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Tableau synoptique pour l'explication linéaire de La Princesse ..., Résumés de Arts

Dans La Princesse de Clèves, l'héroïne choisit sa vertu et son devoir alors qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours après la mort de son mari mais elle ...

Typologie: Résumés

2021/2022

Téléchargé le 08/06/2022

Anne91
Anne91 🇫🇷

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Télécharge Tableau synoptique pour l'explication linéaire de La Princesse ... et plus Résumés au format PDF de Arts sur Docsity uniquement! AMARI Augustin AZOUGAGH Khalid 1G3 BASTARD Candice BELDJILALI Enzo BOUNAOUARA Syrine BREST Alicia Tableau synoptique pour l’explication linéaire de La Princesse de Clèves. Titre du texte Extrait n°1 de La Princesse de Clèves, (lignes 213 à 238) page 19-20 Objet d'étude Le roman et le récit du XVIIème siècle Parcours associé Individu, morale et société Auteur Madame de Lafayette (1634-1693) Œuvre de référence La Princesse de Clèves (1678) Mouvement littéraire Le Classicisme : Mouvement littéraire de la seconde moitié du XVIIe siècle. Les écrivains classiques veulent décrire les comportements, sentiments et passions de l’Homme. Ce mouvement contient une certaine retenue, justesse, en particulier dans l’art classique. La Préciosité : Mouvement du XVIIe siècle qui met en avant une attitude sociale et esthétique. Ce mouvement se caractérise par l’affectation du goût, d’un langage et/ou d’une manière. Thèmes principaux Les intrigues et les jeux de pouvoir à la Cour des Valois Citation caractéristique du passage « Il parut alors une beauté à la Cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l’on doit croire que c'était une beauté parfaite, puisqu’elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes. » (l.213-216) Bref résumé de l’extrait En 1558, Mademoiselle de Chartres vient tout juste d'arriver à la cour d'Henri II, tout juste âgée de 16 ans. Elle est très vite remarquée par ses contemporains pour sa beauté sans égale, notamment par le Prince de Clèves et le duc de Guise. Le prince de Clèves, un honnête homme d'une grande noblesse et réputé pour sa droiture morale, tombe amoureux d'elle dès qu'il l'aperçoit lors de son entrée à la cour. Il la demande donc en mariage. Mademoiselle de Chartres accepte sa demande, sur les conseils de sa mère qui l’a élevée et qu'elle admire énormément. Elle devient ainsi Princesse de Clèves. Malheureusement, elle s’aperçoit très rapidement qu’elle n’éprouve que de l’amitié pour son mari. Mais elle connaît un vrai coup de foudre lorsqu’elle rencontre le duc de Nemours. Des sentiments d’autant plus dangereux que réciproques. Mais sa mère s’en rend compte, ce qui culpabilise la jeune princesse. Une culpabilité encore plus dure à maîtriser lorsqu’avant de mourir, Madame de Chartres la supplie de ne pas céder à l’amour qu’elle ressent pour le duc de Nemours. Pour le fuir, la princesse de Clèves décide alors de se retirer à la campagne. Principal enjeu du texte Deux visions de l’amour : La Princesse de Clèves offre une vision de l'amour à la fois comme enjeu politique et comme pur dépassement de tous les intérêts, l'amour était toujours mêlé aux affaires. Une éducation féminine centrée sur la vertu et la relation mère/fille L'éducation des jeunes gens, et particulièrement celle des jeunes femmes, est centrée sur l'idée de vertu. On le constate particulièrement dans l'œuvre de Madame de Lafayette. Dans La Princesse de Clèves, l'héroïne choisit sa vertu et son devoir alors qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours après la mort de son mari mais elle décide de grandir loin de la cour de France à la campagne. Le texte se construit autour de l’arrivée à la cour de Mlle de Chartres. La première phrase mentionne l’arrivée de Mlle de Chartres dans la Cour avec « Il parut alors une beauté à la Cour ». Le caractère exceptionnel de cette entrée à la cour est rendu sensible par l’attention soudaine qui est portée à Mlle de Chartres. Cette attention est considérée comme générale avec l’expression « tout le monde ». Il y a un effet d’attente car le nom de la