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Le XVIIIe siècle ( Contexte historique, littéraire et théâtral), Appunti di Letteratura Francese

Analisi dettagliata del contesto politico, culturale e letterario del 18esimo secolo in Francia. Approfondimenti relativi al contesto storico, differenti correnti letterarie, e filosofi (Voltaire, Montesquieu, ecc...). Analisi approfondita riguardo il teatro francese, il suo sviluppo e i maggiori esponenti del periodo (Rousseau, Voltaire, Beaumarchais). Approfondimento e analisi integrale delle opere di Rousseau e Beaumarchais.

Tipologia: Appunti

2019/2020

In vendita dal 06/07/2021

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Scarica Le XVIIIe siècle ( Contexte historique, littéraire et théâtral) e più Appunti in PDF di Letteratura Francese solo su Docsity! Contexte Historique du XVIIIe siècle À la mort de son grand-père Louis XIV en 1715, Louis XV n'a que cinq ans, donc huit ans de régence s'écoulent avant qu'il assume la direction du royaume, en 1723. Louis XV est aimé de son peuple, toutefois il manque de volonté et subit l'influence de ses ministres. Pendant son règne, la France connaît une période de prospérité. La population augmente, au point qu'elle devient le pays le plus peuplé d'Europe. La France s'affirne aussi comme une puissance coloniale, dont la prospérité est en partie due au système esclavagiste, et la traite des noirs. Le XVIII siècle en France est très contradictoire, parce que c’est un État qui a constamment besoin d'argent dans un pays qui prospère économiquement. Ce paradoxe est provoqué parce que la France est une société figée en ordres sociaux, en effet, elle se constitue par: ® lanoblesse (2% de la population) et le clergé (1% de la population), qui détient tous les privilèges et ne paient pas les impòts. ® leTiersÉtat (97%de la population), dont ils font partie tous les frangais qui n’appartiennent pas aux autres ordres, de plus en plus mécontents d'ètre écartés du pouvoir. En 1756, la France participe à la Guerre de Sept ans , qui l’oppose, avec l’Autriche, à l’ Angleterre et à la Prusse. Le conflit se termine avec la défaite totale des Francais en Amérique du Nord, avec laquelle le pays a perdu sa prépondérance au niveau mondial face à l'Angleterre. Cependant, en France, Louis XV perd sa popularité à cause d’un nouvel impét que tous doivent payer; pour cette raison les riches se rebellent, donc la taxe est retirée. En 1774 accède au tròne Louis XVI, petit-fils de Louis XV. Il subit l'influence de son épouse, Marie Antoinette, qui le rende impopulaire à cause de ses folles dépenses. Le premier acte politique de Louis XVI est de rendre à la noblesse de robe les avantages qu'elle avait perdus. Pendant son règne, pour éviter une crise financière, on arrive vite à la conclusion qu'il faut diminuer les dépenses de l'Etat, et en particulier celles de la cour, car la Guerre d'indépendance américaine, que la France soutient, coùte très cher. Pour cette raison, ils adoptent de nouveaux impòts, pour éviter une crise qui fait peser sur le peuple la menace de la famine.Toutefois, les privilégiés se rebellent, donc Louis XVI décide de convoquer les États Généraux, une assemblée de représentants des trois ordres, pour mai 1789, avec laquelle la Révolution se prépare. Avec les États Généraux, Louis XVI essaie de résoudre la crise, mais, à Versailles, la règle est qu’on vote par ordre et pas par tète. Les députés du Tiers Etat refusent cette ségrégation qui les maintient en minorité, et car conscients de représenter la majorité de la nation, ils se proclament Assemblée Nationale, en jurant de ne pas se séparer avant d'avoir écrit une Constitution. Certains députés de la noblesse et du clergé les rejoignent, donc le roi cède et le 27 juin 1789, on proclame 1’ Assemblée Nationale Constituante. Cependant, à Paris le 14 juillet 1789, se répandent de fausses nouvelles, selon lesquelles des troupes royales concentrées autour de Paris seraient prètes à attaquer. Alors le peuple de Paris, cherchant des armes, assaille la Bastille, le