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séquence n°5 – la poésie d'un jour de pluie, Notes de Poésie

Une pluie magique (Guillaume Apollinaire) (activité n°4) ... Selon toi, pourquoi le poète a-t-il l'impression que la pluie est « comme un mécanisme » ou.

Typologie: Notes

2021/2022

Téléchargé le 03/08/2022

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Estelle_87 🇫🇷

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Télécharge séquence n°5 – la poésie d'un jour de pluie et plus Notes au format PDF de Poésie sur Docsity uniquement! SÉQUENCE N°5 – LA POÉSIE D'UN JOUR DE PLUIE PROBLÉMATIQUE : Les artistes ont-ils du pouvoir ? CORRECTION DU DOSSIER SOMMAIRE DU DOSSIER : Page 2 ....................... Peut-on faire de l'art avec la pluie ? (activité n°1) Page 7 ........................ Quels mots peut-on utiliser pour décrire un poème ? (activité n°2) Page 10 ........................ Une pluie triste (Paul Verlaine) (activité n°3) Page 12 ........................ Une pluie magique (Guillaume Apollinaire) (activité n°4) Page 15 ........................ Rédiger un calligramme (activité n°5) Page 18 ….................. Une pluie nostalgique (Jacques Prévert) (activité n°6) Page 21 ….................. Bilan de la séquence (activité n°7) Inutile d'imprimer ce document (sauf si vous en avez la possibilité) Vous pouvez réaliser les activités directement sur votre cahier. 1/21 Peut-on faire de l'art avec la pluie ? (activité n°1) Exercice n°1 – La pluie vue par chacun d'entre nous. Recopie la bulle ci-dessous sur ton cahier, puis ferme les yeux et pense à la pluie qui tombe. Avec quoi pourrait-on comparer la pluie qui tombe ou les gouttes de pluie ? Complète ensuite les branches du schéma avec les comparaisons que tu as trouvées. Tu peux ajouter des branches. Exercice n°2 – La pluie vue par un artiste : Avant de commencer cette activité, cherche sur Internet ou dans un dictionnaire : - à quoi ressemble un berlingot (indice : c'est un bonbon), - à quoi ressemble un filet (par exemple, « un filet d'huile d'olive » - ce qu'est un coup de gong - ce qu'est un mécanisme - ce qu'est une horlogerie – ce qu'est la monotonie Gong : instrument de musique Filet d'huile d'olive (qui résonne fort et loin) Berlingot : bonbon de forme ovale ou triangulaire Mécanisme : ensemble de rouages de formes différentes qui servent à mettre un mouvement en Monotonie : ennui, quand marche (l'horlogerie est le mécanisme de la montre) une chose ne change pas 2/21 2. Le bâtiment qui se trouve en face du spectateur comporte-t-il beaucoup de détails ? On peut dire que cette façade est monotone car les murs et les fenêtres sont tous semblables. 3. Les couleurs que le peintre a utilisées te semblent-elles joyeuses, chaleureuses ? Justifie. Les couleurs choisies par le peintre ne sont pas vraiment éclatantes, elles sont plutôt ternes et pales, elles ne ressortent pas comme les couleurs vives. On appelle ce type de couleurs des couleurs froides. 4. Les différences sont-elles faciles à remarquer entre les personnages représentés ? Pourquoi peut- on dire qu'ils représentent des gouttes de pluie ? Les différences sont difficiles à remarquer entre les personnages car ils portent tous les mêmes vêtements : on dirait le même homme, mais vu sous différents angles (lorsqu'il tourne la tête, lorsqu'il regarde de face, lorsqu'il est vu de près ou de loin, etc.). On peut dire qu'ils représentent des gouttes de pluie car on a l'impression qu'ils tombent du ciel, comme la pluie. 5. Ce peintre a-t-il la même vision de la pluie que le poète Francis Ponge ? Pourquoi ? Quels sentiments le peintre semble-t-il ressentir face à la pluie ? Ce peintre a une vision de la pluie moins positive que celle de Francis Ponge car pour lui, elle évoque l'ennui, la monotonie. On le voit aux couleurs froides qu'il utilise, mais aussi au fait que les mêmes détails se répètent : les fenêtres, les façades, les vêtements de l'homme, etc. Cependant on peut aussi avoir l'impression que le peintre essaie de se divertir en regardant la pluie et en imaginant sa métamorphose imaginaire. 