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Tableau synoptique pour l’explication linéaire de la fable «Les Obsèques de la Lionne», Lectures de Littérature

Typologie: Lectures

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Téléchargé le 17/09/2021

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Télécharge Tableau synoptique pour l’explication linéaire de la fable «Les Obsèques de la Lionne» et plus Lectures au format PDF de Littérature sur Docsity uniquement! Lycée Marguerite Yourcenar (91) Exemple de tableau synoptique pour l’explication linéaire de la fable « Les Obsèques de la Lionne » Ce « tableau » vise, non à fixer un cadre rigide ou établir une « grille », mais à donner des repères, à préciser une attitude propre à la démarche d'analyse de texte. Titre de la fable : «Les Obsèques de la Lionne » VIIL, 14 Objet d'étude : La littérature d’idée du XVIe siècle au XVIIe siècle Parcours : Imagination et pensée au XVIIe siècle Auteur : Jean de La Fontaine (1621-1695) Œuvre de référence : Fables, Livres VII à XI (1678-179) Mouvement littéraire Le Classicisme : L'écrivain classique veut décrire les comportements, les sentiments et les passions de l'homme de tous les temps. L'art classique se caractérise par la recherche de la justesse, de l'ordre, de l'équilibre, d'une certaine retenue : «Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement Et les mots pour le dire arrivent aisément. » Boileau Il s’agit aussi d’instruire en divertissant. Thème principal : L’hypocrisie ; le mensonge ; la mort ; la naïveté ; le pouvoir absolu Bref résumé de la fable : Cette fable raconte les funérailles de la Lionne, la femme du roi Lion. Tous les courtisans du roi sont tristes sauf le Cerf car celle-ci avait autrefois étranglé sa femme et son fils. Un délateur le dénonça au roi en ajoutant qu’il l’avait même vu rire. Ce dernier est très en colère contre le Cerf qui ment au roi pour se défendre en lui faisant croire qu’il a vu l'âme de la Lionne, qu'elle a gagné sa place au paradis et qu'elle va bien. Le Lion entend ce qu’il a envie d’entendre et le Cerf devient même son ami sauvant ainsi sa vie. Principal enjeu de la fable : Il s’agit pour La Fontaine de dénoncer l’hypocrisie des courtisans, le pouvoir excessif du roi mais aussi de démontrer le pouvoir des fables. Mouvements du texte : organisation interne de cet apologue (= bref récit délivrant une leçon de morale). Vers 1 à 16 : on apprend que la Lionne est morte et que le Lion organise des obsèques où tous les courtisans la pleurent. Vers 17 à 23 Vers 24 à 29: Vers 30 à 38: Vers 39 à 51: Vers 52 à 55: : définition très critique de la cour composée d’hypocrites. le Cerf est le seul des courtisans à ne pas pleurer la Lionne. le roi Lion est terriblement en colère contre le Cerf à cause du mensonge du flatteur. le Cerf invente un mensonge qui est cru par tous les courtisans et par le Lion lui-même. moralité expliquant que la naïveté des puissants toujours prêts à croire ce qu’ils ont envie de croire. Moralité explicite : Vers 17 à 23 : « Je définis la cour un pays où les gens, / Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, / Sont ce qu’il plaît au prince, ou, s’ils ne peuvent l’être, / Tâchent au moins de le paraître. / Peuple caméléon, peuple singe du maître ; / On dirait qu’un esprit anime mille corps : / C’est bien là que les gens sont de simples ressorts. »> Le vers 24 est un vers de transition qui permet de revenir à la trame principale. Le premier hémistiche du vers 25 nous introduit un nouveau personnage qui est le Cerf, également personnifié. Cet hémistiche nous apprend que le décès de la reine n’atteignait en rien le cerf. Le second hémistiche de ce vers est une question rhétorique dont la réponse est apportée au vers 26. En effet, au vers 25 on se demande d’abord comment le Cerf a pu ne pas verser de larmes suite au décès de la reine. Aux vers 26 et 27, on apprend que la raison pour laquelle le décès de la Lionne n’affecte pas le Cerf est qu’elle est la meurtrière de sa femme et de son fils. On peut en déduire par ce vers que la Lionne tuait facilement et était aussi cruelle que le roi. Le premier hémistiche du vers 28 est une répétition. En effet, le narrateur nous répète que le Cerf ne versa pas de larmes. Le second hémistiche du vers 28 et le vers 29 nous apprennent qu’un délateur informa le roi de cette indifférence du Cerf envers le décès de la Lionne en ajoutant même qu’il riait. L'emploi du mot « flatteur » est péjoratif et permet de déduire que les gens de la cour sont hypocrites. Le vers 29 clôt le troisième mouvement. Le vers 30 débute en nous évoquant la colère du roi qui est