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Résumé de nos principales connaissances pratiques sur les Maladies et les Ennemis de l'Huître, Notes de Médecine

Typologie: Notes

2018/2019

Téléchargé le 18/06/2019

Hector_Bel
Hector_Bel 🇫🇷

4.2

(93)

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Télécharge Résumé de nos principales connaissances pratiques sur les Maladies et les Ennemis de l'Huître et plus Notes au format PDF de Médecine sur Docsity uniquement! / OFI2ICI3 SCIENTIFIQIJE ET 'TliCHhTIQUE 3, AVENUE OCTAVE - GRÉARD, 3 - PAR i S 1 I NOTES ET MÉMOIRES de nos principales connaissances pratiques sur les Maladies et les Ennemis de l'Huître P'r ROBERT PH. DOLLFUS Artrchr i I'Officc Scicntifiquc ct Technique des I'Srhes Miririmcs Ed. BLONDEL LA ROUCERY, Editeur . 7, Rue Saint-Lazare, 7 PARIS AoQt 192 1 0I;l;ICE SCIENTII7IQUE ET; TECHNIQUE i , I . DES PICHES ' J ~ I A ~ I I ~ ~ I M E S de nos principales connaissances pratiques les Maladies et les Ennemis de l'Huître ROBERT PH. DOLLFUS Attaché h 1'Gffice Scient i f ique et Techn 'que d e s Pzches 3lar;times Ed. BLONDEL LA ROUCERY, Editeur 7, Hue Saint-Lazare, 7 - PARIS Août 1921 -1,orsclii'iitie liiiitrc est iiinlatlc, son i tn t se ti.:i(liiit, tlaiis beniicoul) tle cas, par iiii, aspect niioriiinl. ~);irticiilier (le 1':iriinial oii tlc sa ~c)~ i i i l l é . 011 ~ ~ ; m l c coiir:iiiiirieiit, p:\r cseiiiple, tllliiiîtr'cs l)oiiileuscs, ' t111iii4tres maigres, tl'liiiitrcs glnireiises, d'liiiîtres cliaiiihrécs'; ces teriiics ne prtjiigciit eii rieii (Ir ' ln ~<alnclie : iine huî t re peut Ctrc boiidciisc, iriûigrc, glaireiise oii cliniri- brïti"p0i;i-' (les cairscs (;oiiveiit tlifficiles à tli,coiivri: oii cliii restent mCme :,ctiielleinent incontiucs. Des iiiala(1ies tl 'origi~ies tri,s tiiffi,reiites 1)eiiveiit se iiiniiifcstcr par des car;ictércs csterrics seinhlnhle~, toiit nii moins en nppareiicc, de l'niiitnal oir ilc 'sa 'co(liii1le. . . On ne coiinnit, tlii reste, pris toiites les iiinletlics dc llliiiitre e t nos coiiiini~s:l'~ires en p:itliolosic ostri,:tire soiit très frngineiitnires. En ce qui concerne les rcirii~des, iioiis soinmes itioins a~niic'.~'; eticore e t la tlierapeu- tique' ostr6nire est préseiiteiiieiit bien riidiiiieiitnire. Ilztîtrcs bolrdczises. - 011 (lit qiiliiiie huître est hoiideiisc ou rachitiqiic lorstlue sa croissaricc e n siirf:ice, c'est-à-dire SR a pocsse r est nrrit'e depuis iiii tcinps :issez long. A u lieil dJE.tre frniigcs de iniiices laiiielles claires, les bortls des valves (le l'liiiître boiideiise sont épnissis; nti lieii (le forincr uii angle aigu, 13 iiinrge fortiie iiri angle obtus; 1:i forzric g61ibrale (le la coqiiille est siirélevi-e c! trnpiie. 11 l'orivertiire, on reiiinrque que la siirface cl'ttaleiileiit dii corps e t tle ses bnrl~es est relntiveiiiciit restreitite, l'aniiiial est pliitcît iiinigre, en géncrnl. ICii teriiie tI'bler:ige, on tlit qiic I'huitrc 1)outlcii~e ne n profite D pas, cela 11eiit s e ~)ro(liiire nlors iiiêiiie qiie le inilicit oii elle vit es t sain et que les liiiîtres voisines ont iiiie poiisse et un eiigrnisseiiieiit noririniis. IJiie liiiître I)oiitlciise est i.vidciiiiiieiit iine liiiîtrc iiinlndc, :iin:s qui ri,sistc oii a ri,sisti: \ ;! ln riialndie (lotit elle n Cti. atteinte. On ne &;ait p:is toiijoiirs qiielle est rcttc mnlndic, innis on sait qiic, pnr eseiiiplc, <lalis ln irinlndic dii pied e t ln iiinladie tlir ver, les liiiîtres qiii soiit trbs nttaqiiCes tleviciirierit soiirent l)?ii.deuses lorsqii'elles lie iiieureiit pas. Il es t essentiel ile faire reriinrqiicr c:ii':i certniiis Cgartls, les'liuîtres 1)oudeiiscs sc iiioiitrerit 1)liis rGsistnntes qiie Ics niitrcs; lors de ln inortnlité ariorinale (le l'aiitoiiiiie 1920, les lioîtres I)uii- tleuses ii'ont 1x15 Cti' toiicli6es nlors que les liiiities nyniit iiiie trPs t)elle pousse ont péri cii grniitl noiiibre su.r les iriêiiies parcs. Iieniicoiip (1'ostri.i- çiilteiirs soiit (l'nvis qiic le rncliitisiiic iil;i~)l)araît ~ i i C r e cliil:i partir dc (leus :111s. (1) (1) Selo11 certains ostréiîiill'iirr, Ir r:icliili~ine serait catis@ pnr l'insiiffi~nnce de iiour- ritlire et nii?si ri;rr les rail\: trop tloiicrs ou trup froides. 1)nris c~ticlitties c:ls, 1Cs h111t1.e~ 110iidru~es ~ C I I ~ ~ C ~ E S tlnnr, (le rroiivelles conrlitlons, re11reiinenl ririe ~ioiicse iiormale qiii corrige cri partie la d&forrnntior~ (le lerir coqriille. LES 3IALADIISS 1':T LES ENNESIIS DI3 T,'IIUITRIC 5 IIzritres itzaigres. - On dit qu'une Iiiiître est maigre lorsque sa i i ias~e visc6rale oti n: iiois » nla qu'uiic faible épaisseur et un volunre trPs rbditit relaticciiieiit :i la capacité de l'espace coinpris eiitrc. les valves. Par huître ttiaigie Ics ostri.icuteurs entcii~lent ordinaircnient une liiiitre anlaigrie OU iiiicus iiiaigris\ant aii lieil d'eiigr,iisser, (loiic iine liiiitrc iiialade, cü t tpt de clénutrition; ce qui n'est pns le cas cliez les Iiuîtres ordinaire~nent mai- yreî, n ~ a i s bien portarites, (le 1)eaiicoiip de t),iiics iiaturcl~. ~i quoi tient cet a~iiai~ridseiiient ? Pourquoi I'hiiîtrc cesse-t-elle cle se rLouriir? 11 n'est soiivent pas pcr5sible de le tltcoiivrir. Dails certains cas, c'cst le cliangemeiit de nourriture qui en est la' cause : si, par eseniplc, on parque en rivi&re JCL liuitres de drague, il nrrive liabituelleinent qu'elles coiiimencent par inaigrir; au bout de cluelqueï semaines, liabituées à lciir nouvelle noiirritiir6, elles reprciinent leur vo- Iiinle priniitif e t lc dépassent -bientôt, l'amaigriswrrient n'a &té que traii- sitoire. Dans d'autres cas, I'alnaigrisselnent est lin dcs symptôiiies (l'une inaladie d'origine parasitaire. IIzlitres glairciises. - On dit (lii'iine liuitre est glaireuse lorsque c i niasse viscLrnle, extrêiiieinent riduite est devenue tr:insparente. Une huître glaireuse nc se tiourrit plus et n e pousse pliis, elle est dans uii GLlt (le mi- sire physiologiclue qui annonce sa mort à très bief délai, tous les t i s~ i i s sont en ilégénérescence. C'est surtout parini les liiiities (les bancs naturels eri rivière qiie 1'011 trouve des huîtres glaireuses çà e t la, isoltes ;lu inilieii (les autres. On ü suppo&, inais satic, en apporter la preuve, qiie clans certaines maladies pü- rasitaircs, les Iiuîtres devenaient glaireiises. Hziîtrcs procli t is~i~it dit ~ I I ~ C I L Y . - L~rs(~u ' t ine Iiiiîtrc rejette en nboii- (lance une substance transparente, filante; claire, de consistance rappelant le hlanc d'uiuf, on dit qu'il y n liypersirrétion de niiiciis, 011, en langage vulgaire, (lue llhuîtrc a 13clie sa glu o . Ce pliénorn6ne est l'annonce d'une inort prochaine, on l'observe, par exeinplc, chez des Iiuîtres en captivitt5 séjournant dans une eaii soiiillée oii nial ntréc. - ~&ti t i .cs cl~aiiibrJcs. - a Ori dit qiiliine huître est c1iaiiih;i.c qiiand sa mlve iiifirieiire préseilte imc cavité close, une cliainhre, ieiiferiiiant 1111 licluicle naii- r&aboild B. Telle est In iléfii~ition clonnée par Drocclii ( I S S ~ ) (lails sori traité tI'ostréicultiire. Brocchi n'a consacré, du reste, qiie rluelqiies lignes ail cli3iii- hiage, e t 13 dbfiriitioii qu'il en :i (1otiiit.e n'est pas es:icte : le liquide contenu tlniis les c11niiil)res n'est pas toujoiirs 1iaiisQhoiit1, la cavité n'est pas totijoiirs coiripl&tc~~ieiit close, e t il peut y avoir (les cliainbres aiissi (lstis la valve su- pCrieurc: Nous proposons donc In cléfinitiori suivante .: llile I~1~2 t re e s t dite clzaiiabr&e lorsqz(e l'i~zf!t,icz~r d e sa coquil le p r d s ~ i ~ t e Z L I I C O Z L $ Z I L S ~ ~ Z ~ Y S Pocltes OIL C ~ I ~ I ~ I Z ~ ~ C S , isolées C I I ( I C Z O I C fiar z i ~ e c lo iso t~ , de l a cnz'ité d e l a coqzii1Le 021 ss t icn t lla?iiillcil. 011 adtilet Iiabituelleincilt que la coiiche tle nacre qui limite 1.1 c1iamt)rc a &té sécr6t6e par l'liiiitre poiir clore une cavité accidentelleiilent cnvaliie par la i-ase, inais il y a tliffbretits'charnhr;igres, il'origines très diffé- reiitcs et les tlivcrses tliCorics propostes pour espliiltier le cli:iiilb~age lie coii- viennent pas à toiis les cas. Je distingiierai ici citic1 forines (le cliainbrng:~ : I~~~ foniie : I,a c1i:iiiihre nc reilferine ni vase, iii tli-tritiis, elle est parfaitc- nient close, elle est vide ou elle contient Lin liqiiide Iimpitle u n peu différent (le l'eau de iriei- et, s i on perce la cloisoii, or1 ne perçoit pas d'odeur (lésa- KI 4able. ' 3' forme : 1.3 cliaiiibre ne renferme ni vase, ni ditritus, elle cst parfaite- irieiit close, niais le liquide qu'elle coiitieiit est iiaiisénbon<l aitisi que l'on petit s'cn rendre compte en perqant la cloison. 30 fornie : 1-2 chaitibre renfernie de In vase oix des tlCtritus et dbgaxc h l'oiivcrture iine odeur nausbahoride d'ucufs pourris, elle est pnrfaiteincnt clo5e. 4"orlne : La cliaiiibre renferme <le la vase, liiais cette vase n'a pas d'mleur dksagrhble; il y n un ver habitant un tube tlnns la vase et In eliani- t)re est cri communication avcc l'estériciir par un tunnel de trés petit tlin- iriPtre par où passe Ic tube dii ver. je forme : La chainbre renferme de la vase <:t dégage à l'ouverture une o(1ciir iiaiiséabonde d'ceiifs pourris, elle est en coinmunication avcc l'esté- iiciir par m' tunnel rcmpli <le vase, de très petit (liaiilètrc, souvent difficile ;i voir, rnnis il n'y 3. pxs (le ver. I':n ce qni concerne 13 première foriric, 1111. C. IIoulbert e t C . Galainc (1916) ont, les premiers, attiré l'atteiitioi; sur son importance en signalant cllez les huîtres de Cancale I'esistence de chambres parfnitemetit closes ren- fernant u n liquide linipide de coiiiposition un peu différente de l'eau de iner (plus riclie en clilorure de magnésium) et ordiilairement aseptique. ilinsi que l'ont constaté ces auteurs, ces clianihres itaient ni,*oliitnetit propres r et il - . i.tait-facile de voir qiie leur intérieur ii'nvnit jairiais Gtb soiiillC p l r :iiiciine iiiatière Ctrangére n. Tl itait bien visible clue les cc?uclics de nacre successi- veinent il6posbes, ail lieu de se forn~er ni1 contact immédiat les unes dcs autres sJ&taiciit formées li iine certaine clistance, l~ i s san t entre ellcs un cer- taiii espace foriiinrit la c l i ~ n ~ b t c a cotnine si l'aniiiial, diminuant cl'bpaisseur et habitant par suite iine maison trop grande avait voiilu ramener sa (le- - iiieiire à ses propres tliiiiensions; et de fsit, tous les ostr6iculteurs corisidc- rciit clne l'iiuitre rltii hnb.ite iine coqiiiiie charnhr2e est i i r i aiiitti:il niiiaigri, salis saveur, et ayant perdu nu inoins zj 7; (le sn vnleur nutritive. :, Cct t e t l c ~ ~ l i t r c corn-idt'ratio~t ?ic Peut t t r c rcgardkc c o ~ n ) ) t c .ractc : iioiis avons t i i effet toiis observé des liiiîtres qui, bien qire cliamhrécs, n'avaient rien pcrdii (le letirs q ~ i a l i t ~ s , iii (le leur cmbonpoiiit, ni de leur snvciir, e t l'oii . doit faire rcinnrqiicr que, ainsi qiie nous allons le voir, la tliCorie proposic par JISI. IIo~ilbcrt e t C;alairie polir cspliqii-er le cliaiiibrage ri'inipliqiic iiiille- ineiit I'ainnigrissciiicnt dont ils parlent. l'out 3131. IIoti1l)crt cl Galaine : u 1-E cIzan~bra(=e des ltzlitrcs ?t'est pas, c,insi ~ I L ' O I L l'a cri1 jlcsqtl'ici, 11tr acc ide~ l t patholo,qiqzlc ; noils Ic coiisidérons, disent-ils, coii~iiie la pcrsisteticc dJurie propriCt6 ntircstrale, <lotit les iiianifcs- tiitions Ici; pliis retriarqunbles se' sont rcricon:rCcs chez Ics liudistcs de l'i,poqiie crétacée et clicz tous 1cs Ostréitlcs 3 long crochet (Ostrca coviiic- ropiac I d . ) B. a 11 n'y a donc rien d'estrnordinairc rctroiiver cctte tcndfiricc l'Cht dc vestige cllez les ostr&idcs actiicls. r hiiisi,.3ISi. IToiilbert et (;alsine attribiieilt Ic c1i:iiiil)rn~c h iinc irrégiilii.rc riapparition ti'uiie proprictt qui Ctait Iia1)ituellc et iioriiialc cliez les :iiict.trcs cle l'liuître; ctiis-ci, coiniiic les Riitlistcs, aiiraicrit eii iine cocliiille h rnlvc itiférieiire ~iorinalcn~cnt 'cha1nbri.e ; cn oiitrc, 3131. EIoulbert ct Galairie ti'litsitetit p:is h admettre que la cloi.;on (les Iiiiîtrcs cliambr~cs scatait le rappel tl'iiric disposition origiilairemciit i.cliiivnlcnte nti cloisoririe- iiicnt rG~ulier (le ln coqiiille tlcs Ortliocèrcs, tltniiibiiitidCs, Xaiitiles, Spi- riiles, qui, poiir cils a n'est niitre clioic <~II ' I ITI chantbrage xiatiirel m. 1.e catfre (le ce petit travail lie ine l)cr~riet p>s (l'y discuter les vues tjiCoricjues de 1ZJI. Houlbert e t G~lairie, je ferai seuiemcrit remarquer que si le clinrribrage avait totljours l'origine cluc 1u.i prCteiit LISI. Hoiilbert et Gnlaitie e t apparaissait incl(.pendamrnent de toute iriflucnce (lu triilicii et I,ES hiA1,ADIES ET L E S ENNEhIIS I)E L'HUITRH 9 a 1,'es:iirien ~iiicioscopiqiie des escroissanccs débit6es e n laines iiiiiiczs .: révéle, à I'iiiiiiiersioii, I'esistcnce d'iin Scliizoniycète ( A l l y o t ~ ~ ~ t z ~ ~ ostrcnrtriic a (;iard) .ilont les niasses zoogléiques sont recouvcrtcs de couclies conccli- n trique.; tlc coiichyolirie. I,'it3t le plus frérliieiit du parasite e5t celiii tle « ~ ~ L ~ C Y O C O C C I L S , niai^ on lencontre aiisçi (les foriiie.; b3cill.iires iiiiiiiobiles. « 1.3 coloiatiori es t d'un jniine vcrd:itre ; eii iiiassc e t corribiii6e :ivec la teinte tle 1:i concliyoliiie, cette couleur 1)retiil ii:i ton vert-bouteille. n Siir tlcs Iiiiîtres tle trois ou iliiati-c ails, iiialacles tlcpiiis loiigteiiips, , cii troiive aoiiveiit d'autres pnrasites, ausqiiels on poiiri-ait Ctre tenté (l'nt- tribiier la iiialadie. T,e parasite n vit, salis tloute, a n s tlépeiis de I n coiicliyoliiie, dont il iisl? « lcnteiiieiit les laiiielles (le I'intérieiir vers I'extcrieur à iiiesiire qiie le ;I ~ i ~ o l l i i c c i ~ ~ c cri secrète de uoiivelles a . « I,n in:ilnclie paraît à iiiarclie très leiite. Elle lie se tiiaiiifestc estérieii- renient que par la <lifficiiltii qiie le iilolliisque él)rouvc h tenir ses valves ii ferniC.es, (liîficiiltb qiii va jirsqu'à l'iriipossil>ilité, lorsque In p:irtie active « (partie externe) tlii iniiscle est atteinte. . n Natiirellei~ieiit, cette tlifficiilté de feriiier les v:ilvcs espose I'liuîtrc i u de ~iombreiises c:~\ises d c destrirctioil, e t de plirs, I'eiilpî-che de garde1 « soli eau t1:iiis lc transport n (Giard). Ccra.ct~rc.s c s t c ~ ~ c s d e 117 tiruladie d u picd. - t 1,'liiiître atteinte pousse lenteirieiit : elle reste l>oudciise ; la coquille &paissi: e t préseiite des escrois- .salices ititertics tl'uii vert-bouteille, 1:i dcntelle ::e développe iiial, la crois- s:iiice priraît entravée, 50 /o des hiiîtrcs i i i a lad~s iiieureilt plus ou iiioitis vite, les autres giiirisseiit spontaiiéineiit avec des cicatrices a u x valves. L'aff3it)lissern~ent d u iiiuscle fait quc I'liiiîtrc deiiieure eiitr'oiiverte e! esposCc :iiis attayircs de ses ennemis. T,e seiil rc-irièrle à einployer paraît . Ctre I'enlCveiiieiit des liuitres iiialades 1-our éviter la contagion. 