5/21 Mini-bilan : Que penses-tu de la question posée dans le titre de cette séance : « Peut-on faire de l'art avec la pluie ? » Réponds à cette question en t'appuyant sur les activités que tu viens d'effectuer. Un argument minimum (= une seule raison, une seule preuve). Voici, pour t'aider, la définition du mot « art » : L'art est un moyen d'expression, il permet à un artiste d'exprimer sa manière de voir le monde, mais aussi ses émotions et ses sentiments. On peut faire de l'art avec la pluie. En effet la pluie a des apparences multiples, variées (= qui changent). C'est pourquoi les artistes peuvent faire des comparaisons entre la pluie et de nombreux éléments pour montrer comment ils la voient, comment elle est à leurs yeux. Si ces éléments évoquent quelque chose d'agréable (un concert, des bonbons, etc.) alors la pluie renverra des sentiments positifs au spectateur : la vitalité, l'amusement, l'harmonie... Au contraire, si la pluie évoque des choses plus inquiétantes (un coup de gong, une rivière déchaînée, etc.), alors les sentiments seront plutôt négatifs : l'inquiétude, la violence, la monotonie... 6/21 Quels mots peut-on utiliser pour décrire un poème ? (activité n°2) Exercice n°1 – Observe les documents suivants, puis réponds aux questions : 1. Dans un poème, qu'est-ce qu'un vers ? Dis ensuite combien il y a de vers dans ce poème. Dans un poème, un vers est une ligne. Il y a 17 vers dans ce poème. 2. Dans un poème, qu'est-ce qu'une strophe ? Dis ensuite combien il y a de strophes dans ce poème. Une strophe est un ensemble de vers séparés par un espace. Il y a 5 strophes dans ce poème. 3. Qu'est-ce qu'une rime ? Fais la liste des rimes que tu peux repérer dans ce poème. On dit qu'il y a une rime quand un même son se répète à la fin de plusieurs vers. Dans ce poème, on remarque plusieurs rimes : la rime « ute », la rime « ate », la rime « oin », la rime « erce », la rime « uge », la rime « elle », la rime « ure », la rime « etre », la rime « ia ». 4. Pour savoir quel est le type de vers utilisé, que dois-tu faire ? Il faut compter le nombre de syllabes (= le nombre de sons) à l'intérieur du vers. 7/21 Une pluie triste (activité n°3) 2 4 6 8 10 12 14 16 Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur1 Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s’écœure. Quoi ! nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon cœur a tant de peine ! Paul Verlaine, « Il pleure dans mon cœur » (1874) 1 – La langueur est le fait d'être affaibli physiquement ou moralement. Consigne – Lis le poème ci-dessus puis réponds aux questions : 1. Quels sont les mots et les expressions qui sont employés pour évoquer la pluie ? Sont-ils négatifs ? Voici les expressions employées pour évoquer la pluie : « bruit doux », « le chant de la pluie ». Ces expressions ont un sens positif, on le voit grâce à l'utilisation de l'adjectif doux et à l'utilisation du nom chant, qui évoquent tous les deux quelque chose d'agréable. 2. Verlaine écrit « Ô bruit doux de la pluie ». Observe la première strophe. Y a-t-il des sons qui se répètent ? Lesquels ? Pour quelle raison ces sons se répètent-ils selon toi ? On remarque la répétition du son « eu » (dans « pleure », « pleut », « langueur », « coeur »). On remarque aussi la répétition du son « k » (« coeur », « quelle », « qui »...) et du son « p » (« pleure », « pleut », « pénètre »). Les sons se répètent peut-être pour que ce soit plus agréable à l'oreille, mais peut-être aussi pour imiter le son de la pluie qui tombe. 