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Letteratura Francese 2 - Appunti in lingua francese, Appunti di Letteratura Francese

Appunti di Letteratura Francese 2, prof. Riccardo Campi, aa. 2020/21. CONTENUTI: XVIII Secolo - Prevost (Manon Lescaut); Montesquieu (Esprit de Lois, Lettres Persanes); Duclos; Fontenelle; Voltaire (Lettres Philosophiques, Zadig); Rousseau. XIX Secolo - Balzac (Comédie humaine, Chef-d'Oeuvre Inconnu); Baudelaire; Zola (Rougon-Macquart, L'Oeuvre); Schwob.

Tipologia: Appunti

2020/2021

In vendita dal 30/08/2021

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matilde-m 🇮🇹

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Scarica Letteratura Francese 2 - Appunti in lingua francese e più Appunti in PDF di Letteratura Francese solo su Docsity! Letteratura Francese Prof. Riccardo Campi - anno accademico 2020-21 La littérature francaise a connu un changement radical entre le XVIII et XIX siècle, il n'y a pas de continuité entre les deux. Il y a une coupure épistémologique, c’est-à-dire un changement de paradigme : on passe d’un système de penser à l’autre (ex. révolution copernicienne qui souligne le passage d'une vision géocentrique de Ptolémée à la vision héliocentrique). Entre ces deux siècles il y a une fracture, un changement dans la facon de penser. Le Romantisme en France s'affirme au début du XIX siècle (1820/30), après la chute de Napoléon, donc plus tard que dans d'autres Pays de l'Europe comme l’Allemagne ou l’Angleterre (fin du XVIII siècle) pour des raisons historiques. Le Romantisme produit un véritable changement dans les buts, taches et fonctions de la littérature, dans le système de valeurs esthétiques : il faut passer du système classique (XVIII siècle) à un autre système de valeurs > passage à la modernité. Le XVIII siècle D'un point de vue de la pensée, le XVIlème siècle est le siècle lumière (illuminismo, mot inventé par Benedetto Croce), surtout dans la première partie. En France on parlait déjà des philosophes, mot qu’en France au XVIII siècle indiquait un philosophe des Lumière, car on identifiat la philosophie avec la philosophie des lumières qui était présenter comme la Le terme philosophe en France au XVIII siècle indiquait un philosophe des Lumière(=illuminista), parce qu'on identifiait la philosophie avec la philosophie des lumières, la forme plus moderne et révolutionnaire de la pensée ; en effet, les principes de la Révolution francaise (1789) sont ceux de la philosophie des Lumières qui représenter l’avant-garde. Au niveau des valeurs esthétiques/littéraires, on était encore lié au système des valeurs du siècle précèdent (XVII), dans la seconde moitié du XVII siècle on avait des valeurs qui continuent à étre encore présent au XVIII siècle. Gli illuministi, coi loro scritti di estetica, introducevano delle concezioni nuove (Rousseau ispira Robespierre, Marx e Lenin), erano dei riformatori > l’esprit des lumières dans le domaine social, moral et politique est un esprit réformateur. ! 700 e 800 sono due secoli separati da una frattura, dunque studiarli insieme è complicato; tra ‘600 e ‘700 c'è una maggior continuità. Le théatre (genre classique qui a ses modéles dans la littérature classique et grecque), en particulier la tragédie, au XVIII siècle est encore la forme littéraire la plus noble (il s'agit de la forme plus célèbre au XVII siècle) : Voltaire, pour exemple, était connu pour ses tragédies et ses comédies, il a fait son début à l’àge de 25 ans comme écrivains de pièce de théatre (tragédie). Au contraire, à l’époque de Voltaire les contes philosophiques étaient considérés des genres vils ; Voltaire méme n'en allait pas fier et il les appelait des rogatons (=fondi di cassetto). Voltaire cultive la poésie dans ses formes les plus élevé (= épique/épopée dédié à Henry IV qui était le premier roi de la race des Bourbons et qui avait introduit l'édit de Nantes de tolérance). ! Au XVIII siècle on avait encore les formes héritées du siècle précédent et du système classique. > XVII-XVIII (avant la Révolution Francais) : age du classique. Au XVIII siècle le clergé était encore le premier ordre dans une société hiérarchisée selon les trois ordres/état (clergé, noblesse, bourgeoisie) ; c'est le méme ordre qu'on retrouve jusqu'à la Révolution francaise, qui va détruire cet ordre social. Les clergés dominaient beaucoup en France, ils avant beaucoup de pouvoir à la cour (chaque roi avait un confesseur) ; les clergés possédaient la plus grande partie des terres et ils avaient la fonction primaire de défendre la religion chrétienne catholique. Les protestants (huguenots, calvinistes) francais refusaient l’autorité du pape > il commence à y avoir une pensée antagoniste, qui conteste l’autorité du clergé. ! Politique intolérante qui exclut toutes les divergentes au niveau pratique, théorique = on ne tolérait aucune religion sauf celle de Rome, intolérance vers les calvinistes/huguenots. Voltaire est l'un des plus significatifs anticlérical ; mais aussi Montesquieu, dans le Lettres Persanes, se moque des prétres avec un attitude satirique : eux et autres auteurs lumières plus jeunes (comme Rousseau) s’opposent au pouvoir cléricale et absolu de la monarchie, pouvoir qui avait été instauré par Luis XIV. On retrouve ces questions-là dans des ceuvres qui sont considérées des chefs-d'ceuvre (qu'à l'époque était considérées des contes philosophiques) : dans ces ceuvres on trouve l’esprit du XVIII siècle. Rousseau, La nouvelle El : roman d'amour épistolaire. Vauvenargues et Charles Pinot Duclos (Duclos était un personnage important au niveau culturel à Paris, il était ami du groupe des philosophes, il était Président de l’Académie Frangaise) : ces deux ne sont pas considérés des Lumières, mais ils sont autonomes et ils nous montrent une fagon de voir la littérature. > Littérature des Lumières : dans les ceuvres de philosophes on retrouve les thèmes et les principes qui dominent la pensée (et l'époque) des Lumière, sous le couvert d’oeuvre ironique. Abbé Prévost, Manon Lescaut : à l’époque des lumières il était considéré une ceuvre mineure et frivole (elle était apprécié à l'époque romantique): il parle de deux amants, qui doivent toujours fuir de la police ou de leurs parents (roman considéré transgressif à l'époque). Aujourd'hui il s'agit d'une chef d'oeuvre. La prose des Lumières, considérée philosophique au XVIII siècle 3 satire chez Montesquieu + roman d’aventure, roman exotique comme Zadig de Voltaire. 11/02/2021 19°"© siècle : roman de Zola (qui représente le gros morceau) + Balzac Un chef d'oeuvre inconnu : roman le plus célèbre de Balzac, mais pas le plus représentative de son style et de son réalisme. File rouge qui lie les textes du 19°”° siècle qu'on va lire > représentation de la figure da l’artiste au sens large : le roman de Zola et de Balzac porte sur un protagoniste qui est un peintre fou ; pour ce qui concerne les textes d'autres auteurs on retrouve la représentation de l'artiste, c’est-à-dire le poète (deux texte de Vigny, poète romantique qui a écrit Chatterton, un drame romantique qui est l’histoire d'un poète qui meurt suicide parce qu'il est rejeté de la société, il est pauvre, poète comme émarginé de la société). On a aussi des textes de Baudelaire, qui met en scène la relation entre le poète et la société (L’Albatros), il traite à la moitié des thèmes du Romantisme méme s'il n'appartient pas proprement à cette courent de pensée. Marcel Schwob, homme très cultivé assez proche des symbolistes, écrit un petit conte tiré des Vies imaginaires où il imagine la vie de personnages réellement existés dont on connaît très peut. Il écrit la vie imaginaire de Paolo Uccello, un peintre fou. > 18°"° siècle : les romans ont pour file rouge une prose philosophique. Manon Lescaut, Abbé Prévost Prevost est un auteur un peu différent par rapport au panorama des auteurs du 18°"* siècle. Il s'agit d'un texte assez unique. 1731 : première édition en Hollande (15 ans avant Zadig de Voltaire) Dans ce roman on retrouve des questions qui étaient objet de débat dans des discussion des philosophe et religieux de l'époque : le débat entre Thiberge et le Chevalier se réfère au débat entre jésuites et jansénistes. Exemplum (= modéle) : forme latine classique, court récit dont la fonction est de présenter au lecteur quelque chose d’édifiant ou négatif ; figure très connue par la rhétorique ancienn. Prévost emploie le mot « exemple » dans le sens de modèle, un modéle négatif de la force des passions et pulsions. La force négative/destructrice des passions, il s’agit d'un spectacle que tout le monde aime voir (= jeune homme qui aime une fille qui fait des folies), il sont des choses amusantes ; la vertu est ennuyeuse, alors que les histoires de passion son passionnantes. L'auteur donne un exemple terrible de la force des passions qui amène à des dégats dans la vie des personnages. ! Pendante le 19°”° siècle, on pensait encore que les romans corrompaient les lecteurs, donc le jeunes filles ne pouvaient pas les lire. "> “Un caractère ambigu, un mélange de vertus et de vices” 12/02/2021 Genette était un critique structuraliste (année 1960/70) : dans les années 80-90 il a développé une méthode qu'on appelle narratologie. Il a écrit Seuils (1987), une étude sur le discours autour des différents textes où il a introduit le terme paratexte. L'avis de Manon Lescaut est une préface fictive, fictionnelle> préface actoriale, écrit par un acteur : Prevost se cache derrière un masque qui est Renoncour, c'est-à-dire l'homme de qualité Avec Manon Lescaut, nous somme à la présence d’un récit enchàssé à l’intérieur d'un plus grand récit (Les mémoire de l'homme de qualité). Première partie Le roman commence par un petit récit «Je suis obligé »: c'est Renoncour qui parle ; c'est un récit autobiographique fictif. 145-151 : récit de la rencontre entre Renoncour et le Chevalier Des Grieux ; c'est Renoncour qui parle (c’est toujours Renoncour lorsqu'on trouve «je») Structure : Renoncour raconte les circonstances de sa rencontre avec un jeune homme dont il ne sait rien, Des Grieux, des circonstances assez curieuses, dans une taverne. Page 151: il ya un blanc, Renoncour demande au chevalier des Grieux de lui raconter comment il se trouve dans ces circonstances pénibles. «J'avais dix-sept ans» > passage, Renoncour passe la parole a Grieux, maintenant c'est Des Grieux qui prend la parole et il commence à raconter son histoire. 151- 246 : c'est toujours Des Grieux qui parle et donc toutes les fois qu'on trouve « je » il se réfère à Des Grieux. Après 246, c'est Renoncour qui reprend la parole. La première partie est enchàssé dans un cadre qui est représenté par un discours fait par monsieur Renoncour, ainsi que Manon Lescaut est enchàssée dans les 7 tomes de Les mémoire de l'homme de qualité. 1. CEuvre Manon Lescaut (7°"° tom) - auteur Prévost 2. Récitfictif 145-151 -Renoncour (narrateur fictif 1) : c'est un récit-cadre 3. Récit page 151-246 - Des Grieux (narrateur fictif 2) : enchàssé dans le récit-cadre de Renoncour Deuxième partie Renoncour est disparu et il n'y a que le narrateur 2 (Des Grieux). « Ma présence » : c'est Des Grieux qui parle. > Le point de vue détermine la manière de lire du lecteur, c'est une stratégie à travers laquelle Prévost fait parler un personnage et puis un autre pour influencer la lecture de lecteurs. On entend seulement la vois de des Grieux et de Renoncour, on n’entend jamais la voix de Manon Lescaut. Tout est vu à travers le téemoignage de Des Grieux qui n'est pas un témoin obijectif, car il est l'’amant de Manon Lescaut, on pourrait dire qu'il est son esclave, car c'est elle qui conduit leur relation, le Chevalier est aveuglé par l'amour et sa passion. On apprend de Manon par Des Grieux, donc le point de vue du lecteur est beaucoup influencé. Des Grieux est un personnage ambigu et Prévost abuse de cette ambiguité : il a des bons sentiments, mais il se comporte male (mélange de vices et de vertus) ; il a étudié au séminaire pour une certaine période, il est issu d’une famille de la petite noblesse de province, il est assez surmontable (affidabile), mais il éprouve beaucoup de passion pour Manon Lescaut et il perd le contréle et il n'est plus à méme de donner un jugement objectif quand la passion pour elle s'empare de lui. Nous avons un roman qui s’inspire aux romans anglais (Defoe, Fielding), donc c'est un roman réaliste qui décrit des personnages qui vivent aux marges de la société. Point de vu restreinte, d'un personnage qui ne connait pas toute la vérité ; le point de vu il est limité à ce qu'il a vu. ! le lecteur éprouve un souci constant envers la vraisemblance du récit Mimesis, Erich Auerbech : il a étudié les différentes manières avec lesquelles la littérature occidentale (a partir d'’Omero, de la Bible) a représenté la réalité ; il a un chapitre dédié à Manon Lescaut où il parle de l’incertitude où se trouve le narrateur. > Des Grieux non sa che verrà arrestato durante la cena (Manon Lescaut si), perché lui ci sta raccontando la sua esperienza dal suo punto di vista, il quale gli impediva di essere consapevole di quello che sta per accadere. Dunque Prévost rimane sempre coerente con questa scelta e ci fa vedere quello che succederà senza che il lettore sospetti nulla, perché non c'è nessun narratore onnisciente che può prevedere quello che succede. Le point de vue du Des Grieux est aussi le point de vue di quelqu’un qui est amoureux, il justifie souvent le comportement de Manon ; le lecteur est donc porté à partager ses sentiments. Deux lettres de Manon (page 199-200, 264) > quelque fois l'effort de vraisemblance de Prévost craque, comme dans le cas de ces lettres : se rappeler les deux lettres parfaitement est difficile, surtout depuis des années. Ou encore aux p. 274-275: long dialogue. Par le reste, c'est toujours un discours indirect. "Histoire d'un fripon [=farabutto] et d'une catin [=puttana]". Prévost ne fait jamais parler Manon, mais en cette manière ses comportements sont toujours justifiés pace qu'ils sont décrits par des Grieux, qui a des jugements positifs sur la fille idéalisation de Manon qui devient le symbole de l'amour passionné. Résumé Il romanzo comincia con il racconto di Renoncour dell'incontro con Des Grieux; racconta di aver visto due carri che portavano delle prostitute verso le Havre, per poi spedirle verso le colonie in esilio; uno di questi carri, che trasportava una giovane che non sembrava una donnaccia, era seguito da un giocane che piangeva. Tempo dopo, sulla via di ritorno da le Havre, Renoncour racconta di aver rincontrato questo giovane, des Grieux, ed i due fanno conoscenza. Comincia quindi il racconto di Des Grieux (pag. 151-246, si interrompe e ricomincia nella 2° parte); il lettore sa già che è successo qualcosa di grave > ad Amiens, Des Grieux, è un adolescente che ha finito la scuola e deve iscriversi al seminario per seguire la carriera ecclesiastica; annoiato, va con l'amico Tiberio a vedere chi fosse arrivato alla stazione della posta e vede scendere questa ragazzina, Manon, che deve essere rinchiusa in un convento a causa del suo comportamento “vispo”. ! les personnages sont très jeunes (16-17 ans) A l'époque, il y avait l'usage d'enfermer dans des couvents les enfants qui étaient problématiques : le parents pouvaient demander à l'autorité de les enfermer avec une «lettre de cacher» sans processus ! les lettres de cacher seront le symbole du pouvoir royal pendant la Révolution C'est le cas de Manon Lescaut : on sait que déjà à 16 ans cette fille était plutòt vif. 17/02/2021 Chez Prevost on trouve un narrateur sur lequel le narrateur ne peut faire confiance (= narratore inattendibile), un narrateur qui a une vision limitée de la situation, il est aveuglé par quelque raison. Les auteurs modernes (aussi anglaises) ont appuyé sur ce caractère incertain de la narration profitant des jeux des miroirs et des calages de point de vue ; l'élément caractéristique de la littérature