911 recon- naît facileinent In ~rinladie dii pied soit à 1s peicir-:sion, .soit à 1;1 presence siIr le bord cle 1:i corliiille tl'tiii rideau faisant u n angle ol>tiis avec les ~ v:ilves, ricleaii que I'liiiître secrète pour feriiier la coijuille constaiiiiiiciit ciitrebâill4e n (A. Giartl). R. J l i o o b c s e t b~ictcir-ics,des hziitr'cs. - Chez les litiîtres on ne c o i i n ~ l t ~: isactuel lei i ie t i t d'antre iiial~rlie d'origine bactérienne e t s'attaqiiaiit au corps iiiCtiie (le I'aiiiriial, que la riialadie d u pieil. 011 doit cependant compter air nombre des inlcctions bactéricrines 1511- \-nsioii tle la coquille pnr des bactéries sulfhydrogènes. C'est cil effet, par siiite tle l'activité de ces 1)actéries particulières, di-cotnposaiit à 1':ibri de !'air Ics rnntières orga~iiqiies cotitciiues clans l'tpnisseur de 13 coiluille e t (1axis 1;i vase iles cli:iiiihres, qii'il y a pro(1uctioii dr g3z liyclrog$rie siilfusé h odetir tl'iciifs poiirris. (Voir pages 7, 22, 23.) 1.e . l i y i~ t c i~nz~s ostrenrzi~ic Giard e t les bactbries c1ii liquide e t <le la vase ' ' , cies cliaiiil)i-es iiiis à part, oii trouve dans Ic corps des huîtres e t dalis l'eau ties liiiîtrcs i i r i grand nombre de bactéries app3iteiiatit à des genres onries, iiinis O I I iu 'a f ins, jitsqit'ici, rçconnzu uitc sctlt.fr csp?cc dc b x t é r i e ~ io i t t 13 frésetlcip elit-2 l'ltzcîtrc soit li6c ci z i t ~ Ctgt ~ a t ~ l . 0 1 0 g i ~ ; ~ i c pnrtict~licr. 1,t)i.s tle 1:i iiiortalité arioriiiale tle 1920, j'ai fait, ail 1:il)oratoire de lYi\s- s<:ciatioii tl'fi~icourageiiieiit des iti(liistries ostréicolei à 1.3 îreinhlac!c (Cli. Iiif.) e t aii 1,aboratoire de l'Office Tecliiiiqiie c.t Scientifique (les I'êclies iiinritiiries I'aris iiii ccrtaiii noiiibre d'esairiciis dc bactéries prélevées cliez (!CS Iiiiîtrc-: iiialadcs e t (l'essais $e culture siir t1:fféreiits iiiilicus nutritifs. Ces rcclicrclies préliiiiitiaires n'ont abouti à aiicitii résultat. I,a fo re 11ac- t i r i e i i i !~ (les Iiiiîtres iiia1:itles ne se iiioiitrz pas tliffiteilte de celle dcs Iiiiîtres s:iiiier. Clicz qiiel(liie~ Iiiiîtrcs iiialacles cepcnciant, inais 'seiileiiient cliez celles siir le poiiit (lc iiioiirir, des frottis iiie iiioiitrCiciit iiii ti-Cs grniitl iioiii- bre (le bacttries qui ii'orit 1111 i t re ideiitifi&cs; il est vrniseiiib1:ible qtie ces bactéries lie ~)iillulaieiit clii'cti rnisoii du irinuvnis it:it, l>r(ct.dniit la ~iiort, <!es liiiitres esniiiiiiCes; il lie .l)oiivnit î t rc cl i i~~tioii tlc leiir nttri1)iies i i t i rûle clntis ln riinlatlic : cllcs verinicrit nprcs. 1)cs rcclicrclies otit :iiissi &té 1)oiirsitivies cti .Ai1fletcrt-e 1)oiir 1-ccoii- ii:iître si la itiort:ilité niiqriniile (le 1920 ii':ivnit pns iinc origiiie ~iiicrol)ieiiiiv. 1.e Ilr Jiio.. Eyre n rciiiis ni1 >liiiisti?rc Ilritaii~iicliie (le 1'~lgriciiltitre et dcs I'Cclies iiii rapport ~iréliiiii~iairc siir les ri,siiltîts tle scs prciriièrcs itix-es- tigntioiis. UII iiiicroorgniiistnc 1)nrticiilier (1)ncillc coiirbe oii vil)rioii), fiit ol>ncrv& 1)nr le Ilr Eyre seiilciiieiit clieï. c~uclqiies Iitiîtrcs iiialniles de IVliitstnhle; iii:iis tlcs cspi.rietices iiioritr~retit cliilil ttnit iiiipossil~lc (le Iiii rçcoiiiiaitrc itiie :tction ~):itliog?iie : il rie cnrts:i :iiiciiii doti i i i~, i~e h des liiiîtrcs s:iincs, il cri fttt (le iilGine poiir tl'niitrcs iiiicrol)es., (Ji1 ~iiicroorgniiisriie cepcndaiit, pni-iiii ceiis oh5eivi.s pnr Ic Dr Iiyrc, e>t :i retenir; il se riioiitr:~ :iboiitlnrririieiit clans des ciiltiires faites A 1):irtir il'hiii- trcs iiinlndes ct escliisiveriieiit t1:iiis ces ciiltiires, j;iiinis t1:ilis cellcs faites h l'n'tir tl'liuîtres s;iiiics; rrinis, niitniit ciiie I'oii l'c'nt €11 jiigcr tl':i~)rès les i..ip~)orts clii I ) r .Eyre et (le >Ir. J. Orton, il rie s'agirait pas d'titi 1~3- cille iii:iis 1)eiit-Ctre d'irn cliniripignoii : le Ilr 1:yre I1;i cxi efict di-sigiit soirs Ic iioiii de a Clatfot1lri.v tlicliotc~itra B. 1,es ri..;iilt:~ts dtfitiitifs tles esl)Criericc.; ~I'iiifectio~itl'liiiîtres :;aines B partir (le ce Clndotfrrix ii'oiit pas eticore CtC publits, ii~nis on doit dire (Iiie les pretiiiers esslis ti'oiit I):isl i . tC .eiicoiir:i; gc:i~its : niitn~it cllie je saclic, tolites les teiitnti:-es otit abouti à uri i-cliec. Je rnppelle ici, eii ~)ns.;ant, que les liiiitres ptiivent ncciclc~itellc~i~eiit ct (!'ilne f:içoii tovt B fait trniisitoire, likberger (les b,;ct(.rirs étraiigi.res nii iiii- lieii. iiin~-iii, origiilaires (le I'iiltestin (le l'lioiniiie ct des niiiiiinus i elles leiir soiit apportces p:ir.leS cniis polluC,es vctiaiit (les terres. ilii rioiii1)rc (le ces 1i:ictbries sont celle^ tlii groiipc (lu bAcille coii, les bscilles dé In typlioïtle et . . des ~~:irntyplioïdes. .-. - >lises tlaiis l'enii tle iiier piirc, les Iiuîtrcj se t1él)iirrnssent coiii~)li.te- iiieiit de ces bacillei nii 1)oiit de tleiis on trois joiirs. Ces bacille.; lie tardent 1):'s (lu reste à iitoirrir dniis I'eait de iner, ellei; re.<seiit bientfit tic s'y iiiiil- tiplier, les coiitlitioiis tlii iiiilieu ktarit trop tliffereiites tlc cclles ,qui lciir sont .iiCeessaircs poiir se riiniiitenir. , * ! . . , 1 . . 1 i . , . ,; .. . CHAI'ITRE III 4 . : - . . . . 31 II. t1)IrS l'.\I<ISITIIIIES I~'OI<IT.ISI: \'LG~TII.E L > 1. ' < / > . . I .llalatiics caccs~cs Piir 1c.s nlgitcs (1): -- I%e.îiicoiil> d'nlgiics iiit4ressetit l'ostri.iciiltiire,'il y :i t1'nl)ord celle:: qiii serveiit ?:ln riotssrit~trc dc, l'liiiître (tlintoiii~ts),' ciisiiitc cclles . qiti ciiCtoiîteiit cst~riciirciiicrit ln cocliiille et rcll 'e~, qiii 'l'n .l)crforciit tlc iiiiiti~)lcs c:iii:iiis., . eiisiiite les a . \'olettses tl'liiiî- ties , a '(jrri.'nynnt ~i«ilss& -srIr Ics Itriîtres ~~eririettciit nii llot <le les clitrnirier, viifi i i celles ,rliii ~)rovocpteiit I'etivnseiiietit ct I'il(.v;;tioii di1 sol (les parcs. . 8 , . . , i . : S . ( 1 ) .\. ~ P U [ H ) ' t l e ~ I ; I : I I~II~~I 'S rrli~sée~ jmr IPS alpiir5, je ilirni'qiiclqlies mots de la p~ei i t lo ,c ' n1a l ad ie .d~ cr in rouge ,B t lo i i t~ on parla 11e3iicOiili ri1 1896. I)eî llliitrrs <lraziiées dan" I:L ir:tic d i e , <:niicnIe j)rçienti'reiit cP!te ej)ri(Iiic [III? co1or;ttlori rollg? violX'P, 3 C c ~ I l l l > n ~ 1 1 6 ( ~ d ' i i ~ i çoilt ~inrticiilier, ce q u i tit (lii tort .2 la vr~itc ct Ploignn lrs conwrnmntciirs, ,\lfreii (;inni recoiiiiiit qiich i lans Ics i!inrrnrre.;, iirie nlgiic rniiy? ap1ie:Pe R y t i p h l œ a . pinastroides. Crnel . avait é t P Pcra?ée !>:II' ~~iinntttPs et <III? In c~,iiiciir de I'nlziie, s'était rommuiii<~liPr ;iiiu Iriiitreî par co!nrntiiln vitale en iiierilr temw (1iie son 01lelir ioiliqiic. rloiir lcs ~':III,; dï%paraitrc.'il snftiviit'd'~in %Pj,>iir (le cc q~ielqiics jbiit-s <?ans l'ka11 1,~irc ,n ; i l ne j~,)~irnit i,trt? ~~~ic>lion <1? maladie. . , . ,. , . . , . Xoiis étutlicroiis dni1.r cc par:igra~tlie ce l l c~ qui perforciit ln coquille : r:ti les appelle « ;ilgucs pcrforaiites D. 011 ne coriiinît (=iièrc, dans le iiloii:le critier, ~ l i i s tl'uiic tlo~izairie~ (l'al- xiies perforantes iiinrines, elles lie s'att:irliieiit pas cscliisive~iient :iiis ' hiiitres, niais aiissi bieri à tlivers cocliiillnges, à (les axraI>accs tle crustacCs, Li cles tubes tl'aiini.litles, cles bryozoaires, à.ilcs algiies calc.iircs, à .des 1-(ichers calcaires, etc ...; l)liisiciirs (l'entre elles ont Cti- sigii:ilécs à In fois chez les liiiîtres vivantes. et cliez les liiiitres inortes, t1';iutres jusciii'ici seu- I~~tiiciit (lails les vieilles coquilles tlJlîiiitres. Cliez une liiiître (l'i\rcnclioii:ntt~iiite tltpiiis lo~;gteiiips de la nin1:itlie tlii pied, A . (;i:ird n o11servé eii ,~l~»~iilnriee, dalis iine voliiinitieuse turric~ir (le 1:i cocliiille, inie petite algue tlii genre I'olycystis eii niêiiic ,tenipi; (lue les filaniciits d'une niitrc nlgiie ~>araiss:iiit se rapporter i COIICILOCCE~S YOSCIZ Eatters, (qui n'est clii'iriie vnriité rouge tl'Ostvcobiiilit Qiickctti Born. e t FI.). Cette tleriiièrc cs1)ècc occiipe t1:itis les coqiiilles tl'liiiitres (aiissi 1)icii inortes que vivantes) (les tubes très) rnrnifiés, elle perfore aussi I~ien les valves des liiiîtres plates que celles (les p;rypliCes. portiignises, on I'ohserve frécliierii-. . iiieiit, en particulier cllez les portiigaises de 1ioy:iii (Ch. Inf.) non seule- . iiieiit dails la, couclie iiacr6e inais aiissi dans le ciiiieiit calcaire réuilisiaiit. les coqiiilles soiitl6es CIL :linas. 1)niis ln cociuille des huitrcs (0. ediilis I,.) vivniites, les cinq, cspèces perforarites siiivantes sont les plus coiiiiiiunes . . : 1. -- I I y ~ l l ~ z cocspitostz Iktriiet e t Flaliaiilt (Cliloropliycbe (le ln faiiiillc iies Chaiiiaesiplio~iactes ; elle foriiie (L-s g:ileries coiitoiirnées et irrégulière- ment dilatbes, sirrtout t1:iris In coiiclie siiperficielle; les 1il:iineiits qui .rayon- nent d'ahor<l aiitoiir (l'un point central, sont tl'uli I~leu olivr'itre et foniiés de cellules justriposi,es eli file. tlaiis iine .gaine cloisoiinée; les filatnciits s'élè- vent de la coiiclie iiifCrieure, perpendicii1:iirenîent tlaiis le test; plus' tard, dans l'infection nyancCe, I'algiie se prbsente eu ~ c t i t e s toiiffes de filaliients serrés très rariiciis; i ln surface (le In cocliiille les taches soiit.ti':ihortl tlis- posées en cercle, puis elles confliient en réseau). . . , . ; ) . 2 . - (;(>tnc)uti~~ p171j*r11ï2~1 G. I.:igerIici~ii (Cl~loropl~yc~e (le la ' fa~iiill; . ties Coiifer\-aci.es Cliaetoplioraciles, elle forine (les filarneiits c lo isoi i~ i~s~l i ra- iiieius'soiivcnt bpposi-s, et à articles eti tnassiic; <::iiis les p1:iritcs jciiiiei les iiIariieiits rayoniieiit autoiir (I'uii poiiit ceiitrai; ?L In stirfnce (Ic'ln calilil&, , , l .;; les tnclies sotit vert clair.) 8 . .~ 3. - I'lertoilctlin tcrcbuilils. Dorilet et Flahaiilt. (~1yso~)liyci.e (l 13. faiiiille (les I,yiighites, elle se prïsetite coiiiiile 1111 rbsenii. irrigulier tlc filniiieiits très fins et 1111 peii r:iiiieiis.) , , .+. - Ost~cobiiilll Qu~Iictfi. Rornet cf Fl:!linii!t. (Cliloropliyréc de ln fn- iiiille (les l>liyllosiplion:ici-es, elle fornie t1:iiis des galeries très rainifibes et aiinstoirios;cs siirtoiit à la pbriphi-ric tle son siil~stratiirii, des. filariieiits :'i t ~ é s rai-es cloisoris; avec :iiiil~oiiles ri.giili?res; à , leur estréiilité, les calcries ioiit nrrontlics, en tiiassue oii tlc farine irrégirliéie,) . 3 . ,, * - -5. -~.Ilasti~q~~colci~s tcsttzriri~i. (;. 1,agcrlieiiii. (3IysoplipcCe. (le 1 : ~ f:iiiiille (!es Sorosirtlioiii-es, elle foriiie, t1:iiis (les c3naus très alloii~i-s ( le ' c:ilihre iiiiiforrnc, des filatiiciits très rnmifibs' po?irviis (le poils et tl'liétérocystes Intéraiis; niir les eocliiilics les taci,cs sont, « ori)iciil:iircs 1)iiis coiiflueiites, <l'iiii xris 1,leiiâtrc oii. violaci: n ). . . - . , , , , , , / I . . Aiiisi cl;ic l'a observé ~atlsori , ' oii trouve cl~ielt~ucfois les cinq tsp;(:es toutes eiisctnI)le, cliez 1n~iiiC.iiic Iiiiître, oii peut , +ssi troiiver . iiiic., sciile espèce. à la fois; niais ortliiiaireiiient 1;i. secoiitle est associi.u Avec In, (111.1- . triènic, oit :ivec: ln praiiière et la trgisiènic; ét ,la pretiiière.est souvc~it :i;;;p- ciCc avec 1:t troisiéine 'et ln cinqn<étiic. Roriict et F1ali:iiilt ont rciiiarcliié ,cit ic 1 4 I<OIlI~I<'~ 1'11. 1)OI.I.FUS I.es sl)irocli$tes provorliieiit, eii gCii6r:il, <le\ iiialatlies grnvcs chez I'lioiriiiic et les aiiitiiniis ; cel)eiitlniit, le spirocliètii tle l'liiiîtr-c ne parnit pascaiiser (le doiiliiiages CL ce iiiolliiscliie ; en tous les cas, il ne rrioditic en ~ i e n l'aspect (le l'liuître et ses clii:ilités coinestibles. Je ii'eri aiir:iis pas fait irientioii ici si l l r . J. H. .Ortori, dans un r:ipport pri:liiiiiiiaire siir 1:i ~riortaliti. aiioriii:~le (les Iiuitrcs eii 1920, n'avait suggéré clii'il serait iitile (Ic reclierclicr si Cristispira Rnlbia~iii (Certes) lie poiivnit cleveriir 1111 org;i- iiisiiie viriilerit, esplirliiarit l'ipitltiiiieJ '&tant tloiini-CS les coiitiitions parti- cu1 i t . r~~ (le In teiiipérat!irc tlc la~iricr et i i i~c ,i(.gere tosicitk (les ea11x 1)ericlant 1'Ctb <le 1920. 