Télécharge VAMPIRE LECTURE LINEAIRE et plus Lectures au format PDF de Français sur Docsity uniquement! Intro Charles Baudelaire né en 1821 et mort en 1867, compose un recueil de poèmes intitulé « Les Fleurs du Mal », celui-ci illustre parfaitement la personnalité du poète. Spleen, mélancolie, dépression et exaltation. Le recueil fait scandale et donne lieu à l’un des plus célèbres procès de la littérature, six des poèmes qui composent le recueil, principalement regroupés dans la section « fleurs du mal », sont censurés et condamnés pour outrage aux bonnes mœurs en 1857. « le vampire » est un poème extrait de la section « spleen et idéal » des Fleurs du Mal. Le vampire, composé de 6 quatrains en octosyllabes, présentent des rimes croisées (s1 2 4 5) et embrassées (S 3 6). Dans ce poème, on retrouve évidemment le thème de la femme, présent dans la quasi-totalité de ce recueil. Baudelaire y présente une image sombre de la femme et de l’amour. Ce poème est dominé par le spleen. La femme apparaît comme une créature vampirique face à laquelle le poète est impuissant. Problématique : En quoi peut-on dire que, dans ce poème, la femme représente une vision très sombre de l’amour ? Le poème peut se décomposer en 2 mouvements, une femme malsaine (123) et la séduction du mal(456) Premier mouvement Une femme malsaine / Une femme pleine de vices / une femme dangereuse Le poète s’adresse directement à la femme dans les trois premières strophes : anaphore de «Toi qui» v13 : le poète s’adresse à elle pour lui reprocher ses vices. Il la montre comme une créature dangereuse.(Toi qui comme un coup de couteau) Comparaison à un coup de couteau = c’est assez violent Cette violence est augmentée par l’allitération en K (qui, coup, couteau) L’adjectif « plaintif » à une forte connotation négative, le poète se montre comme une victime de cette femme. Elle est entrée dans son cœur de façon brutale. Il se présente comme un homme torturé. Ce terme plaintif s’oppose à l’adjectif « forte » qui qualifie cette femme. Elle est également qualifiée de « démons » « folle » « vampire » La comparaison et l’hyperbole « forte comme un troupeau de démons » vers 34 l’a fait apparaître comme un monstre, une créature inhumaine. Baudelaire enchaîne d’ailleurs une série de comparaisons du vers 8 à 11 pour exprimer sa haîne. D’ailleurs, sa haîne est immense, il finit par la maudire avec une répétition pour souligner et insister sur sa haîne. au vers 12 « Maudite, maudite sois tu » Anaphore de «Comme» : la relation avec cette femme est assimilée à des vices (le jeu, l’alcoolisme).