moderne est celui d’introduire dans la narration un élément d’incertitude, qui fait croire au lecteur d'avoir une vision limitée. C'est cette attitude qui suivit la grande époque réaliste (entre Balzac et Zola, mais déjà à partir de Flaubert on a des éléments qui visent è faire vaciller le lecteur, qui lui donne de l’incertitude). Le texte moderne deviendra de plus en plus un texte incertain, on perte l’objectivité. Avant le modernisme et le réalisme, au début du siècle précèdent, Prévost publique cette histoire où il joue délibérément sur les différents niveaux narratologiques, sur les différents points de vue et il fait déjà bouger la représentation du texte. Dans ce cadre, c'est très importante la forme de l'écriture, du texte. Prévost fait un discours moralisateur, mais après le roman n'est pas édifiant ; il dit qu'il est un “traité morale réduite agréablement à un exercice” + la structure narratologique rend la structure morale disputable. Définition de Deloffre : « L'histoire était un bref récit [=narration dans un sens générale] relatant ordinairement les traverses d'un amour victime du destin ». ! histoire, nouvelle est compte ne sont pas la méme chose ; ils sont des sub-genres pas codifié par la poétique officielle, mais très connue. Les protagonistes son destiné à une issue malheureuse, parce qu’une passion coupable ne peut pas conduire au bonheur. «victime du destin» : il y a toujours un élément de fatalité (est une histoire qui se preste à devenir un mélodrame). Le système des personnages 2 protagonistes, un couple amoureux ; mais la voix qu'on entend ce celle du Chevalier Des Grieux, méme si Manon Lescaut est présente parce qu'il parle d’elle ; si bien quand elle est présente que quand elle est absente, il ne parle que d’elle. Il y a aussi des autres personnages : leur fonction est faire avancer l’histoire. On peut les partager en : 1. Groupes des figures d’autorité : ce sont eux qui cherchent à empécher les deux amants de s'aimer ; Ils sont très importants parce que sont eux qui font avancer l’intrigue, qui font le possible pour empécher les jeunes de s'amer ; ils sont des figures d'autorité. Le père et le frère René incarnent l’autorité familière, la tradition, les valeurs aristocratiques ; ils représentent le super-moi de Des Grieux, une instance supérieure qui va contréòler les pulsions de l’individu, la passion sensuelle. La figure du lieutenant général de police, une institution fondée par Luis XIV qui avait la fonctionne d’administrer l'ordre publique à Paris (pas seulement la sécurité, mais aussi comment ravitailler une ville, problèmes hygiéniques etc.), elle était une charge très importante. Problema iniziale: Des Grieux si innamora di una ragazza non perbene e lei diventa la maitresse del cuore: come si sviluppa la storia? Non dobbiamo porci la domanda del perché lui si sia innamorato, che cosa abbai fatto lei per farlo innamorare, ma cosa succederà adesso. Il fait ce récit au moment où Des Grieux (narrateur 2) vient de l’Amérique après la mort de Manon. Thiberge est plus innocent de des Grieux. A l'époque on est mineur jusqu'à 21 ans, donc quand Manon va au couvent elle est mineure et des Grieux la mène à échapper du couvent. Comment se procurer de l’argent dans la condition des gens hors la loi? Manon a besoin de l’argent pour se procurer des plaisirs, Manon ne se contente pas de vivre avec le minimum, mais elle désire le superflu, donc elle se prostitue à un vieil homme (elle ne fait jamais le trottoir, dans la rue, mais elle est prétre à se faire maintenir des gens qui avaient de l’argent, donc on l’appelle une courtisane, c'est-à-dire une femme qui se fait entretenir des hommes). Episode où Des Grieux suit le frère de Manon dans l’hétel de Transylvanie qui est un tripot (= bisca), où vont les gens qui ont le vice du jeu. Des Grieux accepte de le suivre (au dehors de la loi) parce qu'il a besoin de l’argent pour entretenir Manon (mais dès que le Chevalier termine l’argent elle va chercher des plaisirs ailleurs, elle va chercher l’argent chez les nobles). S'il n'y a pas d’argent, elle doit laisser Des Grieux > elle aime plus le plaisir et elle est tellement gentille qu'elle propose à Des Grieux à partager l’argent qu'elle gagne d'un vieux. Elle propose au chevalier de faire le greluchon (= amant du coeur), alors qu'elle se laisse entretenir d'un vieil homme. > Elle est prétre d’entrer dans la criminalité (elle vol etc.) pour ne pas laisser le chevalier qu'elle aime. Donc l'argent est très important et il nous conduit à un aspect intéressant du roman, c’est-à-dire au caractère « réaliste » du roman (pas le réalisme de Balzac et Zola du XXème siècle). L'argent était un sujet vulgaire de l'art, pas digne (donc les héros des romans ne parlent jamais de l’argent), mais il est toujours présent dans ce roman > quelque chose de nouveau, caractère réaliste de l'histoire. IMAGE dans la première édition Cette vignette est plutòt un emblème : genre entre la poésie et les arts visuelles, ils sont des images accompagnées par des mots qui servent comme commentaire (inscriptio, le titre + sub-scriptio). Pendant un siècle, ce genre mineur a circulé en tout Europe, tous ont imité ce genre. C'est quelque chose qu'il faut savoir lire Le texte est tiré de l’oeuvre de Horace (les Odes I, 27) 19/02/2021 Question de l'argent C'est important du point de vue critique de Auerbach, qui appuie sur les caractères réalistes de Prévost. La question de l’argent est importante parce que c'est un élément réaliste, qui fait référence à une situation réaliste. Dans la tradition de 17ème siècle, les ceuvres qui prétendaient à une perfection littéraire présentaient toujours des caractéristiques idéalisées. A l'Age classique, il y avait des genres littéraires noble, où l’argent était exclu ; les sujets d'une tragédie étaient différents de ceux de la comédie, il n'y avait pas de mélange dans les genres. Dans ces genres nobles, la représentation de la réalité était idéalisée, il n'y avait pas d'espace pour l’argent. Au contraire, dans les genres mineurs (comédie, satires etc.) on pouvait parler aussi d'arguments moins noble, comme l’argent, mais il s'agissait des genres qui voulaient faire rire le public. > La hiérarchisation des genres (bas/comique vs haut) réfléchit une structure sociale où il y avait une différentiation hiérarchique entre les classes sociales. La question de l’argent présente des éléments qui étaient considères bas et comiques. Manon Lescaut n'est pas une comédie, méme si les personnages sont des personnages bas : Manon est une héroîne tragique, il n'y a rien de comique et, en effet, elle meurt à la fin. Prévost nous demande de prendre sérieusement le roman. 3 Ce quiest curieux c'est que Prévost parle de cette question de l'argent de manière sérieuse. La question de l’argent est souvent l’objet d'une comédie où le protagoniste est avare, comme dans Molière, qui fait des caricatures amusantes pour accepter la représentation des certains aspects vils ; cette représentation n’est pas acceptée dans la tragédie, où on trouve des méchants et une représentation idéalisée du ‘bien’. Dans son ouvre Mymesis, Auerbach se pose la question de la réalité représentée : le point central est de repenser et redéfinir le réalisme à partir d'un concept plus large, pour embrasser des formes de la représentation de la réalité propres du réalisme. Il arrive à établir un critère pour parler de réalisme dans un sens plus large + il dit que le réalisme est une manière de représenter la réalité où le système hiérarchisé divise les genres et les styles Représenter sérieusement une situation quotidienne/populaire est pour Auerbach une représentation réaliste. > On peut parler de réalisme lorsqu’on trouve une représentation de la réalité qui échappe à la division des genres et des styles. Dans Manon Lescaut il n'y a pas une division, mais un mélange. A partir du 18°"° siècle et de Prevost, nous trouvons un texte sérieux mais qui a au méme temps des personnages quotidiens, bourgeoise (pag 163/164 Campi). En général, le mélange est ce qui est importante : à la page 159, Auerbach dit que l’intimité qui se trouve dans le passage (scène où le déjeuner entre les deux amateurs est interrompu à cause des serviteurs du père qui tentent de ramener les jeunes à la maison après leur évasion) rappelle le cadre domestique typique des textes de la fin du Moyen-Age (es. Les fabliaux où on a la description d'un cadre domestique et quotidien) ; mais il manque l’élément caricaturale. Le passage présente ainsi une élégance typique du 18°" siècle, mais il est toujours présent l’élément domestique (c'est ca qui est important), gràce auquel nous pouvons découvrir leur intimité, faite d'un sensibilité érotique-morale. > D'un còté, on a l'aspect proprement galant de la situation ; de l’autre cété, on a l'aspect sentimental. Dans cette ceuvre on ne peut pas parler de division des styles : il n'y a pas de mélange parce qu'il s'agit d'un style homogène et simple, mais toujours correct. Il n'y a pas de descriptions trop détaillées ; on trouve seulement la rhétorique qui ne dit pas les choses explicitement, on cache toujours quelque détaille. Il s'agit d'un mélange de représentations : on a une représentation intime et une représentation sérieuse. Prévost parle sérieusement et on n'a pas d’idéalisations. La fiction a lieu dans le roman à la fin du royaume de Luis XIV. > La question de l'argent est l'exemple principal du mélange entre bas/quotidien et haute/sérieux. La narration Nous avons souligné le caractère sérieux de la narration et de l’analyse des personnages, qui sont en marge de la société et qui cherchent leur plaisir ; leur recherche de plaisir est entravée par des crimes, méme si les protagonistes ne sont pas de criminels. La voix de Manon est absente et on a seulement la voix du Chevalier. Nous ne savons pas précisément comment ou pourquoi Manon a trahi le chevalier ; il nous raconte un fait qui serait à la charge de Manon et il le justifie aussi : ca nous empéche d'avoir une représentation directe, parce qu'il passe à travers les yeux du Chevalier > la n est donc subjective et on ne trouvera rien d’objectif dans Prevost. L'homicide du ravisseur (carceriere) et du frère de Manon sont décrit d'une manière euphémistique et pas violente. Ceci n'est pas le style dit réaliste, mais réaliste c'est le fait qu'on prend un objet bas en le regardant de manière sérieuse. On doit considérer aussi la présence de Manon, qui est idéalisé par De Grieux, méme si sa voix n'a rien d’idéalisé. L'image de Manon qui parle est différente de celle de Manon qui passe à travers la voix du chevalier : la voix de Manon est réaliste (et elle s’ajoute au réalisme du récit). 23/02/2021 Question de l'argent + discussion théologique, du libre arbitre, du destin + questions qui concernent la liberté de l’individu (ou inversement, si l’individu est contraint dans ses actions). Question du point de vue (qui parle) + au style : le style de Manon Lescaut est à la fois homogène, élégant mais pas élevé, puisqu’il parle de sujet qui sont bas ; donc il n'y a pas un ton élevé, mais homogène, régulier (le ton du Chevalier). Prevost ne fait qu’enregistrer les mots du Chevalier qui parle à la première personne > ton correcte (il a étudié), il me parle de quelque chose tout à fait bas, il parle des choses méchantes avec une ton correct. Il nous raconte des histoires qui à l'époque faisaient partie du genre comique (2 jeunes qui veulent se marier) mais qui prend un ton tragique au cours de la narration. Selon le système hiérarchisé, le genre tragique et l'épopée n'avaient comme personnage que des gens nobles ; donc le Chevalier et Manon ne pouvait étre les personnages principaux d'une tragédie 3 donc genre comique traité avec un ton sérieux ; Prevost ne respecte pas les règles, la bienséance. Aussi Manon Lescaut ne respecte pas les règles, les préjuges qui étaient en vigueur à l'époque. > Histoire de 2 personnages bas traités de manière sérieuse ; pas de vulgarité, ils font clairement des cochonneries. Relation coupable et sexuelle, ils ne sont pas mariés. > Contraste entre contexte bas, vulgaire, comique et style élégant, régulier, qui prend aux sérieux les aventures des personnages. Pag. 162 Dossier: “Stile medio, in cui il realistico si mescola col serio” ! Stile medio, NON basso Realistico: descrizione della realtà, degli ambienti bassi che in genere venivano idealizzati dalla tragedia ! NON realistico che fa ridere, ma che deve essere preso sul serio: “Quadri realistici, vivi e plastici”. Mescolanza tra stile elevato proprio della tragedia + realistico e comico proprio della commedia, il tutto fatto in maniera estremamente elegante, con estrema disinvoltura: i due livelli, alto e basso, si mescolano in maniera naturale. > Style moyen où la représentation réaliste (de la réalité) se trouve mélangée au sérieux, et donc élevé. «Genere nobile: stile sublime + oggetto idealizzato, sublime Es. tragedia: stile sublime, personaggi nobili. «Genere basso, comico, volgare, burlesco: stile basso, popolare + oggetto risibile, da poco Es. genere comico: genere basso, parlato di tutti i giorni, volgare; situazioni, personaggi e ambienti popolari (al massimo borghesi ma mai nobili). Personaggi nobili: idealizzati Personaggi popolari: oggetto di riso ! Non c'è intreccio tra generi, stili e personaggi (poetica classicista contro cui si oppongono i romantici ed i realisti all’inizio dell’800). Fino a quel momento si produceva una letteratura retorica che seguiva dei principi, dei codici ed elementi prestabiliti per quel determinato genere > codification rethorique: poétique qui codifie ce regime du discours autour des objets correspondaient à un système des règles. ! le Parlement n’avait pas la séance qui il a aujourd’hui, il était un tribunal et chaque ville avait son parlement Le Lettres apparent sous anonymat (choses frivoles, texte dangereux d’un point de vue politique), mais tout le monde des intellectuelles savait qu'il était lui. Il était un magistrat, ces lettres sont son premier essai littéraire et aussi le dernier, parce qu'il se donne à la magistrature pour faire ses recherches historiques et juridiques. Les Lettres Persanes sont le premier exemple d’écriture philosophique : roman en forme épistolaire (assez répandu à l'époque) où l’auteur parle de tout sorte de sujet que ne sont pas strictement philosophique, mais philosophique est la manière d’envisager les problèmes, facon qui c'est une manière critique > la philosophique au 18°”° siècle c'est un discours critique portant sur la réalité contemporaine. Le philosophe n'’était pas quelqu’un de spécialisé en quelque chose, mais plutòt un critique qui critiquait la tradition, les valeurs et les institutions ; ils avaient une attitude critique envers tous ces valeurs définis intouchables par la tradition. > Les philosophe du 17°"* siècle sont ceux qui mettent en discussion et critiquent le valeurs transmis par la tradition (chrétienne, catholique et monarchique). Diderot scriveva “Se mi fanno tacere sulla religione e sulla politica io non ho più niente da dire” > tous les choses importants à l’époque concernait les principes à la base de ces 2 piliers de la société : la religion et la politique (institution monarchique). L'attitude propre du philosophe était celle de critiquer les fondements d’une tradition à leurs yeux fondé sur des préjugés. > L'écriture philosophique était toujours une écriture critique Le choix d’écrire en prose et en frongai avait une valeur tactique : il s’agit d'écrire dans la langue que tous le monde pouvait comprendre (pas écrire dans la langue d’érudition, en latin). Le but était de divulguer un esprit critique chez l'élite culturelle et chez les bourgeois, qui commencent à s'émanciper et à se reconnaitre une valeur en tant que classe sociale. Cela va conduire à une prise de conscience de classe que à fin du siècle conduira la bourgeoisie à la Révolution Frangaise ; elle