11 iiioii avis, ln teiiipi~ratiirc 1)nsse tles eaiis eiripî-clle pliitôt le piilliilc- iiicnt tlc Cristispirn IZalbintiii (Cettes) ; h ln suite des froids csce~~t ioqi ic l l~- nient rigotii-eiis tlc l'hiver 1890-91, la disparitioc de C. Rnlbiii,iii ,(Certeç) ftit coiistxti-, clicz les liiiîtres dii llassiiz (le ln Sccclre,. par Certes: Eii rC.siiir~é, re 1)nr:is'ite est iiiofferisif, c t '~ lo i i s cstiiiions (lu'il ri'n pas joirC de rôleactif dans In iiiortnliti: de 1920. II. Coccidiose dcs Iiz~îtrcs. - Cette iiial3die ne peiit Ctre tli~celée qiie par lin esnirieri de lnboratoire, ricii tlnns lJnspect e ~ t ~ r i e i i r tle I'liiiître ne perinet de ln reconnaître. Elle est caiis6c par irn pn;asitc I;poroï.airc .inicroscopic1iic vivant tlaiis Ics c u f s de I'liiiître e t h lciirs tli.peiis.- 1,. I,(.ger et A . Cli. IIollsiitlc l'ont (licoiivert (lniis des liiiîtres de . l\Inrenties, ct l'otit iioniiiié : Cllrytridiofisis ozicola T,i,gcr et IIollnridc, il Ge troilve iricliis clans les miifs en voic (le ~I(.velop~~ciiiciit (ovocytes), eiisorc daiis l'ovaire. Il se pri'sentc c WIIS fonuc d1iili"ariias de petits élCnients glo1,tileus qiic i;oiis :ippclleroiis spores, siy:iré (1ii:cytoplasnin ariibi:itit par iiii espace ' clair. n _ . . -. I,es (ciifs ntt:i<iiti~s posst'dent t r i a~>~):ircncc le iriCiiie aspect qiie les reufs s ~ i l i s et iie pnraissetit pas aiitrcmerit soiiffrir [lire par la co~iiprcssioa et In <Iéforiiintio~i (111 iioynii Cellulaire. II est 1)criiiis de supposer, disetit T,(.ger et EIollaiiile, qiic les tziifs itifcc- tCs conserveiit leiir ;iptitiide à In f;coiiilation. 1.e parasite est vraiseiiil~lableii~eiit liér6~litaire. I,n Coccidiose dc l'liiiitre est nhsoliiirietit sans (langer pour le cotisorii- ii:atciir, (le iriEiiie que ln ~s~)iroclit'tose, la grégnriiiosc, etc ... C. GrCgari~iosc (fcs llilitrcs. - Coniiiie ln irinlndie pri~cédcritc, celle-ci nc peut Ctre rccoriiiiic que pnr iin esatnen (le 1,iboratoire; elle est cniisi.e par i i t i parasite sp0roz;iire iiiicroscopiqiie ' vivant d a n s les organes de l'liiiitre et à leiirs d61)etis. Clics des Iiiiitres coiiiestil~les (r) , JT. le Professcitr 1,oiiis 1.6gcr n oi)scr- ' vc les spores tl'iiii Sc~~ia tops is (K. Schncideri 1,éger). .Les organes liabituel- leiiient parnsities par cette gri:gariiic sont : le rein (oh se trouverit les 4tats jeiines, stades ~Cfrétatifs mobiles) et les braiichi-5 (daris les canaux vnscu- lnires clesquels se troiivent les spores avec leur sporozoïte). 1,orsquc I'hiiitrc iiifectie est irinrig(.c par i r i i crabe (Carcillus ~ H O C ~ J S l'eiiiiaiit ou I'ortri~ilrs dePzirator Leacli) le crnbe ccintracte la ~iialndie. Chez le crabe, le pirasitc est connu soiis le nom ,de PorosPora (1'. por . ttl~tidarui~t Freiizcl) il Iiabite les cclliiles épith6liales de l'intestin nioyen oii il se troiivc au stade' céplialin. Les kystes ~iiîirs sont rejetés h la iner par le crabe et pi-iiétreiit dans les rriolliisqiies (huître, nioiilc, Carditini, Uoliilr, Telli~in, Tnpcs, Jiactra, (1) 1-1 prkence d ' u ~ i Nematopsis chez I'huitre (Ostrea edulia I..) constniée pa r 1,. IRxer, n'avait pas, jusqu'à. maintenant étB publiée, je prie JI. Loilis 1.Pger ti'accepter mes remerciements polir la communication de ce renseignement inédit. Les observations , 1~ubll6cs au siilet de ce parasite ont et4 faites su r ci'autres mollusques. Soleil,: etc...') avec, le co'uraut'. tl'cnii (lui aiiikiie les particiiles aliuieiitaires. . 011 ne coririaît 1);is actuelltriie~it IJCteiitlue tlcs ravages iliis L ce para- site niais ut1 fait est ~)ratirlii;ctiierit ?i retenir : 1.a nialadie est trûiisriiise p:ir lJiiiterm&diaire des crabes. 1.e seiil rc- ~:ii.tle,, est (le tl&triiirc .les cr:~bcs. , % , . . . ' .Ilalildie ctrlrséc p ~ l r tics t.'po~zgcs. Jllrlndic d u tait1 d'épice: - C'est une rilalaclie (le la corliiille; elle est proiluite par iine 6ponge du genre Clioll~. ' , 011 dit clu'une liiiîtré :i le a pain d'i-pice v lorscluc,sa coquille est creu5t.e ' ili iiiultiplcs c:itiaiis clui,'là oii ils tlCboiicheiit :i s,i siirfnce externe par de petits orifices circiilaircs, Inoiltrent (le lbgéres siillies mollcs tl ' ii?i jniinc % 7 sale. I , ' t~~ongc occiipc coiiil)lète~iieiit les caiinus qu'elle a perfores e t les , saillies ,(le la siirfare esterne'de la cocliiillc portciit le:: orifices (lu systèriie ricluifère (le. I'$l~onfie (pnpilles osculsires, papilles porifères, papilles mixtes). Cette espècc cst <.lioiic cclrita 12-F. Gr:int rS:G (.';poi~gia t e r c b ~ a ~ ~ s Iluvcr- iioy rS.+o), niais deiis autres espèces de Clioile s'attacjue?it aussi n u s liuîtres, totit en &tant moiils ii~iisibles; ce sont : 10 Cliaptc rnstificn Xll).. Hntictxk, clG est 1,lus petite eii toutes propor- tioiis que Clioiic re1ot;i. IL-F. Gr. et de couleiir ronge or:in~C. z0 Clioile Io~oLIz-R-F. Gr. tToiit les p:il)illes sont pliis'esigües e t ont illie couleiir jniine 1)rîlc. Cette dernière esp'ce est bc:ii~c<iiip lus rare. Cliolic cclntil ,R-F. Cr. se prtsciite soiis tiois forii~es : perforante,revC- tante, 'inassive: Izlle perfore aiissi hicn les i-oclies cnlcaircs clilc les coiluilles iiiortes (le inolli~sques, iii:iis les liuitres plates, (pas les I'ortugaises) partagent a v ~ c lcs :inliotities 13 I>articiii:irité tl'Ctre nttac1iiC.e~ vivantes. Jlr. 'L'opsent (ISS;.) 3 recontiir c~iic les eziil>ryoris ile Clioiie ne se fixent p a s s u r les liuîtres rig&es tle iiioins de ileus ans. Rn gCriéral, t1i.s que 1;i cocluille il'uiie liuître tl'un hanc naturel a :iril;iis . ilne certaine tpaisseur, elle est n1iiii.c par le parasite. Les Cliulie traversent tonte l1tp:iisseur tle 1;i ccrluille : couclies calcaires - alternntit avec les coticlies (le co~icliyolirie e t coticlie nacri,e interne. Il arrive frécliienitilent cliie chez les tiuîtres atteintes (III pain tl'Cpice, cin observe, s'enfoiiçaiit dnns 1 s - parois calcaires (les galeries des Cliotie r - d e nombreux filaments jnune verdatre ou verts r1iii se rnrriifietit daiis 1'Cpnisseiir tics coqiiilles perfor&es, se dilatent 14,qèrerilent tic 1)l:ice en place tt s'anastomosent on s'entrecroisent eii toiis sens o . Topsent a inontré qu'il s'agissait (l'un 'l'liallophyte (1) et non pas, coniirie Nassotiom l'avait pré- t e n d ~ ~ , de proloilgements p&ripti&riques cles Cliol~c, ~ ious .en avons- ~ a r l t pliis liaiit (chapitre III, page 12) h propos des algiies perforantes de la coc~uille de I'liuître. L'huître se cli.fend en patisnilt ses blessures ; h la siir- face interne <le ses .valves, aus points où les tir1)cs (le Clioicc ont eiltam4 la couche nacrée, ellc secrète de la concliyoline. qiii fornie (les tnclies dJuri vert bouteille. Les liuîtres des bancs naturel en rivière sokt aussi bien atteintes que celles du ,large : (lès 1881, le coiriiiiandant Ragiot, attira l'attention des ostréicuIte~irs du JIorbilian siIr le . a Tai11 dJCpice ?i des 1iuftrc.s de la rivière d'Auray (banc de Locqueltas). . . . . <r 11 est à reixiarqiier, dit &Ir. Topsent, que les liuîtres ne perdent pas 4. leurs qualités e t qu'elles restent grasses et prodilisent du iiaissaiu alors Y mCn1e que leurs valves sont criblees jusquJà la lame interne; 011 ignore (1) Champi,~on rapporte su genre Achlya Nces von Esenbeck, du grouDe (les ' SaprolBgndes. x h ROnERT PH. I)OLI,I;IJS a inêine si elles succonihent B 1111 empoisonnement oii à itne di.cotnposition a de leur coquillage dont elles ne paraissent nullcinent soiiffrir. C'epcndant u nu ttmoignage de tous les ostrticulteurs, les atteintes des Cliotie sont i funestes. P Giarcl est d'avis que lcs Clionc s e i ~ t des agents destructeurs importants pour les Iiuîtrières. Il rapporte qir'à Saitit-Va~st-!a-Hoisgiie, oii le HGau est 1)ien coiinii des drngiieurs d'liuîtres sous Ic a0111 de a trialatlie (lu pair1 d'épice a (à cause de la coiileiir jniinc, visible i n b i e sans briser Ics co- quilles, SUT les papilles qui font saillie par les out-ertures siiperficielles), les ~lragnciirs lui ont u affirriié cju'eil peu cle teirips cles bancs entiers avaient 4 t t é détriiits par ce parasite qiii, selon eux, fait plus de tort ails Iiiiitritre~ a que la pCclie en tenips proliibé u. ' La inaladie coinporte heureuseinent des reriiétles : 1.e Coinrnnntiant IZagiot fit reiriarquer nus ostréiculteurs (lu Morbihan que le a pain tllti.pice n ne sévit que cliez les liuitres couvertes (l'une grande hauteur (l'eau e t qii'i.1 siiffirait de transporter !es Iiiiîtres atteintes sur iiii find solitle venant à dkouvert une partie de la niarée pour faire disparaître I;i inaladie. De inCrne Topseiit coiistata qu'k I,uc-siir-3ler, a C l i o ~ l e celata Gr. ne n s'avance gutre sur 1.3 grève ai:-dessiis du ~iivenii de balanceniexit cles ma- « r k s cle syzygies. a Oii peut estirrier c~ii'il faut ait ~iioiiis 3 iiii-tres d ' e ~ i i pour qiie les Clionc prospCrent. UII preriiier reriiCde très efficace est donc de placcr les liuitres sous iinc faible hauteur tl'en~i : au bout d'un temps! plus oli moiiis.long, les Clione finissent par mourir, et l'liiiître cicatrise en partie les blcssiircs de sa CO- cluillc. Uiz sccond rernCde précoitisé par Topsent (iES7) agit pliis rapideincrit encore, il suffit de ploiiger les huîtres ayant le raiil cl'épice peiidaiit qiicl- qnes ininiltes et à. plusieiirn reprises (laris l'eau douce : I'tpotige est invli- riahlenient tiiée et l'liuîtrc, qui est rcstce f~ri~iC.e, Ii'n pas ai. 2 souffrir tle ce.; qiiclq~ies coiirtcs iinmersioiis dails l'caii doiicc. J la ladics cazisbcs par lcs r l i ~ ~ i t l i d c s . - I.cs atii~élides soiit der; cers annelés pourvus (le soies e t , do~ i t benuconp rappellent uii peu par leur asptct, lin niillepntte; il y cri a qui vivent libres, d'aiitres dans (les trous; on en trouve 1111 grnntl iioiiihre (l'espèces chez lei Iiuîtres vivniites : les iines lia1)iteiit des galeries creiis6cs dans l'épnjsseiir clcs valves, ci'niitres Iial~iterit (les turinels serpeiitaiit soiis In. coiiclie nr,crC.e iriteriie, d'autres sc ticiint-nt tlnns (les tii1)cs (lnns ln vase rcnfertnCc (Ions Ics ocli lies (les Iiuîtres cliamhrées; d'aiitres enfin vivent dans la cavité rnî.me oii se tient le mol- lui'qire. Iles espt-ces en général clifféreiites s'attnqiicnt oiiir coqi~illes inortcs. Les arititlitlcs (les Iiuîtres ne caiisetit pas toutes des riinlndies et leiirs ra- vages sont, cn gCriérnl, peii corisidi~rnbles en Frnncc. Voyons (l'ahorcl lii u tiialndic di1 vcr a cai1sE.e par les annélitles .~ppcli.es I'olyclores oii 1.ciicotlorcs. 011 recoiiiinitra fncilcincnt ccs vers en particu- lier à cc qu'ils liabiteiit ilatis (les tiibes à. deiis hr.îiiclier; (tiibes en U) e t soiit ~*ourviis (le tleus loiigs tentncules appe1i.s polpeb, situts :ln (le cllarl~ic côti., en avant de l n têtc; le ciiiquièrnc scgiiient dc leur corps est armé de soies qui joiient certaiiiciiient :in rôle (laiis I'escnvntioii des galeries. Chez les 2iiiitres (les 1)niics nntiirels (le 13 rivi?rc tl'rliirny (3Iorhihnn) on observe fri~c~iicinincnt dails ln coqriille des galerics intli.petidaiites <le celles fori-es par les Clioiie. Elles clieiniiieiit en gtl?i-ral sous la rincre e t sont cïeiis&es par utie petite aiinélide qui tnesiire orditiairenient de deus ou trois ccntiniètres dc long. (qiiel~lucfois jiistlii'A cluatrc ccritimttres) que l'oit petit soiivcnt yoir par transpnrcnce a elle dessirie un filet rouge clCi aii u grniitl (1i.veloppeineiit de soli appnrcil Ii6iiiatique. Soiivent aiissi, le tube LES Jlr\I,ADIES ET LES ENNEMIS DE L'HUITIIE !9 bruri n. Si l'aii~iélide meurt, ou abandonne sa gzalerie, a celle-ci est iriiriié- diatemelit envühic par la vase et par le cortège inimense de bactéries qu'elle hi-berge ; la galerie dii parasite devient le point de départ d'une infection rriicrobienne très intense et c'est alors qu'on voit s'étendre ces grandes taches d'abord jaunâtres, puis brunes, et mC.riie quelquefois noires, qiii ornent d'une, facon si capricieuse l'int6rieiir des coquilles parasitées a . Si la coquille dc l'huître présente (léjà, iiid6pci1daininent de la présence de l'aniiélide, des eliarribres coitiplètemcnt closes, propres, ne renfermant pas (le vase (voir pages 6-7, prciiiière fornie de clianibragc), les taclies foriiiées par l'invasion iriicrobienne (à partir de 13 vase aya~ i t envahi la galerie précétleruruent occu- pée par l'annélide), finissent par arriver jiisqii'aus chambres, c'est ainsi que Houlbert e t Galaine evpliquent ll 'esistei~cc rle cliambres naiiséabondes ne renfermant pas de vase (voir dc~isièine forine de chambrage). Ils ajouterit ciue Q mênle en dehors cle l'action de l'aiinélide, les gerines infectieux peuveiit attaquer 1;i coquille par ses bords et pénétrer plus oii iiioins loin entre les feuillets de nacre a . Il peut arriver aussi qu'en creusalit sa galerie, I'annb- lide ait t1Cboiiclii. tlans niie cliainbre prbesisteiite, propre et nori irifectbe ;. après le départ de l'atinélide, 13 vasc va envahir la chambre par cet orifice ; si donc a par le fait des parasites B disent JIAI. Iloulbert et Galaine, un pcii de vasc ptriètre dans les chaiiibres le liqiiide de ces chanibres acquiert une odeur sulfliyclrique très citi;agrCnblc qui rend l'huître iiiimangeable n . ' Ainsi l'our A I A I . IIoiilbert et (;alaine, tant que ~l'annélide (Scl~rocl te i - l u s? j occupe ses galeries, la vasc n'y pbnètre pas, elle rie survient qti'après son départ. ' Cc processus cst tlifr'érent [le celui ilont nous avons parlé à propos. cles l'olydores, dans lequel la vase est aiiieiiée par l'aiiiiélide ; inais dans I'iiri et l'autre cas, la di.c'o~nposition de la vase n'a lieu qu'après 1:i tlisparitioii [le l'annélide. Retilèdcs li l a ~ ~ i ~ ~ l a d i e du :Cr., - Il faut tuer le ver sans tuer l'huître, on y arrive soit en laissant Iiors < l e I'eati à plusieurs reprises les huîtres atteintes, soit en les plongeant quelques lieures dans l'eau douce.' I,e. ver à une force de résistance inoindre que l'liuître et iiicurt rapidement alors qiie l'liuitrc retroiire.sa