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Appunti in francese sulla dottrina calvinista della predestinazione, Appunti di Francese

La predestinazione nel calvinismo

Tipologia: Appunti

2019/2020

In vendita dal 12/09/2020

alessia-torraca.
alessia-torraca. 🇮🇹

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Scarica Appunti in francese sulla dottrina calvinista della predestinazione e più Appunti in PDF di Francese solo su Docsity! La prédestination La doctrine calviniste de la prédestination, considérée aujourd’hui à juste titre comme une théorie problématique – ou terrifiante: quelle liberté pour l’homme, en effet, si tout est déjà décidé par avance par une instance suprême et immuable? – s’explique par l’intérêt de Calvin pour la rédemption et pour la certitude de celle-ci. Ce n’est pas la confiance de l’homme qui est décisive pour le salut, parce qu’alors l’homme serait sans cesse préoccupé par la qualité de sa foi. C’est Dieu seul qui peut décider d’élire ou de rejeter. La doctrine de la prédestination préserve en réalité les humains de toute prétention. “Celui qui sait que son salut est dans les mains de Dieu, renonce à ses propres forces, ne choisit plus ses propres moyens, mais attend l’action de Dieu en lui”, expliquait déjà Luther à l’appui de cette thèse. – Traité du serf arbitre. Du serf arbitre de Martin Luther, Didier Érasme, traduction et notes par Georges Lagarrigue, Gallimard, “Folio/essais”, 2001 Dans la synthèse de Calvin, la prédestination est un aspect de la souveraineté de Dieu qui conduit son œuvre vers son but: la restauration définitive de l’homme à la Parousie (Le mot grec “parousia”, qui signifie présence, arrivée, retour, a pris dans la langue du Nouveau Testament, le sens précis de second avènement du Messie, le premier étant celui de la venue de Jésus, reconnu par les premiers disciples comme le Christ.). On peut résumer en plusieurs phrases l’enseignement de Calvin sur ce point. La prédestination ne se présente pas tout d’abord comme une explication, mais comme un mystère enveloppant Dieu et l’homme. La méditation de ce dogme est “odieuse et interdite”, dit Calvin et, de toute façon, impossible: “Quand ils enquièrent de la prédestination [les hommes] entrent au sanctuaire de la sagesse divine, auquel si quelqu’un se fourre ou ingère en trop grande confiance et hardiesse, il n’atteindra jamais là de pouvoir rassasier sa curiosité, et entrera en un labyrinthe où il ne trouvera nulle issue.” – Institution de la religion chrétienne, édition de Jean-Daniel Benoit, Genève, Paris, Labor et Fides, 1955-1958, livre III, chap. XI Qui peut spéculer sur le nombre des élus et des réprouvés, que Dieu seul connaît? Dieu ne prédestine pas au mal. C’est l’homme qui tombe par sa faute. Pour Calvin, le sens vivant, le seul à méditer, réside dans le dialogue où Dieu révèle à l’homme qu’il a été aimé le premier, alors que son indignité ne méritait que la mort. L’accent est mis, non sur les exclus et les réprouvés, mais sur l’assurance donnée au petit troupeau de rachetés. Par cette prédestination qui unit l’homme au “troupeau du Seigneur”, l’angoisse de la mort et du devenir et sublimée, si ce n’est supprimée. L’essentiel de cette doctrine pour Calvin se résume à cet objectif: apporter aux fidèles, excommuniés et persécutés par l’Église de Rome et ses papes d’alors, un sentiment indestructible de communion personnelle avec Dieu. Certitude que rien ne peut ébranler, ni l’obscurité des temps ni les oppositions ni même les menaces de mort. Au tournant des années 1540, alors que rien n’est assuré quant à la destinée des Églises de la Réforme en France, à Genève ou ailleurs, se savoir membre d’une minorité élue et choisie par Dieu n’est pas indifférent. Dans ce contexte, il ne faut pas voir la prédestination, “conseil Éternel de Dieu” comme une perspective menaçante et effrayante, mais au contraire comme un encouragement à la rupture avec le doute ou les angoisses. Calvin lui-même ne doutait pas de son