commence en 1700 à prendre conscience en s'appuyant sur ces valeurs que les auteurs bourgeois du siècle précédent ((Molière, Racine, Boileau) défendaient. Montesquieu faisait partie de la noblesse de robe : bourgeois qui étaient ennoblis en exercant des fonctions dans l’état ; ils étaient regardés de haute en basse par la noblesse de sang, la vraie aristocratie. Montesquieu écrit un texte où il introduit des idée a niveau politique qui vont contre le model de la monarchie absolue, mais qui sont plutòt inspire par la monarchie institutionnelle anglais (Révolution bourgeoise «Glorious Revolution» à la fin du 17°"° siècle, dynastie des Orange, monarchie limitée par la constitution et par les Chambres ; si dava spazio alle esigenze della borghesia). Les mémes exigences se présentent en France et c'est Montesquieu pose la question du pouvoir, la division des pouvoirs. > Il exprime une critique (pas violente, mais radicale) à l'égard du pouvoir monarchique absolu, il exprime une vision de chose aux exigences de cette nouvelle classe qui va se posant comme une classe hégémon, la bourgeoisie. ! Bourgeoisie signifie une attitude anti-absolutiste ; les bourgeois n’avaient encore une valeur révolutionnaire (pas synonyme de réactionnaire), l’esprit bourgeois en 1700 c'est un esprit réformateur, contre les valeurs de la tradition religieuse et monarchique. La bourgeoisie était une classe qui contestait l’Ancient Régime (et donc l’ordre politique et sociale après la Révolution du 1789, les deux siècles après la Révolution). La philosophie à l'époque était pratiquée par les philosophes qu'on appelle illuministi ; on parle de Lumière qu'à partir de la moitié du siècle, donc Lettres Persanes c'est une ceuvre qui anticipe les lumières. Cette termine désigne l’attitude de quelqu’un qui veut critiquer la tradition et ses valeurs, c'est-à-dire le pouvoir absolu du roi, qui pouvait compter sur le pouvoir de l’église. ! Le roi était une figure sacre (pas seulement politique), il était consacré. La monarchie catholique frangaise avait bandit toute forme d’hétérodoxie et hérésie, pourtant en France les huguenots étaient bandites > C'est le pouvoir monarchique qui soutient le pouvoir de l’Eglise. Le discours critique porte sur les bases de cette pouvoir qu'on commence à contester. Montesquieu n'est pas le premier, mais il était le premier de sa génération (de Voltaire aussi) qui commence à l'époque de la Régence (1715-1723) après la mort de Luis XIV, une période d’ouverture culturelle ; Philippe d’Orleans, neveu du Luis XIV, était un homme plein de curiosité, personnage qui à ouvert l’horizon culturel de la nation, il a permis un peu plus des libertés. Les Lettre représentent l’expression la plus éclatante de cet esprit nouveau, un esprit critique. Elles sont le premier exemple de texte d’écriture philosophique parce que Montesquieu porte une critique au figures et valeurs dominantes à l’époque. C’était un critique qu'il exprime à partir d'un nouveau regard sur le pouvoir monarchique et sur le réle de la religion. La chose la plus étonnant c'est que Montesquieu fait tout ca, il nous offre un exemple d’écriture philosophique, dans un roman qui à l’apparence est très frivole > il est un roman qui se présente sous le masque exotique : le personnage sont 3 persans en voyage qui quittent leur pays et ils laissent leurs femmes dans leur pays ; donc on a une correspondance entre ces voyageur (qui voyagent en Europe) et leurs amis et femme qui sont resté en Perse. Le contexte, et mème le langage, était un décore conforme à une mode de l’époque qui était à l’orientalisme, il était une époque fascinée par tous ce qui vient de l'Orient. Montesquieu utilise le calandrait islamique et il y a aussi des lettres écrites dans un style plein d’image, un style oriental. Il se conforme à une mode orientaliste de l'époque précédente. ! Antoine Galland avait fait la première traduction de la Mille et une Nuit, Montesquieu reprend ce style et à une première lecture, les Lettre Persanes se présentent comme un des romans inspirés a cette traduction. Le roman est divisé en 2 parties, 2 niveaux qui se croisent : OCCIDENT & ORIENT - correspondance entre les voyageurs et le personne qui ont restés en Perse (questions religieuse) ; une partie regard l’Orient et les commentaire entre les persans, une autre partie regard ce que le voyageur voient en Europe - la partie la plus importante, correspondance de Usbek avec ses femmes : lettres où il reproche aux femmes leur comportement et certaines libertés que elles voulaient avoir + part galant et exotique (question de jalousie, de témoignage d'amour). La situation est toujours une situation scabreuse : on a des eunuques, un harem ! La thématique du harem suscitait des fantaisies scabreuses Il y a toute une moitié qui porte sur un sujet complètement diffèrent, qui n'a pas d’exotique : remarque que le 3 voyageurs font sur ce qu'ils voient en Europe (Paris, mais aussi Italie). La correspondance continue pendant deux années. Les deux parties sont assez distants, mais on alterne des lettres qui concernent le sujet oriental et des lettres qui concernent l’Occident et les réactions des personnes qui ne connaissent rien de notre usage, qui découvrent l’occident et la France > c'est le roman d’une découverte, la découverte de l’Occident par 3 personne. Montesquieu n’a pas un intérét ethnologique sur les Persans, pour lui c'est un subterfuge littéraire pour présenter la réalité francaise à travers le regard de trois étrangers. > C'est une manière purement stylistique pour porter une critique à la réalité de tout le jour, une réalité que le lecteur connaisse, mais il lui présente cette réalité-là vu à travers un regard, un écran exotique (parce que le 3 personnage sont complétement ignorant de notre tradition, notre usage) Il a fait une chose qui n'est pas originale, mais il a eu un succès extraordinaire en inversant la perspective, le real et il a construit une moitié de son ouvre sur cette inversement de regard. Il montre à ces lecteurs quelque chose de parfaitement connu (et que Montesquieu veut critique) d'une manière complétement nouvelle, parce qu'il le présent à travers le regard de quelqu’un qui son ignorant de notre tradition, qui arrivent dans un pays très éloigné. Le Persan c'est l’autre absolu Il montre la réalité francaise avec le regard et les mots des persans, ils sont les persans qui décrivent dans un style orientale Paris et les institutions politique et religieuses occidentales. Il produit ce qu'un critique russe, Sklovskij (formalista russo), appelle éloignement (straniamento) 3 descrivere qualcosa di perfettamente noto al lettore, ma in termini completamente stranianti, come qualcosa di mai visto. Qui non è semplice spostamento come in Prévost, ma introduzione di un punto di vista totalmente altro. > L'essentielle est de renverser le point de vue et de désorienter le lecteur, qui doit se trouver vis-à-vis de quelque chose tout à fait quotidien mais décrite d'une facon que pour lui devienne presque impossible de le reconnaitre. Le lecteur occidental est induit à se faire des questions qui porte sur le fait que ce qui en apparence va de soi c'est quelque chose qui devrait poser des problèmes, et c'est là l’élément philosophique des Lettre Persanes : elles forcent le lecteur à réfléchir sur leurs habitudes, des choses qui pourront aller de soi sont vues comme des choses extraordinaires. Les noms des personnages sont Usbek, Rica e Rhédi. Chaque lettre que les personnages écrivent de Paris où de l'Europe se présentent comme un petit essai, un article sur un certain sujet (café, spectacle, littérature etc.). On suit l’évolution des comportements des voyageurs et des femmes (jealousié, femme plus ou moins fidèles, intrigues) > Pour ce qui concerne l’Orient, il y a une véritable intrigue, on suit l’évolution des comportements des femmes (es. jalousie) ; lettr. s entre elle. "> Pour ce qui concerne l’Occident, chaque lettre s’offre à Montesquieu comment un petit texte isolé dans lequel présenter un aspect divers de la société contemporaine de la France de la Régence. Montesquieu veut mettre en évidence les aspects critiques e critiquables de la réalité contemporaine. ALTRE OPERE (Sozzi) Le temple de Gnide (1724) > Montesquieu dimostra fedele a una concezione intensa e nobile della passione amorosa Essai sur le gout (1755) + quinto tomo dell’Encyclopedie; pubblicato postumo. Si sofferma sulla natura del piacere estetico, che secondo Montesquieu è legato sia a qualità universali/ideali che a tendenze/esigenze della natura umana "> La bellezza non è nelle cose in sé o in noi, ma nella relazione che si stabilisce tra le cose e noi stessi, nell'incontro tra emozioni personali + regole generali. Histoire véritable (postuma) > narrazione fantasiosa, preannuncia i contes philosophiques di Voltaire. Parla di un eroe e delle sue esperienze di vita in diverse condizioni, epoche e anche sessi. Stile: cinismo + saggezza+ ironia. > Denuncia assurdità comportamenti umani Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence (1734) > livre sur l’histoire de l'’Empire Romaine. Più che sui fatti dell'Antica Roman, Montesquieu si concentra sulla loro portata politica e sulla lezione di filosofia della storia che da essi si può trarre. In questa opera la grandezza di Roma è affidata all’eccellenza dell’organizzazione militare, all'abilità della politica estera, alla costituzione interna fondata sul principio di libertà, allo spirito civico: infatti, i Romani si governarono secondo alcuni principi quali l'amore per la libertà, il lavoro e la patria, la severa disciplina militare, la saggia politica del Senato nei confronti dei popoli vinti. ! Les individus, par contre, existent dans le còté oriental et se comportent comme les personnages des romans (= attitude du romancier). Le persan ignorant qui parle produise quelque chose de dréòle. Il décrit une pratique (qui après a été considéré un grand problème) du royaume de Luis XIV : la vénalité des charges + pour tirer de l'argent, Louis XIV vendait des charges honorifiques à la cour, comme les charges dans la magistrature, celle du Président du tribunal etc. ; de cette facon, il gagnait des argents et de fidèles. Ce mécanisme se base sur la vanité et la fierté des personnes que le roi exploitait à son avantage. C'est la Révolution qui a aboli la noblesse et a introduit la méritocratie. Cet usage est très bizarre pour les persans. > La critique encore une fois est port en renversant l'égard, en adoptant le point de vue du persan. Ils appellent le roi « grand magicien » à souligner le phénomène de l'inflation (un écu en vaut deux) Critique portée sur : - un aspect innovatif de la science financière de l’époque, la papier-monnaie (introduite en France par les anglais, chaque pièce de papier avait un valeur en or dans les banques). - sur un aspect traditionnel, c'est-à-dire la capacité du roi de guérir les écrouelles en les touchant par l'imposition des mains (roi thaumaturge) ; on parle du roi comme d'un magicien. L'auteur parle d’une chose que les lecteurs connaissent, mais il le fait à travers une périphrase : le persan ne connait pas le mots papier-monnaie ou inflation, mais il utilise une périphrase et il force le lecteur à voir un objet d'un point de vue nouveau > sentiment d'éloignement. Montesquieu veut montrer le caractère arbitraire de la thaumaturgie du roi ou de l’inflation. Il parle aussi d'un magicien plus puissant que le roi, le Pape : il est puissant car il est magicien, parce qu'il est le successeur de Christ et il fait croire aux fidèles ce qu'il veut (= volonté d'imposer à la population des croyants). Avec simplicité de moyens, Montesquieu critique des personnalités importantes comme le roi et le Pape. > Montesquieu est le premier philosophe qui introduit le doute chez ses lecteurs. Les doutes sont relatifs, vision relativiste de la réalité : ils sont des doutes aux égards de la tradition occidentale. 05/03/2021 La technique d’éloignement et mise à distance est une technique rhétorique efficace et que les auteurs philosophes (Lumières) utilisaient largement, car elle a une efficacité polémique ; les auteurs, comme aussi Voltaire, donnent aux ceuvres un valeur polémique. C'est l’'expression la plus agressive de l’esprit critique. La tradition politico-religieuse de l’époque est mise au centre (monarchie absolue et catholicisme, ces deux éléments sont aussi dans la lettre 24). On se concentre sur la valeur polémique, le sens de la critique que Montesquieu portait. La technique qu'il a exploitée est le renversement du point de vue : il nous permet de regarder les choses de tous les jours avec un regard étranger, qui met en évidence le caractère absurde des choses que pour nous vont de soi (es. autorité du rois où du pape sont décrites comme quelque chose d’absurde par quelqu’un qui ne comprend pas les bases du leur pouvoir, donc il les définit des magiciens). Cet effet de mise en distance/d’'absurde est produit par la substitution des mots propre par une périphrase (es. inflazione ci viene descritta). Lettre XXVIII Lettre écrite par Rica de Paris où il parle des usages et coutumes parisiens. Cette lettre n'a pas un caractère proprement romanesque, elle ne fait pas partie d'aucun intrigue ou développement romanesque, mais c'est plutòt un morceau de la prose de moralistes > l'écriture de Montesquieu est l’écriture d’un moraliste : au sens du 17°”° siècle, c'est quelqu’un qui réfléchit et écrit sur les moeurs (en latin mores, costumi) de son époque. Initialement on parle du théatre et de la comédie : le théatre était la forme de spectacle la plus connue et aimée, méme si seulement l'élite pouvait acheter le billet pour entrer, donc la majorité du peuple était pauvre pour réussir à le voir (ils allaient plutòt à la foire, car on avait des spectacles de théatre gratuites). Quand il dit « tout le peuple » donc n'est pas à le prendre au littéral, mais plutòt indique aristocratie et bourgeoisie. « J'ai entendu appeler comédie » Rica ne connait pas la comédie, c'est quelque chose qui n’existait pas en Orient, et donc il parle de quelque chose qu'il a entendu mais qu'il ne connait pas vraiment. > Divergence entre mots et les choses qu'elles désignent : le persan voit choses dont il ne connait pas le nom et il entend des noms sans savoir à quoi se réfèrent-ils Le publique va à la comédie à « jouer une espèce de scène » : le malentendu nait du fait que Rica pense que le publique va jouer lui-méme la comédie sur la scène. Il n'a pas l’idée d’assister à une mise en scène. Il explique aussi les loges, le fait que hommes et femmes jouent la scène et que cet usage est presque le méme qu'on a en Perse. On peut imaginer qu'il est en train de décrire une pièce de théatre avec un triangle amoureux. Ils jouent sans parler, à travers les visages. Celles qu'il appelle comme actrices, sont des femmes dans le public. Il indique les gens en bas et ceux en haut pour distinguer les acteurs, mais en réalité il parle du public et des acteurs > il n'arrive pasà comprendre où est le spectacle et prend pour spectacle ce qui est le public. De plus, au parterre on n’était pas assis, mais on pouvait marcher, parler, dont la confusion de laquelle Rica parle. La fonction de ce malentendu est celle de mettre en évidence le fait que les gens au théatre faisaient un bruit énorme, ils n’écoutaient pas la pièce, mais ils voulaient se rencontrer, parler ; les comédiens devaient faire un effort pour s'imposer au public et se faire entendre + Montesquieu veut montrer les comportements des Parisiens au théàtre qu'il trouvait incorrecte et impropre. Son attitude est de faire des remarques sur des aspects assez frivoles, comme ceci des habitudes au théatre. Donc, il est un moraliste, il décrit les moeurs, il réfléchit et critique les moeurs. C'est intéressant la technique qu'il emploie : il monte un persan qui se trompe, mais qui en se trompant montre la réalité parisienne de l’époque, il révèle un comportement des parisienne absurde mais qui est critiquable. Au XXVII siècle, les personnes les plus importantes pouvaient étre assises directement sur la scène en payant, donc les acteurs devaient jouer au centre avec tout autour ces nobles. 