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Appunti su Charlotte Perriand: Architetta, Appunti di Storia Dell'architettura

Appunti sull'architetta Charlotte Perriand, collaboratrice di Le Corbusier

Tipologia: Appunti

2020/2021

Caricato il 28/11/2022

ilaria-micale
ilaria-micale 🇮🇹

2 documenti

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Scarica Appunti su Charlotte Perriand: Architetta e più Appunti in PDF di Storia Dell'architettura solo su Docsity! Charlotte Perriand 1. Un Papillon ça vole 2. Charlotte Perriand, une créatrice 3. Charlotte Perriand, bien plus que la collaboratrice de Corbu Texte 1 Un papillon ça vole première partie : formation, 1903-1928 Rien ne destinait le métier d’architecte à l’adolescente fainéante qu’était Perriand, fille de tailleur et de couturière . C’est son professeur de dessin qui remarque son talent de dessinatrice et la pousse à passer les concours d’entrée de l’École d’Art Appliqué, elle entrera finalement la même école que sa tante, l’Union Centrale des arts décoratifs. Perriand est naturellement provocatrice, elle se marie à un anglais et divorce seulement quelques années plus tard, car « le mariage à cette époque était le seul passage possible pour que la chrysalide devienne papillon ; et un papillon ça vole ». Elle a une coupe à la garçonne et orne son cou d’un collier qu'elle fait façonner et qu’elle considère elle-même « vulgaire ». Elle sait que le monde est en train de changer, non pas de façon permanente mais éphémère, il faut continuellement s’adapter. C’était le temps des découvertes et aucune formule n’était applicable à l’architecture puisqu’il y a constamment une évolution. La vision architecturale de cette pionnière se calque sur ses premières années de vie, elle grandi en Bourgogne jusqu’à l’âge de trois ans où elle vit une vie « abreuvée de liberté, d’air, de lumière, de senteur et d’affection », elle aime le soleil et l’espace et c’est ce qu’elle cherchera de recréer dans son architecture. A Paris, elle sent que les espaces sont « restreints », « sombres » et « encadrés ». Elle découvre pour la première fois un espace blanc et dénudé à l’âge de dix ans quand elle entre dans l’hôpital des Enfants-Malades pour se faire opérer de l’appendicite. Une fois rentrée à la maison elle pleure, « le dépouillement de l’hôpital [lui] plaisait ». Elle retrouve cette même sobriété quand elle visite le pavillon de l’Esprit Nouveau de Le Corbusier et Pierre Jeanneret à l’Exposition internationale des arts décoratifs de 1925, mais il ne l’atteint pas autant que l'expérience spatiale qu’elle vécut à l’hôpital. La richesse de son travail découle de sa curiosité qui l’amène à découvrir et explorer différents milieux, elle créer des objets insolites chez un serrurier qui la forme en échange d’un brin d’air frai ; fréquente le salon de l’auto où elle « s’imprégnait de leur technicité », elle y achètera un phare pour éclairer sa salle à manger. Dans un contexte historique tourmenté et éphémère, Charlotte Perriand utilise sa sensibilité pour réformer l’espace privé. A seulement vingt-quatre ans, elle transforme son appartement qu’elle présente au salon d’automne de 1927, cet espace totalement innovant est un « bar sous le toit » : un lieu de vie comprenant un bar incurvé chromé entouré de tabourets au cuir rose et bleu. La presse est extasiée face à cet espace pour le moins surprenant. Mais son succès instantané provoque en elle un requestionnement inattendu, elle se demande si son avenir se trouve vraiment dans l’architecture. C’est en lisant Vers une Architecture et L’Art décoratif d’aujourd’hui de Le Corbusier, qu’elle se convainc de sa voie et décide d’aller travailler pour lui. photo: Charlotte Perriand et son collier à bille Texte 2 Charlotte Perriand, une créatrice Charlotte Perriand n’est pas une théoricienne, Perriand créer. Son premier travail n’est pas un texte ou un dessin, c’est une réalisation, une destruction d’un espace. Mais elle ne construit pas pour complaire son égo d’architecte, car rappelons le, Perriand n’obtient aucun diplôme d’architecture. La première réalisation de Perriand naît d’une nécessité, le besoin de déconstruire un espace qui renferme la femme, la cuisine. Elle conçoit le bar sous le toit, qui est un lieu révolutionnaire non seulement parce que c’est un des début de la déconstruction de la boîte, mais c’est une réelle émancipation de la femme. Cette capacité à concevoir et aller directement dans le concret des choses lui vient de sa formation à l’union centrale des arts décoratifs. En effet son directeur, Rapin, était un architecte d’intérieur en exercice, ce n’était pas un théoricien et donc la formation qu’il a voulu donner à son école était très pratique. “Assurément, nous n’avons certainement pas passé tout notre temps à tracer des lignes sur papier”, dit Perriand dans une interview avec Charlotte Ellis, Rapin faisait participer ses élèves à des concours organisé par “Art et Industrie” et ceux-ci récompensait les prix gagnant en concevant des prototypes de leur travail. Perriand voulait changer le monde, changer le mode de vie, mais elle ne tenait pas à marquer ce changement avec sa signature. Quand Ellis lui demande quelle est sa réaction face au fait que son nom semble être effacé de les chaises de 1929, Perriand répond qu’elle s’en fout1. 1 Architectural Review : Votre nom semble avoir disparu des crédits pour les chaises 1929… Charlotte Perriand : Je m’en fous, pourquoi est-ce arrivé ? C’est simple, Madame Weber connaissait Le Corbusier, elle était une grande admiratrice de sa peinture et de sa sculpture et elle a créé le musée Corbusier en Suisse. Elle voulait produire une nouvelle édition des chaises 1929 et c’est elle qui a arrangé la nouvelle édition avec Cassina. D’un point de vue commercial, le nom « Le Corbusier » désigne trois noms qui n’ont pas la même résonance, mais les labels de l’édition de Cassina disent « Création 1929, Le Corbusier Jeanneret Perriand ».
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