Télécharge Sujet bac ES - Annale SES 2017 - Corrigé Épreuve composée et plus Examens au format PDF de Sciences économiques et sociales (SES) sur Docsity uniquement! SchoolMouv.fr 1 sur 5 Accueil SES Sujets bac Sujet bac ES - Annale SES 2017 - Corrigé - Épreuve composée Sujet bac ES - Annale SES 2017 - Corrigé - Épreuve composée Fiche annale 1 Première partie (mobilisation des connaissances) Astuce Pour les questions, on vérif iera avant de répondre que l’on a bien compris la question. Il est également important d’illustrer son propos et de structurer sa réponse. Marx considère que la sphère économique dicte totalement les rapports sociaux. Il estime que l’opposition de ces classes aux intérêts antagonistes n’est pas viable. La classe ouvrière forme selon lui la classe « en soi » ; ils possèdent des caractéristiques et des modes de vie communs. Mais c’est lorsqu’ils auront pleinement conscience de cette appartenance et de l’exploitation qui en découle qu’ils formeront la classe « pour soi ». Cela doit mener à la lutte des classes et donc à la disparition du système capitaliste. Contrairement à Marx, Weber pense que cette conscience de classe n’est pas forcément existante et fonde son analyse et le concept de classe sur plusieurs dimensions : la dimension économique, où l’accès aux ressources matérielles fonde la classe sociale ; la dimension sociale, où les connaissances et le pouvoir déterminent des groupes de statut ; Épreuve composée Marx et Weber analysent différemment les classes sociales. Pour Marx, 2 classes s’opposent : la classe bourgeoise, qui détient les moyens de production, et la classe prolétaire, qui ne possède que sa seule force de travail. Selon lui, la classe bourgeoise, qui est la classe dominante, exploite la classe prolétaire, aliénée. SchoolMouv.fr 2 sur 5 et la dimension politique, où le pouvoir permet de différencier les partis. Enf in, l’approche de Marx est une approche réaliste : il observe la société et établit sa théorie. Celle de Weber est dite nominaliste, car ne reposant pas sur des faits empiriques. Cette augmentation de la production entraîne des inquiétudes notamment en matière d’environnement. On peut identif ier deux limites écologiques auxquelles se heurte la croissance. Tout d’abord, les ressources naturelles se réduisent. La production, principalement basée sur l’utilisation intense de pétrole, doit considérer la raréfaction de ce dernier. La baisse de la quantité de pétrole disponible peut générer des hausses de prix (offre inférieure à la demande) diminuant ainsi la rentabilité des entreprises et leur capacité de production future à travers l’investissement. De plus, la pollution engendrée par l’activité de production peut entraîner des amendes et des taxes en cas de non-respect des obligations en la matière. On parle d’externalités négatives pour décrire les effets involontaires induits sur autrui par sa propre action. Ici, l’entreprise est néfaste pour la collectivité en générant de la pollution. Aujourd’hui, la prise de conscience de la nécessité de préserver l’environnement entraîne des dispositifs obligatoires plus contraignants pour les entreprises, pouvant mettre à mal leur rentabilité ou leur activité. 2 Deuxième partie Astuce Pour l’étude de document, on veillera à faire une présentation claire et complète du document, à procéder à des calculs simples et pertinents et on n’oubliera pas de bien répondre à la question posée. La prise en considération du caractère limité de ressources naturelles et la baisse signif icative de celles-ci à l’échelle mondiale fait émerger des interrogations quant à leur bonne utilisation et leur préservation. La recherche de croissance, c’est-à-dire l’augmentation sur une période signif icative donnée des quantités de biens et services produits à l’échelle d’un pays (en général, on la mesure chaque année à travers l’évolution du PIB), peut se révéler problématique.