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Le réalisme: Stendhal-Balzac-Flaubert, Dispense di Francese

Dispense in lingua francese riguardo il movimento del realismo francese e i massimi esponenti: Stendhal, Balzac e Flaubert. Argomenti e opere trattate: - le mouvement du réalisme -Stendhal: la quête du bonheure, le culte du Moi, vision de l’homme laïque, personnages de la petite bourgeoise, réalisme subjectif - LE ROUGE ET LE NOIRE (1830) -“C’était un petit homme de dix-huit ans”, portrait de Julien -“La première rencontre” -“Le procès de Julien” -HONORÉ DE BALZAC réalisme objectif, explication du réel, exaltation du moi, analyse de la nature humaine -LE PÈRE GORIOT, l'histoire du roman -“La pension Vauquer” -“La déchéance de Goriot” -EUGÉNIE GRANDET -“Le Père Grandet” -“La mort de Grandet” -GUSTAVE FLAUBERT et le bovarysme -Madame Bovary -“La mort d’Emma"

Tipologia: Dispense

2022/2023

In vendita dal 07/09/2023

noemi-guarente
noemi-guarente 🇮🇹

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Scarica Le réalisme: Stendhal-Balzac-Flaubert e più Dispense in PDF di Francese solo su Docsity! INTERROGAZIONE FRANCESE - Le réalisme (Stendhal-Balzac-Flaubert) les fausses valeurs de la bourgeoise, vision de la réalité très précise,le but est de démontrer que la société n’est pas équitable Le réalisme est un mouvement qui émerge à la fin des années 1820, dans le milieu du XIX siècle et qui ne concerne pas seulement le roman ou la nouvelle, mais aussi le théâtre et d’autres arts comme la peinture ou la photographie. Les auteurs visent à la représentation du monde réel en réaction contre le Romantisme sentimental, duquel ils se détachent pour faire espace au milieu contemporain, l’histoire de leur temps. Le Romantisme s'oriente vers l’histoire du passé, maintenant le Réalisme cherche à donner un représentation fidèle de la société de l’époque de la Restauration. Les héros romantiques et passionnés sont remplacés par des hommes ordinaires qui sont conditionnés par le milieu, la condition sociale et le métier, deux caractéristiques toujours présentes sont le pouvoir de l’argent et le désir de paraître. La revanche sociale de la bourgeoise est un des protagonistes du roman réaliste et est souvent décrite comme une incarnation de l'étroitesse d’esprit. La réaction au Romantisme est celle de décrire la réalité telle qu’elle est sans être filtrée par les sentiments de l’auteur, il doit se documenter et s'informer beaucoup parce qu’il doit démontrer une thèse de la façon la plus précise possible. STENDHAL (1783-1842) la quête du bonheure (pas lié à l’argent), le culte du Moi, vision de l’homme laïque, personnages de la petite bourgeoise, réalisme subjectif Ses écrits sont en grande partie autobiographiques, l’auteur s’analyse et se juge, il est toujours lucide, détaché et ironique, il a le goût pour les introspections psychologiques. Ses héros lui ressemblent, ils aspirent à devenir quelqu’un et ils sont toujours à la recherche du bonheur. Ils sont victimes de cruels dilemmes et ils ne trouvent pas leur place dans le monde. Le sens de la psychologie est important pour comprendre les motifs des actions des autres et le sens de la logique pour ne pas se tromper pour les stratégies à adopter mais cette recherche demeure insatisfaite. Stendhal veut donner un reflet authentique de la société, s’inspire de faits divers et met en relief les aspects psychologiques des personnages, en cherchant en eux les émotions, les sensations et la détermination. Les choses qu’il ne supporte pas sont la société de la Restauration, la bourgeoise triomphante et le conformisme du clergé. Stendhal n’est pas un auteur omniscient (comme Balzac), mais il n’est pas absent (comme le réalistes), en effet il se cache dans le point de vue de ses personnages, qui montrent ses aspirations personnelles, et il intervient de temps en temps. On parle de réalisme subjectif parce que malgré son désir de se détacher du Romantisme, les personnages stendhaliens se