élection et du choix de Dieu à son égard, une certitude qui le préservait des découragements incessants. Et de l’angoisse. Le salut ne dépend d’aucune œuvre, d’aucune volonté, d’aucune repentance ou regret. Il est purement, définitivement un acte gratuit aussi injuste qu’injustifiable aux yeux des hommes qui, toujours à nouveau, veulent faire leur salut de toutes les manières possibles ou envisageables: bonnes actions, pouvoirs, savoirs, connaissances, puissances… Mais comment savoir, si l’on est élu ? À cette question Calvin n’admet qu’une réponse: nous devons nous contenter de savoir que Dieu en a décidé ainsi et persévérer dans l’inébranlable confiance en Christ qui résulte de la vraie foi. Simple: si en m’adressant à Dieu, je l’appelle Père, en le considérant comme un Père favorable, je suis certainement élu. Pour celui qui ne veut pas croire à l’Évangile du Christ, la prédestination est un labyrinthe sans issue et une pierre de scandale. Pour celui qui se sait racheté, elle lui permet d’appuyer sa fragilité sur le roc, la volonté incompréhensible de Dieu. Le fidèle élu, qui vit paisiblement dans la Providence de Dieu, ne craint rien ni personne, sachant que rien n’empêchera le “Seigneur Tout- Puissant” de mener l’histoire à son terme, la restauration définitive de l’homme “dans la plénitude de Dieu”. Rien à voir avec le destin, ni même le fatalisme des Anciens et des “païens” grecs ou romains. Il n’existe pas de labyrinthes des causes fatales, explique Calvin, mais une seule dynamique, celle de l’action de Dieu, de ses voies et jugements insondables qui sont cependant porteurs de vie et de promesses de bonheur. Celui qui est disciple du Christ ne peut qu’attendre le jugement en toute sûreté. La doctrine de Calvin s’articule en deux séquences distinctes: d’une part, durant sa vie l’homme qui vit par la foi s’exerce à combattre le mal et vise à la sanctification de son existence. Il est le lieu d’une liaison entre Dieu et le monde en ce qu’il croit et s’attend à la miséricorde divine. D’autre part, l’éternité, le monde d’en haut, est un domaine dont nul ne peut connaître le mystère, ni comprendre le mouvement et l’action. Entre ces deux temps, chaque croyant peut percevoir des indices avérés de son élection dans le cours de ses activités et dans sa vocation sociale. L’opposition à sa doctrine de la prédestination n’en deviendra pas moins radicale au fil du temps. Quelques années plus tard débarque un dénommé Jérôme Bolsec, médecin de son état et réfugié à Genève. C’est Théodore de Bèze qui raconte l’épisode, Bolsec aurait “blasphémé contre la Providence de Dieu” – Théodore de Bèze, L’Histoire de la vie et mort de maître Jean Calvin, Œuvres françaises de J. Calvin, éd. P.-L. Jacob [Lacour] Paris, Ch. Gosselin, 1842, t. I Ancien carme, Bolsec se met en tête de contester publiquement, en pleine congrégation des pasteurs de Genève, la doctrine de la “prédestination éternelle”, comme si, raconte Bèze, nous faisions Dieu auteur du péché et coupable de la condamnation des méchants. “Ceux qui mettent une volonté éternelle en Dieu par laquelle il ait ordonné les uns à vie et les autres à mort en font un tyran, voire une idole comme les païens ont fait de Jupiter”. – Opera calvini, 8, 145; extrait du “Registre de la Compagnie des pasteurs” de Genève Calvin, absent au début de l’exposé, rejoint l’assemblée peu avant sa dispersion, reprend avec véhémence l’insensé avec forces arguments, et obtient du magistrat l’incarcération immédiate de Bolsec. Le médecin se mue en poète et compose dans sa prison une complainte demeurée célèbre: “Chrétiens sont-ils devenus tyranniques? Chrétiens ont-ils zèles pharisaïques? Chrétiens ont-ils perdu leurs mœurs si belles? Brebis de Christ sont-elles si cruelles? Ô durs assauts, ô mortelles alarmes Qui font mon cœur tout consumer en larmes.” – Jérome-Hermès Bolsec, Histoire de la vie, mœurs, actes, doctrine, constance et mort de Jean Calvin. À Paris, chez Guillaume Chaudiere, 1577, [4]-50-[6] f. (BNF, Gallica) Les