ritalité lorsqu'elle est replacée dans l'eau rle nier. ritiizJlidcs lcabitaitt 1ibrc)tzcitt la Partie ,dc la coq~cille 021 se tieiit l 'huître. - Il arrive qu'en ouvrant des huîtres, on observc, nageant dans l'eau, cles annélides libres, elles paraissent Etre inoffensives pour l'huître, tout nu plus peut-on les accuser de prélever une partie tle ln noiirritiire que l'huître a p p l l e à elle ; en tous cas elles sont inoffensives pour le corisonitriateur ct il faut SC garder de rejeter, coiilnie je l'ni vu faire bien soiivent, tiiie liiiîtrc habitée par un tel rer. JIr. Cliarlcs Gravier a signal6 que chez les Ostrea edztlis 1,. dJtiti l )a~ic ris-à-vis de Blanville-Agon, sur la c6te ouest du départeinetit de la JIaiiche, on rericontrait coiriii~uiii.ment des spéciinens (poiivant attcinclre et petit-etre rnênie tli.pa5ser I j cin.) d'une annélide appelée Ezcirice Hnrassii Au<loiiin et hlilne Edn-ards. Cette annélide ne se trouve pas chcz les liuîtres paiclui.es, J cela tient 11rohn1)leineiit à ce que l 'Ez~?tice EJnrnssii ~liitlouin et 'iIil1ie Ed\z.ards vit très g4ntraleiilcnt .i un niveau sensihlemciit moins élevé qiic cclui des parcs iitilisés pour I'ostréiciilture n. .T,cs Riiiiiciciis sont tles ariiiriaii.r très voraces et les cr articules ténites qui c ~ n ~ t i t u e n t le font1 (le la noiirriturc de l'huître ne leur siiffisent probahleinent pas, nusii parait-il riaiseliihlab~e qiiJEz~~tice Hnrassii Xutlouin ?ifillie Edwarcls iir clierclie dan^ l'huître qii'uri abri sûr n clii'il abandonne lorsqii'il épioitre 1: l>eqoin [le capter une proie B. 20 ROBEliT 1'11. DOLLFUS 4 Le niollusciiic, (lit AIr. Gr:ivier, ric seiiible d'ailleurs point incoirimodt de ce coiiiniensalisiiie teiiiporaire, selon toute apparence, h une exception près (ccllc de l'huîtie qui dJiinait asile à l 'ese~nplaire incomplet dont la longueur attcigiinit au iuoiiis 15 centimètres) les liuitres coinmeiisalistes lie ~~r tsenta ieut aucune rtductiori dc taille par rapport à celles d'entre elles q u i ~i'itaieiit pas dans le iiiêiiie cas n. >Ir. (;. 1,aforest a troiivt, (lans le's iiiêmes conditions, d'autres annéliclcs ~~olycli&tes : Pliylodoce rzibigi~iosn. dc Saint-Joseph, I>latyizereis Dumer i l i (jcunc) Aud. et 3Iiliie-Ed\vards, Lagisca cs tc lz l~ata Grube (jeune). - Nous verrons plus loin, à propo-; des enrieiiiis des liuitres, cjue quelqiics c s ~ ) t ~ e s <I1:innélides tubicolcs, sans s'attaquer dircctetrient h l'huître, causent rii.atitiioiiis la mort ii'iin graiid iiombrc d'huître sur les parcs e t les bancs iiatiircls. Jlaladics causCcs par de s l i c l~ i l i n t l~es . - Je meiitioiliierai seulenient ilne 1:irve dc TrCinatde qui, en se triiiltipliant dans l'intérieur des tissus de l'l-iiiître entraîne la d i spar i t i o?~ firogr~.ssiz.e d z ~ foie e t de la glande gttzi tale. Cette larve de Tr tn l a tde se présente soiis lx forinc de filanlents blan- .clicîtres rninifii.s, poiivnnt atteindre plusieiirs centiin6tres de lorig. Dans ce< filaments, nppelts sporocystes, se fortrient d'aiitrcs sporocystes qui etendent l'infection dans l'huître ; au bout de cluelqiie temps dans les sporocystes missent des larves appeltes bucepliales (Bz~ce f i l~n lus haintcaiius Lac. Duth.), Ces larves sortent de l'hiiître e t ptn&treiit dans divers poissons : tglefins, merlans, morues, orphies, etc ... où elles s'enkystent. Lorsqu'une baudroie inange un poisson infecté, la larve (le bucbphale sort (le son kyste dans l'in- testin et devient u n ver adulte (Gasteros to~nzin t gracilescens Rud.). Dan$ l'œuf du ver adulte se forme iin,embryon cilié ; celiiici, libCré dans ln. mer, nage et pénètre dans les huîtres (ou autres mollusques tels que les cardium, tapes, etc ...) oii il donne des sporocystes et ainsi de siiite. Cette maladie n été découverte en 1854 par H. de Lacaze Duthiers chez les huîtrcs (le Siahon e t les bucardes de l ' ttang de Thau, ses ravages sont &+eu considérables. >LII..Zli1ES SON I ' .~I~ . \SIT~\IR$S . , Jialadie d z ~ sable. - 3511. de Jlontaugé FrGres (1878) ont appel6 ainsi In maladie produite par un grain de sable, 1111 petit c?illoit qui s'iiltrotluit dans 1.i coquille D , u s'il ne peut Gtre rejeté, il est bientôt recouvert, au (létri- rilent (les autres parties, des s4crétions nacrCcs les plus dures, c'est ainsi que l'on voit de petites protub&rances sur le test intérieur et, tout autoiir une grande tachc, ver(1âtre D . Si, par Iiasar(1, le grain de sable s'est log6 (lans le ila an te au or1 dans Ics branchies, il s'y recouvre (le nacre, en prenant une forme ronde ou ovale, et devient une perle libre. I n Dans les huîtres tlcs (fangs (le la côte orientale de la Corse, ces perles libres sont encore assez'frCquentes ; elles n'ont hi.las! pas la moindre valeiir e t sont estr~inerneiit désagri'ah1es Iorsqii'elles viennent se loger malatlroitc- ment soiis 1;" (lent (les cotisorriinatetirs D . (Locard 1890.) T,n formation (le 11 perle coiistitue donc, en somine, 'une v6ritahlc inalnclie, puisque c'est iine hypersécr6tion anormale, produite par le ir~ollusqiie D (ibid). , Ces p!iénomènes sont connus SOUS le noin de u margarose u , inais clans beaucoup (le c:is (par esern~)le clans le cas.tles perles fities qui s'observent chez les huîtres perlières) ce n'est pas u n grain de sable, mais ilne larve de ver n-rnsite qtii est ,le point tlc tli,plrt (le la foriuntion (le la ,perle. Inclépenùarnnient de ce qui a été dit, il est essentiel d'ajouter qu'un . . grain de sable est fatalement mortel pour l'huître lorsqu'il se loge dans In . charnière, (le telle façon que l'huître ne puisse plus se referrtier : elle devient alors une proie facile et ne tarde pas à Ctre dévor6e. .Jfaladies caz~skcs par la Tase. - A. JIalaclie abusivement appelée n Typltzrs de I'lruître B. Cette maladie n'atteint que les huîtres nccumulCes en trop grand nombre sur un terrain raseus, lorsqu'il y a dans l'eau prépond6rance (les Gléments non nutritifs sur Ics ClEincnts nutritifs. Le a t y p h u s de l 'huitre D , p rop rc~ i~c~ i t dit, est donc ilne malntlie d'inanition mais, commè les huîtres peu vigoiireuses vivant dans une eau où. les particules vaseuses sont abonclantes n'arrivent pas à rejeter complétemcnt celles-ci hors de leur coquille, le typhus se cotiiplicjue (le chambrage ; si l'liuile amaigrie ne . n~eiirt pas, elle se cliarnhre. Ainsi, lorsqu'il y a typhus, il y a aiissi cham- brage, niais il peut fort Iieureuscment y avoir aussi charnbragc sans amai- grisseinent ct sans typhus. Je tiens à (loriner ici (les renseigiieineilts un peu Ctendiis sirr le typhus de I'liiijtre, car lors rle In inortalité de l'bté e t (le l'autorrine 1320, ce nlot 1 i t6 cmployi- à tort par quelques o~tréiculteurs. C'est le Docteiir I<emiirerer ((le l'lle de Ré) qui, le preinier, a parlb, - mais ironiquement - a (111 Typhus de I'hiiître D voici à la suite de quelles circonstances : A . Garclon (1881) dans un article intitulé a Pisciculture D avait dit ceci : n I'liuître, à 1'Ile de Ré, se rneurt d'un inal encore inconnu. 1,a coqiiillr devient noire et en qiielqiies jours, c'en est fait clil mollusque D. (Jlr. Gardon r.'avait que de faibles connaissances en astréiciilture ; il croyait par exemple A l'hybridation de la portugaise et de I'liiiître franche.) La mortaliti. des huîtres eu 1020 a été attribuée, eu beaucoup d'eudroits et à tort, 21 l'action d'explosifs jetés à la rner par les marines de guerre. 011 ne' pouvait tcarter dbfinitiveiiient cette supposition sans une enquete a~~profolidie et des preuves expérimentales. , En ~iilgleterre, le ,Ilinist&re tie 1'Agriciilture e t des PCches cllargea plusieurs biologistes et pliysiologistes cl'iltudier l'influeiice des explosifs jetés à la iller sur les huîtres. , . De noinbreiises observatioris et csp6riences fiircnt faites avec toute la rigueur riéccssaire, d'où il résiilte que les sytnpt6iiies des liuîtres eiilpoi- soriniics par iine solution cle l'csplosif jeté à ln mer (il s'agit eu l'espèce (I'utie substnnce désignée sous le noni de T.N.T.) (1) sont tout à fait diffé- rcnts cles çyinptôines des liiiîtrcs atteintes par la mortalité anonilale de 1920. 1,es liuitres en ip~ i sonn~es par 13 solution de T.N.T. dans l'eau de irier ont un aspcct ratatiné et coutracté très particillier ; selon la concentration du poison e t que l'einpoisoiinemcrit n CtC lent oii rapide, les accidents SC montrent cliffércnts ; lé ccriir est soit très ditninui. (teinps court oit poison concentré), soit très enfle ; le foie est tl'iine couleur soit claire (ernpoisonnctncnt lent), soit fonc4e (empoisotineinerit rapide), les. brancliies peuvent itre, ou :ion, colorbes en jaiinc-orange. Dans, un rapport sur cette question, )Ir. J.-ET. Ortoii conclut cue la iriortalitt anormale des liuîtres eu 1920 ne peut avoir été causCe par le T.X.T. eii soliition dans l'eau de mer. 1,es espériences ne prouvent pourtant l'as, rcniarque 1Ir. Orton, qw'il est inipossible qiie des liuitres n'aient été tuces lioii pas par une solution, mais par l'iiigestion de grains de T.N.T. en siis~)erision ; cependant le fait de l'absence compléte de T.N.T. sur In côte du Kent où 1;i mortalité a été intense, prouve nettcment qiie cette mortalité ne peut y avoir été causée par l'ingestion de particules (le T.N.T. (trinitrotoluène). (2) . , Sur les côtes de France, la mortalité n apparii en des po in~s fort cloignés tlc ceux oii des esplosifs avaient ét6 jetés 21 In ruer, et . considbrablernent longtemps aprcs toute immersion d'esplosifs ; en outre on ne s'expliquerait pas com~ncnt des régions ostrbicolcs comme Saint-Vaast-la-IIo;tfiuz et Cancale (3) a i~ss i expos6es (pie le bassin de la Seudrc, le Jiorbihan ou le 13assiri d'Arcachon 21 recevoir des eaus empoisoiii~ées, n'ont en auciinc f:içon souffert eu 1920. B. _I->ar des szlbstfliic~s or,yai~iq~ics en d6cotnpositio)~. - La dCcoin~)ositio~~ des matières organiqties est (lue à l'action de microbes e t s'accompagne de la protliction (le dtcliets é1abori.s par Ics microbes ; ces (ICclicts appe1i.s tosincs, ngissctit conilne de v4ritables poisons. Peste hrrftriÈre. - JIM. de 3Iont:iiigi. fr5res (1878) ont appelé ainsi iine maladie provoqiiée par la pri.scnce d'liiiitres en piitréfaction siir les parcs. Bii général, iirie foiile d'animaux nettoyeiirs (le Sassn retict~lnta Id . principa- Icmcnt) nccoiircrit (1i.s qii'iinc liiiîtrc est rriortc ct In mangent, mais si l l iuî trc (1) T. N. T. : trinitrololuPne. C'est iine substance très faiblement soliiùle dhns I'tnir do mer. (2) 1.e dncteiir O.-1.. Brady, dont In comnktence en mntiPre d e Chimie et <le toxicnlo~ie t4t indi~ciitnhle, n. paqse en Tevile (clans iin rapport pr6ienté ai1 I l in i~ tPre Itritnnniqiie (le 1'A~ricultiire et des PPChes) toiis les explosifs et tous les grodiiitç clii- m i q i i ~ s niii ont 6tP je!@ ?L IR mer en 1319 e t 1920. nliis oii moins lofn (les cntev anrrlaices : il a étiirlie leiir snliihillte e t ce qiie de~e i in i tn t dans l'eaii de mer ces siihstances et les ~>rodiiits d e Ienr dPcom?psitlon, il n effpctiié de nornhreiix pr6lPvements et n n a l j ~ . c s d'kchnntlllonc <l'en11 rie mer : il n. r>roiiVe ci6finitiv~ment qiic clans le9 n ' c h ~ r c h t s des c311ses de ln mnrtnlité rip- hllltrts vendant l'et6 e t I'aiitomne 1920 il n ' P t ~ i t nns n6cr.ç- saire rie fnirp n n w l .2 l'fnfliience touiqiie des nrodiiits chimiqiies qui ont ét6 deveres a In. mer en 1819 et en particulier a u debut d e 1820. (3) Ln. mortalite vient d e faire son aPphrition Canchle (fin m a i 1321) sur les parcs. n'est pas ~ i i a n g k , elle se d~compose sur place et les produits de putrkfac- tioii, s'ils ne sont pas eiiimcnés par la marie e t les courants, e~npoisonnent les huîtres ; la coiitagioii est rapide et peut détruire rapicleiiient tous les inol- I lusques d'un parc. Les inatières organiques eil décoiiiposition solit &vidcniiiieiit trés nocives, c~uelle que soit leur origine (1), niais, habituelleiiieiit le renouvellement des eaus eitipêclie leur action riéfaste ; on peut cepelidalit citer des bancs ilaturels qui ont kt6 en partie riiiiibs par leur cllet : Uouclion-Urandely qui visita en 1879 les bancs d'huîtres di1 I:ic Fiisaro (Italie) conclut que leur d&cadence tenait à plusieurs causes dont la. première &tait la. dtcoinposition des matières organiques accun~ulées e t corrompant les eaus (il incriinitia err outie 13 s~rrproduction des moules et l'cutrên~e salii~ité des eaux). Les vases riches en matières organiques en d&coinpositioti, oii, & l'abri (le l'air, les bacthries produisent en abondance de l'hydrogénc sulfur&, , - substance &niinemrnent tosicjrie, sont riuisibles aux huîtres, inais les couches superficielles de la vase sont ordinairement !riviles par la nier, e t si le fond nc vielit pas à être boulevers6, l'liuître ii'n pas 3 souffrir des substances nocives qui s'illaborcnt dans la profondeiir. Noiis avons vu que la vase en suspension dans l'eau a (l'autres effets sur les huîtres ; ces effets (tantôt dus Li soi1 actioii in~cairique e t tantôt dus 5 sa décomposition) sont connus sous le nom de a typhiis de l'liiiitre n et de e ch:iinbrage n. C. -- E m j o i s o i . t > ~ e i ~ ~ e n t de s h ~ t î t r e s et1 cap t iu i t i par des szcbstatices d e décltets fabriquées par elles-nidvles. - Lorsqii'oii laisse des huîtres dans iin bassin ou un réservoir où l'eau n'est pas siiffisaninient renouvelile, le milieu est rapidement souillt': par les substances de dilchets résultant de l'activité vitale de l'liuître. ,11aiiitcnue dans ces conrlitions, elle sccrète du inucus en abondance, elle réagit peu et difficilement lorsque l'on touche le bord de son - ina~iteau. Lc mêiiie pliéno~nène se prorluit lorsque l'eaii ù'tin bassin est insuffisain- tnent n6rée : l'huître ineurt en extension, entourée de iiiuciis et aspliyxile, ce qui est nussi une forrne d'einpoisonnenie~it. ,Ilalndies cazlsées par les variatioits de tertezcr eiz sel de s eaux ostr6icoles. - L'hultre est un des niollusques marins les plus siisceptibles de supporter de grands écarts d:ins le degr& de salinité. Cependant lorsque la teneur en sel marin de l'eau s'éléve ou s'abaisse en clchors de certaines limites, elle iiieurt, 3 moilis qii'clle ne soit rapidement replac6c dans une eau de salure normale. , A. - Jinladie cazcsée par zi i t excès d'eau dozcae (do?rçaitz). - Cette ~iialntlie apparaît lorsqu'il y a rbduction excessive de In salinité par suite d'un trop. gl-antl mélange d'cnil douce 2 l'eaii rie mer ; cela se produit principalerneilt tlnns les viviers, les parc% et les claires kloignés de la mer, ou situés dans le fond (l'une baie, ou en riviére, ou aliinenté par une rivière, soit eu raison d'infiltrations consécutives a u s pluies, soit par apport direct de? cours d'eau (ordinairement à la. suitc des pluies abondantes rlc l'hiver ou de In fonte des neiges). Le premier signe di1 douçain est un goiiffement anormal [le la masse vjsckrale, particulièreiiieilt du foie ; il y a a hépatite liypertropliiquc 3 , niais iI lie s'agit pas de la même a Iiépatite liypertrophique D que clans le cas . . (il MM. d e aIontatrg4 freres (1878). d'Arcacho11, insistent s u r l'action néfaste des amas rl'nlnlles et de zosteres laissés p a r le flot. 3 marée basse s u r les parcs . l a decom- position de ces plantes serait l a cause de l a mort de quantites' d'huîtres c n B ~ B . Selon A. Issel (1Rb2), l a putrefaction des medusrs (l'elagia, Cephen). acciimul&es parfois el1 grand nombre s u r les PBrCS, pollrrait causer des dommages appr6ciables. (l'un engraisseiiie~it rapide : ce gonfleiiieiit ii'cst pas tlû à I'accuniiilatioti de glycogèrie tlans le foie, iri:iis bien à cc que les tissus de l'liuître s'itiiprèg~ient tl'iine (~uniitité <lJeail anormale. 