font toujours le porte-parole de son auteur. Il utilise beaucoup la chronique, un véritable roman historique contemporain de mœurs politiques de l’époque, il trouve ici un équilibre entre son goût du fait vrai et son imagination. Il veut raconter d’une façon simple, sans ennuyer. Le beylisme de Stendhal: tous les hommes sont faits pour être heureux et la vie est une intense et continuelle “chasse au bonheur”, un art de vivre particulier qui nécessite intelligence, énergie, sensibilité, disponibilité à la passion, sans soumission aux conventions sociales. Chaque homme doit mettre au premier plan son individualisme,un “égotisme” car il s’agit d’un individualisme exaspéré. Julien trouvera ce bonheur en prison grâce à la découverte de l’amour vrai pour Mme de Rênal. LE ROUGE ET LE NOIRE (1830) roman psychologique et de mœurs, analyse et critique à la société de la Restauration, idées anticléricales et anti bourgeoises. Ce roman réaliste raconte l’ascension du jeune Julien Sorel, qui s’élève dans la haute société. Cette chronique dresse un tableau social et politique d’une société déchirée entre monarchisme et libéralisme. Le roman part d’un fait divers dont nous n’avons pas de certitude car l’auteur ne le précise pas, mais il s’agirait d’un célèbre procès qui aurait eu lieu à Grenoble en 1827. Le rouge et le noir est donc l’oeuvre qui sort de ce fait, il peut sembler un roman d’amour, mais c’est beaucoup plus, il est en effet un roman psychologique et de moeurs, une description fidèle de la société où Stendhal se propose à manifester ses idées anticléricales et antibourgeoises, son dégout et meprise contre la vulgarité des interets de l’argent. RÉSUMÉ: L’œuvre conte l’histoire de Julien Sorel, jeune homme de 19 ans issu d’une famille modeste de la campagne française qui se bat pour améliorer sa condition de vie . Au début du roman, Julien est engagé en tant que précepteur pour les enfants de Monsieur de Rênal, maire de Verrières, petite ville de Franche-Comté. Lors de sa rencontre avec Madame de Rênal, femme du maire, le jeune homme tombe sous le charme. Contre toute attente, Madame de Rênal finit elle-même par s’éprendre de Julien et les deux mènent une romance adultérine. Julien vit de réels moments de bonheur aux côtés de Madame de Rênal, qui l’initie à l’amour ainsi qu’à la vie de la haute société de province. Mais leur amour est exposé et Madame de Rênal, par peur pour son mariage et sa réputation, décide de faire renvoyer Julien. Il finit donc par quitter sans trop de regrets les enfants de Rênal ainsi que son amante. “C’était un petit homme de dix-huit ans”, Stendhal, portrait de Julien Dès les premières lignes de cet extrait Julien apparaît comme l’opposé de son père, il est un jeune très imprudent et maladroit, peu apte aux travaux de force car faible, en raison de sa petite constitution. Nous voyons comment le père s'adresse à lui, de manière vulgaire et péjorative (“paresseux”, “animal”), et comment il s’opposent, le père est un homme d’action, éloigné de la parole, tandis que Julien est présenté comme un homme de la contemplation, des livres, du langage, il est absorbé par sa lecture de manière telle qu’il a des larmes aux yeux pour la perte de son livre qu’il adorait et pas pour la douleur de la chute. Donc on voit déjà comment il aspire à se lever dans la société car il ne veut pas y rester. Après cela le portrait de Julien commence de manière très classique, par l’énumération de ses traits caractéristiques, les yeux, sa faible apparence, ses traits irréguliers et délicats, les cheveux châtain qui lui donnaient un petit front et dans les moment de colère un air méchant. Pour parler ensuite de la façon dont sa famille le traitait, il était méprisé par sa famille à cause de sa faible constitution, mais aussi pour son air pensif et sa grande pâleur. Il va très vite user de son intelligence et de ses charmes pour gravir pas à pas l’échelle sociale, en effet un chirurgien lui apprendra le latin et l’histoire, et lui