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BALZAC, J’AI VECU POUR ETRE UMILIE, Esercizi di Francese

Analyse du texte "J'ai vecu pour etre umilie" de Balzac

Tipologia: Esercizi

2020/2021

In vendita dal 08/03/2021

blankaaa
blankaaa 🇮🇹

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Scarica BALZAC, J’AI VECU POUR ETRE UMILIE e più Esercizi in PDF di Francese solo su Docsity! BALZAC, J’AI VECU POUR ETRE UMILIE 1. Le père Goriot se rend compte que ses filles ne viendront pas le voir sur son lit de mort. 2. D'un côté, Goriot décrit ses filles comme des êtres insensibles («regarder froidement» l.8), égoïstes («elles ne me donneront pas une heure aujourd'hui» l.14), avides («quand même elles viendraient par avarice» l.38) ; de l'autre il déclare qu'«elles sont innocentes» l.22. Il donne pourtant une image contradictoire de ses filles. 3. D’abord c’est l'amour filial qui devrait leur faire comprendre la nécessité de venir l’assister («tout croule si les enfants n'aiment pas leurs pères » l.4), puis la punition divine («s’il y a un Dieu ... il nous venge» l.18), ensuite la loi («la loi veut qu'on vienne voir mourir son père, la loi est pour moi»l.32), finalement la perspective de l'argent («j'ai des millions à leur laisser» l.37). 4. Il commence à délirer lorsqu’il croit entendre ses filles qui arrivent (ligne 30). 5. Goriot reste malgré lucide: il est conscient que ses filles lui « vendaient une pauvre petite jouissance honteuse » l.13, qu‘elles « ne viendront pas rafraichir son agonie» (l.15-16). Mais surtout, il sait qu’il peut attirer ses filles avec son argent (lignes 34-39). 6. Ce passage s'ouvre et se clôt avec des phrases où la répétition de l'adjectif possessif référé aux filles de Goriot («Mes filles» répété deux fois dans la première phrase et une fois dans la dernière, où apparaît aussi la tournure pronominale «à moi») montre le caractère possessif et maladif de cet amour paternel, souligné aussi par l'occurrence du verbe «vouloir». Goriot exprime ainsi une idée chère à Balzac : toute passion absolue et monomane conduit à la destruction et se retourne contre celui qui l'éprouve. 7. Le verbe venir est employé plusieures fois (lignes 15, 18, 19, 30, 31, 32, 38). C'est sur ce verbe que se concentre le seul désir du père Goriot. En effet, les formes du verbe (futur, impératif, subjonctif, conditionnel) n'expriment pas la réalité des faits, mais une possibilité, une invocation. La seule forme au présent («elles viennent») ne traduit pas une réalité, au contraire le délire du mourant qui veut se convaincre de l'arrivée de ses filles, mais l'espoir retombe aussitôt («elles viendront»). 8. Dans son délire Goriot change constamment ses interlocuteurs. Par exemple, dans les phrases suivantes il s'adresse à Rastignac : l.1 : « Envoyez les chercher par la gendarmerie, de force ! » ; l.8 : « Ah ! mon bon ami, monsieur Eugène, vous ne savez pas... » ; l.22 : « Elles sont innocentes, mon ami ! Dites-le bien à tout le monde, qu'on ne les inquiète pas à mon sujet » ; l.34 : « Ecrivez-leur que j'ai des millions. […] dites-leur des millions ». Goriot s'adresse au contraire à ses filles dans les phrases suivantes : l.19 : « Venez mes chéries […] votre père, qui priera Dieu pour vous. », l.22 : « vous êtes innocentes ». Il y a aussi des passages où Goriot ne s’adresse à aucun interlocuteur en particulier : Rastignac est certes présent, mais Goriot formule des réflexions à voix haute qu'il semble adresser à lui-même, par ex. aux lignes 3 (« Je proteste… »), l.5 (Oh ! les voir, les entendre, n’importe ce qu’elles me diront, pourvu que j’entende leur voix, ça calmera mes douleurs ».)
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