Églises sœurs, celles de Berne, Bâle et Zurich sont consultées. On s’inquiète ici ou là de la hardiesse de Bolsec. Par prudence, sinon par conviction clairement établie – les “autorités” semblent parfois quelque peu dépassées par la complexité et la technicité des débats – une sentence de bannissement est prononcée. Le malheureux doit être expulsé sous vingt-quatre heures de Genève. La polémique ne fait par la suite que rebondir sur le même thème. La théorie de Calvin ferait au final de Dieu l’auteur du péché (voir: Prédestination de la Chute et du Péché). Dans les cabarets de Genève on se moque gaiement de cette doctrine. Par un étrange retournement, Dieu serait à l’origine de la perdition des hommes! Un certain Robert Lemoine, originaire de Normandie, évoque la “foutue prédestination” de Calvin qu’il qualifie d’ “hérétique”. Quelques pasteurs s’y mettent aussi. L’opposition aux thèses de Calvin est si vive que sagement les autorités de Berne décident d’y mettre bon ordre… en interdisant carrément les débats et controverses sur le sujet. Calvin, de son côté, s’impatiente sérieusement face à ces opposants multiples: “Pour ce que j’affirme et maintiens que le monde est conduit et gouverné par une secrète providence de Dieu, un tas de gens arrogants s’élèvent, gazouillent qu’à ce compte Dieu serait l’auteur du péché. C’est une calomnie frivole, et qui d’elle-même aisément s’évanouirait, sinon qu’elle rencontrât gens qui ont les oreilles chatouilleuses, et prennent plaisir à humer tel propos.” – Jean Calvin, “Préface” de Commentaires des Psaumes, Opera Calvini, 31.18 Rien n’y fait cependant. Les condamnations et dénonciations réciproques ne feront qu’installer les oppositions. La polémique autour de cette doctrine, que ses successeurs immédiats et d’autres encore, au cours des siècles suivants, n’auront de cesse de perpétuer, ne s’éteindra plus. Certains pseudo - intellectuels se font des idées erronées de la destinée et de la prédestination et s'imaginent que la doctrine de la prédestination est cause de stagnation et d'inertie, empêchant l'homme d'améliorer sa vie, et lui interdisant toutes les formes d'effort. La source de cette erreur en Occident est l'absence d'une compréhension juste du concept de prédestination en particulier telle qu'elle est exposée par les enseignements islamiques. En Orient, elle a gagné en influence à cause de la décadence et de l'arriération. Il est bien connu que tout individu ou communauté historique qui manque de réaliser ses buts et ses idéaux, pour quelque raison que ce soit, se consolent eux mêmes avec des mots comme “chance”, “accident”, “destin” et “fatalité”. Le plus noble des messagers - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - s'est exprimé lui même à ce sujet: “Un temps viendra pour les gens de ma communauté où ils commettront le péché et l'iniquité, et diront pour justifier la corruption et le désordre:” c'est Dieu qui a décrété avant notre naissance, que nous devrions agir ainsi: “Si vous rencontrez ces gens, dites leur que je les désavoue.” La croyance en la fatalité et en la destinée n'empêche pas l'homme de s'efforcer d'atteindre ses objectifs dans la vie. Quiconque a la connaissance religieuse nécessaire de base, sait que l'Islam appelle les hommes à faire de leur mieux pour améliorer leur état, à la fois moralement et matériellement. Cela est en soi un puissant facteur d'intensification des efforts des hommes. Dans aucun verset du Coran, on ne trouvera d'acte de corruption des individus ou de société, attribués à la fatalité et la destinée. De même, la fatalité et la prédestination ne sont pas présentées comme des obstacles à la réforme d'une société corrompue et décadente. On ne trouvera pas un seul verset dans lequel la volonté de Dieu supplante la volonté de l'homme, ou dans lequel il est affirmé que les hommes souffrent d u fait de leur prédestination. Un penseur occidental ayant eu une mauvaise compréhension des notions de fatalité et de destinée fut