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Questions d'analyse sur Madame de la Pommeraye, Exercices de Français

Questions d'analyse sur Madame de la Pommeraye

Typologie: Exercices

2022/2023

Téléchargé le 04/01/2024

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nicolas-aubert 🇫🇷

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Aperçu partiel du texte

Télécharge Questions d'analyse sur Madame de la Pommeraye et plus Exercices au format PDF de Français sur Docsity uniquement! AUBERT Nicolas – 2de 01 Jacques le Fataliste, Denis Diderot – Etude du récit de Madame de la Pommeraye 1. Présenter Diderot et Jacques le Fataliste Denis Diderot est un célèbre écrivain et philosophe français du mouvement des Lumières. Il naît le 5 octobre 1713 à Langres dans une famille bourgeoise, mais non noble. Il est l’ainé d’une fratrie de six enfants et suit les cours d’un collège jésuite, ses parents souhaitant faire de lui un prêtre. Il reçoit en août 1726 le titre d’Abbé, mais n’est que faiblement intéressé par une carrière ecclésiastique. Également désintéressé par l’entreprise familiale et la province, il se rend à Paris en 1728 où il étudie notamment la théologie à la Sorbonne. Il étudie également la philosophie durant deux ans à l’université de Paris. Denis Diderot donne d’abord des cours, puis devient clerc auprès d’un procureur avant de s’intéresser finalement à la littérature. Il apprend l’anglais et rédige des articles au Mercure de France en 1739. Il se tourne vers le domaine de la traduction vers la fin des années 1730. En 1742, Diderot rencontre Jean-Jacques Rousseau puis Etienne de Condillac et démarre sa carrière littéraire en 1743, commençant par la traduction de The Grecian history, puis surtout en 1745 où il enrichit une traduction de An inquiry concerning virtue or merit avec des réflexions personnelles le montrant plus proche du déisme, une idéologie prônant une vision plus rationnelle de Dieu. Son œuvre majeure reste l’Encyclopédie, publiée dès 1751. Il s’agit d’une œuvre rédigée sous la direction conjointe de Denis Diderot et Jean le Rond d’Alembert visant à rassembler tous les savoirs et connaissances de l’époque. Diderot est également l’auteur de plusieurs œuvres majeures telles que l’Entretien d’un père avec ses enfants qu’il rédige en 1759 à la suite du décès de son père, des Pensées Philosophiques, publié en 1746, ou encore de Jacques le Fataliste et son maître intégralement publié en 1796 à titre posthume. En effet, Denis Diderot décède 31 Juillet 1784 d’un probable accident vasculaire. Jacques le Fataliste est donc l’un des romans majeurs de Denis Diderot, qu’il rédige durant presque vingt ans, entre 1765 et sa mort en 1784. L’œuvre est un roman philosophique étudiant le thème du fatalisme, à travers Jacques, un valet athée dont les réflexions sont basées sur la philosophie et les sciences. Diderot cherche à montrer de par ce roman particulier dont on remarque une absence de chapitres, une rédaction en un bloc, et des récits de personnages non coupés ni titrés, que chaque Homme peut influencer son destin grâce à sa compréhension du monde et sa connaissance des sciences, que l’action et la raison ont un pouvoir sur la vie de chacun, et démontre que les mêmes causes produisent les mêmes effets de conséquences. Cela est présenté au lecteur à travers un voyage, à l’origine entre Jacques et son maître, plein de récits rétrospectifs où plusieurs personnages racontent des histoires dont ils ont connaissance. On y observe également une certaine relation de rivalité et de soumission entre Jacques et le maître. 1 AUBERT Nicolas 2de 01 – Etude du récit de Madame de la Pommeraye 2. En quoi peut-on dire que ce récit est celui de la vengeance d’une femme ? Ce récit est celui de Madame de la Pommeraye, une femme ayant accepté les avances du Marquis des Arcis. Cependant, au fil du temps, le Marquis se désintéresse de Madame de la Pommeraye, et finit par lui avouer son absence de sentiments. Face à cette révélation, Madame de la Pommeraye s’estime trompée, et souhaite alors se venger à l’encontre du Marquis. Le sentiment de vengeance ressenti par Madame de la Pommeraye est communiqué efficacement au lecteur, lui permettant de comprendre dès les premiers instants du récit que ce dernier portera essentiellement sur la vengeance d’une femme trompée, Madame de la Pommeraye. « elle songea à se venger, mais à se venger d’une manière cruelle, d’une manière à effrayer tous ceux qui seraient tentés à l’avenir de séduire et de tromper une honnête femme. Elle s’est vengée, elle s’est cruellement vengée, sa vengeance a éclaté ». D’autres passages du récit nous montrent là encore que Madame de la Pommeraye agît par désir de vengeance, comme lorsqu’elle ordonne à ses deux complices de refuser une offre au montant pourtant important, « non, dit-elle, cela ne suffit pas à mon cœur ulcéré ». Enfin, lorsque Madame de la Pommeraye annonce au Marquis des Arcis le sort dont il a été victime, cette annonce se fait encore sur le ton de la vengeance « Vous aviez acquis une honnête femme que vous n’avez pas su conserver, cette femme, c’est moi, elle s’est vengée en vous en faisant épouser une digne de vous », lui annonçant que lui, Marquis, venait d’épouser une prostituée. Le fait que l’intégralité du récit soit centrée sur le désir de vengeance et l’élaboration du plan de Madame de la Pommeraye, associé aux éléments précédemment cités, nous montrent donc que ce récit est bien celui de la vengeance d’une femme. 3. Qui raconte cette histoire ? En quoi cela est intéressant ? L’histoire est racontée par l’hôtesse de l’auberge dans laquelle séjournent Jacques et son maître. Cela est intéressant à la fois d’un point de vue du récit, mais aussi historique, car le narrateur est une femme. Ainsi, on pourrait se demander si elle pourrait prendre parfois parti en faveur de Madame de la Pommeraye, sans doute en tant que femme, face aux remarques de Jacques et son maître. Cependant, si elle semble d’abord se poser en tant que porte-parole des femmes « nous n’en avons pas été depuis moins vilainement séduites et trompées », l’usage du pronom « nous » et de la première personne du pluriel, incluant l’hôtesse dans son propos, elle ne défend cependant pas Madame de la Pommeraye, et poursuit son histoire malgré les remarques de Jacques, alors que l’hôtesse elle-même ne semble pas particulièrement apprécier son mari. « Jacques — Notre hôtesse, aimez-vous votre mari ? | L’hôtesse — Pas 2
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