Le Romantisme......., Appunti di Francese

Scarica Le Romantisme....... e più Appunti in PDF di Francese solo su Docsity! LE ROMANTISME •L’ascension de Bonaparte Napoléon Bonaparte est né en 1769 dans une famille de la petite noblesse d’Ajaccio,en Corse. En 1796 il se voit confier le commandement de la campagne d'italie et mène,des batailles victorieuses qui aboutissent rapidement à la capitulation autrichienne, formalisées par le Traité de Campoformio, le 18 octobre 1797. Bonaparte enchaîne les succès avec la campagne d’Egypte en 1798-1799. Fort du soutien du peuple et de la bourgeoisie,Bonaparte par un coup d'État (le 18 brumaire, soit le 9 novembre 1799) impose un nouveau gouvernement à trois têtes: le Consulat. Il a deux consuls à ses côtés,mais c’est lui, le Premier Consul,qui détient en réalité le pouvoir. Bonaparte nomme pour chaque département un préfet et un sous-préfet, renforçant de ce fait la centralisation. C’est ainsi qu’il lance une consultation populaire en 1802, qui lui accorde le statut de consul à vie. Bonaparte institue la Banque de France et met en place un système de recouvrement des impôts confié à des fonctionnaires. Aussi,crée des lycées et des Grandes Écoles (dont l'École Polytechnique et l'École Normale Supérieure). Enfin, il consolide toutes ces décisions et les acquis de la Révolution dans le Code civil (1804) encore en vigueur aujourd'hui, et qui est également à la base du droit italien. Le 18 mai 1804, Napoléon Bonaparte se fait proclamer empereur des Français et prend le nom de Napoléon Ier. Il est sacré le 2 décembre par le pape Pie VII en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Dirigeant la France d'une main de fer, Napoléon rêve de dominer l'Europe.Il obtient sa plus grande victoire à Austerlitz (Moravie) le 2 décembre 1805, qui est devenue le symbole de sa puissance.Il obtient sa plus grande victoire à Austerlitz (Moravie) le 2 décembre 1805, qui est devenue le symbole de sa puissance. En 1811, Napoléon contrôle 44 millions de sujets – une marqueterie de peuples et de nations - à la tête desquels il place des membres de sa propre famille. Partout, on abolit la féodalité et le Code civil est appliqué. -Le déclin Les ambitions de Napoléon se heurtent au reste de l'Europe et en particulier aux trois grandes puissances: l'Angleterre, l'Autriche et la Russie. Afin d'empêcher tout pays de la ravitailler, Napoléon institue en 1896 un blocus continental te poursuit sa conquête de l'Europe.Mais, progressivement, les nations soumises relèvent la tête. Lorsque Napoléon arrive en Russie en juin 1812, il a contre lui le peuple entier qui pratique la politique de la terre brûlée, et se retire au fur et à mesure de l'avancée des troupes françaises.Napoléon subit sa première grande défaite sur la Bérézina (novembre 1812): c'est la retraite.La Prusse et la Russie envahissent la France. Napoléon abdique à Fontainebleau; il est exilé à l'île d'Elbe.En février 1815 il parvient cependant à s'évader, et, pendant 100 jours, il essaie de reconquérir le pouvoir. Sa dernière défaite à Waterloo (Belgique), le 18 juin 1815, marque la fin de son règne. Napoléon est exilé sur l'îlot anglais de Sainte-Hélène, battu par les vents de l'Atlantique, où il meurt, dans la solitude, en 1821. •Louis XVIII (1815-1824) Débarrassé de Napoléon, il était un frère de Louis XVI arrivé au pouvoir. A 60 ans, ayant passé toutes les années de la Révolution en exil, Louis XVIII est très attaché à l'Ancien Régime. Mais il ne remet pas en cause certaines conquêtes libérales, et accorde, sous le nom de Charte, une constitution à la France. La Charte institue un système parlementaire sur le modèle anglais : le roi a le pouvoir exécutif ; le pouvoir législatif est détenu par la Chambre des pairs, dont les membres sont nommés par le Roi, et par la Chambre des députés, qui sont élus au suffrage « par recensement », c'est-à-dire que seuls les plus riches peuvent voter. •Charles X (1824-1830) Charles X monta sur le trône en 1824. Sous la pression des "ultras" et du clergé, le gouvernement devint de plus en plus réactionnaire. Nous compensons les nobles émigrés pour leurs biens vendus pendant la Révolution. Nous voulons museler la presse et limiter le droit de vote aux propriétaires terriens en excluant la bourgeoisie des affaires et de la finance. Ainsi