10/21 3. Quel est le mot qui est répété 5 fois dans ce poème ? Penses-tu que la pluie est le seul sujet de ce poème ? Justifie. Le mot « cœur » est répété 5 fois dans ce poème. On peut donc penser que les sentiments du poète et ce qu'il ressent, sont le sujet principal de ce poème. 4. Comment reformulerais-tu l'expression « Il pleure dans mon cœur » ? Selon toi, quels sont les points communs entre les pleurs et la pluie ? On pourrait reformuler cette expression ainsi : « je ne vais pas bien », « tout va mal » ou encore « je me sens triste ». La pluie et les pleurs ont plusieurs points communs. En effet, ils comportent tous les deux le même son « pl ». Ils sont aussi liquides et coulent de haut en bas. On peut avoir l'impression que la pluie provoque de la tristesse chez le poète car elle lui fait penser à des pleurs. 5. A la fin de la première strophe, Verlaine pose une question. Laquelle ? Verlaine se pose la question suivante : « Quelle est cette langueur qui pénètre mon cœur ? » C'est-à- dire : « Pourquoi est-ce que je me sens triste tout à coup ? » 6. A quel endroit du texte apporte-t-il une réponse à cette question ? Quelle est cette réponse ? A la fin de son poème, dans la dernière strophe, il apporte une réponse à cette question. La voici : « C'est bien la pire peine / De ne savoir pourquoi / Sans amour et sans haine / Mon cœur a tant de peine ». Il ne comprend donc pas d'où vient cette tristesse qui l'envahit soudainement. En tant que lecteurs, nous pouvons penser que c'est la pluie qui déclenche cette émotion en lui. 11/21 Une pluie magique (activité n°4) Voici ce qu'on appelle un calligramme : un poème représenté sous forme de dessin. L'inventeur des calligrammes se nomme Guillaume Apollinaire, c'est un poète français. Voici l'un de ses poèmes. Comme on ne distingue pas bien le texte sur le dessin à gauche (les 4 « traits » sont en fait chacun une phrase), je l'ai recopié à droite : 2 4 Il pleut des voix de femmes comme si elles étaient mortes même dans le souvenir c'est vous aussi qu'il pleut merveilleuses rencontres de ma vie ô gouttelettes et ces nuages cabrés1 se prennent à hennir2 tout un univers de villes auriculaires3 écoute s'il pleut tandis que le regret et le dédain4 pleurent une ancienne musique écoute tomber les liens qui te retiennent en haut et en bas Guillaume Apollinaire, « Il pleut » (1913) 1 – Cabrer : geste que fait un animal lorsqu'il se dresse sur ses pattes arrière. 2 – Hennir : bruit du cheval 3 – Auriculaire : qui est lié à l'oreille, au bruit 4 – Le dédain : c'est le fait de mépriser quelqu'un Consigne – Après avoir observé l'image et lu le poème, réponds aux questions (sur la page qui suit) : 12/21 Rédiger un calligramme (activité n°5) Exercice n°1 – Observe les documents, puis réponds aux questions : 15/21 1. a) La particularité du poème, c'est qu'il est disposé sous forme de dessin. C'est donc à la fois un texte et une image. b) Le lien qu'on peut faire entre l'image et le texte, c'est que le texte évoque un enfant jouant dans un jardin et le dessin représente un enfant qui court. 2. Le pouvoir de l'enfant serait d'arrêter le temps et d'enlever les nuages et le vent au moment où il joue. 3. a) On peut dire que ce texte est un poème car il comporte des rimes (« enfant », « tourments », « vent », « instant ») mais aussi des répétitions (« quand l'enfant »). b) Grâce au dessin, on peut visualiser ou imaginer ce qui est décrit dans le poème. 4. L'araignée a l'air à la fois sympathique et ridicule car elle est décrite comme « petite » et comparée avec « une nouille ». Cela ne la rend pas monstrueuse ou effrayante, c'est plutôt le contraire ! 5. a) Le poème de Daniel Brugès est rédigé sous forme de toile d'araignée. A nouveau, cela nous aide à nous représenter ce qui est décrit dans le poème : l'araignée tisse sa toile avec son fil pour construire une prison. b) L'araignée et le funambule se servent tous les deux du fil : pour tisser une toile ou pour marcher, dans tous les cas, cela ne se fait pas sur le sol, mais dans les airs. c) La dentelle désigne la toile d'araignée, c'est une comparaison. Elle est qualifiée de prison car elle sert à piéger des insectes, qui seront ensuite mangés. 