1,es cellules soiit tlisten(lues par un liquide liiimoral d'une deilsit6 inoindre cliie celle tlu liquide liiiiiioml (lcs Iiuîtres bien portantes. Les ICsioils orgnnic~iies devieiitieiit tléfitiitives n uboiit de qiiel(lues jours e t I'liiiître 1aissCe tlaris ces conditions ne tarde pris à iiioiirir. 1,orsque le doiiçain apparnit datis les claires à vertlir, les parties de I'liiiître qui datis les conditioris norinales ifevie~iuent vertes, acqiii&rent ilne coloration jaunâtre tout B fait caractéristique. 1.e reini.de est tle transporter I'liuîtrc dès le tlcbiit (lc ln ii~alaiiie clans uiic eaii dont le degré de saliriitG est ccliii où elle a l'liabituile de vivre (1). 11 faut se Iiâter et, lorsqiie le tralisport n'est 113s possible, il y a des ostr~iciilteiirs qiii ii'lii~sitent pas à jeter tlriiis leurs bassius des centaines (1: kilogr:iinmcs <le sel poiir corriger l'csctls tl'caii douce, jusqu'à cc que le clensini$tre leur iiitlique qiie la saliire est rcvciiiie clans les limites nonnales. Il ii'cst pas possible tl'indiqiicr csactetrieiit quelle est 13 teiieiir en sel ail-clessoiis (le lnqucllc il ne faiit pas qtie les liuîtres soient laissbcs, poiir qu'en cas (le douçain il soit encore possible de les saitvcr ; cctte teneur iriiiiimiiin en scl, est eii effet variable sclori les endroits, car ici intervierit ' In qiiestiori ci'nccoiitiiriiance (2) . -Des l i i i î t te~ 1iabitiiCes ?i vivre dans iiiie enil (loiit la saliire. est relative- inent fnihle siipl\ortcroiit iin peii de doiiçain pliis facileinerit qiie cles Iiiiitres de pleine iner venaiit tl'ctre tlCposCcs ail minie cntlroit. R. - 3TaIadic caz~sÉc par zoze co?tcc?ztratioiz t rop fortc e n sel. - Cette iiialadie est Iieureii%ement très rare, elle est I'iiirerse du tloiiçaiii ; elle n'np- pnraît qiie dans des parcs oii (les claires é1oigni.s de la iner ou l'eaii ii'est pas fri.qiiciiirncnt rctioiivell~e, pendant les ét6s où ln séclicresse cst parti- ci!lièremerit grantle e t lY(.vaporation cni~sitlCra1)le. I,a innsse viscérale tlcs Iiiiîtres diniiniie de roliimc, se rainasse sur elle- niCrne, le liqiiide celliilaire a iine densité pliis grande que la densité norinale, I'liiiitrc ayant ,c(.dé ail tnilieii une partie de l'caii de ses tissiis. 1.e remiiile est le mCine qiie poiir les Iiiiitres atteintes dii douçain : replacer les hiiitres tlans unc eau de salurc norinale. LIlaladics caztsfes par Ics ~ a r i a t i o i i s d e t cn ip f ra tu rc . - T,es grands froids conlme les grandes chaleiirs sont fiinestes poiir les hiiîtres a iin coup (le ' froid n, cotntne a iin coiip tle soleil a leur est soiivent fatal. Dans Z ~ I C cal1 t rop froidc I'littitrc ccsse d e se izoztvrir (3). ellc ?zc s'ozrore f ias, inais reste cependant vivante durant 1111 temps asscz long si elle rl'est . pas mnintentie prisonnière tlans la m lace. Si les portugaises peuvent rester sans inconvénient jusqii'à trois et cluatre joiirs dans In glace, les liiiîtrcs plates (le parcs sont tnoiiis r6sistarites et cc sont les liuîtrcs de drague qiii se montrent les plus sensibles. (1) Selon f~iielqiies ostrPiciilteurs, des huitres touchees p a r l e douçain. deviendraient houd~uses. (2) 31. Iloufinenu, ostrPiCiilteiir a 3Iornac-sur-Sentire fstimc qiie lorsque l'eau Nse I o ,2. l'aerometre naumé, il est temps de songer a deplacer les Iiiiitres. (3) Si on pi.éIPve iine liiiitre dans cette condition et qu'on examine son tube digestif, on le troiivern vide de toiite ParcelIr. alimentaire comme dans le cas tl'nne hiiïtre t rop lorigtemps d@jior=rPc. S'il s'agit tl'iinc huître verte d c Jlawnnes, il ne faudra doric pas s'étonner de rie poiivoir y constater l n PrPsence (le nnviciilrs bleiies dont l 'nbwr~it ion 3 nnterieurement Iwodiiit le verdi-sement. Les cherclieurs qui n'ont pu trouver Navicula ostrearja Gaillon (13ory de St. Vincent) chez des hiiltres vertes cle 3Iarenn?s s'&aient vraisemhlablernent ntlresr@s des hiiitres trop dPgorgérs ou n'ayant pas, depuis quelque... temI>s, p a r suite du froid, absorbe (le nourriture. 1,OS JII~I,AL)IIIS ET 1,ES ENNEJiIS DE L'HUITKE 29 Je dois ajouter que si le goût des liuitres doiit les cellules sont chorgies tle sels de cuivre est dGsagrilable, leur consomtnation est sans danger : la quantité de c u i v ~ e est insuffisante pour tlitcnnitier le nloindre accidciit. Les paiqueurs (le l ' ~ \be r Wrac'h et de l'Aber I'>enoît (Finistcre) acliètent h FaIrnout11 dcs huîtres vertes ; sur leiirs parcs dans ces rivières, ces Iiuîtres perdent peu à peu leur vcrdcur et leiir goût inttallique de cuivre. Ce goût particulier persiste esceptiolitielleiilent pendant un an. , 1,'huitre de Falmoutli parquée dans 1'L2bcr IVrac'h et l'Aber Uenoît gran- dit e t eiigraisse I>c:iiicoup, ~rinis elle ne conliiience engraisser que lorsqu'elle a perdu sa verdeur : il n'y a que l'huître devenue blanche qui engraisse. Parini les iiialadies de l'liuitre dont la cause n'a pas cncore t t é dCcou- verte, uile jloiis intéresse plus particulièrenieiit à l'lieure actiiclle : c'est celle (lui sévit sur les liuitres depuis l ' tté de 1920, avec des alternatives irrigu- , lières d'intensité, silr les côtes de France, (le Ilollande (1) ct dJ~2nglctcrre. I,cs Iiiiîtres iiiala(1es gardeiit estbrieiiremetit (et it~térieiii-etiient, au moius ail (Itbut), une apparence norinale. I:lles ne sont ni iriaigres ni glaireuses, letir goût lie s'est pas modifii., iiiais 011 constate qiie leur iniiscle atldiictcur lie se contracte pas normalement. Sur l e s parcs orit reconnaît les liuîtres iiialades à ce qu'elles restent sou- veut les valves entr'ouvertes, ayant une difficulté 2 se fermer devenant de pliis en plus grande avec le progrés de la maladie. ~iil iilomeilt oii la mer se retire, on voit les crabes entourer les huître> ~iialades dont ils font facileliietit leur proie ; les crabes sont (le bons iriciic'a- teiirs pour les ~~r i lèvements ii'liuitres malades. En outre. dans uii lot d'fiuitres provenant (l'uxi parc atteint, on peut facilcinent recorinaitre les nialades, inêrrie fermtes, h ce qu'elles rendent un son netten~ent différent 9 1 i percussion, l'eau retenue clans ln coquille Ctant en inoins grande qiiantité que iiorrnaleiiieiit, par suite du relrîclieiiient du iniiscle atlducteur ; les oçtrbiculteurs disent que ce sont dcs hiiitrcs CC c loq~ta t~ tes . P. Ce sont (les liuîtrcs ayant la pliis belle pousse qui o i i t~ i t é partout le pliis atteintes, l'huître ii'ayatit pas poussé (liiiître t>oiitlciise) n'a pas eii de inortalité, le premier effet de la nialadie a &té (l'arrî-ter la pousse. I.es liuîtres (le claires, nyaiit OoiissC sc~clemciit C I L claircs, ii'oiit pas Ct6 iiialatles, alors qiie les liuîtres des parcs et viviers en irier ll(taient ; cc sont, en général, des huîtres (le tlraxue de Rrest qui ont crevé daris la proportion 1.1 plils forte (jiisclii'à ;O 0,o), les pertes ont i t f pliis faibles (environ 30 s) silr les hnîtres (le drague (le Qiiiberon et sur les Iiiiîtres clc clerni-élcvage. I,es parcs en rivic're situes en ariiont paraissent avoir ttt tnoins ;prouvés que le.; parcs situés en aval oii lc long de la cBte. Je signale toiit (le siiite qiic la rriortnlité 11'3 pas sévi ~ i i r les liuîtrcs par- tiigaiscs, niais escliisiveirient siir les liiiîtrcs p1:ites. (1) I:n Ilollantle, selon 31. le docteiir T. Toelprners, 1)irecteiir (III Laboratoire de Ilerzen 011 Zoom, la grande rnoi'tnlité coiirtatée en 13-0 n rii, selon les cridroits. des causes differcntes : I h n s le Oi.eveliii~en, il n'y n ri1 de mortalité anormale cl:iris les parcs e! puits A hilitres tliie 1% oii il p avait eii (III tloii~airi, lps Iiarcr le* plus 1)ri.s de In mer o n t Pté Plblrgnés. Dans I'Eccnirt oririitnl, c 'rit iine scirnliori~laiice (le poritc rlcs a'ci(1ies qu i .? ca i id les dommaprs. (:ornnic cniise .ceroii(iaire clans les (Ieiix rézioris Octréiîolrs. le Docteiir Toelpmcrs reîoniiait In temii~rnt i i r r t r i s 11aP:e des eniif ail mois (l'sont l!i'?O. Ln ternrdrature s'czt al)ais<ér jiicc~ii'% 130 ceiitigratle. .iprPS la 11oIlte l ' l i i i i t r~ mPre est t r rs délic;ltc, et Ic Cliniigemerit I i r i i~ f~ i ic de la trm- peratiire Iiii a été fatal. (10 mèrne uii'aii leune naiqînin q u i s'@tait développe ail cleliut rela.tivPmriit ciiniiti ile I'Pté. . J<:ii ce qiii concerne la températiirr. j'nvais dévelogy>P esactcrrient les mi.mes conclii. sinris (liie 31. le nocteiir Toelpmers dans mes raplsorts préliminaires 4 I'Officc Srienti- 1ilIiie ail siijei (le l a mortnlltP de iLr20 dniis le Iforhilinn. 1,ES _\IAI,AI)IES ICT 1,BS ENNEJIIS DIS 1,'HUITIIE 3 7 L'ai~parition cle cette murtalit6 anormale a été reniarquée à peu 1116s partout à la fois, vers le rer juillet 1923, sur les p a ~ c s du llorbihaii (1), du Finistère, du Bassiii de la Seudre et d'Arcachon. Elle a subi au nioilis dans le Morbihan, uii raIcntisseiiielit vers le zo août rgzo et a repris ensuite avec ititeiisité. Une cltcroissance iilarqiiée s'cht produite en noveinbrc dans le llorbihan, le Finist&re et le Ilassin de la Seudre, et la mortalitb semblait avoir disparu coniplèteirient vers la fin de dbceinl)rc, sauf sur quelqucs parcs d'Arcachon oii elle a persisté plus loiigtemps, niais, vers le 15 jzinvicr, elle n'y Ctait plus qiie de .+ poiir cent en iiioyenne, cc tiiii est un chiffre bien au-dessous de cclui tle la tiiortalitb ordinaire. Au printemps de 1921, la iriortalit& a repris à peu 1x6s partout daiis les mêiiies régions et s'est déve- loppi-e avec des alternatives diverses, paraissant s'accroître avec le froid et s'attkniier pendaiit les périodes plus chaudes. Il est à leiilarquer que les hiiîtres parquécs,à Cancale (Illc-et-Vilaine) e t à Saint-Vaast-la-IIougue (3laiiclie) sont resties indeniiies jusqu'aii inois de juin 1921. Dans :II; rapport que j'ai foiiriii à l'Office Scientifique des Piches Mal i - tiiries au sujet de cette mortalité, j'ai nloiitré : 10 cu'une iiioclification de coiiiposition chiinique tlc l'eau lie pouvait, en auciin cas, Ctrc mise eii cause, bien que plusieurs ostréiculteurs aient incri- inin6 les esl~losifs jetés à la iner ; . 2 0 Que le iiiveau oii les huîtres étaient placées sur les parcs, &tait sans ilifluence sur la iiiortalité ; 30 Que la iiialadie ne iiie paraissait pas d'origine bactérierine (d'après les résultats iiCgatifs de nies recherches de laboratoire pour &celer iine bactérie patliogène) (2). L'esanieil iiiicroscopiqiie de coupes d'liuîtres nialades n'a pas encore pcriiiis aux chercheurs de découvrir la cause de la inaladje. 011 a reinarqu6, cliez des liiiîtres rri:ilndes, des cellules glandulaires plus iioi~ibreuses et plus voluiriiiieiises que chez les hiiîtres norinales, eii parti- culier dans I'&pitlieliuin intestinal. Il seiiiblerait que, soiis l'infliience de la maladie, des cellules de 1'Epithe- liuiii cilib de l'ii~testiii se traiisforinent en ,cellules glandulaires à inucus, :iiignicntaiit ainsi norinalemelit le riornbre de ces tli-ments. Daiis la pliase préci.dant leur activité foiictionnelle, il y a des élbnieiits ,olaiidi~laires sCcrEteurs et escr6teiirs qiii pr6scntetit un cytoplasine rétic1116 ; :iiis iitruds d u reticuliini apparaissent des graiiulatioiis qui grossissent eii iuime tenips qiic lc rcseau disparaît et que la celliile cntre dans la pliase - fonctioiiiielle. Cela s'observe hie11 chez les 'cellules à iriucus, de l'épitheliurii intestinal de l'liiiître. Dans le stroma conjoiictif interpost aux tubes tlii foie et a u s anses (lu tube digestif, dalis certaines portions tlc IJ6pitheliurii iiitcstitial, plus rare- iiient clans les acini dii foie e t csceptioniiellei~ient aii iiivcau (les branchies, chez les huîtres (3) iiiai~ifesternent mslades ou liii ayant paril inalatles, iliiguste Pcttit (1921) n observ& de iioiiihreiis blérricrits glandulaires préseii- . . . . . (1) Elle n al>l);irii cependant ~ ) l i i s tardivement et a sévi nioiris i~itcrisément d a n s l a rivière d'&tel., (2) P a r contre, j':ii inciiminz; l a t e m p e r a t u r e anormale inent f ro ide qu 'ava ient e u à subir les h u i t r e s a u début de j u i n 1920, après u n e t e m p e r a t u r e re la t ivement t lev6e. Si I'nhaissement <le ' ln temperatrire des eaux ri'a pas éte Ln. raiise directe ,(le l a maladie. il e n n favorisé. sinon I'éclosiori, (lu moins le d&velo~>l>emcnt. Au- siijpt'<ie l'absence de riaissain qiii n ete constatee e n meme tcmys qiie In nioflalitb. In tempCrature ( le l'eaii parnit d e v o j r v r e serrlo mise e n cause. , ' (3) 'US ~ll~it!'