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Poèmes sur le cor, Lectures de Littérature

Je cherche ma belle,. Là-bas, qui m'appelle. Pour voir le Soleil couchant. Alfred de VIGNY. ( Le cor ) extraits. J'aime le son du cor, le soir, au fond des ...

Typologie: Lectures

2021/2022

Téléchargé le 03/08/2022

Angele94
Angele94 🇫🇷

4.1

(56)

102 documents

Aperçu partiel du texte

Télécharge Poèmes sur le cor et plus Lectures au format PDF de Littérature sur Docsity uniquement! Poèmes sur le cor Paul VERLAINE ( recueil sagesse ) Le son du cor s’afflige vers les bois D’une douleur on veut croire orpheline Qui vient mourir au bas de la colline Parmi la bise errant en courts abois. L’âme du loup pleure dans cette voix Qui monte avec le soleil qui décline D’une agonie on veut croire câline Et qui ravit et qui navre à la fois. Pour faire mieux cette plaine assoupie La neige tombe à longs traits de charpie A travers le couchant sanguinolent, Et l’air a l’air d’être un soupir d’automne, Tant il fait doux par ce soir monotone Où se dorlote un paysage lent. Jules LAFORGUE ( Le mystère des trois cors ) extraits Un cor dans la plaine Souffle à perdre haleine, Un autre, au fond des bois, Lui répond ; L’un chante ton-taine Aux forêts prochaines, Et l’autre ton-ton Aux échos des monts. Celui de la plaine Sent gonfler ses veines, Ses veines du front ; Celui du bocage, En vérité, ménage Ses jolis poumons. Où donc tu te caches, Mon beau cor de chasse ? Que tu es méchant ! Je cherche ma belle, Là-bas, qui m’appelle Pour voir le Soleil couchant. Alfred de VIGNY ( Le cor ) extraits J’aime le son du cor, le soir, au fond des bois, Soit qu’il chante les pleurs de la biche aux abois, Ou l’adieu du chasseur que l’écho faible accueille, Et que le vent du nord porte de feuille en feuille. Que de fois, seul, dans l’ombre à minuit demeuré, J’ai souri de l’entendre, et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de ces bruits prophétiques Qui précédaient la mort des Paladins antiques. O montagnes d’azur ! Ô pays adoré ! Rocs de la Frazona, cirque du Marboré, Cascades qui tombez des neiges entraînées, Sources, gaves, ruisseaux, torrents des Pyrénées ; Monts gelés et fleuris, trône des deux saisons, Dont le front est de glace et le pied de gazon ! C’est là qu’il faut s’asseoir, c’est là qu’il faut entendre Les airs lointains d’un cor mélancolique et tendre.
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