6. Il a placé le mot « prison » en son centre car c'est sans doute le plus important, c'est ce mot qui nous permet de savoir comment l'artiste se représente la toile d'araignée. 16/21 A toi de rédiger ton calligramme ! Consigne → Rédige un petit poème de 4 lignes, dans lequel tu célébreras un élément de la nature que tu aimes (au choix : le soleil, les montagnes, une fleur, les nuages, un animal...). Quand tu auras fini ton texte, organise-le sous forme de calligramme (= fais un dessin avec les phrases). Tu peux me l'envoyer en photo si tu le souhaites. Exemples de calligrammes : 17/21 mort. Voici les mots qui appartiennent au champ lexical de la guerre et de la mort : « guerre », « fer », « feu », « acier », « sang », « mort disparu », « deuil terrible », « crèvent », « disparaissent », « pourrir »... 8. Selon toi, quel signe de ponctuation faudrait-il à la fin du vers 38 ? Justifie. On pourrait mettre un point d'exclamation à la fin du vers 38 car on a l'impression que cette phrase est prononcée avec colère. 9. Pour quelle raison le poète écrit-il que la guerre est une « connerie » selon toi ? La guerre a-t-elle seulement détruit les bâtiments à ses yeux ? Le poète écrit que la guerre est une « connerie » car il pense qu'elle n'a pas de sens et qu'elle ne peut apporter que le malheur. En effet la guerre n'a pas seulement détruit la ville, elle a aussi détruit la vie des gens, en tuant et en séparant les personnes qui s'aiment, comme le couple rencontré avant la guerre. 10. Quel temps fait-il quand le poète s'exprime ? La météo produit-elle les mêmes sentiments que dans la première partie du texte ? Quand le poète s'exprime, il pleut. Cependant la pluie ne provoque pas les mêmes sentiments. Avant la guerre, la pluie est associée à un souvenir joyeux et heureux : deux personnes amoureuses qui s'abritent sous un porche pour se protéger. En revanche, après la guerre, la pluie est associée à la mort et à la tristesse car elle tombe sur les ruines de la ville. 20/21 Bilan de la séquence (activité n°7) Voici la question posée au début de notre séquence : Les artistes ont-ils du pouvoir ? Les artistes = peintres, poètes, romanciers, musiciens... Le pouvoir = le fait d'avoir des possibilités supérieures à celles des autres Consigne → En une quinzaine de lignes, réponds à la question. Ta réponse devra comporter au moins deux arguments. Tu pourras donner des exemples qui viennent des textes de ce dossier, ou des exemples d’œuvres que tu connais. On peut dire que les artistes ont du pouvoir. Tout d'abord ils portent un regard original et unique sur le monde et sur les choses qui nous entourent. Ce regard n'est pas le même que celui que nous portons habituellement sur le monde. Les poètes transforment donc notre manière de voir la réalité. Par exemple, lorsque les poètes comparent la pluie avec des berlingots (Francis Ponge), avec des voix qui viennent du ciel (Apollinaire) ou encore avec des pleurs (Verlaine), cela nous donne une vision extraordinaire, magique ou encore fantastique de la pluie. Ensuite les artistes ont le pouvoir de nous faire ressentir des émotions et des sentiments. En effet leurs œuvres (poèmes, tableaux, dessins...) touchent nos sens : la vue et l'ouïe en particulier. Grâce aux couleurs ternes et monotones, aux personnages et aux détails qui se répètent, le peintre René Magritte nous fait ressentir à quel point un jour de pluie peut être ennuyeux, mais aussi à quel point notre imagination est utile pour nous évader : son tableau est à la fois ordinaire et extraordinaire. 21/21
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