La France del XVIII secolo: la Rivoluzione, l'Encyclopédie, Montesquieu, Voltaire e Candide, Appunti di Francese

Scarica La France del XVIII secolo: la Rivoluzione, l'Encyclopédie, Montesquieu, Voltaire e Candide e più Appunti in PDF di Francese solo su Docsity! Chronique de la Revolution 17 juin 1789 Les États généraux, ouverts depuis le 5 mai, se constituent en Assemblée nationale. 14 juillet 1789 Prise de la Bastille. 4 août 1789 Abolition des privilèges. 26 août 1789 Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Juillet 1790 Vote de la Constitution civile du clergé (le 12) ; fête de la Fédération (le 14). 20-21 juin 1791 Fuite du roi et arrestation à Varennes. 3 septembre 1791 Vote de la Première Constitution française. 10 août 1792 Prise des Tuileries : chute de la royauté. Septembre 1792 Bataille de Valmy (le 20) ; proclamation de la République (le 22). 21 janvier 1793 Exécution de Louis XVI. 5 septembre 1793 Instauration de la Terreur. l’encyclopedie L’Encyclopédie est un inventaire raisonné des sciences de l’homme où s’expriment toutes les tendances de la philosophie des Lumières. L’initiative de cette gigantesque œuvre de vulgarisation collective revient à un éditeur qui propose à Diderot de traduire une encyclopédie anglais. Le projet prend de l’ampleur, et Diderot et D’Alembert en sont les rédacteurs en chef. En 1751 paraît le premier tome, et un an plus tard les deux premiers volumes sont interdit; les jésuites et le gouvernement s’enflamment, mais le projet a des protecteurs et la publication continue. Le Parlement nomme aussi une commission chargée d’apporter des corrections, mais les choses s’arranges lorsque les jésuites sont expulsés de France en 1762. Si censuré, les dix derniers volumes paraissent en 1766. L’entreprise compte 178 collaborateurs, dont les plus célèbres sont: • Diderot, qui écrit plus de 1000 articles; • d’Alembert, un de premier mathématiciens d’Europe, qui s’occupe des articles de mathématique et de physique • Rousseau, chargé de la section musique • Voltaire, qui rédige des articles littéraires et l’article Goût avec Montesquieu. Ces intellectuels du XVIII siècle veulent faire reculer les superstitions et les préjugés pour faire triompher la raison et le progrès. Ils sont en guerre ouverte avec la religion, et mène le combat pour la justice et contre l’absolutisme monarchique. Ils s’engagent dans la vie publique et se regroupent dans les salons, les cafés et les clubs. Montesquieu Montesquieu, l’un de premiers philosophes éclairés dont le réflexions porteront à la Révolution, est le symbole des humanistes moderates et justes. Grâce aux plusieurs voyages et rapports avec les intellectuelles étrangers, Montesquieu respire une atmosphère de liberté qui lui portent à offrir un regard complètement nouveau sur la société française. Riche de tous les expériences dans les salons parisiens et le rencontres avec les plus influents penseurs du temps, il entreprend de systématiser sa réflexion qui est surtout politique. Dans Les lettres persanes, faites paraître anonymement à Amsterdam, il introduit les idéaux politiques plus tard développés dans l’Esprit des Lois, sous la forme de récit de voyage. Le deux Persans protagonistes portent sur la société français un regard naïf et ingénu et, en se protégeant derrière ses personnages, Montesquieu peut critiquer les institutions de son propre Pays. L’Esprit de Lois, publié en 1748, est le premier ouvrage de science politique et, pour la premier fois, on applique à la politique une démarche scientifique. Il examines les hommes et le sociétés et pose des principes à partir de la nature des choses. Il donne la définition de loi, il explique comme les climats (théorie de climats) et autres variables peuvent influencé la politique e la morale. Il distingue aussi trois type de gouvernement: • le gouvernement républicain, qui repose sur la vertu; • le gouvernement monarchique, qui repose sur l’honneur; • le gouvernement despotique (tyrannie), qui repose sur la crainte. désillusion, représente sans doute la somme de la pensée philosophique de Voltaire et aboutit à "des conclusions à la fois pessimistes et courageuses”. Inspirés de ce modèle, Candide et les autres arrivent à cette conclusion : "Il faut cultiver notre jardin", c’est-à-dire qu’il faut travailler si on veut être heureux, il faut entretenir son bonheur. C’est une sorte de balance entre la philosophie de Pangloss (le maître de Candide) et celle de Martin (le compagnon de route de Candide), toutes les deux poussées à l’extrême. Il peut aussi signifier qu'il faut s'appliquer à faire évoluer la société et à la rendre meilleure. ⟶ I brano résumé: Candide, docile et ingénu, est secrètement amoureux de Cunégonde, la fille du baron de Westphalie. La félicité est absolue, jusqu’au drame  : Candide et Cunégonde sont surpris par le baron dans leurs ébats, Candide est chassé du paradis, et l’aventure commence. Candide n’aura de cesse de retrouver Cunégonde, objet d’une quête qui le révélera peu à peu à lui-même. mots-clés: virulente satire de la noblesse (exagération, comparatifs, superlatifs); parodie de l’expulsion d’Adam du Paradis terrestre; premier désillusion; contraste entre la réalité et l’imagination. ⟶ le nègre de Surinam résumé: Dans ce chapitre, le nègre de Surinam constitue une dénonciation de l'esclavage et l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté. La rencontre de Candide avec le nègre constitue un choc brutal et un retour à la réalité du mal: Candide ne peut plus se laisser aller à une quelconque croyance optimiste. Les lecteurs, à travers cet épisode, vont être confrontés à une réalité historique que Voltaire intègre à sa démonstration avec efficacité. mots-clés: dénonce des conditions terribles des esclaves; confronte avec la réalité historique; Varderdendur jeu de mot; “c’est à ce prix que vous manges du sucre en Europe”; retour du mal le Traité sur la Tolérance résumé: Jean Calas était un négociant de Toulouse de confession protestante. Accusé d’avoir tué son fils Marc Antoine qui voulait se convertir au catholicisme, il est condamné au supplice de la roue et meurt le 9 mars 1792. Voltaire démontre que l’accusation est fausse et que Calas a été condamné parce qu’il était protestant, en rédigeant un plaidoyer vibrant en faveur de la tolérance religieuse. L’Affaire Calas est restée le symbole du fanatisme religieux. mots-clés: contexte religieux (Edit de Nantes révoqué, Jansénisme se propage, Toulouse ville farouchement catholique), fanatisme religieux; condamne à la brutalité dans les prisons; “la faiblesse de notre raison et l’insuffisance de nos lois”. Diderot L’éclectisme est sans doute l’un des traits distinctifs de Denis Diderot, auteur prolifique et subversif. Du à son principes définis scandaleux, il dut composer avec la censure, mais il n’a jamais renoncé à oser et à fouler aux pieds le préjugé et la tradition. Il était constant dans ses goût et surtout dans ses idées philosophiques: son athéisme s’affirme rapidement et s’interroge sur la perception et la réalité. Il montre que tous nos connaissances proviennent de nos sens, et que du reste ces sens sont trompeurs. Il n’y a donc pas la matière et l’esprit; l’homme est seulement de la matière douée de sensibilité, le Tout est une masse instable et chaotique. La conclusion du matérialisme est donc l’athéisme. Dieu n’existe pas, parce que le mal existe. Il est un humaniste mais il est très contradictoire en ce qui concerne la morale e sa philosophie en général. Son grand principe étant le bonheur des hommes, il pense que tout système politique doit d’abord répondre à cette exigence. Connu comme le maître de l’Encyclopédie, il commence à la diriger en 1746 avec d’Alembert, et tous les grands noms du XVIII siècle y collaborent. L’Encyclopédie et la fréquentation des salons mettent Diderot en contact avec tous les intellectuels de l’époque, amis et ennemis. Il est emprisonné, son oeuvre est souvent censuré, mais s’il publie peu, il écrit beaucoup; des lettres, du théâtre, des romans, des ouvrages philosophiques, des réflexions esthétiques. ⟶ article autorité politique Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres. La liberté est un présent du ciel. La seule autorité établie par la nature est celle paternelle, mais elle a ses bornes. Toute autre autorité vient d’une autre origine: la violence ou le consentement. La puissance qui s’acquiert par violence est une usurpation (= aucun pouvoir ne saurait être légitime s'il ne provient de l'abandon librement consenti de la liberté), celui qui se l’était arrogée est un tyran. Mais cette forme d’autorité peut changer de nature, avec le consentement du peuple. Le tyran devient prince, et il se met au service da la communauté, mais il ne peut se donner complètement aux autres parce qu’il est de Dieu, son maître supérieur.