Jean - Paul Sartre. Il niait la possibilité de croire simultanément dans une destinée prédéterminée par Dieu et dans la liberté de l'homme; il mettait l'homme devant le choix exclusif soit de la croyance en Dieu, soit de la liberté: “Je ne crois pas en Dieu, parce que je crois en la liberté. Parce que si je crois en Dieu, je devrais accepter le concept de destinée, et si J'accepte la destinée, j'aurais à renoncer à la liberté. Comme je suis attaché à la liberté, je ne crois pas en Dieu. Pourtant, il n'y a pas de contradiction entre la foi de l'homme en la destinée, d'une part et en la liberté de l'homme, d'autre part. Tout en attribuant à la volonté divine une portée universelle, le noble Coran confère un rôle actif et libre à l'homme, décrivant ce dernier comme un être capable de forger son propre destin en discernant le bien et le mal, le beau et le laid, et de choisir entre eux. Par conséquent, le salut ou la damnation d'une personne dépend des actes de sa volonté, et non des déguisements psychologiques ou naturels. Ceci est la manifestation la plus claire de la justice divine. * * * L'une des particularités de la doctrine chiite est la croyance dans le bada (de l'arabe bada, yabdou, paraître, sembler), terme signifiant que les destinées des hommes changent quand changent les facteurs et les causes qui les régissent. Ce qui apparaît comme éternel et immuable change suivant les changements intervenants dans les actes et la conduite des hommes. Tout comme les facteurs matériels peuvent remodeler la destinée de l'homme, des facteurs non matériels peuvent aussi provoquer de nouveaux phénomènes. Il est possible que de tels facteurs non matériels rendent apparent ce qui est caché et contraire au cours normal des affaires. En fait, à travers un changement des causes et des circonstances, Dieu décrétera qu'un nouveau phénomène apparaisse, plus bénéfique que le phénomène auquel il se substitue. Ceci est comparable au principe de l'abrogation dans la loi révélé. Si une loi antécédente est abrogée en faveur d'une autre, cela n'implique pas ignorance ou regret de la part du Prophète qui énonce la loi divine, mais seulement que la validité de la loi abrogée a expiré. Nous ne pouvons pas interpréter le concept de bada dans le sens où Dieu changerait d'opinion, après que la réalité - auparavant méconnue de lui - d'une chose, lui serait devenue connue. Cela serait en contradiction avec le principe de l'universalité de la connaissance de Dieu, et ne peut par conséquent être accepté par les musulmans. * * * L'invocation est un autre facteur dont l'efficacité ne doit pas être sous-estimée Il est évident que Dieu est au fait des secrets les plus profonds de chacun, mais dans la relation de l'homme avec Dieu, la prière surérogatoire joue le même rôle que les efforts et les actes de l'homme dans sa relation avec la nature. Outre son effet psychologique, la prière exerce aussi un effet indépendant. A chaque instant, de nouveaux phénomènes voient le jour dans la nature dans lesquels les causes précédentes ont un rôle. De même, dans une grande sphère de l'existence, la prière surérogatoire est profondément efficace pour faire avancer l'homme vers la réalisation de ses buts. De la même façon que Dieu a assigné à chaque élément naturel, un rôle dans le système de causalité, il a aussi assigné un rôle important à l'invocation. Quand une personne est en proie aux difficultés, elle ne doit pas se laisser emporter par le désespoir et le désarroi. Les portes de la grâce de Dieu ne sont jamais fermées pour personne. Il est possible que demain une situation nouvelle voie le jour aucunement semblable à celle qui l'a précédée. “Chaque jour, Dieu est engagé dans une nouvelle affaire” Coran, sourate 55, verset 29 On ne devrait par conséquent épargner aucun effort. Une prière qui n'est pas accompagnée d'efforts appropriés est “comme une personne qui veut tirer une flèche avec un arc sans corde”, comme dit le Commandeur des croyants Ali ibn Abi Tabeb. Tout en