuire jusqu'à la perle. • « réjouit » = 1.5 • « se servit » = 1.5 • « mit » = 1 • « laissa » = 1 Réécriture n°25 • Réécrivez cette phrase en remplaçant « les fillettes » par « la fillette » et en mettant les verbes au présent. • À l'épouvantable odeur de pourriture qui imprégnait leurs vêtements, leurs mains et leurs cheveux, on reconnaissait les fillettes travaillant à la soie. Dans la chaleur d'étuve des filatures, leur visage écarlate penché sur les bassinets d'eau bouillante, elles allaient chercher de leurs mains agiles, mais enflées et rouges comme celles des laveuses de lessive, l'extrémité du fil de soie. Marie Rouanet, Le Crin de Florence Correction • À l'épouvantable odeur de pourriture qui imprégnait ses vêtements, ses mains et ses cheveux, on reconnaissait la fillette travaillant à la soie. Dans la chaleur d'étuve des filatures, son visage écarlate penché sur les bassinets d'eau bouillante, elle allait chercher de ses mains agiles, mais enflées et rouges comme celles des laveuses de lessive, l'extrémité du fil de soie. • « ses » = 1 • « ses » = 1 • « ses » = 1 • « la fillette » = 0.5 • « son » = 0.5 • « elle allait » = 0.5 • « ses » = 0.5 Réécriture n°26 • Consigne : Réécrivez le texte en commençant par : « Ma seule consolation, quand je monte me coucher… » et effectuez par la suite toutes les modifications nécessaires.  • Remarque complémentaire :  les deux subjonctifs imparfaits dans ce texte : « qu’il vînt » et « que se prolongeât », qu’il faudra mettre au subjonctif présent. • Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait m’embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que le moment où je l’entendais monter, puis où passait dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin de mousseline bleue […], était pour moi un moment douloureux. Il annonçait celui qui allait le suivre, où elle m’aurait quitté, où elle serait redescendue. De sorte que ce bonsoir que j’aimais tant, j’en arrivais à souhaiter qu’il vînt le plus tard possible, à ce que se prolongeât le temps de répit où maman n’était pas encore venue.  Marcel Proust, Du côté de chez Swann (1913)  Correction • Pour la connaître ainsi, la mer, l’avait-elle déjà vue ? Peut-être, inconsciemment, lorsque vers l’âge de cinq ou six mois, on l’avait emmenée dans l'« île », chez une grand-tante, sœur de sa grand-mère. Ou bien avait-elle été si souvent regardée par ses ancêtres marins, qu’elle était née ayant déjà dans la tête un reflet de son immensité. • « l’avait-elle » = 1 • « l’ » = 1 • « emmenée » = 1 • « sa » = 1 • « qu’elle était née » = 1 Réécriture n°28 •  Réécrivez cette phrase en remplaçant « un homme » par « deux hommes » et faites toutes les modifications qui s'imposent. • Un homme paraît, qui continue à parler un instant par l'entrebâillement à des gens restés à l'intérieur. La tempête le happe, agite les pans de son manteau, soulève son chapeau melon qu'il rattrape à temps et qu'il maintient sur sa tête tout en marchant. Georges Simenon, Le Chien jaune Correction Deux hommes paraissent, qui continuent à parler un instant par l'entrebâillement à des gens restés à l'intérieur. La tempête les happe, agite les pans de leurs manteaux, soulève leurs chapeaux melons qu'ils rattrapent à temps et qu'ils maintiennent sur leur tête tout en marchant. • « deux hommes paraissent » = 0.5 • « continuent » = 0.5 • « les » = 0.5 • « les pans » = 0.5 • « leurs manteaux » = 0.5 • « leurs chapeaux melons » = 0.5 • « ils rattrapent » = 0.75 • « ils maintiennent » = 0.75 • « leur » = 0.5
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