3 Les persans avec leurs erreurs et leur ignorance, leur manque du vocabulaire, ils obligent les Frangais à prendre conscience des erreurs qu'ils font. Montesquieu critique le fait que le Pape peut faire tout croire seulement car il a ce pouvoir énorme + le roi est montré comme quelqu’un qui peut choisir tout en économie + le théatre est vu comme un lieu où il n'y a pas une différence entre scène et public + il ne critique pas tout cela de manière directe, mais à travers cet effet d’éloignement, à travers les yeux des persans. Il montre le Pape, le roi et le théàtre sous une forme étrangère. Donc le lecteur francais ne reconnait pas tout de suite ce dont on parle, il doit réfléchir sur des choses qui pour lui sont banales, mais qui en effet ne sont pas bien. Encore une fois Rica parle du public en les croyant des jeunes acteurs, qui vont partout; il parle en réalité des ceux appelées petits-maître (cicisbei): uomini che non avevano nulla da fare e girovagavano per il teatro corteggiando signore, qui sono descritti (attraverso gli occhi del persiano) come giovinotti che venivano pagati per essere ovunque. Il met en évidence le droit des hommes de s'embrasser entre amis, comme si en Perse était quelque chose d’étrange. Il parle aussi de « princesses », qui sont les actrices : il n'a pas compris qu'il s’agit des actrices, il pense qu'elles sont vraies princesses ; c'est pour ga qu'il dit qu’elles sont cruels seulement pour 2-3 heure (c’est-à- dire le temps du spectacle). Il utilise souvent des expressions comme « on dit », « il semble » parce qu'il n’est pas sîr, il voit mais il ne sait pas bien ce dont il parle. Il ajpute qu’elles sont plutòt généreuses avec ces hommes : Montesquieu veut dire que les actrices presque toujours étaient des prostituées, elles avaient besoin d’argent, c'était un métier condamné par l’église > il le dit à travers la description du persan qui s'est trompé. Rica ajoute que les mémes choses on les fait aussi à l'Opéra. Billet recu par une actrice : il sert à montrer le moeurs livres de ces actrices. Autres lettres dans le dossier Montesquieu parle encore une fois de certains lieux et usages typiques de la France de l’époque, visités par les persans et décrit à travers leur point de vue pour en souligner les aspects négatifs. Il parle du jeu, car tous avaient cette passion du jeu en Europe, surtout le noble ; Rica dit que c'est presque une profession étre un joueur : il est aussi ironique, car on a dit que les joueurs étaient nobles, avec de l’argent, mais c'est ironique car normalement ils ne sont pas nobles (souvent des voleurs). On voit que tous les gens parlent avec respect aux joueurs et Rica se montre naif, il décrit ce qu'il voit. "> Encore une fois, il voit la chose de manière erronée, il n'a pas les instruments pour les juger et Montesquieu exploite cette ignorance pour montrer des aspects du jeu qui devaient étre condamné. Dans la lettre suivante, il parle des nouvellistes qui se retrouvent dans un «jardin magnifique » : les nouvellistes étaient ceux qui permettaient aux nouvelles d'ètre connues par tout le monde (on n'avait pas les journaux). Le lecteur reconnait très bien tous les lieux qu'on nomme : le jardin est ceci du Palais Royal. Montesquieu se moque de ces gens qui n’ont rien faire et qui parlent de l'haute politique, de ce qui arrive dans le monde comme s'ils savaient tout. Ils parlent comme s'ils avaient le pouvoir de tout faire. Dans la dernière lettre, il parle des cafés comme endroit typique de l'époque où les gens se rassemblent et parlent. Montesquieu est un auteur très concerné de la réalité sociale de son pays (traditions, usages), il en parle constamment et il utilise plusieurs lettres pour en parler. Mais il envisage la réalité d'une facon qui n'est pas littéraire ou romanesque : pour lui la réalité n'est pas comme chez Prévost, c'est-à-dire présente comme obstacle dramatique à l'action (élément narratif pour faire procéder l’intrigue), il n'a pas une attitude descriptive ni narrative > il a une attitude de moraliste ; le regard qu'il a va vers l’univers, le général : il décrit des petits lieux typiques, des figures aussi qui sont typiques ; il ne décrit pas un comédien, mais il parle du public et des tous les acteurs comme s'il parle de tout ; il parle des comédiens comme groupe social précis, et méme chose avec les nouvellistes. Montesquieu a saisi un endroit, un personnage vraiment typique de l’Ancien Régime. On trouvera les mémes choses avec Diderot, mais aussi au XIX siècle chez Balzac, dans Les illusions perdues. Montesquieu a l’attitude d'un moraliste, il veut saisir un comportement social, il veut saisir en général et pas s'arréter sur les individus. En tant que philosophe (avant-coureur des philosophes et des attitudes des réformateurs propres des philosophes), a une attitude critique : il dénonce certains comportements, habitudes et institutions à travers les valeurs propres des philosophes. Il faut détruire, reformer et critiquer le système en vigueur è l'époque sous la Régence (il trouvait que l’ordre de son temps était mal congu) et il le fait par cette stratégie pas proprement ironique, mais plutòt une technique de décalage : il créait un décalage entre la description que les persans font de ce qu'ils voient et la réalité des certaines habitudes frangaises ; de ce décalage devient évident le caractère arbitraire négatif de certaines habitudes. D'une coté, Duclos parle des préjugés qui sont à la base de la discussion philosophique pendant l’époque des lumières : la philosophie des lumières se présent comme critique de préjugés pour pouvoir juger la réalité sans préjugés. > PREJUGE = jugement pas complet à l'origine de l’esprit philosophique des lumières, contraire à l'éducation D'autre coté il y a l’éducation, qui selon Duclos est complètement diffèrent de l'instruction (dont font partie l'information, la formation etc.) 3 l'éducation concerne la formation étique et morale de l’individu : éduque un homme signifie lui fournir les outils pour développer une pensé critique à l’égard de la réalité qui l’entoure. L'éducation c'est l'art de la critique. "> EDUCATION = COMMENT FORMER UN ESPRIT LIBRE DE TOUT PREJUGE. 11/03/2021 fi tenelle (1657-1757) Il était contemporain des grands auteurs du XVllème siècle. Sa mère était liée à la famille de Corneille. Il a connu les lieux de Paris de l’Age classique. Vers les années 1680-90 il avait 30/40 ans, il était dans la pleine maturité. Il était contemporain de Montesquieu, de Voltaire, c’est-à-dire des auteurs qui ont commencé écrire pendant la Régence, et des auteurs des Lumières et de l'Encyclopédie (Diderot et D'Alembert). Il a participé à la vie intellectuelle de l'époque, il a eu de charge institutionnelle : membre de l’Académie Francaise (fondée par Richelieu en 1635, étude de la langue, littérature et poésie francaise avec le but er d’écrire un dictionnaire de la langue francaise) et président de l’Académie de Sciences (il avait une formation scientifique, mais sans étre un spécialiste comme on l’entend aujourd'hui, en sens plutòt littéraire). ! période où Newton commence à s’imposer méme en France : au début du XVIII siècle, on commence à accepter ses théories de la gravitation universelle (alors que Fontenelle continue étre fidèle à la science de Descartes qui s'opposé à celle de Newton). Il était le model d’écriture philosophique suivi par tous les écrivains de l'époque. C'est Montesquieu à nous offrir ce modéle avec les Lettres Persanes, mais le modèle de Montesquieu (après Voltaire) était Fontenelle. Fontenelle faisait de la divulgation. Pierre Bayle > fin du XVII*"© siècle, auteur très important, il était calviniste et il s'enfuit en Hollande après la révocation de l'édit de Nantes (1598, Henry IV, premier roi bourbon, avait promulgué l'édit pour la liberté de culte) de Luis XIV en 1685 à cause duquel on devait se convertir forcément au catholicisme. Bayle s’exile en Holland et publie son livre, Dictionnaire Historique et Critigue : dictionnaire philosophique écrit en prose, il s'adresse à un public plus large. 4 tomes écrit en frangaise d'une manière lisible ; il faut de la divulgation, il donne des enseignements et fait circuler certaines idée qui à l'’époque n'étaient pas partagé en France. OUVRES Les livres que Fontanelle écrit sont des livres de divulgation, que tout monde est capable de lire, ils sont lisibles ; publiés entre le 1683-84 et le 1686-87. ® Dialogues des morts * Histoire desoracles: texte d'histoire qui porte sur un sujet savant, érudit ; pas écrit par lui-méme, c'est une traduction d’un texte latin adapté à un style lisible pour un publique plus grand. e Entretiens sur la pluralité des mondes : livre concernant l’astronomie Entretien sur la pluralité des mondes Un homme savant explique à une femme du monde ignorante des éléments de cosmologie. Il s'agit de théories cosmologies dépassée, mais il est important le style mondain qu'il utilise : il veut rendre intéressant un sujet ennuyeux aux yeux des gens du monde (lecteurs qui fréquentaient les milieux mondains parisiens). Le livre parle d’astronomie, de la possibilité de nouvelles planètes. Il défend les théories de Descartes qui étaient menacées par celles newtonienne. Il imite les tons de la conversation comme dans les Dialogues des morts. Dialogues des morts Dialogue assez mince. Il reprendre la forme dialogique de l’Entretiens, une forme qui imite celle traditionnelle de la philosophie de Platon. Il imite le ton de la conversation, c'est-à-dire la forme mondaine et de sociabilité par excellence, au XVIllème siècle on la retrouve dans les salons (où les hommes des lettres, les aristocrates etc. se retrouvaient pour converser). C'est une forme de conversation réglée + forme de communication culturelle : on débatait de question morale, scientifique, culturelle etc. et tour le monde pouvait prendre la parole, échange de réle. Il n'est pas le ton sérieux de l’Académie Frangaise, la conversation c'est une art oratoire informelle. La conversation relève de la bienséance, de la politesse mondaine. Il imite l’écriture essayiste (Montaigne, fin du 500) ; essai = texte où l’auteur prendre la parole sans suivre une argumentation rigoureuse et il converse avec le lecteur d'une manière informelle. Dans la forme des dialogues il passe d'une question à l’autre assez librement (Duclos aussi imite la manière de converser et l’écriture essayiste employé par Fontanelle) Procede in maniera digressiva, divagante ed allo stesso tempo gradevole. L'écriture de se fonde sur le paradoxe > Ona déjà vu que l’écriture de Montesquieu se fonde sur le décalage entre ce que les persans disent et ce que les lecteurs entendent, entre la vision des personnes qui écrivent et la connaissance des lecteurs de l'époque ; ce décalage du point de vue produise un effet d'éloignement et il demande un effort de la part di lecteur, l’effort de remettre en place tous les termes. Le paradoxe c'est une autre forme de décalages, il relève d'une philosophie plus ancienne (paradoxes des Eléates, de Zénon) > raisonnement qui ont forme logique mais qui conduit à une absurdité, à quelque chose d’impossible. Un paradoxisme (paradoxe littéraire, utilisé à niveau rhétorique) c'est une manière de s’exprimer telle que l’auteur utilise des concepts en contraste entre eux ; ils sont de notion qui vont à l’encontre de l’opinion curent. Le paradoxe exige une participation du lecteur à la production du sens. Dialogue V, 2 partie : il fait l'éloge de préjugés et il les justifie (c'est un paradoxe, ils sont en réalité l’objet de sa critique). Ici Fontanelle défend la tradition (il était un conservateur), mais en réalité il est l'un des premiers philosophes qui a contesté ouvertement la tradition et son autorité, méme si d'une manière timide (mais on doit souligner que à son époque on ne contestait jamais la tradition). Une trentaine d'années après, Montesquieu sera plus critique vers l’autorité de la tradition et il se cachera derrière les masques de ses personnes (technique du décalage du point de vue qui produit un effet d’étrangeté, c'est le lecteur qui doit ajouter à la lettre un sens que Montesquieu n'exprime pas). Aussi Duclos parle des préjugés, qui étaient un sujet traité par les philosophes pour critiquer l’autorité de la tradition > la philosophie des lumières c’est une philosophie qui veut critiquer/saper les bases de l’autorité et de la tradition, qui se basent sur des préjugés et donc il faut les remettre en discussion. On s'est rendu compte, à la fin du XVIlème siècle (déjà Descartes avait commencé ce travail) qu'on ne peut pas croire à des principes qui ne sont pas démontrés, mais qui sont imposés par la tradition. Es. Montesquieu, Lettres Persanes : mise en doute de l'autorité du Roi, du Pape ; sur quelles bases se fonde leur pouvoir?). Ils se demandent pourquoi on doit obéir à cette loi, à cette vérité de la foi 3 attitude critique et qui deviendra subversive. Dans Fontanelle la question subversive est posée d'une manière spirituelle (spiritosa), il veut porter une critique radicale d'une manière la plus élégante, presque frivole. Manière d’écrire rapide, légère : ce sont des dialogues, des lettres, des essais assez familiers qui imitent les tons de la conversation et cela comporte une vraie collaboration entre celui qui parle et celui qui écoute > on utilise des techniques rhétoriques comme le décalage (Montesquieu) ou le paradoxe (Fontanelle). "> Entendre littéralement ce qu'on écrit signifie ne pas saisir l’essentiel ; ces textes, méme si érudits (il faut avoir des connaissances historiques, littéraires, etc.), sont lisibles encore aujourd'hui car il faut faire un travail d’intelligence, donc le plaisir se renouvelle vu que on doit réactiver cette série d'idées implicites. Les écrivains, comme Voltaire, Montesquieu, Fontenelle etc. sont conscients de l’allusion, des sous- entendus. Voltaire dit « Les bons livres sont ceux où les lecteurs font la moitié du travail » > l'auteur fait des allusions, mais c'est au lecteur de leur en donner le sens (méme idée chez Montesquieu). Le paradoxe exige donc une sorte de complicité : pour comprendre le sens de l’affirmation paradoxale il faut que le lecteur partage quelques éléments avec l’auteur (es. l’idée que le préjugé est un obstacle à la connaissance pour lire Fontanelle). Un autre élément typique de l’écriture philosophique c'est que l’écriture doit produire un effet sur le lecteur + la prose a d’abord une fonctionne utilitaire (donc elle était considérée une forme mineure, ce qui comptait dans le point de vue littéraire était la poésie), une fonctionne concrète : elle doit inspirer la réflexion avec un effet immédiat ; elle doit susciter une méfiance à l'égard de la tradition, elle doit enseigner aux lecteurs comment apprendre à douter ; elle doit mettre en questions le fondements des lois, des moeurs, de l’autorité, des tous ces choses qu'on accepte sans y réfléchir, c'est-à-dire à travers les préjugés. Selon Voltaire « Le préjugé c'est une opinion sans jugement ». Du préjugé on passe souvent involontairement à la superstition : préjugé qui devient une autorité, une tradition ; cela devient la seule base pour croire à quelque chose. 