symbole de l'Ancien Régime, qui tombe. Le 4 aoît, dans les campagnes éclate une révolution paysanne, donc l'Assemblée décide l'abolition du régime féodal. Trois semaines plus tard, le 26 aoùt, l'Assemblée vote la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui traduit les valeurs des Lumières, c’est-à-dire la liberté en chaque forme de chaque homme, et l’égalité de tous devant la loi. Le 5 octobre 1789, à cause de la famine, plusieurs milliers de parisiennes marchent jusqu'à Versailles pour réclamer du pain au roi; donc, Louis XVI revient à Paris et s'installe au Palais des Tuileries, en se montrant favorable à la Constitution. Cependant, l'Autriche redoute que la famille royale soit prise en otage, aussi le roi et sa famille quittent-ils clandestinement Paris le 21 juin 1791, en direction de l'étranger, mais ils sont reconnus et ils sont reconduits à Paris. Deux mois plus tard, le 3 septembre 1791, la Première Constitution Frangaise est approuvée Toutefois, elle laisse au roi le seul pouvoir exécutif, avec cependant un droit de veto sur les lois, car il est appelé Monsieur Veto. À la suite de la trahison du roi, le mécontentement général grandit, et la situation intérieure et extérieure se dégrade. La France entre en guerre contre l'Autriche. Alors le peuple demande la déchéance du roi et se soulève, en prenant d'assaut le Palais des Tuileries. En 1792, après l'incarcération de la famille royale, née la Première République Frangaise avec un gouvernement provisoire, la Convention. La nouvelle Assemblée est divisée: d’un còté, les Girondins défendent les intérèts de la grande bourgeoisie provinciale; de l'autre, les Montagnards représentent la petite et moyenne bourgeoisie, et ils s'appuient sur les masses populaires des Sans-culottes. Après un long procès, Louis XVI est guillotiné le 21 janvier 1793, mais la situation de la France est critique. À l'extérieur, toute l'Europe se coalise contre elle, au contraire, à l'intérieur, les mouvements contre-révolutionnaires s'intensifient. Pour ces raisons, les Montagnards prennent le pouvoir. Ils recourent à une dictature d'urgence pour défendre la République, à la téte de laquelle il y a le jacobin Robespierre. Pendant la période de la Terreur, les libertés sont supprimées, et on exalte l'égalité, et l'amour de la patrie. En outre, tous les opposants sont conduits à la guillotine, et la dictature devient de plus en plus insupportable. Donc Robespierre est arrété et exécuté en 1794. En 1795, sans les Montagnards, le pouvoir passe aux députés modérés de la Convention qui élaborent une nouvelle Constitution, en supprimant le suffrage universel, parce que le peuple fait peur. Le Directoire succède à la Convention et s'essaie à une République modérée. Mais il n'y a plus aucune stabilité du pouvoir et la France s'enfonce dans une nouvelle crise. C'est dans ce climat troublé que le jeune général Bonaparte prépare son ascension. Montesquieu (1689-1755) Montesquieu est l'un des premiers philosophes éclairés dont les réflexions porteront à la Révolution. Il regoit une éducation très moderne, il étudie les langues étrangères et l'histoire, et décide de se consacrer à la recherche scientifique et à la réflexion philosophique. Il voyage beaucoup en Europe, donc il peut comparer la vie sociale en France avec celle des autres pays, comme l’Angleterre. En 1721, il publie anonymement à Amsterdam les “Lettres persanes”, qui lui apporte beaucoup de succès. L’oeuvre traite de deux Persans, Usbek et Rica, qui visitent la France, et qui s'échangent des lettres avec leurs compagnons laissés en chemin à Smyme et à Venise. Les “Lettres persanes” est un roman par lettre où les protagonistes au regard ingénu observent le pays qu'il visite, et des choses qui semblent naturelles, deviennent tout à coup absurdes et ridicules, vues d’un regard naîf. Cet expédient littéraire permet à l'auteur de faire une critique satirique de Paris, à travers de différents points de vue, tout en se protégeant derrière ses personnages. En particulier, Montesquieu critique fortement la