mis en valeur grâce au « e » muet et à l’allitération en «r». Le vers 31 commence en complétant le vers 30 en amplifiant la colère du roi. En effet, l’expression du mot « terrible » ainsi que la virgule qui suit permettent d’insister sur la cruauté du Lion. C’est une hyperbole. Le vers 32 nous indique que le Cerf ne savait pas très bien lire, c’était la raison pour laquelle il ne connaît pas la référence au roi Salomon. A travers ce vers, La fontaine critique une nouvelle fois le système en rappelant qu’une grande partie de la population ne sait pas lire. Les six prochains vers correspondent au discours du Lion. Le roi débute ce discours en méprisant le Cerf en employant le terme péjoratif « chétif ». Au vers 34, le Lion reproche au Cerf de ne pas faire comme tous les courtisans de la cour et au contraire de rire. Pour cela, il le tutoie, ce qui montre à nouveau le peu de respect que le roi éprouve pour lui. En outre, l’emploi du terme « gémissante » pour décrire les voix des gens de la cour montre une nouvelle fois leur hypocrisie. Au vers 35, le Lion indique que selon lui, toucher le corps du Cerf n’en vaut pas la peine. En outre, il y a une opposition entre Le corps du Cerf avec l’emploi de « profane » et les griffes du Lion, qui sont personnifiées (« ongles »), avec l’emploi de « sacrés ». C’est une antithèse. Le Lion finit son discours en ordonnant aux Loups de punir le Cerf en faisant un sacrifice. Dans ce discours, le Lion utilise le champ lexical de la religion. En effet, il emploie les termes « profanes », « sacrés » et « immolez ». Ce discours clôt le quatrième mouvement qui s’achève au vers 38. Le cinquième mouvement correspond au discours du cerf. Il débute en disant que le deuil fait partie du passé et qu’il n’est plus nécessaire d’avoir mal. Le point-virgule du vers 40 permet de mettre en valeur le mot « passé ». Le Cerf continue son discours en révélant qu’il a vu l’esprit de la reine. L’emploi des termes « couchée entre des fleurs » permet d’atténuer le fait qu’elle est morte. C’est un euphémisme. On passe, à partir du vers 44, au discours de la reine interprétée par le Cerf. Le discours commence par « Ami » ce qui crée une atmosphère de complicité. Le Cerf, en inventant ce discours, indique que la reine, malgré son décès, ne veut pas qu’il pleure. Le Cerf rajoute ensuite que son séjour dans l'au-delà est parfait et qu’elle y a croisé des personnes saintes, comme elle, avec qui elle a discuté. Le Cerf emploie les termes « champs élysiens » et « saints comme moi » en évoquant la reine pour amadouer le Lion. En effet, le Cerf est un hypocrite, il veut montrer que la reine a été divinisée pour que le roi croit l’être également et ainsi le calmer. Le Cerf clôt son discours mensonger en indiquant que la tristesse du roi fait plaisir à la reine car elle se sent ainsi aimée et qu’elle voudrait que ça dure quelques temps. Le Cerf justifie ainsi pourquoi il n’a pas révélé ce secret plus tôt au roi. Le second hémistiche du vers 49 est repris par le narrateur omniscient qui est coupé à l’hémistiche du vers 50 et qui reprend au vers 51. On apprend qu’à la fin du discours du Cerf, tous les courtisans et également le roi ont tous cru ce mensonge et que le Cerf a été récompensé au lieu d’être puni. Le vers 51 clôt ainsi le quatrième mouvement. Le sixième et dernier mouvement correspond à la morale de cette fable. Cette morale nous apprend qu’en abusant les rois par le biais de mensonges flatteurs qui trouveront grâce à leurs yeux, il est possible d’échapper à leur terrible cruauté. Nous avons donc vu que le but de cette fable est de montrer la naïveté des rois face aux agréables mensonges tout en dénonçant l’hypocrisie présente à la cour. Le vers 55 du sixième mouvement sert de clausule à la fable. Figures de style Caractéristiques (effets obtenus ; association du fond et de la forme) Par exemple, la personnification consiste à attribuer des caractéristiques humaines à ce qui n’en a pas. Le Lion, le Cerf sont personnifiés et prennent la parole comme des hommes. L’antithèse qui consiste à rapprocher deux termes ou deux idées opposées. L’hyperbole qui consiste à amplifier une idée pour la mettre en relief. Il s'agit d'une exagération. L’euphémisme qui consiste à remplacer une expression qui risquerait de choquer, par une expression atténuée. Citation caractéristique : Vers 52 à 55: « Amusez les rois par des songes, / Flattez-les, payez-les d’agréables mensonges : / Quelque indignation dont leur cœur soit rempli, / Ils goberont l’appât ; vous serez leur ami ». Œuvre en écho : «La Cour du Lion », Livre VII, fable VII
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