12/03/2021 Il ya une tradition philosophique qui s’impose en France à la moitié du 17°”° siècle (&poque de Descartes) qu'on appelle rationaliste qui considère les préjugés comme un empéchement. Il était une opinion partagée que les préjugés ne sont tout à fait un mal, mais il a aussi des préjugés positifs, mais tout méme assez paradoxales : on accepte quelque chose comme positive sans l’examiner, simplement parce qu'on sent qu'elles sont positives. Au contraire, tous jugement/principe/valeur doivent étre examiner avant les assumer comme vrai, doivent étre soumis au crible de la raison. Les rationalistes contestent le principe d’autorité : principe selon lequel il existerait des individus, des institutions qui ont autorité hors de discussion ; ce principe deviendra un enjeu politique > tout doive étre soumis à la discussion, à l'examen, à la critique (mots clé avec Kant à la fin du 18°"" siècle). "> La philosophie rationaliste est une philosophie critique des principes de l’autorité. Il vivait en exile près de Genève parce que à Paris il était un personnage ennuyeux (méme s'il n’avait pas été banni formellement). Il ne pouvait pas s’exprimer apertement, il y avait la censure (méme si moins sévère que à l'époque de Luis XIV), il faudrait étre prudente ; mais tous savaient son opinion, son pensée. Sa prudence était exprimée à travers un style ironique. Pour lui la prose était un instrument de son combat, une arme. De l’horrible danger de la lecture (1765) Lorsqu'il publie ce texte il était déjà connu, il était un de chefs de file du partie encyclopédique et philosophique (illuministi), don tout le monde connaissait déjà ses opinions ; il avait presque 70 ans. Il a publié un recueil de textes, un mélange de textes différents et il a publié cette petit texte (pour lui la prose n'était un forme de littérature mais un instrument de son combat). Titre provocateur, il dit que la lecture est un danger. Contexte exotique (Empire ottoman) et un peu carnavalesque. Il se présente comme une autorité ( Style : comme déjà Montesquieu, il imité (à la francaise) le style de la rhétorique orientale. Le texte commence avec une bénédiction que Joussouf-Chéribi (esponente dell'Impero ottomano, illuminato) donne à ses lecteurs à nom de la sottise : sottise et bénédiction son 2 choses qui vont ensemble. Elementi che devono mettere in guardia il lettore: il pensiero (conosciuto) di Voltaire, il titolo, quest'ultima frase. Francia (Frankrom) viene presentata come un piccolo stato dagli occhi di un uomo di Istanbul: cambiamento di prospettiva, relativismo culturale a cui il lettore è abituato dalle Lettere Persiane. > Testo assurdo (no pretesa di autenticità storica) che il lettore deve intendere ironicamente: se non lo intendiamo ironicamente, esso perde qualsiasi significato e diventerebbe un’apologia del conservatorismo, un testo misoneista (=contrario a tutte le novità). En réalité Voltaire pensait que l’imprimerie était une invention très utile et bonne, parce qu'elle permettrait de diffuser la pensé de lumières et aussi la lecture était un véritable progrès. Il s'exprime à travers la forme de l’Ironie : figure rhétorique (connu depuis l’antiquité, ironie socratique et sophocléenne, tragique) qui se fonde sur l’antiphrase, le renversement du sens primaire du discours. MAIS NE SUFFIT PAS : il faut ajouter que le souci primaire de l’ironiste c'est de faire passer chez l’interlocuteur l’idée qu'il comprenne à contresens le discours. lo mi esprimo dicendo il contrario di quello che penso e a questo rovesciamento (non sufficiente d asolo per definire l'ironia) corrisponde da parte dell’interlocutore la comprensione del meccanismo messo in gioco; l'ironista deve fare in modo che l'interlocutore capisca che sta ironizzando. ! Se dico una cosa utilizzando le parole contrarie mi espongo al rischio di essere preso alla lettera. Anche in questo caso, Voltaire vuole che il lettore capisca che la stampa è un'invenzione chiaramente positiva ed utile, non perniciosa e pericolosa come viene detto nel testo. L'ironia (come il paradosso di Montesquieu) è una forma di discorso che procede in maniera indiretta, che da un alto evita la censura e dall'altro produce complicità con il lettore. Les marques de l’ironie sont très difficiles à exprimer. On a deux éléments pour comprendre qu'il s’agit d'ironie : - larenommée de Voltaire : un texte de Voltaire ne pouvait pas étre un texte réactionnaire parce qu'il était le chef de fil d'un parti qui luttait contre l’obscurantisme et l’imprimerie c'est l'instrument que tous le philosophes utilisait comme arme de leur combat, il en faisait un usage assez habile ; de plus elle permettait à un plus large publique d’accéder a ces connaissances, c'est une révolution + pour comprendre l’ironie il faut connaitre celui qui parle. - sottise et bénédiction : pour tous le lecteurs francais de l’époque c’était une expression absurde ; le lecteur doit se méfier, on ne doit pas prendre aux sérieux celui qui parle, il s'agit d'un discours absurde. Mais pour le reste le texte est tout-à-fait conforme aux règles. Le choix de critiquer l'imprimerie n’est pas casuelle : le discours de Joussouf était l'expression courante au moment de l’introduction de l'imprimerie, parce l'Eglise avait flairé qu'elle pourrait étre un instrument pour mettre en discussion son autorité ; il était l’Eglis qui avait introduit la censure et au 17°”° siècle il y avait des gens qui la légitimait, c'était un usage courant. Le lecteur est prié d’interpréter d’une facon différente ce texte ; Voltaire fait comprendre de manière implicite qu'il s'agit d’ironie, il ne peut pas le dire parce que l'ironie c'est une figure rhétorique qui n'existe que si allait implicite, il faut la saisir au vol mais on ne peut pas la déclarer parce que dès qu'on la déclare elle s'évanouit. > L'ironia deve essere capita; se l'interlocutore non la capisce, essa va sprecata. > L'ironia NON deve essere dichiarata, perché si elimina l’effetto di comprensione allusiva fondamentale all'ironia, ma deve essere compresa al volo e tacitamente; se io la dichiaro in maniera troppo marcata (qui infatti Voltaire lo fa in modo sottile, l'ironia diventa sarcasmo (= un’ironia così equivocabile che non può essere frainteso). Per esserci dell'ironia, deve esserci un margine di incertezza che mette il lettore nella posizione di dover interpretare l'allusione ironica. > L'ironia presuppone una complicità, presuppone che si conoscano i valori dell'altro, dell’ironista, così da cogliere l'ironia nel suo discorso. > L'ironia (come il paradosso ed il décalage di Montesquieu) è una forma di discorso che procede in maniera indiretta (de biais); è tipo di tutta la letteratura di cui ci occupiamo, che non poteva esprimere cose esplicitamente in presenza di un avversario che aveva uno strumento temibile, la censura. Sont des fromes qui imites des formes familières de communication ; sur la base de cette sorte de communauté la philosophie du 18*"© pouvait reprendre les lumières, elle va créer son propre publique : le philosophes créent avec leurs textes un publique habitué à suivre un discours ironique et à partager l’ironie et certaines valeurs (si on ne partage pas ces valeurs avec l’interlocuteur, l'ironie ne marche pas, il n’arrive pas à comprendre ce que je voulais dire). Le fait de créer une communauté de lecteur, un lectorat, signifiée créer les conditions pour faire passer un discours ironique, un peu dissimulé. L'ironie c'est une forme de dissimulation, une manière de faire passer un message sans que le censeur le comprendre et le peut censurer (méme si l'ironie était plutòt évidente dans le texte de Voltaire). Mais l’ironie, comme le décalage de Montesquieu, n’offre rien au censeur à censurer : on fait un discours tout-à- fait conforme à la pensé de l’époque, de son ennemi (les défendeurs de la tradition). Hans Lausberg definisce l'ironia “l'uso del vocabolario della parte avversa nella ferma convinzione che il lettore capisca che noi dobbiamo rovesciarlo”: Voltaire sta imitando il linguaggio dei suoi avversari (ovvero che la lettura può essere pericolosa e che la stampa è perniciosa) nella ferma convinzione che il lettore solidale al quale si rivolge capisce che deve invertire il senso. Il lettore di questo testo aveva letto altri suoi testi, si era cerata una complicità. On peut dire que Voltaire va créer son lecteur a méme de le comprendre e dans ce travail on voit le caractère propre et pratique de la philosophie : pas parler de certains sujets philosophiques, mais son but était créer chez les homme le condition pour comprendre, pour réfléchir tout seuls. Selon Kant, la philosophie de lumières est « la sortie de l'homme de l’état de minorité » : l'homme est un adulte qui doit prendre ses responsabilités et qui doit apprendre à penser pour agir. Apprendre à l'homme a sortir de l’état de minorité à travers l’ironie c'est le propre de la philosophie au 18°" siècle : c'était la première fois que un groupe de philosophes ont pratiquée une philosophie subversive avec des instrument aussi amusant et agréable L’ironie a cette fonctionne : créer une collaboration ; la collaboration du lecteur est fondamentale dans tout le cas, il faut que le lecteur participe et contribue. A travers l'interprétation et la comprenions, le texte devienne vivant : il vive en vertu de la collaboration entre celui qui écrit et celui qui lit. Pour cette raison les textes de ce période sont très amusants et stimulants. Raisons pour lesquelles l'imprimerie est critiquée : 1. «Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l’ignorance, qui est la gardienne et sauvegarde des états bien policés ». È il parlare della parte avversa, che però Voltaire impiega con intenzione ironica, in modo che non sia censurabile. L'ignoranza era vista come una cosa positiva dalla Chiesa (la Bibbia era in latino, non veniva tradotta), il popolo doveva rimanere nell’ignoranza perché tutto doveva passare dall'autorità. Questa frase però è una frase di condanna (e noi lo sappiamo perché conosciamo l'opinione di Voltaire). ! In realtà anche lo stesso Voltaire si rivolge ad una sola classe (NO universalità degli uomini), i borghesi agiati che avevano un'educazione, mentre pensa che i contadini debbano rimanere nell’ignoranza. È un illuminista elitario, NO democratico, a favore di un dispotismo illuminato 2. Riprende i difensori dell'ortodossia e fa riferimento molto attuale all’enciclopedia che era stata censurata e poi rimessa in circolo: parlando di essa dice che testi come questo potrebbe far svegliare il popolo e dare agli agricoltori nuovi metodi. Dice qualcosa di non censurabile, ma che stimola il lettore (nel momento in cui capisce l'ironia el testo) a pensare il contrario di ciò che pensa di solito (es. che la sana dottrina o che gli stati bene amministrati abbiano bisogno dell'ignoranza). Far riflettere su queste cose, fa già traballare il sistema perché induce il lettore a riflettere su un problema, su un punto di vista diverso da quello dell’autorità che difende l'ordine e i suoi stessi pregi. ! Andando avanti con i punti, Voltaire quasi esagera con l'ironia. 4. Il associe la vertu au danger, le danger à la connaissance de la vertu du peuple : le lecteur est conduit à se poser de question sur ce qui est dangereux (le but de Voltaire). L'écritures philosophiques sont à la fois de textes littéraires et de textes qui voudrait apprendre leur lecteur à penser. Travail double : littérature amusante + travail actif, c'est une littérature qui veut instruire pratiquement. 18/03/2021 Il s'agit d'une ceuvre très importante pour l'histoire de la littérature/philosophie, mais surtout pour la vie de Voltaire : quand il les a écrits, il avait 40 ans et il avait une passion énorme pour le théatre, il se considérait un poète tragique. Il a écrit pour le théatre jusqu'à sa mort. Il avait d’abord 22 ans quand il a débuté avec une pièce qui était une nouvelle édition d'CEdipe Roi de Sophocle (Aristote définit cette tragédie de Sophocle comme le modéle de tragédie à suivre), représenté pour la première fois en 1718. En France on avait déjà d'autres reproductions modernes d’CEdipe Roi. Il était persuadé d'étre rappelé pour ses ceuvres tragiques, mais aujourd'hui on le rappelle pour ses ceuvres en prose, genre que Voltaire considérait un instrument, une arme de la critique/polémique A l'époque la prose était en effet considérée comme un genre mineur, la vraie littérature était la poésie. Les Lettres Philosophiques (1733 Recueil très controverse, succès de scandale : tout le monde voulait lire cette ceuvre, mais elle était saisie et brulée par la main du bureau. Il a extrait de ce texte quelques passages pour les insérer dans d'autres ceuvres, mais il n'a jamais donné la permission de les imprimer de nouveau. Voltaire avait renouvelé le genre le plus noble, le poème épique. Il a écrit le poème épique Henriade (1723): Henry IV premier roi bourbon et celui qui a promulgué l’Edit de Nantes (1698), qui donnait la liberté de culte en France (édit révoqué par son petit-fils, Louis XIV). Grande nouveauté, il n'avait jamais écrit de la prose. fonction était de s'adresser à un publique de gens acculturé mais qui n'étaient pas spécialistes, il voulait s'exprimer de manière facile pour pouvoir étre lu par le plus grand nombre possible des lecteurs. Voltaire s'adressait surtout à un publique de femme (de la noblesse) : l'éducation féminin à l’époque était surtout une éducation mondaine. Il utilise des techniques mondaines (ex. ironie), qui tout le monde était capable d’apprécier et de comprendre. Continuité entre la sphère mondaine/sociale/culturelle où Voltaire vivait et la sphère littéraire de la prose : pas quelque chose d’abstraite, il emploie la méme langue/style qu'il utilise dans sa correspondance privée. > Pour Voltaire, la prose était une forme de conversation écrite Voltaire scrive romanzi filosofici usando la stessa lingua e modi usati nella corrispondenza privata, rispettano quel modo di comunicare della gens d'esprit. Donc Zadig c'est un petit roman dans lequel on trouve une trace de cette usage mondaine. Zadig (1747) Conte philosophique. Texte narratif qui est né dans un contexte social bien précise, celui d'un dialogue entre Voltaire et une grande dame et il lui raconte les histoires de Zadig > contexte dialogique et mondaine, il garde ce caractère de récit, une extréme familiarité de ton (ton de la prose voltairienne). Caractère de familiarité : la prose lui permet de ne pas suivre des règles rhétoriques établies mais d’inventer, d’avancer par digression (voire Lettres Philosophiques, digressions sur les presbytériens suivi par l’apologie sur la tolérance, qui n'a rien à voir avec les presbytériens) ; Voltaire se prend cette liberté parce que la forme de son discours, la prose, est une forme libre. ! Système de genre qui prescrivait un style et certaines caractéristiques à chaque genre littéraire. 1747: c'est l'époque où Voltaire (qui a presque 50 ans) fréquente (et vie aussi) avec une jeune femme, mariée à un autre homme, qui s'appelle Madame du Chatelet (très intelligente, elle connait la mathématique, elle était une exception dans le monde qu'elle fréquentait). Années 40 : années très heureuses mais où Voltaire paradera le succès littéraire et la sérénité qu'il avait trouvé avec Madame du Chatelet. Il commence à fréquenter la cour, ce sont des années où il a succès social, il devienne l’historiographe de France (il menait surtout comme historien et le Roi Luis XV lui donne cette charge prestigieuse) Cette période heureuse terminera en 1748, avec la mort soudaine de Madame du Chatelet : Voltaire reste seul et il a une crise existentielle, il quitte la France et accepte l'invitation de Frédérique Il (Roi de Prusse). Zadig représente une période heureuse pour Voltaire et méme la philosophie qu'on trouve dans Zadig (réflexion sur la destiné) est positive parce que c'est une vision (celle de Leibniz aussi) où tous se tient, où il y a une providence qui régi le monde : donc dans la vie des hommes il y a des aspect positifs e négatifs, mais tous est réglé par une providence. 