laissera des livres. On peut dire en conclusion que Julien apparaît comme le produit du Romantisme avec sa maladie sociale, en effet il est tiraillé entre son orgueil et un sentiment d’infériorité envers ceux qu’il va côtoyer, plus riches et “mieux nés” que lui. “La première rencontre”, Stendhal - Le rouge et le noire Dans ce texte, tiré de “Le Rouge et le Noir”, on parle de la première rencontre entre Julien Sorel et Madame de Renal, qui constitue un véritable choc culturel entre deux univerce parce que Mme de Renal appartient à la haute bourgeoisie tandis que Julien à la classe LE PÈRE GORIOT (1835) sous la Restauration, trois quartiers de Paris (notamment le Quartier Latin) décrit d’une façon détaillée, l’apprentissage de Rastignac Histoire: le début du roman a pour cadre une modeste pension parisienne tenue par la méchante Madame Vauquer. Rastignac est un pensionnaire, jeune aristocrate venu de la province à Paris faire son droit, il voudrait devenir avocat et avancer au niveau social. Il réussit à entrer dans la haute société grâce à sa cuisine. Dans cette occasion, il peut connaître Delphine, une des filles de Goriot, qui devient son amant. Vautrin est un homme énigmatique qui veut convaincre Rastignac à faire affaires louches avec lui, il est victime d’un piège et sera arrêté par la police. Goriot est un vieillard dont tous se moquent, ancien fabricant de pâte qui avait utilisé sa fortune pour bien marier ses filles (Anastasie et Delphine), qui en profitent pour faire la belle vie. Leurs visites à la pension Vauquer ne sont motivées que par le besoin d’argent. Le pauvre homme s’est réduit en misère pour satisfaire leurs caprices. Son défaut est l'obsession pour ses filles, sa condamnation est l’amour paternel. Balzac nous donne une vision complètement négative de ce personnage, tout tourne autour de l’argent. Au début il louait les pièces aux différents étages, et chacun était plus humble de l’autre, par exemple aucunes nìétait pas réchauffé. Il meurt tout seul dans la pension avec Rastignac et Christophe, le serviteur de la pension. Delphine et Anastasie, pleines de dettes, réussissent à avoir les derniers biens de leur père, qui peu après commence à agoniser et pendant trois jours il réclamera de les voir une dernière fois, mais ça n'arrivera pas. Thèmes: Balzac nous donne une peinture sans indulgence du Paris de son époque où la seule valeur est la toute puissance de l’argent, qui caractérise cette société, pas seulement l’argent domine la vie de la société parisienne, elle est pleine de snobisme, luxe, de personnes qui veulent paraître plus heureux de ce qu’ils sont. Toutes ces caractéristiques arrivent aux filles de Goriot, car elles sont désireuses de fréquenter les salons parisiens. Malgré ce qu’on pense, l’histoire voit comme fil conducteur la figure de Rastignac à travers lequel on passe d’un milieu à l’autre; il est le personnage qui va faire de l’étudiant pauvre et naïf, un homme ambitieux. En effet son apprentissage est douloureux mais inévitable, il sera le seul à accompagner Père Goriot jusqu'à sa mort, et il sera l’observateur de la vie de la pension. Rastignac est en effet le personnage qu'incarne la quête à l’argent, il fera tout pour avancer dans la société et vaincre le monde, et il comprend qu’il peut faire tout cela. (La réussite matérielle et la réussite morale ne sont pas compatibles.) Dans le monde de Balzac, l'ascension sociale va toujours de pair avec une certaine décadence morale. Tout homme ambitieux dissimule au fond de lui-même sa part d'ombre. Bien qu'il en soit fortement incité par son ambition, Rastignac ne voulait pas contrevenir aux règles d'une morale élémentaire. Mais à la fin il comprend qu'à Paris l’innocence et les valeurs ne sont pas importantes, c’est une ville qui vit de fausses valeurs et pour faire l’ascension sociale il faut abandonner les valeurs saines et honnêtes. Le roman montre, d’autre part, la solitude d’un père abandonné par ses filles, après qu’elles avaient