?s I~rpvennient rle Riec-sur-I3cloii (FiniztPrr), C a r ~ ~ n c et La Trinite-.iii,->ler. (Morbihan). . . _ . . . I j , . . . . . . 1,a boiiclic tl'~lstcracn~~tlzioii rribc~is I,., est ~1,iiii très petit cliniiiGtre, ciiii rie peiit periiiettre à l'étoile tl'eiigloiitir dircctciiient une fiuîtrc, fltt-elle tlc très petite taillt, niissi s'est-il troiiver (les gens polir nier cliie les ,étoiles iiiarige~it les huîtres! 1,'liiiitre i.t:iiit fiste, l'&toile iic poiivniit In iiiettrc tlans soii estoiiiric, l'rejette son estoiiiac c1;aiis l'li~iître. 1,'estorrinc <le 1'Ctoile est ~)rot:ictile, il peiit se tlévahirier liors tlc In boiiclic (l'environ 1:i longiieiir d ' l i~i bras de 1 'Ctoile. 1,'ttoile II '~IIF.;~ÏC pas 'IIII de ses bras ciitrc les valrcs' ciitre11silli.e~ cl'iiiie Iirritre, coiiiiiie le croient cert:iiiis pî~clicurs, elle ~i'nttciitl pns i ~ o n pliis que l'liiiitre s'oiivre riaturelle~iiciit, ellc rie pcrre ~):lslI'liiiitre, ellc iic 1;i f:iit p3s iioii pliis iiloiirir itoiiffïe cn 1:i iiiniiitciin~it fcrini~e entre ses bras (comme l'oiit cri1 31.11. tic lloiitniigé frères), ellc ne secrEte pas lin poison qui :ifFail)lir:iit In force niiisciilairc de l'liiiîtrc : elle oiivre les valves de l'liiiître par lx force. I'niiliis Scliiciiietiz n p:irticiiliérciiierit &tudi& coirinient opérnit l'astcrie. , 1,'liiiître itnnt fisi,c siir soli siippolt, lJal;térie SC p l x e ail-dessiis d'elle, sa boiiclie au-devant di:, 1)ord ventral :le l'liiiîtrc (<-;té opposé à ln cliarnière) ; 2 l'nicle (le l'nrii!nturc de ses bras, clle entaille, coiriine a la liriie, 1:i marge inince de la cotluille (en lin point variiible, niais se tiouvaiit cliez les liuîtres ( p i iic sont pas alIong&s, snr le ~irolon~eriient d'iinc ligne joig~iniit le riiilieii (12 ln elinrniére nii centre tlii riiiiscle) ; eli i~iî.iiie tciilps, par le iiioycii iles i:oiiibrerises ve~itoi~ses (le ses !)ras, lJ;iiti.rie, ;IJ-ant pris soii poirit t1':ipptii siir le siipport de l'liiiitre, exerce iiiie foite trnctioti aiir ln valve çiipGrieiirc (111 ii~olliisqiie. 1,n pi~issance tlc cette tr:ictioii tli,passe celle tlii niii.;cle nddiicteiir tlc l'liuître, ce1iiii.i se 1-el,?iclie peii A pcii et dès qiie l'liiiître est entrebiîlli.e, I'astériE y projette son Iong cstoinac <lont.les siics digestifs tIigCrctit rnpitle- ' iiient ln victiiiie dans 53 cor~iiille. 1,es.petites liiiîtres et les nioiiles, dont ln coc~uille est 1)risi.e p:ir l'effort de I':istérie, sont tout entières cngloiitics dans I'cstomac. Une huître d'iiri dininètre de 2 cm. 1 1 2 , doiinbe 2 titre' cl'esp(.- rience 2 une nstbrie, est cotiiplètcinent digérbe cti cliistre lieures. Poiir c1i.triiire les nstbries, il fniit, soit les ramasser 3 la iiiniii siir les parcs à iilnrie basse, soit les tlrngiier, soit, ~ri ieus, les prclier sur les bnncs iiatiirels etivnliis, en traînant sur le fond iirie 1)arre garnie ile fnuberts. I,es fniiberts balayent les 6toiles et en inGrrie tetiips Ics retiennent, oii en r(.colie nirisi des cliinntités. Ce systsme est adopté depiiis rSS3 nus Etats-Unis. II faut avoir soin (le ramener les astéries &.terre, où elles eonstitiient lin esccl- lent eiigrnis, iriais il ne fniit pas les rejeter à ln. 111er aprss l& avoir ~riises en morceaux (coinirie le font bien sotiverit les pCclieurs), car zrrz bras sPficrré d e s aictres rfgéir?rc, Ii Iiii torit sctll zr~ic Ftoilc ortiErc. R. I.ES ~f0~1~1.~qz(cs. -- Il est possible que, (lails les conditions tisturelles, le poulpe (Octopzis ctil.qaris T,.) s'attaqiic aux liiiftres, mais les observations innnqiient à ce sujet, 011 peut seulenient (lire qu'un poulpe en captivité auquel o:i présente ne huître arrive à ln manger, ainsi que l'a observé F. Vl&s, i I'aqiiarium de Roscoff. Comme molliisqiies mangeurs ci'hultres, nous iie cotinaissons qiie les cliverses espPces de perceurs. (1) Comme l'astérie fait iine grande consommation de moules et que les moules sont niiisihles aux hiiitrec, lorqii'cllcs s'etablisscnt sur les parcs à hultres, On a dit que. i'asterie Murrait, ùnns une certaine mesure. etrc l'auxiliaire de l'ostr4iculture. , I,cs bi:okiic&~x perceurs. - Sur fes côtes [le' 1k~J l~ r i t l i e et ( l e l'OcCaii, l'cnneiili le plus i-cdoutable de l'liuitre est certaiiietiieiit le bigorrienil perceur, connii sous, le iioiii de I( c6rinaillot n (Jiurcx ci.iiiaccus I,.);' eil breton 6 31inioilic i ou a ;1Iiriiaoiiic a . Lorsclii'on le laisse piilluler sur un parc: il :I bie~it(jt fait [l'el1 antailtir toiites les litiîtrcs. I>liisiciirs bancs iiatureis autre- fois très I>rospèrcs oiif btb coriiplètciiieiit dctruits (haie de Uourgiieuf) 113' ~011 cciivre. Ce ii?olluscluc a un ap~xireil 1)uccal pourvit il'uiie sorte (le loiig ruban p r n i t l ' ~ i i~e iii~iltituùe tle- pftitel; ileiits très dures et très ac&rtes qui fonc- tioriiie à ln liianière (l'lin liiiie ; I'iisure de cc ruban est très grande, m:iis 5 r!iesiire (lue s'use I'estr&initit qui tr:ivailic, elle se ti'oiive reinplack tlii fait <Ic In croissance coiitiiiue qiii a lieu à l'autre estr&iiiité. I,e Jlures ' s'attac~ue (le i)rrl.fi-reiicc ails , jeiitics liuîtreç dont la coquillc e ~ t iiiitice rri:iis en l'dhsënre (le jcuries huîtres il s'attacliie à ii'iiiiportc quelle liuître,. , ,:; r , , . , . , , . . - 1.e Ilerrciir se fixe par soi1 pied 3 la \-nlve'suI>&rieure, il esbcute de lCgcrs inouveiiicnts clc traiislntioti à droite et 5 galrclie, ailtour d'lin nse fise qiii corrcspoi~cl à l'ouverture de 13 trompe, a trois ou. cliiatre heures liii suffisciit pour pcrce'r une coquille tlJép:iisseur iiioyeriiie u (Fischer), iii:iis une liuitrc d'un iiloisest perc(,e de p:irt en part en trioins tl'uiie tlenii-lietire. T.es +vieilles liuîtres, à coquille ti.>s &paisse, ~Csistent ; on trouve fré- <lucininent [les -1iiiîtres prbsentniit un orifice (le perceur h IJest6rieiir, mais le troii ne d(bouc1ie pas à l'intcrieur ; le percci1r.a (la al~niidoniier soi1 travail, ?on apparcil biiccnl i-tniit trop coiirt. 1,c troii est foré ortliiinireineiit'à I'ciitlroit di1 ~ i iu i c l e~ ou entre le riiiiscle c t 1:i cliarnièrc, il mesure, à lJest6rieiir I iniii. 5 à 2 riiiil. 5 et, à l'intérieiy, il a iiii deiiii-i~iilliiiiètre (le moins. 1.a rcprotluction a lieu cri iriars oit avril, les e u f s sont pondus dans uiie suite cl'eiivelop~~cs rneinl~rnrie~iscs tlc coiileiir .jaiinc p3le rliic l'aniiiial fixe 2 iiii support solide, charliie ciiveloppe est clc la taille d'un gros grniri [le bl6, elle contient plusieurs etnbryoris, niais un seul iniiividii en sort :i 1 'i~closioii. , . . 11 i~iar&e l)asse, sur les baiics tl'liuîtres (le la baie (le Ilorirgneiif on poil- v:iit voir, ces (Iernières ariti4es, à la fin- de mars et 311 tlibut ( l 'avri l , de graiids espaces cliii de loin parais~aieiit jnuncs, i tant eritièreinent couverts par les coqiics tlress6cs (les pontcs de perreurs. C'est au d4biit de l'aiini.e, avant l 'accoii~~lei~~eiit, clii'il faut chasser le pliis active~lient les perceurs, il n'y a qii'iin iiioyen efficace, c'est de les raiiiasser à la main à marée basse. Que faire (les inoncenus de perceurs raiiieiits à terre? Bien quJArnould T.ocard coiisidèrc que cette espéce est comestible, un goût amer la fait iejeter (les coiisoininateurs, aiissi 1:1 ineilleiirc utilisatiori est-elle de fabriquer par broyage une poudre de perceurs, e t (le la'vendre coinrne engrais. Le llZzcre.z: erinace7is 1,. ii'est pas le ~ e i i l ' ~ ~ e r c e u r : daris la Mit(litermn6t! cz sont surtout d'autres espèces de miires qui sont redoutés des parqiieurs.: 3lz&rex brandaris L., Jri~vex cristatzcs Brocclii, .lZurcx tarentinus 1,inck. ' , . 1.e~ niollusques carnivores sont noinbreus inais il n'y a guPrc qiie les mures qui, sur nos.cr>tcs, soient à craindre; oii 3 aussi accusé la Nasse vassa sa reticulata L.) de s'attaquer aux huîtres, e t P. Fisclier cite le témoi: p a g e de Guestier qiii a vit une nassa perforer une jeune Iiuître, si le fait se prodiiit il est vraiseinblableriiclit rare, car Nassa rcticztlata 1. fait sa nour- ritiire de proies déjà rnortcs ; c'est un nettoyeur qiii n'attaque pas.. 11. Issel estime que Pursuru lapillîcs T,. et les Nassa, Eutlrria, ~ u s t i s , Pisania, caiiserit probablcinent aussi cies ravages sur. les parcs d'Italie, bien ~iioins cependant que les Mtires. ,., Cliaque ri.gion liuîtriére a ses perceurs : l'huître (le Virgirlie (Ostrca z'ir- .qiiiiarra L i s t e r ) , sur les côtes du golfe du Nesique est décimée par le a drill s (I'icrfiz~rtz I~ae?nastoiiza L.) .U1i autre a drill 1 aiiiéricaiii ést Firszcs ciitercus Say (Urostrlpinx citierea Say). I,es parclueurs (lu Couiiecticiit se plaigileut en oiitre tlc deus autres a horers r (perceurs) : S y c o t y p u s calialiculatus Say et 1;tilgur Carica i,. et oii 3 au4si ir~ciiiiiirié 11styris I V i ~ l s l o x i IV. II. L)all de percer les hiiîtres sur Ics bancs du llarylanil et de la \Ti rg i~~ie . A Ceylan, l'liuitre perlierc (.lIcleagriila rrlargaritifcra T,.) est perforie par Sistrirltr spcclr~ril i Meeve et Yi i iax ia coronata A. Ada~ns. Urie aiitie espèce cle n drill n dont Ics ravages sont consi(ltrahles sur les liiiîtrières tlc 1'Ai:iiriclue du Nord est P«rp:cru l a p i l l ~ ~ s 1,. II est remarquable que les ostréicullcurs fraiiqais n'aient jatliais sigrialC (le ravages comiiiis par cette espGce qiii est cepe~itlant dcs pliis corililiun~s sur iios côtes. C. L c s Crl~s lacPs (1). Crabes. - Le cr:ihe le plus ravageur cles parcs et (les clnires est, sans contredit, Carciitzis nianas P ~ i i ~ i a n t . I,cs crabes de cette espèce s':ittacliieiit (le préf6reiice ail i~aissain et aux jciines liuîtres, dont i ls hroycnt facilcinent In coquille avec leurs pitices ; mais ils s'attaclucnt aiissi airs Iiuîtrcs adultes dont ils eritarnent le bord inirice de la corliiille ; si iine 1ii:ître est eiitr'ouverte, le crabe y introduit une de ses pinces par surprise et arrive souvent ?I la dévorer, tilais il :irrive aussi que l'liuitrc bien por- tante se (iéfentle en se refeririant brus~juement, le crabe aban(1ofine alors une. de, ses piilces qui reste prise eiitrc les valves (le I'hiiitre (2). 1.e Dr Paul Fischer a insisté sur Ics ravages causés 5 Arcaclion par Carci?tits 1tloetias Penn.; suivant le même autcrir, le crabe &trille (I>orttlnirs pztbcr I,.) clétaclic avec scs pinces le jeune naissain fixé et le dtvore. Cornine espèces (le crabes ravageurs des parcs à r~rcaclion, 3131. cle lion- taiigé ont cité seiiieinent Carciilzls lilocizas Penn. et Polybius IIet1S10;ci T,eacli. Oiiti-c les esphes pr6c(.tlciites, on a aussi ~ C C ~ I S C Port10i2is deI)zrrator 1,cncli ct Cmtccr Pagirrlls 1,. (toiirteaii) de s'attaquer aux huîtres. Nous avons rii que ln grégariilose cles liuîtres est transinise par l'inter- médiaire de Carc i ) i l~ s liloiiins I'eriri. e t Portziiltls dePttrator Leach. On liitte coritre les crabes en leur tendant des pièges, divers inotlèles sont eri iisage clans les régions ostréicoles, 011 elnploie aussi cies 113sscs 'pé- . ciales et il est recoii~iriat~d~ (le rccoiivrir les caisses de nitissaiil par une toile in~.tallique (3). 1,orsclii'il ÿ a tlii nnissairi (le moiilcs iii>lt ail naissain tl'hiiîtres, clans les caisses tlitcs niill)iilnnces par eseinple, les cribes s'attaquent d'aborcl a n s ~noules ;en dirigeant lciir action, on peut donc les corisitI6rcr dans qiielqiies cas conliire des niisiliaires. C ~ C Z ' C ~ ~ C S . - 1.3 crevette rose (Ncalzder serratlts I'ennant) ou boiiqiiet, n &té reconriiie pnr Cliauniel polir s'attnqiier ail jciine naissain dont elle entame la coqiiille avcc son rostre ; mais il ne semble pas qu'elle soit rcs- yonsablc de dlgrits iinportants. $ ' (1) 1.e w t i t criistnce connii ~011% le nom d e w poil de mer n o u talitre (Talitrua saltator Edw.), rrt corisider6 p a r 3131. (le 3101itniiz& fl+res, comme causant quelqiiefois ln rno1.t de l 'hiiitre e en saiitnnt en t r e ses valve.? en t r@h? i l lP~s V . ('e n'cî! noint qiie ies talitre? les ninnpent (comme leiirs roni6nPres. i!s vivent (in corps morts), mais, p a r Ieiirs mniiremeiits hTlISqile~ e t i n r e ~ s a n t s 3 I ' i n t é r i~ i i r (le I'hiiitre, il$ finissent par I'ohliger A oiivrir sa cnqiiille, ce dont profitent 9 s ennemis pour l a dévorer. n (.2) T,'nhh6 .Y. 3lniils (IGFG) a raconte qiic lorique I'hiiître s'entr'oiivre. le crnhe, av fc îa patte. cc place ntlroitement en t r e les deux valves u n e petite pierre. q u i les empEche d e .e joindre * I I (3) IP mcii ie~ir nDp.it polir les pi+grs .? rrntlrs eqt 11 slhiclic oii morsate coiipée e n morceniix. . , E. ILS 0is~~ii i . t - . Ueaucoup .ci'oiseaus, de rivage sUiit iiiniigeurs (le iiiolliis~~iies, clii'ils ri\-rileiit poiir l a 1)lup:irt saris cn briscr l a coquille, aussi iic horit-ils 113s (le graiitls eniieiiiis pour les liuitres ; on accusc cepciit1:iiit l'hiiî- trier (Ilncii~iztoi>ics 'ostrnlegz~s I,.) de qiielqiies clbgâts e t i l es t eii effet pro- 1;iblc clu& cc. pétit écliassier de ilos plages, avec soli bec lorig e t résistaiit, :irrive à briser la iiiiilcc coqiiille tles .liuîtrcs encore jcuiies pour se iiourrir' (1,: Ieiir contenu. I C I I J I S ~ I ~ ~ S fiiir C O I L C I L ~ ~ C I I C C ;'it~ilc. - Ce soiit : r i . Les :iniiii:iiis qiii :iffniiieiit l'liiiîtrc çii s'ciiip:irniit (le ln iiourriture tloiit elle n bcsoiii. ' I!. 1,cs aiiiiiiaus et les l)l;iiitcs qiii invnllisseiit les collecteurs de nnii;- s:iiii, lxivaiit niiisi les larves tl'liiiître's clcs e~i iplncc~iie~i ts i ccss:iircs h leiir lixatiou.