Télécharge Scène 1, acte I : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais et plus Résumés au format PDF de Principes de conception du théâtre sur Docsity uniquement! Scène 1, acte I : Le Mariage de Figaro de Beaumarchais 1) Comment appelle-t-on cette scène au théâtre ? Trouvez quatre adjectifs pour qualifier celle-ci. Justifiez votre choix. 2) Retrouvez un verbe conjugué au conditionnel présent, un verbe conjugué au futur antérieur, un plus- que-parfait, un passé composé de l’indicatif, un participe passé, un impératif présent. 3) Relevez deux exemples d’adjectifs numéraux cardinaux et rappelez les règles d’orthographe les concernant. 4) Analysez la forme verbale suivante : « si Monsieur n’eût pas aboli ». Relevez un autre exemple dans cette scène. 5) « Que les gens d’esprit sont bêtes ! » : Quelle est la figure de style utilisée ? Figaro. Dix-neuf pieds sur vingt-six. Suzanne. Tiens, Figaro, voilà mon petit chapeau : le trouves-tu mieux ainsi ? Figaro lui prend les mains. Sans comparaison, ma charmante. Oh ! que ce joli bouquet virginal, élevé sur la tête d’une belle fille, est doux, le matin des noces, à l’œil amoureux d’un époux !… Suzanne se retire. Que mesures-tu donc là, mon fils ? Figaro. Je regarde, ma petite Suzanne, si ce beau lit que monseigneur nous donne aura bonne grâce ici. Suzanne. Dans cette chambre ? Figaro. Il nous la cède. Suzanne. Et moi je n’en veux point. Figaro. Pourquoi ? Suzanne. Je n’en veux point. Figaro. Mais encore ? Suzanne. Elle me déplaît. Figaro. On dit une raison. Suzanne. Si je n’en veux pas dire ? Figaro. Oh ! quand elles sont sûres de nous ! Suzanne. Prouver que j’ai raison serait accorder que je puis avoir tort. Es-tu mon serviteur, ou non ? Figaro. Tu prends de l’humeur contre la chambre du château la plus commode, et qui tient le milieu des deux appartements. La nuit, si madame est incommodée, elle sonnera de son côté : zeste, en deux pas tu es chez elle. Monseigneur veut-il quelque chose ? il n’a qu’à tinter du sien : crac, en trois sauts me voilà rendu. Suzanne. Fort bien ! Mais quand il aura tinté, le matin, pour te donner quelque bonne et longue commission : zeste, en deux pas il est à ma porte, et crac, en trois sauts… Figaro. Qu’entendez-vous par ces paroles ? Suzanne. Il faudrait m’écouter tranquillement. Figaro. Eh ! qu’est-ce qu’il y a, bon Dieu ? Suzanne. Il y a, mon ami, que, las de courtiser les beautés des environs, monsieur le comte Almaviva veut