10 ans plus tard il refusera de manière violente cette vision dans Candide (1759), un libre noir et désespéré : il contexte l'existence de la providence. Ici il a une vision plus sereine : le bien et le mal se compensent, il y a une providence qui mettre de l’ordre. Final heureux du Zadig: Zadig devienne ministre et il dit « tout le monde bénissait Zadig et Zadig bénissait le ciel ». C'est une histoire orientale, on retrouve la couleur locale de la conte Le Mille et un Nuit (ex. tous les noms sont exotique) : c'est Voltaire qui veut profiter de la mode orientaliste du temp pour plaire au public. Ce qui est intéressant c'est la structure de ce livre : il n'y pas véritablement une intrigue, mais on a une suite de chapitres (19/21) très courts, mais qui ont tous un caractère soit d'une anecdote soit d'un petit fable (orientale) avec une morale. Voltaire s'inspire à la littérature orientale, par exemple dans le deuxième chapitre il raconte une histoire qui se trouve dans le Satiricon de Pétrone, la Matrone d’Héphaistos, pour montrer la faiblesse des hommes et des femmes surtout. Tous ces petit apologue (fables) montrent des aspects positifs et négatifs et le lecteur est invité à faire une réflexion (de manière amusante) concernant le bien et le mal de la condition humaine. A différence de Candide qui a une structure beaucoup plus fermée, dans Zadig chaque chapitre peut étre considère un apologue indépendant, il n'y pas des liaisons entre les chapitres parce que chaque chapitre est en lui seul un petit conte philosophique. Voltaire invente une situation, une petit aventure d'où le lecteur est invité à tirer un sens, une réflexion. Style coupé : style où les phrases son brèves et autonome, il n'y a pas d’hypotaxe mais il domine la parataxe, c'est une succession de phrases principales sans lien/conjonctions évidentes. On l'a déjà vu chez Duclos. Il était un style codifié, reconnu par les rhétoriciens de l'époque. C'était le style du parlier familier, propre de la conversation > cette prose philosophique était une imitation de la conversation (coté informel de la prose). A nos yeux ce caractère facile et familière de la prose du 18°"° siècle est son mérite majeur parce qu'il est l'instrument le plus approprié pour exprimer la philosophie des lumières, à réaliser leur projet philosophique : faire réfléchir pousser le lecteur à contribuer à créer le sens du texte et à ajouter sa réflexion à celle de l’auteur. Le but de la philosophie de lumières était d'enseigner aux hommes à penser et à agir (pas de parler de métaphysique): ce genre de prose fait exactement ca. 3 Le style coupé est une forme d’action : elle puisse le lecteur à agir, à réfléchir tout seul (sans autorité établi), à suivre sa raison ; la prose coupée s'est révélée la moyen la plus efficace pour faire ce travail de divulgation et de pédagogie philosophique. Pour lire la prose philosophique il faut que le lecteur puisse créer lui-méme tous les liens qui manquent dans le texte. ! È il lettore che deve capire che Voltaire fa riferimento alla Francia quando parla dell'Inghilterra (Lettres Philosophiques). Anche in Fontenelle il lettore capisce davvero solo se sa che ciò che dice sono paradossi, ma solo perché ha fatto una riflessione per arrivarci. Voltaire dans Zadig utilisé largement l’ironie et il revient sur le grand thème des lumières : la question de la religion. Zadig est le protagoniste, le lien entre les histoires/chapitres ; il est présenté comme très sage, avec toutes les qualités (il est beau, charmante, sage etc.) Il lui arrive tout sorte d’aventures à cause du fait qu'il est tombé amoureux de la femme d’un sultan de Babylone et il tombe en disgràce à cause de cette amour (partagé mais Zadig est trop honnéte pour tromper son maitre). Le fil de l’intrigue c'est Zadig qui est séparé de sa bienaimé et donc il doit s'enfuir de Babylone et de chapitre en chapitre on suit les aventures de Zadig. Chapitre 7 Zadig est devenu esclave d'un marchand qu'il a vendu au roi d’un pays oriental et il est devenu son ministre. Voltaire nous montre Zadig qui s'est gagné la protection du roi et donc qui dispense des conseils. Contraste avec le vieux archimage Yébor : personnalité du clergé ; les jésuites avaient une très grande influence dans la cour, auprès du roi. Voltaire fait référence à quelque chose réellement passé dans sa vie : lui-méme à la cour de Louis XV n’avaît pas trouvé la sympathie de la cour du parti de dévotes (=cortigiani che si riunivano sotto la guida dei gesuiti) + ici Voltaire montre d'une facon légère des contrastes réelles entre le parti de dévots, qui voient Zadig comme une menace de leur autorité (ici représenté par Yébor). C'est un trait typiquement voltairien et en général de la philosophie de lumières. Futilité da la cause qui oppose les deux sectes, ils s'’opposent pour une question rituelle absolument frivole (Voltaire exagère). ! La France connaissait ce genre de querelle religieuse, en particulier en 1747 était encore vivante la querelle entre jésuites et jansénistes. Ici il n'y aucune référence à cette querelle en particulier, mais il est évident que Voltaire se moque, jette du ridicule sur toutes querelle religieuse qui portent sur des questions superficielles, comme les rituelles (qui ne concernent pas des questions proprement religieuses, mais qui concernent la liturgie, donc qui concernent les hommes). Selon Voltaire, l’importance de la religion c'est le déisme : une religion qui ne fait qu'adorer un seul Dieu, au-delà des différences liturgiques, auxquelles Dieu est supérieur. Il réduit la question liturgique à la question de la jambe droite et gauche, qui rappelle un vieux préjugé populaire et ridicule > technique du réflecteur : technique de simplification ; Voltaire simplifie le problème qu'il veut critiquer. Il réduit toutes les disputes religieuses à des questionnes futile pace que pour lui la seule chose importante de la religion est l’existence d’un seul Dieu créateur, de la providence qui règle l’ordre du monde ; c'est un dieu impersonnel, un Dieu philosophique : Dieu est la raison qui met en ordre l’univers (Dieu horloge, le monde est une horloge est Dieu l'a créer e l'a fait marcher). Donc il braque un réflecteur sur le problème, mais c'est un réflecteur à ceil-de-boeuf qui illumine seulement une portion du problème et qui laisse dans l'’ombre tout le reste. Voltaire ne saisit qu'un aspect, c'est-à-dire le fait que les querelles religieuses portent sur des questionnes liturgiques/humaines, qu'il considère futile, perce que pour lui il n'y a qu'un problème : Dieu on ne peut que l’adorer, il est inconnaissable , il n'y a pas des révélation, mais c'est une religion que tous les hommes qui ont raison peuvent comprendre, parce que Dieu est la raison primaire ; donc toutes questionnes concertantes la liturgie sont des questionnes futiles parce que touche à des aspects qui sono faux ou indifférents (Dieu est plus grand de ces questionnes, il n’en est pas intéressé). " La technique du réflecteur c'est une technique qui oublie tous les autres aspects importants de la religion. Voltaire simplifie tous e dit que la religion c'est adorer Dieu, qui est le créateur du ciel et de la terre, et tous ce qu'on peut faire c'est adorer dieu (et pas le prier ou lui demander des choses), Dieu est au-delà des hommes. Visione che dava molto fastidio alla chiesa cattolica e romana, Voltaire era considerato un anticlericale perché diffondeva queste idee utilizzando aneddoti “ridicoli” e frasi brevi che però restano in testa, raccontando una storiella assurda, ma che tocca uno dei temi chiave dell'illuminismo: la religione razionale del deismo vs religione cattolica. 30/03/2021 L'écriture de Voltaire est dialogique parce qu'elle imite le ton de la conversation. La prose est une forme agréable, ouverte et libre mais qui n'a rien de réaliste, c'est l’imitation du parlée. Il existait un genre mineur qui s'appelait poissard (du poissarde, la vendeuse de poisson) : genre poétique où le poète écrit en argot [gergo popolare], il utilise le langage quotidien ; l'intention n'était pas de faire une imitation littéraire, mais de faire une poésie amusante et baisse, les poètes (et le publique) étaient personnes cultivées qui s'amusaient à écrire ce type de poèmes, mais on n'avait pas le but réaliste. "> La prose philosophique du 700 est pure, épurée, le style était familier mais pas populaire. La culture de lumière était progressiste et de l'avant-garde, surtout vers la moitié du siècle, mais c'était une portion très petite parce qu'il y avait aussi des conservateurs liés à l'église et à l’orthodoxie catholique, aussi des écrivains. s’appelle ‘’La transparence et l’obstacle’’) : cette transparence est l'essentielle, et la culture fait obstacle à l’expression des sentiments. C'est l’histoire de Saint Preux qui est le précepteur d'une jeune femme riche, Julie ; les deux tombent amoureux mais il doit s’en fuir en France parce que les parents ne veulent pas. Tout le livre se fonde sur le fait que Saint Preux se trouve en exile et il écrit des lettres à Julie. Chaque lettre est un prétexte pour parler de tout sorte de questions morales. Tout le roman revienne sans cesse sur leur sentiment réciproque + il y a la question morale de Julie qui épouse un homme qu'elle n’aime pour pas obéir à son père. C'est Rousseau qui introduit le gout pour le mélodrame, c'était une nouveauté à l’époque (aimé par les lectrices mais méprisé par les hommes de lettres). ! Voltaire n'avait pas le gout pour ce ‘’sentimentalisme’’. > Rousseau anticipe le gout romantique, voilà pourquoi on parle souvent de ‘’préromantisme” : ila permis de mettre en évidence une attitude nouvelle à l'égard du sentiment personnel. Rousseau a écrit beaucoup de textes autobiographiques ; au contraire Voltaire n'a jamais écrit une autobiographie et quand il parlait de soi-méme il écrivait à la troisiéme personne. Un de textes biographiques le plus célèbres et important de Rousseau est Les Confessions sur l'exemple de Saint Augustin : il introduit cette forme de sincérité, il se présente comme quelqu'un qui veut parler de son expérience, de sa vie en pleine sincérité ; c'était une grande nouveauté pour les hommes de lettre. Puis on a des autres textes autobiographiques qui sont au méme temps des réflexions philosophiques, comme Les réveries du promeneur solitaire : ce sont des réflexions à partir de promenades (Rousseau était très solitaire et il aimait se promener et herboriser) ; pendant ces promenades, il suit le parcours de sa pensée librement, ce sont des méditations/réveries à partir de sa propre expérience. La forme est de la prose, libre et ouverte. En 1762 il écrit Emile : roman pédagogique où il n'y a presque rien de romanesque, il n'y a pas une intrigue, c'est plutòt un traité de pédagogique où il se pose la question de comment éduquer un homme. Il suit le procès d’éducation adopté par une précepteur (masque pour parler de Rousseau et de ses principes éducatifs) : on suit le procès de formation d'un jeune homme. Il refuse tous les principes traditionnels et il base l’éducation d’Emile sur le libre développement de l’individu, la véritable éducation de l’enfant se fait en le lassant livre 3 c'est un projet philosophique : quand on laisse un enfant livre, son caractère peut se former, tandis que si on le forme dans un système de règles on aboutit à déformer l’enfant. Rousseau est un de premiers auteurs qui dit que c'est important pour la mère d'allaiter son propre enfant (on avait la nourrice). Les thèmes mémes dont il parle ne sont pas de nouveautés (aussi Duclos réfléchissait sur l'éducation), les formes sont les mémes de l'écriture philosophique, mais Rousseau réponde à ces questions de manière originale : il introduit un style personnel, qui reconduit les réflexions à l’expérience réelle et personnelle (il s’appelle lui-méme Jean Jacques). Il utilisait des sujets sur lesquels tout le monde s’interrogeait mais il le faisait d'une manière nouvelle et le publique surtout féminin aimait cette nouveauté. 08/04/2021 BS Le XIX siéc Le Chef-d'oeuvre inconnu, Balzac : nouvelle historique qui porte sur un peintre impressionniste ; Balzac parle de l'art de son siècle, c'est-à-dire le Romantisme, il parle du milieu artistique du XIX siècle. Le XVIII siècle aboutit, à travers la Révolution frangaise et le 20 ans de l’aventure de Napoléone, à un bouleversement politique de l'Europe de cette période-là. En France on a une coupure épistémologique, c'est-à-dire un changement de paradigme : l’idée de littérature change, ce qui change est le système rhétorique de toute la littérature qui précède le Réalisme et le Romantisme. ‘’Littérature soumise à un système traditionnel rhétorique”' = littérature qui obéisse à un système de règle, a un code poétique, stylistique, dont les ceuvres sont le produit d'une technique, d’un art codifié qu'on peut enseigner. La littérature est d'abord déterminée par certaines limites : il y a des choses que la littérature peut dire et d'autres qu'elle ne peut dire. Au XVIII et au XIX siècle on ne parlait pas de littérature, mais de poésie. On avait une séparation de styles et de genres : style sublime pour la tragédie, style bas pour le genre comique/satirique. Ensuite, la littérature est d’abord déterminée par certaines limites, il y a des choses que la littérature peut dire et d'autres qu'elle ne peut dire : dans les comédies et les genres plus bas on avait des bourgeois et une représentation réaliste de la vie de tout le jour, alors que dans les tragédies on avait les rois/la noblesse qui étaient des personnages idéalisés. Toutes ces choses sont appliquées dans le roman dans le cas de Prévost, mais pour Auerbach Prévost a introduit une nouveauté > en prose il a représenté un milieu quotidien où il y a des criminels de la plus basse extraction qui son représenté d'une manière qui n'est pas comique : ils ne sont pas de caricature, mais Prévost veut les représenter d'une manière sérieuse. "> Le roman de Prévost est une représentation sérieuse de la réalité de tout le jour ! Mais selon les règles de l’époque il était possible représenter la vie quotidienne seulement à travers la satirique, alors que la représentation sérieuse était réservée aux personnes de la haute société dans les tragédies. - le style sérieux est réservé au genre noble (tragédie, épopée etc.), avec personnage idéalisés - les objets au niveau quotidienne doivent étre représente de manière basse, comique Au début du XIX siècle ce système rhétorique de concevoir la littérature s’écroule, car la situation culture au début du XIX siècle nécessite un style que dépasse la situation des gens pour arriver à un mélange de genres et de styles. Les artistes commencent à sentir le besoin d'une représentation où le sublime n'est pas réservé à un genre (= tragédie), car on peut trouver le sublime aussi dans des scènes de vie quotidienne > grand changement dù à la démocratisation après la Révolution francaise, il y a un élargissement de ce qui gouverne : la bourgeoise, qui avait pris pouvoir et qui avait remplacé le roi, avait besoin d'étre représenté de manière sérieuse dans la littérature. ! Avant cela (XVIII siècle) les bourgeois étaient des personnages risibles, on ne trouvait pas ces personnages dans les tragédies (réservé à l’aristocratie). Au début du XIX siècle la bourgeoise a pris le pouvoir dans les pays les plus avancés de l'Europe à niveau social et économique, comme l'Angleterre et la France (Italie et Allemagne : pays arriérés au XIX siècle). Per secoli la concezione della letteratura era stata retorica, mentre invece con la fine del 700/inizio 800 si assiste al cambiamento, il sistema non funziona più (es. spiegazione sociologica dell'imporsi della borghesia) > cambiamento di paradigma. Fontenelle, Voltaire et Montesquieu s’écartent de ce système rhétorique : ils ne se laissent catalogués dans les règles de ce système rhétorique en écrivant leurs ceuvres. Ils sont des philosophes, donc ils sont très intéressés à changer la réalité de leur temps et en parler sous les masques (exotiques comme celles de Montesquieu) des personnages de leurs romans. Ils parlent des affaires (romans d’actualité) qui faisaient du bruit à leur époque sans les citer, donc les lecteurs s'amusaient gràce à ces jeux de sou