religion, et l'absolutisme royal, et traite des sujets de la liberté, de la tolérance et de la justice. Après le succès de son ceuvre, Montesquieu fréquente les salons parisiens, et il est accepté à l'Académie francaise. En 1748, Montesquieu publie “L'Esprit des lois”, mais vite l’oeuvre est mis à l'index par l'Église, parce qu'il condamne l'Inquisition et pròne la tolérance religieuse. Il s'agit du premier ouvrage de sciences politiques et il aura une grande influence dans le développement des idées qui conduiront à la Révolution, mème s’il ne veut pas changer le monde, mais seulement l'expliquer. Dans “L'Esprit des lois”, Montesquieu explique comment il a conduit sa réflexion: il a examiné les sociétés qui se sont succédées dans l'histoire, puis, il a posé les principes, à partir de la nature des choses. Il arrive à la conclusion que le monde est soumis à une raison qui le commande, et qui s'exprime par des lois, toutes liées les ‘unes aux autres. Les lois sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses, donc elles sont conditionnées par la situation matérielle que les hommes connaissent. Chez les peuples «civilisés», les facteurs conditionnant sont la religion et les moeurs, donc Montesquieu résume toutes ces variables sous le terme d'«esprit général d'une nation». Dans son oeuvre, Montesquieu distingue trois types de gouvernement qui reposent chacun sur un principe: * le gouvernement républicain, qui repose sur la vertu dans sa forme démocratique ou sur la modération dans sa forme aristocratique; * le gouvernement monarchique, qui repose sur l'honneur; * le gouvernement despotique, qui repose sur la peur. Pour cette raison, la décadence d'un gouvemement est le résultat de la corruption du principe sur lequel il est fondé. C'est pourquoi Montesquieu, conscient de l'absolutisme instauré par Louis XIV, critique àprement le despotisme monarchique, dù à la concentration des pouvoirs entre les mains d'un seul. Il est donc favorable à la monarchie, pourvu qu'elle soit équilibrée par la séparation des pouvoirs. Voltaire (1694-1778) Voltaire, anagramme en latin de Francois-Marie Arouet, incarne toutes les les valeurs et le rayonnement du siècle des Lumières. Il croit fortement dans le progrès de l'humanité et de la civilisation, et devient défenseur de la justice et des droits de l'homme. Voltaire regoit une éducation marquée par l'humanisme classique des Pères jésuites. Il est emprisonné deux fois à la Bastille, et une fois libéré, il s'exile en Angleterre et il découvre la liberté politique et religieuse. Le séjour en Angleterre va transformer le poète mondain en philosophe, parce qu’il réfléchit et il compare avec la France. Sur le modéle des “Lettres Persanes” de Montesquieu, Voltaire publie les “Lettres philosophiques”, une ceuvre de propagande, qui exalte la gloire de l'Angleterre, considérée le premier pays des Lumières. De retour en France, il étudie les sciences et l'histoire, et il est appelé à Versailles comme historiographe du roi; mais, il décide vite de voyager à travers l'Europe, où il espère trouver un «despote éclairé» Dégu, il s'installe près de Genève, où il collabore à l'Encyclopédie. Vers la fin de sa vie, Voltaire va s'engager de plus en plus en faveur de la justice, de la tolérance et contre le fanatisme. En 1763, il écrit le “Traité sur la tolérance”, où il critique fortement le fanatisme religieux à l'occasion de l'«Affaire Calas». Jean Calas était un négociant de confession protestante, accusé d'avoir tué son fils qui voulait se convertir au catholicisme, donc il est condamné à mort. Sa famille soutient que le fils a été assassiné, mais Voltaire pense qu’il s°est suicidé; donc il démontre que l'accusation est fausse et que Calas a été condamné parce qu'il était protestant. En 1764, Voltaire écrit le“Dictionnaire philosophique”, une ceuvre de propagande qui condamne les préjugés et le fanatisme. Son but est de démontrer que l'histoire de l'Église est pleine d'atrocités et en contradiction avec les textes sacrés; donc Voltaire ne veut pas condamner la religion, parce