pris tout son argent, et comme encore une fois c’est la société la culpable de la dégradation de la relation familiale, Goriot en effet voulait donne à ses filles une condition supérieure à la sienne à une époque où l’argent règle tout type de relation. “La pension Vauquer”, Balzac - Le père Goriot Le roman s’ouvre par un coup d'œil à Paris, pour passer après à la description de la rue Neuve-Sainte-Geneviève, ensuite il y a la description d’un immeuble, la pension Vauquer, une modeste pension qui est la toile de fond des personnages, surtout de Goriot et Rastignac. Dans ce texte Balzac fait une longue description, avec un climax ascendant, de la pension dont il décide de décrire chaque étage de bas en haut, en particulier il parle de la salle à manger, avec la description minutieuse de Balzac le lecteur peut presque respirer l’air fétide auquel Madame Vauquer était habituée. Cette inscription est très détaillée et objective et a une fonction communicative et évocatrice, en effet impliquer les sens est un aspect typique du réalisme. Balzac utilise également la théorie du déterminisme: on ne peut séparer Madame Vauquer, la propriétaire, de sa pension qui s'inscrit parfaitement dans ce contexte. L'environnement influence l'homme et l'homme influence l'environnement. Enfin, il critique la propriétaire car elle ne s'occupe pas vraiment de la pension, mais ne s'intéresse qu'à l'argent (peu de choses à manger). “La déchéance de Goriot”, Balzac - Le père Goriot Il parle de son déclin économique à mesure que ses modes de vie et ses vêtements changent. Père Goriot était un riche négociant qui avait pris sa retraite, vermicellier, il a fait fortune dans le commerce des pâtes d'Italie. Mais progressivement, le vieil homme est devenu misérable, et a dû changer de chambre pour finalement habiter la mansarde, la pièce la moins coûteuse de la pension. L'auteur nous présente selon un point de vue omniscient, la figure de Goriot, un homme qui devient progressivement pauvre. Sa pauvreté est montrée au lecteur à partir de ses cheveux gris sale et verdâtre dus au fait qu'il avait renoncé à aller chez son coiffeur: cet aspect physique fait peiner les personnes, qui croient qu'il a vécu une vie libertine en se lançant dans les excès. Ensuite Balzac se focalise sur son vêtement: il change sa coutume avec un vêtement plus grossier et il n'endosse plus ses bijoux. En outre, il devient de plus en plus maigre jusqu' à prendre l'aspect d'un vieux. Cette déchéance est très rapide: deux ans de temps. L'aspect physionomique qui frappe le lecteur le plus, ce sont les yeux désormais éteints qui font prévoir une manque de vie Seulement après cette longue description physique mais qui fait transparaître aussi une dégradation psychique, l' auteur nous révèle le motif qui à conduit Goriot à se laisser aller en se plongeant dans un état d'absolue tristesse et solitude: l'abandon de ses filles. Balzac veut dénoncer la société de son temps qui est trop attachée aux fausses valeurs et exalte incorrectement la passion. Thèmes: 1)L'ascension sociale et la chute. Le roman ou la nouvelle racontent l'itinéraire de personnages qui cherchent à trouver leur place dans la société. Ils luttent pour réussir mais leur quête se heurte aux obstacles d'une société impitoyable (Le Rouge et le Noir de Stendhal ; La Peau de chagrin de Balzac ; L'Education sentimentale de Flaubert). 2)La puissance de l'argent. Le romancier souligne le pouvoir de l'argent qui détruit toutes les valeurs morales. Il décrit les mécanismes qui permettent aux ambitieux sans scrupules de s'enrichir au détriment des plus naïfs (Les personnages du ministre, du banquier, de l'usurier, du spéculateur sont présents dans de nombreux romans réalistes) 3)L'amour et le désenchantement. Le héros réaliste rencontre la passion, mais il affronte une société égoïste dans laquelle l'amour romantique n'a plus sa place (Madame Bovary, de Flaubert, retrace le destin d'une héroïne dont les rêves d'amour se heurtent à la médiocrité