- A . liii très grniicl rioriihre d'espèccs'nliiiiinles, viv:iiit su r les foii(l4 , liiiîtriers, titiliseiit pour leiir iioiirritiire les iiit2iiies proies platictoiiic~ues cllie I'hiiître, iiinis heaiicoup (l'entre eiis, tels ciiic les rnolliisc~iies se f is i l i t s u r In coquille tle I'liiiîti-c (par cse~t ip le les Aiioi i i i~ cpl~ififiiztti~ 1,. 011 a iiacrbes II, les Cltitoils, les' ~lcilil ic~i tcstlldiria!is Forhes e t IIaiilcy) lie caiis'eiit pas (le tloriiiiinges seiisil)les (1). S o u s verrons 11111s loin (lue les inoiiles (.ll~*tilzls cdztlis L.) eii eiirnliis- sunt les 113rcs, viviers e t liuîtriéres sont encore plus nuisil~les en provoqi~xi t l'accuiriiilation < l e l a vase <ju'eri ahsorbaiit iitic ccrtniiic cliinrititi. tl'nliiiients tlorit elles prirent leu liuitres. Au point de vuc tle ln cotii1)4titioii ali~irc~itnirc, les c le~rs plus grniitls eiirieniis (te I'hiiître franche (0. cditlis I,.) sont : l a gr~p1ii.e portiignisc ( G r y f i l ~ a c ~ ~ i~~i,ql~!iita 1,ainarck) et l'aiiiericari Çlippcr-1,iinpet (Crepidil!n for~iicntn Iaiiisrck). Ces dci is espi.ccs oiit iiii polivoir filtrant qui l'emporte consit1érnl~lcincnt siir celiii de l'liuitrc. I'ortit,qnisc. -- Là où In gry1)1iée ' portugnise s'est :icclitri&ti-c, I'liiiftrc fiaiiclie'lui :I ci-db peu à peii 1:i. place ; 1:i conciirrcncc ii'rihoiitit jamais à ln 1-ictaire tle l'liuitrc fr:itiche ; A l'espèce iricligèiie, i l y n progressireiiietlt siihstitution de l'espèce Ctrnrigère, coiriirie cela cc prodiiit tlaris ,le l~ss.;iii ti'Xrcaclioii ( 2 ) . Fort liciireuseriieiit polir l'ostri-iculture frnnynisc, l'ciiv:iliisseiiieiit par 1? portiigaisc iiJei;t pris A craiiitlre siir tolite l'éteadiie tlu littoral ; la liiiiitc septentrionale de I'esteiisiori riaturelle de I'esp2ce esf l'e~iiboiicliiire (le !:I Loire. 1.e giseriiciit (III CIie11,il tlii I'ayri. (VeiitlFc), ainsi cliic l'a recoiinii >Ir. Guériti-(;niiiret, e ~ t le tieriiier, ail iiorcl, qui soit de qiielqiie iiiipoitaiicc~ ati tleli *tlii clilteau cle I3ourgenai (cliii se troiive iii1 peu riil siid des S a b l ~ s ti'Oloiiiic, ln portugaise lie he riiaiiltieiit clii'eii cliiclques 1)oirits isolés cliii soiit, aiilsi cliic I'n coiistati. 11. C;ii&rin-(;:iiiiret (rgo;) : I O 1.cs iiiurs cles Lcliises eii pieiic [le 1.a GiibriiiiPie (c(>te siitl-oue.st (le l'llc (le Soiriiioiitier). (1) voir. B ~>i.i,l>r~s (Ir l ' n c t i i ~ i i iiiiicil)lr t l t .5 .iiiomies : 1,. . ~ o i i l i ~ i i , I < t i i i l e ~ siir ~ C S gisr- riieiits i l ? ~l~illiiiqiirs ccinic,'.tihlc\ tles ci,:ri il?. I.'rnrice: 1.n Ilaie (le (:aiiraIr (Biill. tle l'lnstitiit Océniiorrrnptiii~iie, S o 1;'i. 3fl j i i i i i 1310, 39 I?nzrs, 2 cartes) cf . 1). 10 et p. 16.. . Le.; trait& ini l ic l i iPi i t eii g@iiér:il l';iiii~rriir cr~riirrie i i i i rniicmi rc0oiit;il)le des hiiitri$rr; ii;tturelles : Sii ivai i t Cniipi i i (1r!r2) : N L'Anomia ephippium 1,. est iin des :iiiimaiis les ~ 1 " ' (lrstriicteiirs iles I ) ~ I I C S d'lii~itrP~ ». % . , ' . ' . , (2) Viallaiie~ (18!PL) a moiitié clii'iiric Iiiittre iiidig+nc (le dix-lliiit niois lie ti1tr.e (lu'iirl 1i:rr (l'caii ynrlaiit Ic temps ,cpi'iirie r>iii.tii~aiw IIP mçrne age fi1ti.e 5 1.. 5 et ilne nloiile (le taille nioyeniie 3 1. 1.2 diffPi>rnce eiitrp l'iiiiitre indirri,iie et. !a 1 ~ ~ r t l i Z n i s ~ s'accroit piicoi'e si 0- s'a11rePw rZ de^. i i ic l ivl t l i~s pl115 AZCS . on rnm~)reiitl fa~i 'e l~l~l l t ~ llr, dans c?tte Iiittr intignle, l'arantape rectc tniij(iiirs'~ 1 i ~<:r.tiilai?e t h la mOlile. , ., 40 ROnERT I'IT. I)OT,T,FIJS z0 Les rocliek tle ln I,aiigoustiPrc, à I'oiicst cle la Seiiiietière e t cle la Xer- iierie (1,oirc-inférieure). 3 O 1,es ~)icrrcs de 1'ciitri.e (111 port (le I'ornic (et tricorc cc dernier gisc- iiient a-t-il disparu depuis les cotistatntioiis de Giiiriri-Ganivet, coiniiie jl,ii pu ni'en rendre compte eii avril 1920). Oii a l)icti, de tciiil)s et1 terril)s, sign:il6 1:i ~)ri~sciice de la portilgaise (1311s 13 rade de Urcst, In rivière tl'lltcl, la riviCre (ILI Ilelon, la rivière de 1 orient, la rivière de la Trinité et ln rivière tl'rliiray ( I ) , niais il s'agissait ci'ess:iis ~l'im~~lnritatiori oi d'iiitrotliictiori accitlentelle. Qiielqiics jiryplites ont pu se iii:iititeiiir plusieiirs aiiiiCes tlaiis les eaiis :irn~oricniiies, iiiais elles ii'oiit janiais 11" s'y 1iiulti1)iier peridailt pliis d'iiiie g6nératioii. 1,:i saliriiti. et ln tctrip6rature nioyeiiiie cles eaiis, qiii sotit l i k s à iitie t!iiestion de latitude, s'op~)oscnt 2 In iiiultiplicntioii de 1'espi.c~ en 1:t fra1)1>niit (le stkrilité tlaiis les r6gioiis littorales sitii(,es ai: nord de ln Loire. Ces ~:oiicl~rsioiis foriiiiil&es par 31. J. Giii.riii-Gaiiivct ( I C I I Z ) , Sont foriiielles. Crcpitlziltr. - Depuis qiiel(1iies niitii,es, I1ostri.icriltiire ailglaise n subi (les 1;crtes iiriportnrites pnr siiite (le I'iiivasioii !es fonds Iiiiîtriers par iiii inolliiscluc ~-ciiii tl'i\int.ricliic ct corinn sous le iiotil (1' u t2iiiericqii Slipper, 1,iiripet a , i l est appel6 par les ~iatiirnlistes « C r c f i i U ~ i l ~ ~ for)liccrtn 1,111ck n. Ce niollusqiie ressemble un peu à rios beriiiques ou patelles, tout eii 1-;ippelniit par sa forme, qiiaiitl il est retourné, une petite pantoufle, d'où le nurn (lc u Cr~l ) i t l z~ la B. 011 rencontre ordiiinireiiicrit ~)liisieurs iiidividiis (jiisqir'à 19) cii~pilbs l 'un siir le dos de l'autre p3r rang de taille, le p 1 i ~ grand btniit à ln base, le plus petit au soiiiniet, ln cliaîiie ainsi fortliée a une dispositioti spirale, car cliacliic atiiiiial se tient non pas :il1 triilieii du dos (le celui cliii cst nii-dessoiis, iilais le bord anttriciir droit de sa coquille toucliant le bord antérieur droit tle la'suivante. Les indivitliis sont d'abortl iii.îles et ensiiite feiiielles ; ainsi, dans iiiie clinitie d'iiidividus trouve-t-oii, au sanituet, (les rriAles, vers le iiiilicii dcs individus p3rtietiii9le, partie feiiielle, et, à la hnse (!es feiiielles. 1,a reprodiictioii coinineiicc, en i\iiglcterrc, en fivrier oii iiiars (alors qii'eii ;\iii6ritlue clle coiiimence en avril e t pri~icip~ileri~erit el1 iiini), elle diire jiisqii':iii coiiiriicnceiiietit (le iioveiiibre et est surtoiit iiitciii;e cil nini. 1)cpiiis le iiioiricnt clii'cllc cst devenire fciiiclle, unc Crc~)idiila doiiiie ciiviroti 13.000 teiifs par .ail, clii'clle protège daria 53 cocliiille i i t i iiiois ciiviroii, tuiit que l'ciiil~ryori ile peut encore inener iiiie vie ringeusc e t se iiourrir p x Iiii-niiêtiic. 1.n jeuric Crcpidiiln inènc dc l>oiiiic lieure iinc rie sixlciitnirc I I où clle s'est fisCe. 1)'après les observations de Mr. J. H. Ortoii, 13 Crcpidula sc iioiirrit, en priiicipe, de la inCiiie faqon qiie l'liiiîtrc, le coiiraiit tl'enii arrive tlaiis la cnvité (lu rriantenu ct les brnncliies pec.tiii(.es font office (le filtre eiitre Ic cotir;iiit t1'cntri.c ct celui de sortie ; Ics articules iiittritivea arrêtces clans In cliniiil~rc <l'entrée attcigiciit la hoiiclie pnr (lciis chciiiiiis : les ~)l i is fiiies par 1111 sillon noiirricier situ6 tlu c&té droit corps, Ics pliis grossières par UIIC poclic iioiirricière sitii6e eii avaiit (le ln boiiclic. Les coiiraiits d'eritrCe c t de sortie sont iiiiitlueiiieiit cr6k p l r le iiioii\-eiiictit tlcs cils (les 1)raiicliies zt dii iiiaiitcnii. Tri.5 frétliiciiiiiieiit, les cliaîiics d'iiidividus sciit &tat>lics siir In valve siipérieiire tlcs liitîtres, les c&ti.s ant6rieiirs tle toiis les iiiilivi(1iis sont (1) II f : ~ i i t C ( ~ I > C J I I ~ ~ I I ~ menljonner la persistance des ~rortiignis~~s a Saint-(ioiistan~ (rtviPrr <1';\111.ay) : clles y forment lin banc de faible Ct~ndiir q i i i se rrialiiticrit ~311% ~'accroltre. alors dirigts vers la iiiarge (le l'liuître, Icz tôt?, lidstt~icurs cotivergcaiit vers le inilieu de l'huître. T,:i nourriture des Crepidiila est absoluiiieiit 1:i niCiiic que celle (le l'huftre, aussi 1û concurrence vitale cst-cllc coiisidtrable ; inais en raiion de leur grancl noiiibre et de leur poiivoir filti-atit suptiieiir, les Crepidula affament les huitrcc siIr les bancs qii'clies oiit envahis. Des 1)nncs trcs prosperes ont t t é peu à peu ri1ini.s à iiiesure que hJy . iiiiiltipliaieiit les Crepidiila. Suivant Jlr. J. II. Ortoii, Icr Crepidula seraient venues nccideii- - tellenient vers ISS~, siir la côte dJEsseu, eii même teiiips que dcs liiiîtres :iinériuiiies ; suivant ceitains osttticulteurs (le 11-itst:il)le, les Crepidiiln auraient i-té iritrotluites volontaiiemcnt par iiii concliyliculteiir coiiliiie clcii- Fig. 2. Crepidula tornicata Lani:ircl<, prtlii~leiir iintiirelle Swcinieii ile I,t côte tl'l:ses, comniiiriiqli6 Iinr IIr. Prunier ri,e aliiiientaire; q~soitlu'il eii soit, la tltvaztatioti a surtoiit pris de l'estensio~i depuis 1910, et lcs courants aitl,aiit, l'envahisscnierit t1':~bord liinité à la côte J'Esses (à partir de Ihightlingsea au iiord) e t #le Kent, ;i suivi le Pas-de- C:ilais, gagnant le- Susses, puis le Hampshire, O?! il n atteint Eii~ç\-iortli. Juqu'à maintenant, les huîtrières françaises restent indemnes; lnnix il ' ii'y aurait rien tiJttoiiiiaiit à. ce (lue lcs Crepidula pnrviennent jusqir'à elles. Il n'y a pas d'autre procCdé, pour SC rltbarrr,sser (les Crepidula, qiic ccliii qui consiste à les draguer et ,'i les :iineiirr :i terre. Le Servicc (les pêclies britannique a donné une ~irirne ai ls tlrngueiirs, et les Crepic1iil:l si.colt&es ont servi à L.t 1)rC.p:iratioii d'eilgrais par 1)royagc ;. <les esptrienccs @rit inontré qu'il était possible de traiter à part l'atiiinnl et s:1 coqiiille, In co(~iiil1e pulvérisce peut coiicurrenccr siir le niarclié ln poiidre de coquilles tl'huîtrcs et l'a~limal lui-inêine peut ittre converti en aliiiierit poiir 1:i volaille. Il., - I3eniicoup (1':iniiriaiis et quclclues algues, eli se fis:itit stir .lez collecteiirs ~iaturcls oii les tuiles cliaulC.cs, occiip2rit uiie 1):irtie clc l'espace siir leqiiel les larvcs ci'li~~itres :iiir:iicnt pi1 se fis2r ; en oiiti-e,:ils' eiitravent le développciiieiit des jeunes liiiîtres pnr leur c~oissniice .plus rapide et plus vigoureuse, et qiiel~liies-uns de ces :iniinaux e t de ces nlgucs favorisent !'~ccuiiiulation (le la vase siir les collecteiirs, ce qci tuc les jeuiies'huîtres. Au: tl6l1ut <le . ln fisation, oil ne peut souvent tlistitiguer à l'mil nii, en cs:iiriinant les collcctcurs,.les orgatiistncs cliii sont dii iinissain cl>liuitres tle ceiis qui s&t . - . cles, envaliisseurs iiuisibles; I'eriiploi d'iii~e loiipc est ii&essiire; " . , - .>: :;: . . ! , 1.1 KOItERT 1'11. I)OI,T,FIJS . . sont recoiirertes et cnglobi-es dans 19C.dificc. I,cs tlrngucurs de Cancale clori- nent le noiri de a crassier n niix constructioiis des lieriiielles. Beaucoiip d'aiitres espèces tl'an116lides peuvc.rit einprunter 13 coqiiillk (le I'liuître coiriine support (le leiir tube, par exe t t~ ) l e les serpiiles (I'oi~la- tnceros t ~ i ( l ~ 1 E f e ~ L. e t :liitres cspèccs) niais il ne s'agit pns, là d'orgaiiis?~ie$ aiiisil>les à l'liiiître, elles lie l'eii~cvelissent pas soiis leurs coiistriictions et iic liii causent pas pliis (le domiiinges tliie celle.; sJita1)lissarit eritre les feuillets s?ns les perforer e t sans y creuser (le galeries. . , 13. Pl<rrztes. - Les plaiites favorisant lJacciimul.~tion de ln vase siir les parcsc t les Iiiiitrières sont : I O clcs algues; 20 (le; zosteres., . . I O illgrtes. - La pliiI):~rt tlcs algues forinrint des toiiffcs siir le foncl des . parcs oit sur les palissatles cliii les bortleiit peuvent reteiiir la vase, c1ii secil fait qu'elles. ralentissent les courants. . . ' C'est ainsi que, selon Snul-ageaii, (190.i)~ les Frrc~ts -,'csicztloszrs 1,. fis& cil abonclarice à ~reic l io l i , sur les ~)igiiots (longues brnnclies . (le jciiues piiis eiitoiirarit les pnrcs) a facilitent le dbpôt ;le liinoii au poiirtoiir (les p3rcs. b I,es ostréiciilteiirs ne sc plaignent en gbiiér.il pas de l'action nuisible (111 8 ' 1 ~ ~ 2 ~ s ~'e ic~llostls 1,. car cette algoe leur sert h I'embnllige dcs hiiîtres, par contre, ils se plaignent (le I'alfriie .verte appelce ( à r2rcnclion) a poil Je cliat a (I'azicl~eria Tltlrrcti Woron., fnmillc des SiplionCes) qiii piillule soii-. xeilt siir le fond der; claires ct cies parcs. Cette nlguc retient toiis les s&liiiieiits, elle arrî te et fise le liiiioii cir siispensioii tlans l'eaii, ce qui n poiir coiisCqiiciic~ u ~ i csliaiisseinent- tlii fond et oblige à iin rcpiqu;ige tlii sol. z 0 Zostères. - 011 acirnet cln'eii gélléral I'tiuîtrr disparatt là oii pOil5- sciit les zostères. On acciise les zostères à la fois i c favoriser l'accumulatioii (le vnsc et tl'arrêtcr les coiirants qui apportent A l'huître sa tiourriture. hii niCrne titre qiie les zoi;t&rcs (Zostcrn r~rarii~n T,. CL %osfera ?tarin Kotli.) les Posidoiiies (l'osidorrict ocraizicn 1)elile) sont, ilrilis In JIiditcrrntiLc, consi- tlér6es roiiirric des ci~iieiriis (les Iiiiitres. Il cst posciblc que cc soit exact eti <iiiel~~iies ntlroits irinis ce ne l'est certaiiieiiient pns p:irtoiit; eii certaiiir 1)oiiits oa le coiirant est trCs violciit, (par escniplc cil ccrtains points de la h i e tle Boiirgiiei~f, A ~)rosiiiiité (le Noirriioiitier), oii coiistatc qiie les hiii- trières iic se innintienneiit (pie gr3ce iîiis zo.itèrrs qiii firent le sol vase!is , ei lcs protagetit contre l'entraiticii~ent par Ics coiirnnts; I i où les zost&re.; oiit 4té arracli4es, Ic coiirant :i eiiilrorté lcs Iiiiîtrcs, iiicapal~lcs par cllei;- riiCirics de résister h soli actiori siir la v:ise di.iiii:l(~e. !,es zostères dnris le 1)assin d'i\rc:ic1ioii soiit appe1i.c~ u inoiissilloii n 3131. (le JlotltriqG (18;s) considèrctit que le inoiissilloii (- pour eiis %ostrra rrtarirla T,.) (1) est iiiiisible à. l 'ostréi~ultiir~? eii raison (le la (1C~coni- ~)ositioii de scs a~rioiicelleiiients' siir les pnrcs; les feiiillcs ~létacli4es oii :irracliCcs, eriiporties par ln iiinr(c iiiontnntc sur lm pnrcs, y' restent ciiziiitc .'i tlCcoiivert et, en poiirrissntit u occasioiinci~t dc granils ravages a . Uii certniii iiom1)re (le plnntcis phaiiéroga~ne~, cliii croisseiit siir le foritl (les claires à Iiiiîtrcs (pnr eseiilple .Rzrpfiiù ~i~ilrifirrl~z Ir.) et ri6cessitcnt !e repiqunge; sont :iiissi ?i coii i~~tcr pnriiii les eiiiieinis th: l'ostréiciiltiire. . . & , (1) Soiivngcnii (1906). a' i r i d iquk qiie Zostera marina 1,. :ivnit été confondu avec zostera nana l<otli. linr 3131. de -1lontnuyk frères (18781. , , PI,.