qu’il est déiste, mais il veut critiquer la corruption de l'institution catholique. Pendant sa vie, Voltaire a écrit aussi plus de vingt-cinq contes philosophiques, caractérisés par son objectivité et le recours à l’ironie. Les quatre les plus célèbres sont: * “Zadig ou la destinée” (1748), une réflexion sur la Providence et la sagesse humaine accompagnée par une dénoncé à la corruption; * “Micromégas” (1752), une histoire philosophique dans laquelle tous les hommes peuvent trouver sa juste place et sa fonction dans l'univers. * “Candide ou l'optimisme” (1759), une réflexion sur les théories optimistes des disciples de Leibniz, qu'ils ne voient pas la réalité du monde; * “L'Ingénu” (1767), une histoire d'intégration sociale d'un sauvage naîf et ingénu qui dresse son innocence contre la comuption du monde. Denis Diderot (1713-1784) Diderot, connu comme le maître d'oeuvre de l'Encyclopédie, est l'un des plus grands penseurs de son siècle. Denis Diderot, est destiné à la vie ecclésiastique, mais il s'enfuit à Paris et il mène une vie de bohème, en fréquentant les cafés, où il rencontre Rousseau, En 1746, un éditeur lui propose de traduire une encyclopédie anglaise. Très vite, Diderot prend l'initiative d’écrire une encyclopédie en francais. Diderot et D'Alembert commencent à diriger l'Encyclopédie. Ce mot signifie enchaînement de connaissances, en effet le but de cette gigantesque ceuvre collective est de rassembler toutes les connaissances et de le transmettre aux générations futures. Tous les grands noms du XVIII siècle collaborent à l'Encyclopédie. La plupart des collaborateurs sont des intellectuels bourgeois qui placent l'homme au centre de la réflexion. Toutefois, l'euvre rencontre vite l'hostilité de l'Eglise. Le premier tome, publié en 1751, est interdit à cause des protestations des jésuites, qui le considèrent hérétique. Mais les encyclopédistes ont des protecteurs, donc la publication continue au rythme d'un volume par an jusqu’au 1766. HUITIÈME PROMENADE (bienfaits de la solitude) Dans cette promenade, Rousseau nous dit que s°ètre éloigné de tout le monde l’a fait se sentir mieux, car c'est au moment où le nétre se trouve parmi les gens, où il est peut-étre insulté, qu’il est malade. L’auteur nous dit aussi qu'il ‘a désormais réussi à dépasser la colère et la haine grace à l’indifférence, il affronte chaque jour ne pensant pas au lendemain. Par le fait de ne pas se soucier de l’opinion des autres et de commencer à aimer Rousseau lui-mème, méme quand sa raison ne pouvait pas lui donner d’explications, il a trouvé sa paix. NEU VIÈME PROMENADE (amour du prochain) Dans la neuvième promenade, Rousseau parle du bonheur. Il nous dit de profiter de chaque petit moment de bonheur, mais de ne pas chercher à faire des projets pour l'enchainer parce que ce serait une folie. Par la suite, à travers des histoires d’enfants, il se justifie d’avoir mis les siens en orphelinat car il sait que ni lui, ni sa femme ni sa famille n’auraient pu leur donner un meilleur avenir. Enfin, le Nétre explique combien il peut apporter de la joie d’aider les autres. DIXIEME PROMENADE Dans cette promenade, Rousseau parle du bien et de la paix qu’il a vécu dans la période chez Madame de Warens. Enfin, il souhaite pouvoir faire tout son possible pour rendre meilleure la vie de la dame qui a changé sa vie. Le théàtre du XVIIIe siècle Le théatre de la première moitié du XVIII siècle est fortement influencé par les restrictions politiques et littéraires de la fin du règne de Louis XIV. La tragédie est considérée encore comme le genre noble, elle respecte les normes classiques : tragédie en cinq actes et en alexandrins, avec des sujets inspirés à l’Antiquité. L’auteur le plus célèbre de ce genre, c’est Crébillon. Son théatre recherche l’effet tragique dans l’horreur. Dans son ceuvre, “Atrée et Thyeste” (1707), la représentation du macabre repas se réduit à une coupe de sang, mais c'est une audace par rapport aux règles de la bienséance. Il reprend la légende grecque : Atrée (père d’Agamemnon) veut se venger de son frère Thyeste ; il tue les enfants de celui-ci, et les fait manger — à son insu — au cours d’un festin. À la méme époque, la comédie est plus novatrice mais reste bloquée par la censure et les interdits. Les pièces représentées à la Comédie-Frangaise se divisent en trois catégories : comédies d’intrigue, de caractère et de moeurs. La comédie de meeurs apparaît cependant comme le genre le plus représentatif de cette époque, illustrée par Alain-René Lesage (1668-1747), lequel s’inspire de l’évolution de la société, corrompue par la puissance de l’argent. Dans sa comédie “Turcaret” (1709) tous les personnages mentent et trompent, en effet Lesage peint un monde de jeunes aristocrates libertins et valets ambitieux qui ne cherchent qu’à se servir les uns des autres sans scrupules. Au XVIII siècle, les représentations théatrales sont strictement réglementées à cause de la distinction entre les différents types de salles, officielles ou non. Les théatres officiels sont au nombre de trois qui bénéficient de monopoles légaux interdisant la représentation des pièces dans d’autres salles publiques. Les troupes officielles sont la Comédie-Frangaise et la Comédie-Italienne, laquelle à la fin du siècle se fonde avec l’Opéra-Comique. Les théatres de foire accueillent traditionnellement des spectacles, toutefois à cause du monopole des salles officielles, les forains n’ont le droit ni de parler ni de chanter. Pour cette raison, ils inventent des genres nouveaux, comme les monologues et les pièces à écriteaux (avec texte écrit, les acteurs se limitent au mime). De ces dernières naît l’Opéra-Comique : les textes sont d’abord chantés, par le public, sur des airs connus. Plus tard, une musique originale est écrite pour ces spectacles qui alternent les parties chantées et parlées. L’Opéra-Comique se développe au milieu du siècle, puis fusionne avec la Comédie-Italienne, et s’installe dans une salle définitive en 1783. Dans ce siècle, se développe aussi le théatre de société, c’est-à-dire la pratique du théatre par des amateurs mondains, dans des demeures privées, avec un répertoire constitué par pièces courtes écrites à cet usage. La seconde moitié du siècle est une période de renouvellement pour le théatre, à cause d’une plus grande liberté. Toutefois, elle ne donne lieu à aucun chef-d’ceuvre, mis à part “Le Barbier de Séville” de Beaumarchais. Par contre, la vie théatrale est très animée et déchaîne les passions et les idées. La passion du public pour le théatre devient un instrument philosophique pour les éclaires Le discrédit passe par la représentation de personnages odieux de la comédie. Ainsi, en 1760, sont créés “Les Philosophes” de Palissot - dans laquelle il représent les philosophes sous les traits de charlatans qui vivent aux crochets d’une femme passionnée de philosophie - et “L’Écossaise” de Voltaire, où il se moque de son ennemi, le journaliste Fréron. Dans cette période, on assiste aussi à un changement des habitudes théatrales, héritées du siècle précédent. Voltaire obtient que la scène soit libérée de la présence des spectateurs qui l'encombrent, et les décors et les costumes évoluent vers plus de réalisme. La tragédie de cette période est réservée à la Comédie-Frangaise, mais elle connaît un déclin croissant. Le plus grand dramaturge de la période est Voltaire qui conserve les règles formelles du classicisme. Il innove les sujets, en abandonnant l’antiquité classique pour choisir un cadre exotique, comme l’Orient dans “Mahomet”, ou médiéval comme dans “Zaire”. Dans la comédie la grossièreté des divertissements et les parodies de pièces sérieuses, accélère la mutation d’une écriture pour les comédies nobles. Le comique est remplacé par les bons sentiments et des dénouements moralisateurs. Il s’agit désormais d’un genre nouveau, la «comédie larmoyante» qui n’a plus rien de comique. L’invention la plus importante du théatre du XVIII siècle, est l’invention du drame. Sous l’influence de l’oeuvre de Shakespeare, les auteurs commencent à pratiquer le mélange des tons. Ainsi, se crée un troisiéme genre (après la