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Jean Paule Sartre: vita e opere, Appunti di Francese

Appunti su sartre utili per esame di stato. Nozioni riconducibili a libri universitari, efficaci ma facilmente comprensibili. Appunti dettagliati e scorrevoli.

Tipologia: Appunti

2022/2023

Caricato il 05/10/2023

luna-qg1
luna-qg1 🇮🇹

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Scarica Jean Paule Sartre: vita e opere e più Appunti in PDF di Francese solo su Docsity! SARTRE Il s'agit de l’existentialisme athée qui va dominer après 1945. Jean-Paul Sartre esinfluencé par la philosophie de Kierkegaard de Schopenhauer. Pour Kierkegaard, l’homme vit dans le malheur, le désespoir, une maladie mortelle liée à la structure de l'être humain. Pour Schopenhauer l’homme vit dans la souffrance parce qu’il doit lutter de toutes ses forces contre ce qui peut provoquer sa destruction. Influencé par Kierkegaard et Schopenhauer, Santre affirme que l’homme est seule et il ne peut pas compter sul personne, que pour justifier, pour donner un sens à son existence, l’homme doit compter sur ses forces. Sartre élabore una philosophie de l’existence qui abandonne les grandes perspectives métaphysiques, on ne tient plus compte de Dieu. Il ne s’agit plus de déduire l’homme à partir d'une « essence » (Dieu) préétablie et fixée pour toujours. L'homme existe avant de se définir et il ne se définit que par ses actes. Au début, l'Existentialisme est plus un mouvement philosophique que littéraire, né de la confusion des guerres mondiales: l'homme ne sait plus d'où il vient, ni où il va. La seule chose dont il est encore sûr, c'est le moment actuel, et c'est là que se trouve toute la liberté de l'homme. Les écrivains ne croient plus à un homme idéal, gouverné par des valeurs morales. L'homme est jeté sans raison dans un monde qui n'a pas de sens. Ces auteurs ne peuvent que se raccrocher à leur propre existence individuelle. Lidée principale de l'Existentialisme sartrien est que l'existence précède l'essence. Cela signifie que les êtres humains n'ont pas de valeur avant leur existence : ni valeur, ni bonté, ni but. Le corollaire de cette idée est que notre essence est déterminée par nos choix et nos actes. Nous sommes des êtres libres et la façon dont nous agissons montre vraiment qui nous sommes. Cette idée du choix est primordiale pour Sartre. "l'existence précède l'essence" affirme Sartre dans sa célèbre définition. L'homme est libre, il n'est pas prédestiné. Ce sont ses actes et ses choix qui le font devenir ce qu’il est. Cette affirmation entraîne toute une série de conséquences, comme le principe de la liberté de l'homme; si Dieu n'existe pas, si le monde est inintelligible, l’homme est “tel qu’il se veut”, condamné à être libre et donc pleinement responsable de son existence. De cette conception, Sartre présente une morale pratique: puisque c'est l'homme qui doit s'inventer à chacun de ses actes et donner lui-même un sens au monde, l'accent est mis sur la nécessité des engagements humanistes, l’effort, le combat, la solidarité, la générosité. L'homme est jeté dans le monde et se consiruit par ses actions dans une totale liberté. Pour Sartre, donc, l'existence précède et crée l'essence. Les notions de destin et de déterminisme sont refusées: une chose peut arriver ou non, tout dépend des choix des individus, de leur liberté. Après 1945, l’idée d'engagement envahit l'œuvre littéraire de Sartre. L’écrivain trouve dans l’engagement l’acte qui justifie son existence. Dans l’essai « Qu’est-ce que la littérature ? » (1948) Sartre s’interroge sur l’écriture en se posant les célèbres questions: qu’est-ce que écrire? Pourquoi écrire? Pour qui écrit-on? Pour Sartre, la littérature est une manière de participer à la vie, de prendre conscience. des problèmes de son temps et de contribuer à les résoudre. La littéraiure est une manière de combattre. L’écrivain doit être « au cœur du monde », voilà pourquoi Sartre joure un rôle politique fondamental. L'écrivain est “en situation”, vit à une époque déterminée, il s'adresse “à ses contemporains, à ses compatriotes, à ses frères de race oude classe” et leur parle de leurs problèmes, de leurs mœurs, de leurs institutions. Il les aide ainsi à prendre conscience de leur situation pour qu'ils puissent la transformer. Mais l’engagement de l’écrivain ne peut pas se limiter à un engagement morale ou de principe. Il arrive qu'à un certain moment de l'Histoire, l'acte de la parole ne suffit plus: l'écrivain doit passer lui aussi à l'action. L'engagement devient alors total, littéraire, politique et social, concret. C’est à travers l'expérience de la guerre; de l'Occupation, de la Résistance, que Sartre découvre la nécessité de l'action et de la solidarité, qu'il pose en termes marxistes de solidarité de classe. Voilà pourquoi il participe activement à la révolte étudiante de mai ‘68. L'écrivain ne peut plus se limiter à expliquer le monde, à le contempler, il doit agir. * L’homme est l'avenir de l'homme, seul et libre. Dans son essai “L’Existentialisme est un humanisme” Sartre écrit que Dieu n’existe pas, il met l'accent sur l'existence opposée à l'essence. L'homme est ce qu'il se fait dans un monde sans Dieu, l'homme est l'avenir de l'homme. L'homme ne doit attendre aucune aide de l'extérieur. Tout ce qu'il fait est un acte de liberté et il est obligé à assumer sa liberté, il est condamné à être libre. Ce problème n'est pas dans l'abstrait car l'homme est toujours en situation, il est obligé à prendre position. Ne pas choisir, en effet, c'est choisir de ne pas choisir. Donc seuls nos actes nous jugent et ils sont irréversibles. Son Existentialisme porte à l'action qui est une valeur suprême, la nécessité d'affirmer notre liberté. L'homme est un projet, il est responsable de ce qu'il fait, il est libre et condamné à l'être, il doit toujours choisir et son choix l'engage, lui et toute l'humanité. L'homme, pour justifier sa propre existence et donner un sens à sa vie, ne peut compter que sur lui-même, recourir à ses seules forces. * L'homme engagé; Les années 1945 marquent une date importante dans l'œuvre de Sartre. Jusqu'à présent il avait vu dans la littérature la seule de ce nom, le sentiment de sa liberté. L’homme est libre; étant toujours « en situation », c’est-à-dire engagé dans une situation donnée, l’homme doit choisir. « L’homme est condamné à être libre », Libre de s’inventer à travers chacun de ses actes, de donner un sens à son existence. Être libre ne veut pas dire forcément changer notre « situation », mais nous engager dans cette situation agissant à partir d’elle, lui donnant ainsi un sens. C’est grâce à ses actions que l’homme peut exprimer sa liberté. Au moment où l’homme agit ou choisit des actes, des actions, il devient libre et il dépasse l’absurdité de sa condition humaine. Donc, nous sommes « libres » de choisir nos actes, et entièrement responsables d’eux. L’homme, à travers ses actes libres, affronte la situation dans laquelle il se trouve et la dépasse, la sourmonte, parce qu’il agit. C’est à ce moment là qu’il exprime sa liberté. Sartre voit une solution possible à l’absurdité de l’existence dans la liberté d’accepter sa situation au lieu de vouloir y échapper et dans le choix d’accomplir des actions collectives. Sartre affirme que sans action collective l’existence est absurde. Il n’y a rien de donné avant l’être, l’homme perd son temps en se proposant des modèles. L’unique valeur dont il dispose est sa liberté. La philosophie de Sartre engagé l’homme à l’action, s l’héroïsme même, à la force de tout trouver en soi, sans l’appui d’autres forces. Ici surgit le problème de l’autre, l’homme ne vit pas seul, son existence est ennemi, il est pour soi, lui aussi, un être qui se crée et crée sa liberté en vivant. Sartre établit une distinction fondamentale entre « L’ÊTRE EN SOI » et « L’ÊTRE POUR SOI ». L’être en soi est statique (les choses, les objets inanimés, ces qui ne pensent pas), l’être pour soi est l’être humain, qui pense et qui est libre. aïe, pour entrer en contact avec les autres, l’homme doit les voir comme des « en soi » comme des êtres immobiles et vice-versa, les autres vois cet homme comme un « en soi ». De là l’hypocrisie, qui caractérise les rapports humaines. [l’incommunicabilité parmi les hommes et l’absurdité de l’existence caractérisé même l’œuvre de Beckett] Mais Sartre dépasse ce stade d’incommunicabilité et considère l’autre comme un élément du destin de l’homme dans le monde. Le thème de la solidarité historique entre les hommes est conçu par Sartre en termes marxistes de solidarité de classe avec tout ce que cela entraîne: refus de lois, de régimes, de théories qui détruisent la liberté, solidarité envers les opprimés. Après 1930 les écrivains de rendent compte que le monde s change et qu’il continue à changer. Devant les inquiétudes de leur époque, le chômage, la guerre civile en Espagne, le Nazisme, ils ne peuvent plus rester impassibles, ils sont pressés de dire, de communiquer, de changer, et il s’engagent dans l’action. Le roman devient alors avant tout un moyen pour communiquer un message. Les problèmes de style ne m’es intéressent guère. L’EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME: Sartre unit l’existentialisme à la philosophie de Marx et met en évidence qu’il est important de lutter contre toutes les formes de violence, de totalitarisme, et de défendre la cause de l’homme et de sa liberté. Il est fondamentale de définir une solidarité humaniste qui s’oppose au Nazisme. Pour Sartre, l’existentialisme est un humanisme, une philosophie de l’action, du combat, de la solidarité; l’écrivain est engagé dans son temps et il n’a pas peur de prendre position.
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