du quotidien). “La dernière larme de Rastignac”, Balzac - Le père Goriot C'est la fin du roman : un enterrement où la mort n'est pas respectée. C'est la dureté du réalisme. Balzac a une vision pessimiste de la société, dans laquelle seul l'argent compte. Il y a de l'espoir, crie Rastignac mais à la fin lui aussi s'effondre dans la société corrompue. Avec l’enterrement de Goriot, il enterré en même temps ses illusions de jeunesse. Son apprentissage est douloureux mais inévitable. A la fin il choisit: il renonce à l’innocence car la ville de Paris n’offre pas d’autres solutions. On a ici la petitesse de la bourgeoisie après la mort de père Goriot, Balzac critique l’église et le clergé de son temps qui font tout pour l’argent. Christophe est l’unique qui croit que père Goriot est un bon homme, qui au final est enterré en moins de 20 minutes. EUGÉNIE GRANDET (1833) oeuvre de Balzac, traite les thèmes de l’argent, de l’avarice Eugénie est la figure centrale du roman, jeune fille de province, victime de l'avarice de son père, de l'ambition de son cousin et objet d'intérêt des jeunes hommes de Saumur en tant qu'héritière. Sa confiance en Charles est récompensée par la trahison: l’homme médiocre qui l'épouse le fait seulement pour sa dot colossale. En effet, le père d'Eugénie, qui est tonnelier, a construit une immense fortune et, en grand opportuniste, il a passé toute sa vie à accumuler de l'argent, mais, avec son avarice, il n'a fait que des victimes dans sa maison : sa femme, sa fille et la servante, la fidèle Nanon. C'est l'argent, qui a pris tous les êtres, le grand protagoniste du roman : Grandet transforme ses récoltes en or, Charles échange les louis d'or d'Eugénie avec la promesse du mariage, la jeune fille est simplement une dot pour les prétendants de Saumur. Eugénie peut seulement contredire la loi de l'accumulation de son père avec la loi de la charité et de la générosité, dans l'espoir d'une récompense dans l'au-delà. L'argent est le mobile de ce roman et Balzac a trouvé un modèle excellent dans L'Avare de Molière. Grandet représente le capitalisme provincial, qui vit de ses spéculations dans une société qui les permet, qui ne connaît pas de sentiments, qui tient en otage toute sa famille, qui passe la nuit à contempler ses louis d'or; il a le même rapport avec Eugénie. Histoire: l’histoire commence à Saumur en 1819, le jour où Eugénie fête ses 23 ans. C’est ce jour-là que son cousin Charles arrive dans la famille: son père vient de se suicider e il a confié son fils à son frère, le père d’Eugénie. L’arrivée de Charles bouleverse la vie monotone d’Eugénie: elle tombe amoureuse de lui, ils se jurent fidélité, et elle lui donne, avant qu’il ne parte pour les Indes, toute sa fortune, les louis d’or que son père lui a offerts à chacun de ses anniversaires. Ce geste de grande générosité fait éclater la colère de son père qui l’enferme pendant deux mois dans sa chambre. Pendant huit ans, Eugénie attend le retour de son cousin et sa vie sera encore plus monotone et solitaire après la mort de ses parents. Enfin une lettre de Charles arrive, mais il lui annonce son prochain mariage avec une jeune fille noble et sans fortune. Cette dernière lui fournit un titre nobiliaire qui lui est indispensable pour satisfaire son ambition de grimper dans l’échelle sociale. Eugénie règle les dettes de son cousin, épouse un de ses prétendants lui imposant un mariage blanc et, après etre devenue veuve, elle finit sa vie se consacrant à la charité. Après le mariage avec Charles, un médecin qui l'aime beaucoup, Emma comprend que la réalité est complètement différent de la vie lue dans les livres, donc elle commence à chercher de changer sa vie, pour exemple, s'emmène avec son mari à Yvetot, une ville un peu plus grande de Tostes, mais ça ne suffit pas, elle veut vivre dans une métropole comme Rouen où elle va au début pour aller au théâtre, en suite pour rencontrer ses amants. Toutefois, toutes ses tentatives de vivre une vie différente