tragédie et la comédie), dérivé de la comédie larmoyante: le drame. C’est le philosophe Denis Diderot qui précise les caractéristiques du genre nouveau: e Le drame doit suivre les principes de la réalité et de l'enseignement moral. e Ildoitdecrirela vie quotidienne avec moins de caractères que de situations sociales. e Lesintriguesne doivent avoir rien d'invraisemblable. e Le comédien doit avoir du sang-froid, et il ne doit pas éprouver les passions qu'il exprime, mais il doit seulement reproduire leurs manifestations les plus expressives. Sc 9, Dorante, Silvia. Silvia commence par se montrer indifférente. Dorante lui annonce qu'il en est très malheureux. Elle reste inflexible ( en apparence). Il se jette à ses genoux. Monsieur Orgon et Mario entrent et le voient dans cette position. Sc 10, Monsieur Orgon, Silvia, Dorante. Elle lui déclare que s'il avait une autre condition elle l'aimerait. Monsieur Orgon se montre encourageant. Il dit à "Dorante" de parler à son maître avec plus de ménagement. Sc 11, Silvia, Monsieur Orgon, Marion. Silvia déclare qu'elle est lasse de son personnage et qu'elle a envie de se démasquer. Son père lui défend de la faire. Mario et ce dernier l'interrogent sur son humeur et sur ses jugements concernant Dorante et son valet. Sylvia se sent très mal et est très génée d'avoir à rendre des comptes. Ils lui demandent d'attendre un peu avant de refuser "le valet". Sc 12 Silvia, Dorante. Dorante annonce à Sylvia qui il est et lui explique pourquoi il s'est déguisé. Sylvia est soulagée. Elle décide de lui cacher qui elle est. Elle lui dit ensuite qu'ils doivent chercher des moyens pour se tirer d'affaires. Sc 13, Sylvia, Mario. Mario dit à sa sceur qu'il veut la tirer des inquiétudes qui la touchent. Elle lui annonce la supercherie de Dorante. Il fait l'étonné. Elle lui fait part ensuite d'une idée qu'elle vient d'avoir : il doit feindre de l'aimer. Mario est inquiet pour la suite. ACTE HI Sc1, Dorante, Arlequin. Le valet demande à son maître s'il accepte qu'il épouse celle qu'il prend pour Silvia. Dorante accepte s'il le fait à visage découvert. Sc 2, Dorante, Mario. Mario informe Dorante qu'il est son rival : lui aussi aime Lisette. Il ajoute que cette dernière ne paraît pas sensible à l'amour que Mario lui porte. Sc 3, Silvia, Dorante, Mario. Mario chasse Dorante et lui interdit d'évoquer son amour pour "Lisette" à celle-ci. Sc 4, Monsieur Orgon, Dorante, Silvia. Silvia dit à son père qu'elle attend que Dorante lui demande sa main avant de retirer son déguisement. Elle se réjouit de la situation. Sc 5, Monsieur Orgon, Silvia, Mario, Lisette. Monsieur Orgon et Silvia accepte que Lisette épouse "Dorante" si elle lui indique qui elle est. Sc 6, Lisette, Arlequin. Ils annoncent l'un à l'autre qui ils sont vraiment. Tout se passe bien. Ils laissent leur maître dans l'erreur. Sc 7, Dorante, Arlequin. Arlequin annonce son prochain mariage à son maître qui n'en revient pas. Sc 8, Dorante, Silvia. Dorante annonce à Silvia qu'il part, il pense qu'elle ne l'aime pas. Finalement, il lui déclare qu'il aime quels que soient son rang social, sa naissance, sa fortune. Sc 9, Monsieur Orgon , Silvia, Lisette, Arlequin, Mario. Dorante apprend que Silvia a eu la mème idée que lui. Beaumarchais (1732-1799) Il est le représentant du renouveau de la comédie. Malgré sa vie d’aventurier, en 1777 il s’attaque au monopole de la Comédie Frangaise et fonde la Société des Auteurs dramatiques, qui garantit des droits d’auteur et permit la publication des oeuvres interdites. Dans sa Trilogie - “Le Barbier de Séville” (1775), “Le mariage de Figaro” (1784), “La Mère coupable” (1792) - où les personnages sont les mèmes, à trois époques différentes, le comique permit le développement de l’intrigue, au tempérament des personnages, mais surtout de la satire sociale (l’injustice). La reprise de ses pièces à l’opéra en assurera le succès universel, au point que Louis XVI fait jouer à Versailles “Le Barbier de Seville” avec Marie Antoinette dans le ròle de Rosine.
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