entendus > ils parlent de la réalité francaise de leur époque sans la montrer, derrière in rideau/des masques. Ex. Zadig, Voltaire : on ne trouvera pas des descriptions de la réalité ; Voltaire ne fait aucun effort pour contextualiser l'Orient de Zadig, mais c'est un Orient de fantaisie, de convention. Les personnages dans Zadig deviennent des masques qui portent parole de l’auteur, des personnages qui servent à mettre en scène une situation philosophique. Chaque chapitre en Zadig se présent comme une petite parabole, un compte allégorique : les personnages sont des pantins [marionette] qui servent à mettre en scène une situation à travers laquelle Voltaire présent au lecteur un petit problème (ex. religion). Chaque chapitre est un apologue avec un sens fini a lui- ménme, il n'y a pas de continuité. * La fonction de la parabole est de présenter sous forme de fiction/compte un problème moral. ! La réalité francaise n'est pas présente (si non sous forme allégorique) : il n’était pas à représenter la réalité, mais à la critiquer et dénoncer ses vices. Ex. Chez Prévost (XVIII siècle) la réalité est présente d'une manière très vague : il nomme un lieu très connu de Paris, mais il ne le décrit pas > ce n'est pas un réalisme descriptif, mais il s’agit d'un réalisme qui fait avancer l'action, il s'agissait d'un réalisme dramatique : Prévost n'avait pas besoin de représenter la réalité d’une manière véritable, mais de donner un sens de vraisemblance. Dans les années 1820-1830 les auteurs avaient besoin de faire voire (mots-clés pour comprendre la poétique de Flaubert), de rendre lisible l’objet de leur ceuvre, qui était un objet de la vie de tous les jours mais pas forcément. ! Les descriptions du XVIII était codifiées, car elles suivaient certaines règles, alors qu’au XIX siècle le but des ceuvres étaient de montrer l’objet (res) tel qu'il est aux yeux des écrivains sans suivre des règles précises > au début du XIX siècle il y a l’exigence de représenter la réalité (Réalisme) et la chose la plus importante est l’individualité (Romantisme). La conception du XVIII siècle de la poétique classiciste : représenter l’universel, c'est-à-dire quelque chose valide pour toutes les époques, pour tous les hommes et tous les pays ; la poésie devait donc représenter l'homme en général. Les auteurs du XVIII siècle comme Du Clos et Vauvenargues disaient qu'eux, en tant que moralistes, s'’occupaient de l'homme en générale (objet de la poétique classiciste) dans la conviction que tous les lecteurs se sentaient impliqués ; méme chez Prévost les personnages ne sont pas décrits d'une manière minutieuse, comme chez Montesquieu, Voltaire et Rousseau. Dans le XVIII siècle on a un préjugé basé sur le rationalisme : les personnages des romans ne sont pas des individus avec leur propre particularité, mais dans ce siècle la valeur de l'histoire doit étre exemplaire, universelle. Au XIX siècle on a un changement d’horizon : on commence à se poser la question de l’individualité (conséquence d'un changement philosophique : la philosophie allemande, et pas seulement, commence à poser au centre de la réflexion philosophique le moi). Rousseau est le premier qui fait de son expérience personnelle un point de départ pour une réflexion philosophique au XVIII siècle, alors que Voltaire parle de soi-méme à la troisièéme personne (distance) : c'est pour cela qu'on considère Rousseau un auteur préromantique. En France le Romantisme commence dans les années 1820 : on se pose le problème de représenter l’individu dans sa particularité, de représenter le contexte où on a vé cu. Age classique -> débàcle du système rhétorique de la littérature traditionnelle (années 20 en France) -> modernité littéraire. 1827 : date conventionnelle de ce passage ; Victor Hugo publie la préface de Cromwell, drame romantique qui figure comme le Manifeste Romantique en France. 1830 : Bataille d'Hernani, drame de Victor Hugo qui mélange styles et genres (chose vue comme irrationnel) ; cette ceuvre est appelée ‘bataille’ car on a une réaction de la part des conservateurs de la Le retour aux personnages c'est une manière de lier tous les textes entre eux, pour créer l’illusion d'une totalité organique qui nous ramène à la science biologique, dont l’objet d’étude est l’animal comme étre organique. > Tous les personnages de cette historie/comédie sont liées entre eux, parce que la société doit ètre imaginé comme un étre organique et vivant, une totalité organique. Toutes les parties sont liées, tous les romans sont liés entre eux gràce au retour aux personnages. L'illusion est créée par le fait que on retrouve le méme personnage dans différents romans, on a l'impression de lire une seule histoire. On retrouve les mémes personnes mais dans des contextes différents, comme dans la réalité > la société est représentée comme un étre vivant. Balzac veut reproduire un effet de réalité et créer des liens comme dans la vie réelle (et il le fait en modifiant quelque chose dans les textes précédents). Pourquoi on dit que Balzac est réaliste ? Dans la Préface, il nous dit que l’oeuvre doit contenir les hommes, les femmes et les choses, c'est-à-dire les personnes et la représentation matérielle qu'ils donnent de leur pensée (?) > il embrasse l'humanité et la société sous toutes ses formes. C'est un drame avec beaucoup de personnes présentes et liées entre elles, on a 3/4 mile personnages ; mais il fait référence aux types : il veut fournir un cadre total, complet. ! Travail romanesque : il utilise la littérature pour faire de la science. Le but du roman est celle de l’anagraphe, parce qu'il est riche de détails qui servent expliquer les comportements des hommes. Balzac dit ouvertement que l’écrivain doit raconter de la vie intime des personnages, mais il doit aussi étre un archéologue, il doit faire un travail de taxonomie : il doit mettre en ordre, il doit créer un système ordonné de la société e des métiers. > Onest dans le coeur de l’enjeu de la littérature réaliste (=représenter la société contemporaine) parce que ce roman parle de professions bourgeoises, du monde métropolitain de Paris. Différence entre Romantisme et Réalisme : - Romantisme : on cherche à décrire des lieux exotiques et de faire évoluer les personnages. - Réalisme:onse concentre sur la contemporanéité qu'on connait directement (Paris) ; l’écrivain réaliste veut étre un archéologue de la société, il veut décrire tous les choses que constituent la société de l’'époque + décrire les professions de son époque. Travail de l'écrivain : étudier les raisons des effets sociaux, saisir le sens caché sous l’immense assemblage de figures, de passions et d'événements > l’écrivain est un investigateur. L'écrivain réaliste, qui veut faire un travail scientifique, doit introduire dans son roman les descriptions des choses autour des personnages. Le roman réaliste et de Balzac est un modéle vivant méme aujourd’'hui dans la littérature. > L'instrument fondamental de son écriture est la description de ce qui compose la société dans sa totalité. La description est un instrument essential parce qu'il est typique de la science aussi : au XVII et XVIII siècle, la description est genre important dans les écrits scientifiques parce qu'il est important de décrire l'expérience, les pnénomènes > c'est pour ca que les écrivains veulent étre les scientifiques de la société : ils veulent faire la méme chose que la science avec la description, mais dans ses romans. Hypotypose (=ipotiposi) : nom rhétorique de la description. Ici le phénomène deécrit est la vie de la société, Balzac nous montre les milieux où les personnages évoluent. ! Voltaire et Montesquieu : pas des descriptions des personnages, ils sont des formes sans description. > Balzac introduit dans la prose narrative des éléments nouveaux dont le XVIII n'avait pas besoin (ex. description). 13/04/2021 Balzac a rangé [ordinato] son ceuvre selon un schéma précis : * Étudesdesmoeurs: scènes de la vie privée (questions de famille - ici on a Le Père Goriot), scènes de la vie de province (ici on a les Illusions Perdues), scènes de la vie parisienne (ici on trouve parmi les autre l’histoire de César Birotteau, parfumeur), scènes de la vie politique, scènes de la vie militaire, scènes de la vie de campagne. * Études philosophiques (ici on a Le Chef-d’oeuvre inconnu) : parmi ces études on trouve des sujets plus romantiques et il suffit de lire les titres pour en avoir une idée: L’Elixir de longue vie, La Recherche de l’absolu, Les Proscrits (ici parait Dante Alighieri). Louis Lambert et Séraphîta sont deux romans exotériques. Séraphîta est un personnage hermaphrodite (comme les anges qui n’ont pas de sexe). * Étudesanalytiques : ces textes ne sont pas romanesques ou narratifs, mais plutàt des essais, des textes d'analyse où Balzac, conformément à la mode de l'époque, nous présente, par exemple, la physiologie (Physiologie du Mariage). Physiologie : discours sur la physis, la nature. Traité des excitant modernes : opium, café (il en était vraiment drogué, il en buvait des carafes). Il est intéressant de voir qu'il les a appelés « études » : tous ces petits textes, méme ceux narratifs, sont pour lui des études, il voulait présenter son travail de romancier comme un étude scientifique. Il est également surprenant qu'il qualifie comme « philosophiques » des textes qui, à nos yeux, n’ont rien de philosophique (c'est le cas, par exemple, du Chef-d'oeuvre inconnu). Le chef-d'oeuvre inconnu La première édition de ce texte, qui a eu plusieurs rééditions, remonte à 1831, époque qui marque l’apogée du romantisme en France (1830 c'est La Bataille d’Hernani de Victor Hugo). D'une certaine manière, ce texte présente effectivement des aspects typiques du romantisme, alors que Balzac est considéré comme l’inventeur du roman réaliste. Le réalisme balzacien porte sur une réalité contemporaine à l’auteur et les sujets qui dominent la Comédie Humaine sont tous personnages que Balzac avait pu connaitre : il a fréquenté la bonne société (il était l’amant d'une comtesse), donc il décrit les milieux qu'il a fréquenté dans sa vie (le monde de la bourgeoisie, de l’aristocratie e de la finance, alors que les ouvriers sont dehors le réalisme balzacien). Cette nouvelle se fonde sur des lectures que Balzac a faites sur le thème de la peinture. Le vrai protagoniste est Frenhofer (nom inventé à l’air allemande), peintre qui devient fou ; il est le grand maitre qui est en train de faire son chef-d’oeuvre, dont il parle tout le temps mais personne ne l’a jamais vue, donc elle est inconnue ; enfin, cette ceuvre se révèle un échec total > l’histoire parle de la folie de ce peintre. Balzac a choisi ces deux peintres qui ont vraiment existé dans l’histoire pour réfléchir sur la condition de l’artiste à son époque et sur le rapport entre le peintre et son ceuvre d'art. Ce sujet est typiquement romantique : différents auteurs romantiques étaient particulièerement intéressés à la représentation de l’artiste (fou, avec son ceuvre, dans son temps), par exemple Milner (dans le dossier) et Baudelaire avec son Albatros. Quant à Balzac, il avait certaines idées qui serait bien difficile de reconduire au réalisme, il connaissait tout le monde, Eugène Delacroix (peintre romantique) était son ami et il a écrit des contes ésotériques, donc il était quand méme influencé par le romantisme. Dans cette nouvelle, classé comme « étude philosophique », le décor est romantique : le romantisme appuie sur la fantaisie et l’imagination. Pour Balzac la réalité est aussi une réalité spirituelle et l'art est un monde qui dépasse le monde réel, donc le monde réel ne saurait étre réduit à cette matérialité : Balzac avait l’idée d'un monde où la vraie réalité qui détermine la nature méme des hommes est une réalité qui dépasse la sensibilité. Pour cette raison dans ces textes qui font partie des études philosophiques on trouve certains sujets magiques, fantastiques. Chez Balzac les protagonistes finissent souvent écrasés, ruinés par leurs plaisirs et leurs aspirations : cela arrive parce que ces aspirations dépassent souvent les possibilités humaines. Frenhofer ici est allégorie de l’artiste qui va vers une perfection qui est au-delà de ses possibilités et c'est pour cela qu'il devient fou. On se demande ensuite à quel moment l’ambition de ce grand maitre devient folie : à la fin où plutòt quand il commence à travailler à son chef-d’oeuvre ? Quand il accepte de montrer son ceuvre, qui devrait étre le portrait d'une femme, on comprend qu'il a tellement travaillé et retravaillé qu'à la fin il ya une muraille de peinture où l’on n’arrive pas à distinguer une figure précise. Les personnages de Balzac sont toujours émus par des ambitions romantiques, mais l’auteur retravailles ces ambitions d'une manière plus réaliste, donc ses personnages échouent. Dans le texte «Vers la fin de l'année 1612, par une froide matinée de décembre...» : début typique de Balzac (à l'exception de la date, très éloignée) où il nous donne des points de repère d’ordre chronologique (décembre 1612, matin) et toponymique (rue des Grands-Augustins, à Paris) Il ya un « jeune homme » qui se présente dans l'atelier de Francois Porbus (1570-1622) : allemand, son vrai nom, Frans, ici est franchisé. L'auteur ne révéle pas l’identité de ce jeune homme, mais on comprendre plus tard qu'il s'agit de Nicolas Poussin (1594-1665) : un des plus grands peintres de l'école classique. [Page 4] «Un vieillard vint à monter l’escalier» : le vieillard est Frenhofer. Example d’une attitude réaliste : description minutieuse du peintre et de sa manière de s'habiller + description minutieuse d'un personnage imaginaire. Conforme à ce qu'il écrivait dans la préface : présenter des personnages, très individualisés (différemment de l'écriture du XVIII siècle). «[...] mais il apercut quelque chose de diabolique dans cette figure» : dès le début, Frenhofer a quelque chose de diabolique ; il est comme Faust, un homme qui fait un pacte avec le diable pour obtenir l’immortalité. Le thème du diable fascinait Balzac, qui l’interprétait de manière différente > la perfection comporte quelque chose de diabolique. Cette neuve vision est plus réaliste : la perfection ne peut pas exister dans ce monde, donc elle est diabolique. « bouche rieuse et ridée [...], barbe grise taillé en pointe [...], regards magnétiques» : idée du diable (ex. barbetta da capra). [Page 37] L'oeuvre de Frenhofer est représenté à la perfection, telle qu'elle paraitre vivante. «Je ne vois là que des couleurs confusément amassées et contenues par une multitude de lignes bizarres qui forment une muraille de peinture» : voilà le résultat des années de travail dont ce qui devrait étre son chef- d’oeuvre ; il a tellement travaillé et retravaillé sur cette ouvre pour arriver à la perfection qu'il a obtenu un total échec. «[...] chaos de couleurs, de tons, de nuances indécises, espèce de brouillard sans forme» : continui ritocchi, colori su colori. « pied vivante » : peinture vivante (Oscar Wilde) ; thème romantique auquel il n'a pas donné une conclusion conforme au Romantisme « ce fragment s'échappe a une incroyable, à une lente et progressive destruction » : il avait atteint à la perfection, don il avait vraiment créé son chef-d'oeuvre ; mais il a continué à travailler sur cette perfection qu'il a progressivement détruit. 