échouent. À la fin, Emma, écrasée sous le poid des dettes, décide de s'empoisonner. Charles, après avoir soigné un homme, reçoit de lui une invitation pour un bal à la Vaubyessard. Emma est très contente d'aller là parce qu'elle peut même si seulement pour une soirée vivre une vie différente. Quand ils arrivent à la Vaubyessard, Emma a honte de son mari donc elle s'éloigne de lui et commence à regarder les comportements des autres femmes, leurs vêtements et tous les détails. Elle est tellement absorbée de la fête que se "réveillé" seulement quand elle entend un bruit très fort: une chaise qui casse la fenêtre à l'extérieur de laquelle elle voit tous les paysans qui regardent la bal dans l'ombre. Quand le couple retourne dans la chambre, Charles, très fatigué, enlève ses bottes et va dormir. Emma au contraire ne va pas au lit parce que ne va pas au lit parce qu'elle veut prolonger le rêve, pour ne pas retourner à la réalité. Emma est une lectrice sans esprit critique, on assiste à la dégradation de cette femme menteuse, exigeante, dominatrice, presque immorale. Elle aspire à l’idéale et le suicide est sa dernière étape et la mort est une libération. Charles ouvre et clôt le roman, il reste toujours un homme de la campagne, un pauvre homme. Il manifeste une grande générosité et il aime vraiment Emma mais n’est pas capable de comprendre son insatisfaction. Il est objet de l’ironie de Flaubert et décrit comme un homme médiocre et ridicule, il meurt d’amour, il est placé sous le signe de l’échec et de la nullité. Léon est la version masculin d’Emma et Rodolphe calcule tout, il ne perd jamais la tête, il n'aime pas Emma, il voulait seulement la conquérir sans l’aimer. LE BOVARYSME: La maladie qui porte Emma à la mort, le bovarysme, est l'écart entre le rêve, ce qu'on désire, et la réalité décevante dans laquelle on vit. Son mal de vivre entraîne chez elle de nombreuses manifestations pathologiques : états dépressifs, dépenses folles, sui-cide. Incarnation de la femme bourgeoise, enfermée dans sa condition d'épouse et de mère, elle ne trouve d'autre issue que dans l'adultère et le rêve, elle cherche l'amour sans le trouver. Il y a quelque chose de pathétique dans ce refus de la vie telle qu'elle est, dans cette révolte désespérée contre la laideur de la réalité. Emma est, par certains traits, une image de Flaubert. “La mort d’Emma", Flaubert - Madame Bovary Pour mettre fin à ses souffrances, Emma a volé de l'arsenic au pharmacien Homais et s'est empoisonnée. Charles a crié au secours, bien qu'il soit médecin lui-même. Emma demande son miroir; cela démontre encore une fois qu'elle tient à sa beauté. Se voyant laide, elle pleure, puis, les symptômes de l'empoisonnement apparaissent; c'est le moment où la longue agonie commence. Celle-ci est décrite de façon très réaliste et détaillée, parce que Flaubert s'est renseigné soigneusement. Par rapport aux personnages qui assistent à la mort d'Emma : -Félicité, sa domestique, qui lui a toujours était fidèle, est à genoux devant le crucifix -M. Canivet, le médecin, ne peut rien faire parce qu'il est arrivé trop tard; -Homais, il plie légèrement ses jambes, bien qu'il soit anticléricale; -Charles, désespéré, tient la main de sa femme et cherche à suffoquer ses sanglots. Emma entend la chanson vulgaire d'un aveugle qui parle des accouplements et en particulier d'une jeune fille appelée Nanette qui se donne à l'amour dans les champs. Emma avait déjà rencontré cet aveugle à Rouen, où elle avait l'habitude de se rendre pour rencontrer son amant Léon. Elle se revoit dans cette chanson, parce qu'elle n'a pas trouvé l'amour et elle n'a vécu rien de romantique; sa vie a été très semblable à celle de Nanette. En plus, c'est au moment de la mort qu'elle se rend compte de ses responsabilités envers son mari. Emma se met à rire d'une façon hystérique et désespérée; puis elle disparaît sans laisser aucune trace de soi, parce qu'elle n'a jamais vécu.
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