la bourgeoisie s’allie avec le peuple contre la monarchie. Pendant les "Trois Jours glorieux" (27, 28 et 29 juillet 1830), le peuple parisien chassa Charles X du trône. •Louis Philippe Le duc d’Orléans monte sur le trône sous le nom de Louis-Philippe. Il est le roi des industriels, des banquiers et des grands marchands qui le soutiennent, et il instaure une véritable monarchie constitutionnelle. Le mécontentement se nourrit de difficultés économiques, parce que le progrès du capitalisme a été accompli au détriment des petites personnes. En 1846-1847, il y eut une crise d’origine agricole et, en conséquence, une crise industrielle avec une augmentation des licenciements et du chômage. Le mécontentement politique grandit. Les opposants au régime, républicains et libéraux, demandent le suffrage universel. Les travailleurs aspirent aussi à avoir des représentants à l’Assemblée. Des "banquets" sont organisés dans toute la France pour alimenter la protestation. • Les idées républicaines et libérales au début du siècle, nous avons vu l'émergence d'idées nouvelles, connues sous le nom de libéralisme. Dans cette période, il y a une division de plus en plus nette entre les régimes conservateurs et les aspirations des peuples. Le grand mouvement romantique est né, qui a réuni à la fois le sentiment d'appartenance nationale et le désir des peuples de participer à la vie politique. Les régimes absolutistes veulent perpétuer un équilibre statique alors que l'évolution socio-économique conduit au libéralisme. En France, ce phénomène a moins d'impact que dans les pays où les idéaux libéraux se conjuguent avec les aspirations nationalistes, comme en Italie. Le mot « peuple » rassemble des catégories sociales aux intérêts divergents. D'un côté, la bourgeoisie n'aime pas être expropriée du pouvoir politique et se range du côté des libéraux. Au-delà de la souveraineté des peuples, il exalte les valeurs de liberté et de propriété. En revanche, on observe une scission républicaine constituée de personnes déçues par l'issue des Journées révolutionnaires de 1830. Les jeunes républicains s'orientent alors vers une doctrine plus jacobine et sociale. Les idées de Saint-Simon (1760-1825), qui proclame l'avènement d'une société industrielle plus juste, de Fourier (1772-1837), plus sensible aux problèmes de pauvreté et rêve d'une société idéale fondée sur le partage, et enfin de Proudhon (1809-1864, "La propriété, c'est du vol"), font leur chemin. •LA REVOLUTION DE 1848 En 1848 il y a un tournant dans la vie politique en France. Un banquet, interdit par le gouvernement, fut organisé pour une réunion publique. Le 22 février, les gens descendent tour de même dans la rue. Le 23, l'agitation grandit. Un incident éclate et la troupe tire sur la foule. Alors, Paris se soulève aux cris de «Vive la République!». Les gardes nationaux fraternisent avec le peuple. Le roi abdique. -l’enthousiasme Un gouvernement provisoire est formé et proclame la République. Il comprend essentiellement des bourgeois républicains, mais aussi des socialistes. Le suffrage universel (sauf pour les femmes) est institué; la liberté de presse et de réunion est reconnue; peine de mort et l'esclavage dans les colonies sopt abolis. Le droit du travail ost proclamé et on crée des Ateliers Nationaux. -Les difficultés la masse de l'opinion n'est pas prête à suivre ce mouvement social. Les possédants prennent position contre les rouges et les «partageux». Le bruit d'une banqueroute se répand. L'or disparaît. Aux élections du 23 avril, on assiste à la victoire des modérés. Les Ateliers Nationaux sont supprimés en juin . - La répression Les ouvriers se sentent trahis. Le 23 juin, ils élèvent des barricades. Après quatre jours de terribles combats de rue, l'insurrection est écrasée impitoyablement. Désormais, entre la bourgeoisie et la classe ouvrière c'est l'incompréhension et la haine. -La II République et le coup d’État on ne conserve que le suffrage universel masculin. Le 10 décembre 1848, Louis Napoléon Bonaparte est élu président de la II° République. Des lois réactionnaires sont votées, comme la suppression du droit d'association. En 1850, on limite le suffrage universel: pour voter, il faut trois ans de résidence. Les ouvriers contraints à de fréquents déplacements sont exclus. Le 2 décembre 1851, Louis