jeune fille n’est pas révélé tout de suite. La jeune fille est avant tout remarquée pour sa beauté. Le terme lui-même est employé à plusieurs reprises dans le texte : « une beauté », « une beauté parfaite », « une personne qui avait de la beauté ». On remarque que les adjectifs « parfaite », « grande » soulignent encore cette beauté. Cependant le personnage n’est que très peu décrit. En fait, cette beauté est surtout sensible par l’effet qu’elle produit : « elle donna de l’admiration dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes ». Pour appuyer son propos, on note que la narratrice intervient directement : « l’on doit croire » (emploi d’un présent d’énonciation). Mais la beauté de Mlle de Chartres ne serait rien si elle ne s’accompagnait d’une naissance noble et d’une dignité nominale. Cette noblesse est affirmée dès la ligne 217 par l’emploi du superlatif « une des plus grandes héritières de France ». De même, Mme de Chartres évoque en parlant de l’éducation de sa fille « une personne qui avait de la beauté et de la naissance ». Ces deux qualités sont mises sur le même plan avec la conjonction de coordination « et ». La mention de cette noblesse pose aussi la question du mariage de Mlle de Chartres. Ce qui est en jeu dans cette présentation à la Cour, c’est bien sûr la volonté de sa mère de trouver pour sa fille un parti intéressant. Si cette préoccupation semble normale pour une mère appartenant à l’aristocratie du XVIème ou du XVIIème siècle, le mariage apparaît bien comme l’aboutissement de l’éducation reçue par la jeune fille, éducation qui en fait également un personnage singulier. Mme de Chartres est présentée comme une mère différente. La narratrice nous la présente par une formule qui la décrit avec des adjectifs mélioratifs : « Mme de Chartres, sa femme, dont le bien, la vertu, le mérite étaient extraordinaires ». Cette singularité apparaît aussi dans la critique de la narratrice qui ne parle des autres mères que pour souligner la différence de Mme de Chartres : « la plupart des mères s’imaginent que... », « Madame de Chartres avait une opinion opposée ». Les caractéristiques de beauté du XVIIème siècle sont différentes de celles de nos jours comme le décrit Mlle de Chartres : « La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnait un éclat que l’on n’a jamais vu qu’a elle ; tous ses traits était régulier, et son visage et sa personne étaient pleins de grâce et de charmes. » (Lignes 245 à 247). Nous pouvons également constater la sémantique de l’excellence avec des adjectifs comme « parfaite » ou encore « extraordinaire ». Il y a un véritable contraste entre la femme de haut rang qui est « aimable » et qui a de la « vertu » et l’homme qui est décrit comme étant menteur et infidèle. Ce contraste nous donne le point de vue de Mme de Lafayette, son expérience. CONCLUSION Après avoir présenté le cadre historique de l'action. Ici, Mme de Lafayette veut d'abord que ses lecteurs s'intéressent au sort de Mlle de Chartres considérée comme parfaite en faisant une description complète de cette dernière et en parlant de rang social. Dans cet extrait, on entend parler la mère de la future Princesse de Clèves, Mme de Chartres qui lui donne des conseils pour sa future vie amoureuse, en lui donnant ses valeurs, les valeurs d'une "honnête femme". Mais dans la suite de l'œuvre, le destin de la Princesse de Clèves sera controversé mais elle restera digne de l'éducation que sa mère lui a apportée. Figures de style Caractéristiques (effets obtenus ; association du fond et de la forme) Ligne 213 : Métonymie : « Il parut alors une beauté », on a l’utilisation du mot beauté pour parler de la Princesse. Ligne 214 : Hyperbole : « une beauté parfaite ». Ligne 219 : Hyperbole : « dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. ». Ligne 229 : Énumération : « elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements », ici elle énumère les vices des hommes. Lignes 229, 231 et 234 : Anaphore : « elle lui », cela insiste sur l’implication de Mme de Chartres. Œuvre en écho Bérénice de Jean Racine (1639-1699)
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