persévérant dans ses efforts, il faudrait soumettre ses désirs à Dieu, dans l'espérance et la sincérité, et demander aide de tout son être à cette source infinie de puissance. Dieu ne manquera certainement pas de nous prendre par la main et de nous aider. “Quand Mes serviteurs te demandent si Je suis loin ou proche d'eux, qu'ils sachent que Je suis proche. Quiconque appelle, Je lui répondrai et j'exaucerai sa prière. Qu'ils entendent Mon appel et croient en Moi pour qu'ils atteignent le bonheur” Coran, sourate 2, verset 186 L'homme s'élèvera alors vers Dieu, et se plongera dans le véritable bonheur quand il évitera les pièges du besoin en se libérant de toutes les causes et en se tournant directement à Dieu. Il se verra alors directement relié et rattaché à l'essence de Dieu et percevra tangiblement Sa grâce et Sa faveur infinies. L'Imam Ali ibn el Hussain, surnommé Sajjad - que la paix divine soit sur lui - s'adresse à Dieu dans ces termes, dans la célèbre invocation qui nous a été transmise par Abou Hamza: “O créateur! Je vois que les chemins de l'invocation et de la supplique qui conduisent à Toi sont ouverts et aplanis, et les sources d'espoir en toi abondantes. Je vois qu'il est permis de demander l'aide de Ta grâce et de Tes faveurs, et je vois les portes de la prière ouvertes devant tous ceux qui T'appellent et supplient Ton secours. J'ai la certitude que Tu es prêt à répondre aux prières de ceux qui T'appellent et d'accorder refuge à ceux qui le cherchent en Toi.” Il y a aussi une tradition qui est relative aux effets d u péché et des bonnes œuvres: “Ceux qui meurent à cause de leurs péchés sont plus nombreux que ceux qui meurent de mort naturelle; et ceux qui vivent plus longtemps à cause des bonnes œuvres qu'ils ont accompli sont plus nombreux que ceux qui vivent du simple fait de leur espérance de vie naturelle”. Ce fut par l'effet de l'invocation et de la prière que Zacharie, un authentique prophète qui allait désespérer d'avoir un enfant, a vu se réaliser son vœu; c'est aussi l'effet du repentir qui sauva Jonas et son peuple du désastre et de l'annihilation. Les lois dont le grand créateur a doté le système de l'univers ne limitent en aucune façon son pouvoir infini ni n'en restreignent la portée. Il dispose de la même discrétion absolue pour changer ces dites lois, les confirmer ou les abroger, que celle dont il disposa en les établissant pour la première fois. Cette essence unique dont la souveraineté totale et subtile s'étend à l'ensemble du système de l'existence, ne peut être soumis de force aux lois et phénomènes dont il est le créateur, ou perdre le pouvoir et la capacité de faire ce qui lui plaît. Quand nous disons que Dieu est capable à tout instant de changer les phénomènes qu'Il a créés dans le monde, nous ne voulons pas entendre par là qu'Il détruise l'ordre du monde et ses lois fixées ou qu'Il passe outre aux lois et aux principes de la nature. Le processus même de changement intervient conformément à certains principes et critères qui échappent à notre perception et à notre connaissance limitées. Si l'homme considère attentivement et avec un esprit critique le large éventail de possibilités auquel il est confronté, il se gardera d'essayer, de façon aventureuse de prédire toutes les choses sur la base des quelques principes qu'il a observés dans le règne naturel. Dans l'univers aux frontières infinies, seul Dieu mérite d'être adoré et loué par l'homme. La quête de Son agrément et de Sa satisfaction doit avoir la priorité chez tout être aimant Dieu. Cette goutte qu'est l'homme ne sera à l'abri des tempêtes de la déviation et de la corruption que si elle rejoint le grand océan dans lequel elle trouvera son identité authentique, et accédera à l'éternité. Dieu sera alors pour l'homme Celui qui donne un sens au monde, et par qui s'expliquent tous les évènements, et à partir de là, il comprendra d'où viennent l'ampleur et l'étroitesse des univers des hommes.
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