~XTCS I'~:IIJIETT.t?Il' dü FLOT JJ'E\IPOI<TEI: LES IIUlTCES illg-zres. - Noiis :ivoiis vil que certaines a1gi:cs perforeiit la cotluille (voir. p:iges IO-rz), e t clCie ~1':iiitres :iigi:e~ soiit tiuisil~lcs ai ls Iiiiîtrce, soit p r c e c1u'ellcs 1)rovoc~iieiit llcsliausseiiient du foiici (les parcs et (les claircs, soit parce qu'elles fnvoriseiit 1';icctriiiulatioii de vase siir les Iiuitres. . , Xoiis 11011s occul)eroiis iiiaiiitennnt (le celles qui, cri s e fisaiit siir,.l;i coquille, 1)crtilettent 1'eiitr:iiileiiie~t des 1iiiîtres.riiai fisées par les cour:iiits (Ir flot et (le jusatit.,Aii preiiiier rang dc ces algues, il faut citer celle co11- iiiie soiis le iioin. tle (:olpuiiiciiiù.si)ill~ls~~ (IZotli.) l)erh. et Solicr oii (( algiie . , .i olciisc d'liuitres 1 B . , . ,.,!: 1)'aljord. trés petite, cette algiie atteint asaeL vite n le voliiiiic t l l i i ~ i ' xi-o.; teiif.tle poiile u (Fabre-I)oiiiergue), elle se ~;r&sciitc soiis la forine ti'oiitres cl'iiii brun ver-t1;ilre oii a ballons n 1i:ihituelleinent pleines' (l'eau, iiinis à hnsse iller, ces oiitres se vicient par leiir base et se reiiiplisseilt tlJ;iir. Au retour du Aot, l'enii pénètre d:iris l'algiie par cil-(lessous, einprisonne l'air -t constitue Ic hnllon n cliii est capat~lc dc soulever iin siipport 11011 fis&. r (Sniivage:iu). 1,'liiiître 'poiirvue tl'uii ~.eiribl:ible flottciir ciritte son eiiiplaceiiirrit et les courants I'eiitrnîiient Iiors (lu parc, (l'où le roin iI':~lgiie voleuse tl'liiii- ti t.s (loiiriil ail Colpo~iici i ia. 1.e Col$oiiiciiia caiise (le teiiips en teiiips qiielqiics rivages ,dails Ics rigioiis ostri-icoles (le In llnnclic et (le l'OcCa~i, c'est «ne espèce 11iGritlio- iinle dont 1'al)p:iritioii siir les côtes (le Fraiicc a i-ti l'objet de iionihreuses olsérrations. 1.e reniéde est <le ;l~t:iclier les halloiis aii t:is tle leur iiisertioii;siir 13 coquille ct (le les eiiiporter CL terre, il fniit se garder (le les dicliirer et de les rejeter à t'eaii car les frngiilciits arraclii-.; r61>aiidetit les .zoosporanges ciiii, eiii1)ortés ail gré (1ii coiirant, propagent le fiéau. l'ariiii les auties e-~xkes (l',ilgiics (lui se fixent sur la coc~iiille tle l'liui- t ie ct perliiettent :iiis coiir:iiits (le les etilporter, (11 peut encore citer : , Ccrirntiuri~ rzlbrz~iii (IIiids.) Ag. (Floridtc Ci.rairiirf.e), a~>peli.e à Xrïacliori herbe ri perruque n. C c r a ~ i ~ i u i t t iiini>liaiti~ii~ (Lifilit.) 12otli. (Florid/.e Ctraniiée), cette espèce est citte par 3111. tle lIoiitaugé frères comiiie coiiiprise dans celles forilinrit le a limon vert 8 (les ostri-iciilteurs nrcaclioiinais, Cl~oitrlria tcizitissiiiici ((;ootl. et Wood.) Ard i~s . (Floritlbe Rliodoiiii.lbt.), G~7stroclo i i i z~~i i 1 rlifoi.iiie (Gootl. et Wood.) Aitliss. (FloridSic Kliody- 1~1~1ii4e), Clndopl~oï i i l n c f c ~ i r eiis (rlillw.) I<iiiit~i:,. '(Cliloropliyc6c Coiifer.i-ac4e). Cettc esptce cbt citbe par 3131. (le lIontnugb frGics (18;s) coiiiirie iilic . (le celles forinaiit le « liinoii vert n des o\tri-iciilteiirç arcnclioiitiais. Ce liiiioii fonne sur les l iu î t rc~ e t les 1):ircs iiii u iriatel:is ép'iis de filasse veite N « qui tliirc environ tleiis iiioi5 et tlciiii c1:ins I1&ti..» U1z.a l nc t~ t cn 1,. (Clilorol)liyc&c Coiifei\:ic;e), :ipl)clée AIaerl a par It\ ostiéicu1teur.s :ircaclioriiiais. X Arcaclion les ostriiciilteitrs di-sigiierit soiis le iioiii tle rc boiiciiiet r le, toiifles <l':ilgiics coiiipreiintit les cinq pretriii.res esptces. 1)'autrcs esp6ces ciitrent nusqi dans 1:i coinpocitioii d u u bouq~ict P. C. S?iivngcau (1906) y :i itleiitifié, à ~lrcaclion : I 'olysiplioi~in e L ~ ? z g ~ t t ~ z (IIiitls.) IIarv., I 'o l~~s ip l io i i ia i ~ i ~ r e s c c i i s (DilI\v.) Grev., Polysipltonia atrorzr 46 ROlIISII'l' PH. I)OI,I.I~IJS OESCEIZS (I)ill\\-.) Grev. (I;loritli.es Kliotloiiitl~es). 1 .e~ barrages et les piquets ilestiiiés h arrêter les hiiîtres etitraîiiécs se soilt soiivelit inontrés l>ieti peii efficaces. (1). Seloti JIAI. de 3loritaiig6 frères, Ceratilirrti~ rubrid?~~ Ag. , U l ~ , z liictttca I,., Ccraviiictn tiiapllaiiufit Rotli. et Clailo$llorn l,~ete:*irctls Küiitzig ne sont pas seiileinent nuisibles parce clir'ils euiporteiit ail loin les huîtres n;ais cricore parce qii'ils poiirrissent siir les parcs par rluatitités: 5 niarce bnsse, t1:iris les p1:iqiies épaisses de leurs fi1ainerlt.s encllevî-trés, il y a, nii soleil, iine iltvatioii consid~rahle de tenipirature et forrriation ile prodiiits c l r dC~o i~~~~os i t i o i i , ce <lui cause In iiiort tlcs liuîtrcs recoiivcrtes r le iiio1lii.;- ciue nicurt soiivcilt avant le retour du flot a . (lloiitaiig4). 1)epuis lotigtemps, les ostréiculteiirs, en p:irticulier ceiis (111 lIorbiliaix ct tlii. Fiiiistère, ont rccoiiiiii cliie le riieilleiir irioyi:n (le tlCharrasrcr les liiiî- tres de cette vC.gitati«ri l)nrasite Ctait de rtpanrirc sur les 1)arcs iiii petit inoliusc1iie qiii se iiotirrit escliisiveincnt de v6g6taiis, c'est le bigoriieriii GII vigtiot (Litturiila littorcii I,.). 1,orscpe les hiiitres sont tiettoyi,es, les 0stri.i- ciilteurs retirent les bigorrieniis, ayniit reiii:irclii6 (lisent-ils, clire ii'ayarit plits d'algues i illanger, ils se riietteiit alors ronger le bord iiiiiicc de In Ijousse des liuitres. (\loir Jotihin 1907, P. 70). (2). 1)'aiitres gnst4ropodes se iioiirrissci-it aiissi cscliisiveiii~iit cl'algiic-, iiinis ne virent pli; aussi bien aii riiveaii. des 1):ircs. ( ) i l tloit coiisidtrer le bigortieiii (1-ittor.iiin litlorrn I,.) cotiiine iiii 1)s:- cieiis aiisilinire (le l'ostr~~iciiltiirc. Coiittriei~sa~~.% dc l'lllritrc. - Xoiis avoris consiilCri. coiiiiiic 1):ir:isites les .nr~i~iiniis et plalites qui occasionnent (les iiialactics oii qiii vivctit ails tli.liciii tlc la siihsL~~ice de l'huître ou de sn coqiiille. I.es coniinetisaus sont les aniinaiis et l)latites cioiit 1;i prtseiice ri':ipp;~- rait p:~s coinnie niiisible. Il y n des coinineii.;aris (les org:iries <le I'liiiitre, c!es coiiimensaus de l't311 eiii~)risonii>e dans les valves de l'liiiitre (3)) des coriitiieiisaiis (le la coqiiille de l'liuître. 11 lie !n'est pas possil)le, (latis ce coiirt npcrqu, de les pasrcr eii reviie. Je (lirai seiileinent qiie plns lcs liiiitt-es sont âgCes, pliis ln faiinc e t la flore tlu'elles siipportetit oit litbcrgciit est riclle. C'est ainsi qiie I'é~>zisie coquillc tic3 trgs \-icillrs hiiîtrcs est 1):ir- fois escav(,e par tlirers mollus<~iies lniiiellihrniiclie~ (par cseiiiple Gnstro- cltnciia dirl>ia I'ctiti., I'ctricola litlioplin~il Ketziir;, Sii.~ica:,z riigos~7 I,iiicl;.) ciiii crciise~it leiir loge coiiiiiie i l le feraient toiit niissi bien tlniis iinc ioclie; oii lie peiit les coiisitlC,rcr coriiiiic dc vrais rarasitcs oit cles ~eriiiciiiis (!e l'liiiître. ( 1 ) 0 1 1 rte lbriit ( i iw ~ I I P le, En:eromorpl ia et le'; Cladophora q:ii r i ivalii~u'i i t les 11ai.t-5 wielit t o u j o ~ i i . ~ ~ I I ~ ~ J I I c \ , I I o r n f I l i l 1,vntarqiit ( [ I I 'A .\~~cacl~orl, Ics tal+ lie rf 11nIOll ve r t )B form6.i [>;11' Irs filamerats (le rcs :il9iip.; [~r~i>tP. ie i i t Ir< Iiili!re- rOli!i'c l 'nct i011 c l V . 1-oiii .niit% et cln!rc lc rnncivnis tcnip% . . 1 J-1 I.. .ïniitiiri : ~30s:ré icui t t r re fians ie M o r b i h a n ( ~ : e v u c ,géiiCi.:i~c L I C ~ ~ c i ~ i i ~ ~ t s , 19- nnn(t1, N o 2, 3n jaiivirr l:ini, 1111. E:-~.L. i fl:iire%). (3) Polir les ariiiélitles ctaili celte sitiintiiiii, voi r I I ~ C ~ S 1:)-20. I'agc 2. - Soiiitii:iire, liglie 2 5 à partir clii haut, ail ,lieu de iiiala- clics pnrnsitnircs, lirc:. . . . iiialntlies tioti p:irasitaii-es. I':igc 3. - Iiitrotfuctioii, ligiie 25 à partir ilil Ii:iiit, ni1 lieu de a , liie.. . . . P. i'.igc 3. - Iritrotliictioii, ligiies 24 e t 21 à p ~ r t i r (lu bas, au lieii tlc les, lire.. . . . 1:i. I'agc 3. - Ligiie 3 à l':"tir du bas, avant sauf, iiiettre ..... , I).ige j. - Ligrie 18 à partir di1 liaiit, :ipri-s rGdiiite, iiiettre ..... , I'age I I . -- I,ig,.rie 14 à partir du hzs, a p r h foriiic, inettre ....., Page 12. - 1,igiie j :A partir tlii bas, :ILI lieu de C'lio,ic, lire.. . . . Cliciil(~. I'.ige 13. - 1,igiic 13 à paitii- dit liant, ail lieil de proiliiit, lirc ..... piotliiite. 1';i~e 13. - X p d s Fig., l ire. . . . . at l~le 1. I'ape 1'1. - 1,igiie 3 à partir (111 bas, a p r k la p , i rci i thi~c, ~riettre. . . . , l'.ige 13. - Xote- r , ligiie 3 à partir tlii l~n.;, 3pri.s ~iiairitct~.iiit, i i~ r t t rc . . . . , 1';iges 15 e t 16. - l>assiiii, ail lieii (le ClioiG, iriettre. . . . . Cli(1iicr. Page IS. - 1)eriiière ligrie nvniit 1:i riote 1, au lieu (le tl<,c.~li!ï;ts, lire.. . . . tlCcalciti~~es. I'age IS. - Xotc 1 , ligiie 6 à partir tlii lxis, ail lien ( l e : 1111, lire.. . . . :III. I'age IS. - S o t e 2, (lei-iiii-re ligiic, npr-cs rCcioti, i i~ct t re . . . . , I'age 19. - L i g ~ i e 26 à partir (lu haiit, :il)rès iiiais, riiettre ..... , - I'age 2 1 . - ri 13 fiil tlc ln ligrie .j, nl)r&s :iiitoiir, iiiettre ..... , I'nge 2.5. - 1,igne 7 B partir dii h:is, nii lieu ~l':iliinect.L., inettre. . . . .' :iliineiitCs. 1';ige 20. - 1,igtie 6 à p.iriir (111 linut, rapl)roclier ii (le a 1':igc 26. -- S o t e 2, 1)reiiiière ligiic, après Seiitlrc, iiiettrc. . . . . , l'axe 2;. - 1.i~-lie 21 i partir (111 liaiit, al'rts qiic et n1)ri.s cotidi- tioiis, iiiettre.. . . . , I'iige 2;. - Sote 1 , ligiie 2 , nl>rès froitles, inettre.. . . . , I'cige 27. - S o t e '1, li:~-tie 2, après i i l e ~ ~ e i i t , tiicttre.. . . . , 1';ige 30. - 1,ignc 9 à partir (111 li:iiit, ail lieu (le ont, iiiettre.. . . . {in I'age 31. - I.ig~ie 3 à partir tlii liniit, aprcs siil)i, mettre.. . . . , I'age 31. - T.i,gtie 2 :i p:irtir (111 I>ns, ail lieu (le les, lirc.. . . . tlc-. I':i:,.e 31. - 1,igtie 2 0 à ~):utii- (III liaiit, :iprès troiivaiit, incttre ..... , Page 34. - 1,igiie S :i 1):irtir du bas, a ~ r ~ s s e u l , illettre.. . . . , IB:ige 35. - 1,igne 29 ?I partir tlii Iiaiit, nl)r?s p:*ile, iiietlre.. . . . , 1 ) ; i ~ e 35. - I.igiie 6 5 pî r t i r (111 lns, nii licii (te , iiietti-e.. . . . ; I'.ige 3-. - I.igiie 3 à partir tlri lms, nu lieu tle JI., iiiettre.. . . . 3Ir. I':i:,.e . { 2 . - 1.igrie 6 à pni-tir tlii li:iiit, inettre : iioiiil)~-eu-es e.;p;.ccs, ciitrc ( ). I'zige 42. - T,i:=iie 19 :i 1)nrtii- tlii hns, a1)ri.s « ~J .SÎLIS n , iilettre.. . . . , I'nge 35. - 1,igne 13 h ]):il-tir tlii Iiaiit, 1ipri's i i ~ n i i , iiiettre.. . . . , I'.ige .$S. - I.igtic 12 ù partir (lii l~nç , :ILI lien tlc I<iiiitzig, lire Iiiitziiig. 1':i:e '$6. - 1. i~rie j :L pnitir (111 li:iiit, ni1 lie11 (le Kiiiitxig, l ire. . . . . I<Utxiiig. 1';ige .$O. - I.i:,.iie 1;. partir tlii liniit, :il)ri.s reiiinrciiii., iiiettre ..... , 1';igc 46. - I,i:,.iie 1 7 i 1):irtir tlii liniit, al)r;,s cllie, iiicttre. . . . . , AVIS IRS notes ct Aliinoire.; sont en (?éyOt 211 sikge de l'Office iles Pi-ches <, avenue Octave-GrGard, i Paris, et à la librairie Hloiidel T,a Rougery, 7 , rue St-T,azare, Paris. Les niim6ro.i clc, Xotes et Nbiiioires qe vcndetit séparémeilt a u s prix siiivants et franco : F s 1. Rapport sicr la Sardi~ie , pcir L. F.m. . . . . . . . . . .Pi-. 1 r 2. Ide Nerlzr, rt(s~i~rit! pratique de N O S ~oiiriaissotrces sirr ce poissoli, par ED. 1.6 DASOIS. . . . . . . . . . . . . . . . . .Fr. 2 Y . 2\Totiolis pratiques dJhygi&ri.e astréicolc, par (;. 1 3 1 s . 4 ~ ~ . . .Fr. 2 '1. Le Cottseil iiitei-t~aiicnznl polir l'cxplornîio~i ric la Mer, Congrhs de Londres 19.20, par ED. 1.s DANOIS. . . . . . . .Fr. 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Cc.; cartes soiit (le pllis mises en vente non pliées : PARIS : i I'Oftice cles I'C-clies Yarititnes, ;, Aïeniic Oztave-Grbard. à la librairie Blondel ],a Rougery, 7 , rue St-1,azare. 1 IJOIJI,O(;NB-SUR-JIER : Station Xquicole. DIEPPE : Syndicat des Armateurs à la Pêchc, 2, Aicades de la Bourse. FECABIP : Syndicat des t\riiiateiirs, 67, Qiini Bbrigny. - 1.A ROCHEL1,E : Syndicat des Ariiiateurs de Chzlutiers à vapeur, 3, rire Cliniidrier. LORIENT : Syndicat des Armateurs, Estacade. NARSEII,T,E : .Soci&té de Chaliitage (de la Miditerranée, 35, quai Rire h'eiive. ARCACHOX : .%ciet& Génbrale d'r5r1iiement. CETTE : 1'Ccheries Modernes. 5 NREST : Caillh et Cie, 22, qugi de I'Oiiest. St-JEAN-DE-LTJZ: S-w~dicat Denak-Bat des Chaloupes à vapeur, à la Mairie.
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