16/04/2021 La représentation de l'artiste et du poète chez les auteurs romantiques Dans les romantiques c'est le poète qui est représenté d’une facon allégorique/symbolique, il est une figure qui est très important dans la rhétorique de la poétique romantique > c'est l’individu qui compte davantage pour lesromantiques et aussi pour les réalistes, mais de manière différente. - Réalisme: l’écrivain (plutòt que poète, il écrivent en prose) est plutòt un témoin, quelqu’un qui observes les choses et les raconte, il est témoin d'une réalité sociale - Romantisme :on parla plutòt de poète, qui est moins un témoin, une guide. C'est Victor Hugo, dans la préface de la récolte Odes et Poésie (1822), qui dit que le poète était un prophète, il a une fonctionne de guide, il incarne l’esprit de son temps, de son pays, de la communauté. Hugo a incarné l’esprit de chaque époque qu'il a vécu (romantisme, empire de Napoléon III, troisième République), dans ses ceuvres et dans sa vie ; ses choix personnels étaient représentatifs, elles avaient un valeur symbolique ; il est un auteur qui a interprété l’air du temps. En 1822, il exprimait l'esprit des jeunes romantiques, qui revenaient aux valeurs traditionnelles de l'Europe chrétienne (mises en discussion par la critique philosophique et que Napoléon avait contribué è bélier). > Mission presque religieuse du poète et lui-méme incarne ce réle. Le poète avait une mission choisie mais il était isolé à isolement Lamartine (nait en 1790, méme époque que Victor Hugo) publie en 1818 Les Méditations poétiques où on peut lire le poème L’isolement. Lamartine a connu en retour à la foi chrétienne, une sorte de crise religieuse. Dans ces méditations (sujet lyrique qui domine, méditation du poète lui-méme qui réfléchit) il y une sorte d’inquiétude religieuse + méditation sur la condition du poète dans la société. La poesia Isolement si apre con l'Immagine del poeta che si siede tristemente su una montagna sotto a un vecchio albero. Lui è isolato e l'essere sulla montagna è il simbolo della sua condizione. L'uomo che riflette e che medita, il peta in quanto vate, è qualcuno che resta solo ed isolato (e quindi si trova sulla montagna); la sua condizione è quella dell’esiliato. > Ils’agit d'une méditation : un dialogue du sujet avec lui-méme. Il se demande « sur la terre d’exil pourquoi reste-je encore ? » : pour le poète la société est une terre d’exil. Victor Hugo a toujours été un poète engagé politiquement (fis d'un héros militaire napoléonien) ; Lamartine, après cette époque romantique, a eu un ròle important lors de la Révolution de février. Cette réflexion sur la terre d’exile c'est une question existentielle, idée de quelqu'’un qui se trouve isolé. Conclusion « Il n’est rien de commun entre la terre et moi » : il souligne cette distance, sentiment d’étrangeté par rapport a la condition existentielle de l'homme en tant que telle ; l'homme sur la terre est un exile. Tout le poème est la description de la nature (soleil, colline, vent etc.) et l'oeuvre se termine avec une réflexion sur la condition éphémère de l'homme, en particulier du poète, exprimée à travers une image naturelle (feuille). ! Pas une image euphorique d'une condition privilège du poète ; pour les romantiques la condition du poète est un privilégiée, mais c'est un privilège au prix de cette solitude, de l’éloignement et de l’isolement par rapport à la société. On trouve la méme réflexion aussi chez Alfred de Vigny (née en 1797). ! De Vigny et Lamartine étaient déjà connus dans les milieux littéraires ; De Vigny auteur de plusieurs ouvrages qui ont eu succès à l'époque. Le poème La mort du loup (Le Destinées, 1838 et publié posthume en 1864) se présent comme un symbole où s'exprime une idée de la formation/ròle du poète dans la société. ! Secondo Goethe, la realtà stessa acquista un valore simbolico che la trascende, la realtà è già in sé stessa carica di un significato. "> Symbole : image réelle mais chargée de signification ; il est universel, il parle a tout le monde, il des valeurs qui sont évident. L'allégorie, en revanche, est quelque chose de plus compliqué, elle est réduite à une sorte d'énigme ; elle était considérée par Goethe de manière négative. C'est un long poème symbolique en 3 parties. Dans la PREMIERE PARTIE, qui est la plus long, Vigny décrit la chasse au loup de manière objective. On se trouve dans un contexte naturel (nature sauvage de la campagne), le paysage est sublime. "> Loup animale solage, qui a une tradition en général négative, il est le méchant : ici on renverse la perspective. Vigny décrit simplement le paysage qui est sublime. Il ya un loup, la loupe et ses louveteaux (image idéalisée qui ne corresponde pas à la réalité), l’auteur les décrit et décrit la lutte du loup pour défendre sa famille de chasseurs : il les permettre de s'échapper, il se sacrifie et fait face au chasseur > c’est une image, une représentation de la chasse idéalisée, mais c'est quelque chose de vraisemblable. > è un ipotiposi, una descrizione che ci dà un'immagine (del lupo ferito ed inseguito dai cacciatori). DEUXIEME PARTIE : de Vigny nous offre la morale, le sens de ce symbole. C'est le chasseur qui parle. Antropomorfizzazione dei lupi e dei loro sentimenti (la lupa non avrebbe lasciato solo il “marito” a subire la grande prova, ovvero la morte); ecco perché il cacciatore non li insegue. On commence à comprendre que le loup est l'image du poète : quelqu'’un qui est seul, chassé par les autres ; pas un prophète, mais plutòt un persécuté. Le loup doit apprendre à souffrir la faim à référence au poète ; le poète doit apprendre à survivre tout seul, il est comme sacrifié (image religieuse). Il doit aussi apprendre à ne jamais entrer dans la ville, à ne pas faire un pacte (mai patteggiare - deve lasciarsi ammaestrare e civilizzare). Il y a un souvenir de Rousseau (les romantiques sont tous profondément marqué par la philosophie de Rousseau), mais il change le sens : celle de Rousseau est fait dans un sens démocratique, il condamne la civilisation ; ici la nature (et le retour à la nature) est faite dans une perspective aristocratique, la nature c'était celle de l’individu isolé supérieur, du poète prophète. TROISIEME PARTIE : véritable conclusion générale. De Vigny parle au dehors de la métaphore. «Gémir, pleurer, prier, est également làche»: sono i lupi, animali nobili e sublimi, che ci insegnano come morire e quale valore dare alla vita. C'est le loup qui parle et exprime le sens du symbole qu'on a vu : il faut accomplir sa propre tàche, c’est-à- dire défendre sa famille (pour le poète écrire sa propre poésie, vivre sa propre vie) énergiquement et puis souffrir et mourir sans parler. 3 Morale: le loup devient le symbole de la condition de poète qui doit apprendre à souffrir, à étre seul, à étre pourchassé par leshommes et à accomplir sa tàche (écrire) comme un prophète, annoncer les choses qu'il sait et puis étre indiffèrent a ce qu'il arrive (souffrir et mourir). C'est l'image que les romantiques se faisait de leur propre tache en tant que poètes et artistes. On l’a vu déjà implicitement chez Balzac parce que le poète (dans son cas l’artiste) est quelqu’un de fondamentalement seul, isolé (Frenhofer, qui est le véritable génie, est isolé, n’arrive plus a s'entendre avec les autres). Il faut considérer la différence de Balzac avec les romantiques, parce que Balzac a un sens de la réalité, du réel qui lui empéche d’identifier, d'élever le poète à ce niveau supérieur, mais l’artiste est quelqu’un parmi les autres et s’il oublie la réalité il est destiné à la folie (c'est pour ca que Frenhofer fait un chef-d ’ouvre et puis il le gàche). ! Il faut distinguer entre isolement réel et le sentiment. Les romantiques sont le premier qui décrivent leur condition comme isolés, mais en réalité ils avaient un ròle central dans la société : Lamartine et aussi Hugo étaient bien insérés dans la société, il ont eu des ròles sociaux importants. Gharles Baudelaire (1821-1867) Baudelaire s'est formé à l’école en lisant les poètes romantiques à idée de l’isolement et du détachement. Il fait une nouvelle expérience sociale en tant qu’individu : le poète n'était pas un prophète, mais quelqu'un d’étrange à la société ; pas seulement isolé (comme le loup ou sur la montagne), mais vraiment quelqu’un qui n'a pas des ròles sociaux, un déraciné (=emarginato). Baudelaire c'est le premier qui se rend compte qu'il n'y pas des valeurs à défendre > pou la première fois Baudelaire (et Flaubert) fait l'expérience que la poésie elle-méme devient une marchandise, le poète est celui qui va dans le marché à vendre se marchandise, il doit vivre de son travail. De l’àge de 20 ans, Baudelaire n'a plus d'argent, il est plein de dettes et il doit gagner sa vie travaillant (et se travail était écrire), donc il a vécu dans des conditions très précaires > ila fait l'expérience du poète comme un bourgeois prolétarisé. L’albatros (1842, publié en 1859): symbole du poète associé à l’albatros, grand oiseau de mer. Hommes d'équipage se moquent de l'oiseau qui n'est pas capable de marcher Il poeta è simile all’uccello, che si muove nella tempesta, esiliato sulla terra tra le grida e le sue ali da gigante gli impediscono di camminare. L'image du poète romantique est héroique, le poète est isolé mais est un héros, quelqu'un de privilégié. Dans le cas de Baudelaire (et après de Flauber) la condition de poète change : dans la société capitaliste, il n'y a plus d’espace pour les poètes dont le travail est inutile et n'a pas aucune valeur de marchant ; donc le poète est un prolétarien comme les autres, il est aux marges. Le poème qui exprime parfaitement cette condition de marginalité c'est Perte d’auréole > le poète avait une auréole et il l'a perdue, il a perdu son privilège. Il s'agit d'un dialogue entre le poète et un autre homme écrit avec un style assez cynique, typique de Baudelaire. Le poète se trouve dans un mauvais lieu (=bordello) et il a perdu son auréole dans la fange et il n'a pas pu la recueillir parce qu'ils arrivaient des cheveux partout et il en a très peur (élément autobiographique). Maintenon, sans son auréole, il peut se promener « sous couverture » et faire actions simples, basses (alors Iciilyadel’i 20/04/2021 Chronologie du XIX siècle ® 1815, Bataille de Waterloo : restauration des Bourbons. ® 1830, Monarchie constitutionnelle de juillet - Luis Philippe d'Orléans e Février 1848, révolution bourgeoise (2°"* république qui n’a pas de succès) : la classe ouvrière prend conscience et Front révolutionnaire composé par les ouvriers et bourgeois se brise ! La bourgeoisie n'est plus une classe révolutionnaire comme en 1789, elle défend ses propres intéréts, qui ne sont pas les intéréts de la classe ouvrière > grand massacre des ouvriers par le gouvernement en juin. ® 1851, coup d'état de Luis Napoléon Bonaparte (Napoléon III) : Il empire, régime dictatorial. La bourgeoisie se fait protéger par une figure de dictateur et révèle que son intérét est plus important des valeurs universelles qu'elle avait défendu pendant la révolution du 1789. ® 1870, guerre Franco-prussienne, qui se résous en 4 semaines avec la débàcle de Sedan : Napoléon est fait prisonnier et le 4 septembre est proclamé la III république. maladies (schizophrénie, etc.) : Zola avait établi pour chaque personnage leur fiche clinique et leur traits typiques. Le cycle de Rougon-Macquart est présenté avec un sous-titre : Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire > on étude la race (structure naturelle) et le milieu (structure sociale) de ces familles à un moment bien déterminé, c'est-à-dire celui du Second Empire (Napoléon III, début ans 50 - fine de l’Empire) ! La fortune des Rougon commence pendant le coup d’état. 3 C'est qui fait l’unité c'est la famille et la période. C'était l'époque qu'il connais mieux, connaissance directe, il pouvait se documenter. Le cycle, dont la première partie est publié en 1870, commence en 1868, méème si Zola projet son roman avant : époque où il y avait encore le Seconde Empire > le cycle de Rougon-Macquart se peut présenter comme un roman historique : l'essentiel de l’intrigue se passe à la moitié des années 60, méme s'il a été écrit 20 ans après (au début des années 80) Regard rétrospectif, sur un passé PAS direct : Zola ne décrit pas ce qui arrive sous ses yeux, il s'est documenté sur une réalité qui n’est pas la sienne. Travail de documentation, il a vécu parmi les ouvriers pour observer leur manière de travailler ; mais ils sont ouvriers qui ont vécu 20 ans après l'action du roman. ! Lavoro di documentazione ma sua una realtà a lui contemporanea: Zola racconta una Parigi prima della Comune, ma quella che lui vede e su cui si documenta è dopo caduta dell'impero. > L'attention de Zola était au moment historique, au milieu social et à la race (=discendenza). Ces 3 éléments, qu'on retrouve dans le sous-titre, c'était le 3 é6léments que Hippolyte Taine avait posés comme essentiels dans sa méthode historique : il faut étudier les auteurs sur la base de ces 3 éléments qui servent à déterminer le caractère et le style d'un écrivain. Zola reprise cette idée, il la transpose dans un autre contexte et il la mélange avec la méthode expérimentale de Bernard et il obtient le cycle de Rougon-Macquart, où ces 3 éléments son mis en évidence dans le sous-titre. Préface générale « [...] individus qui paraissent, au premier coup d’ceil, profondément dissemblables, mais que l’analyse montre intimement liés les uns aux autres » : il suit les personnages à partir d'un donné, la race + donné physiologique. Il cherche à la fois les différences et les ressemblances, des éléments communs à la famille + éléments propres de l’individu (introduit par le milieu) : c'est là l’observation scientifique ; ce qui relève de la race, de l'hérédité e de l’influence du milieu. Zola tire de chaque personnage une histoire différente. ! Ces éléments ne sont pas beaucoup marqués. Les 20 romans racontent des histoires complètement différentes. Les lois de l’hérédité établissent des liens qui sont des «fils qui conduisent mathématiquement d'un homme à un autre homme» : il exagère, il veut faire impression sur le lecteur (Zola avait une expérience du monde éditorial et il savait que pour lancer un ouvre il faudrait faire du bruit), mais il n'y a rien de mathématique/génétique. Il souligne le tempérament et le milieu, qui sont 2 termes qui font milieu sociale et à la race (le tempérament est déterminé par la race). «J'analyserai» : terme de la science analytique. Il va analyser la manière dont la race, l’histoire, il moment et le milieu détermine les individus en tant que caractères et en tant que sujet agissant de l'action > travail de scientifique + sociologue ! A cette époque il existait déjà la sociologie (alors qu’avec Balzac on ne peut pas parler de sociologie, anachronisme), Zola fait ce travail sociologique consciemment. Les carnets qu'il avait remplissait de notes avant la rédaction de son roman sont précieuses pour l’histoire qu'on trouve remarqué concernant la réalité qu'il a vu et noté (années 1870-80). Zola nous présent cette famille qui a pour caractéristique «le débordement des appétits», qui se préte particulièerement au genre romanesque ; Zola avait besoin d'une famille qui «se rue aux jouissances». ! Mais il nie le caractère romanesque, il ne veut pas raconter des histoires invraisemblables ; il veut raconter une tranche de vie, quelque > il prétend de ne chercher pas des choses exceptionnelles, en réalité il le fait mais sans le dire (en réalité tous les romans racontent des choses exceptionnelles). Ciò che conta è l’idea che fisiologicamente i personaggi sono la lenta successione degli incidenti nervosi e sanguigni che si richiamano in una stirpe, in seguito ad una prima lesione originaria che determina, secondo i differenti ambienti e presso ciascuno di questi individui, sentimenti, passioni e tutte quelle manifestazioni umane i cui risultati sono i vizi e le virtù. Le naturalisme de Zola n'est pas celui de romans qui se concentraient sur le milieu populaire, sur les aspects détériores de la société (émargination prolétariat) ; Zola arrive à parler du peuple (réalité dégradé), mais il décrit aussi le milieu et les quartiers élégants de Paris > ce qui fait le naturalisme n'est pas l’objet, mais la manière de le traiter. Nell’introduzione Zola ci offre indicazioni precise sullo svolgimento del ciclo dei Rougon-Macquart. 23/04/2021 On peut dire que Zola poursuit le méme projet de Balzac et au méme temps il le dépasse et il nous montre les différences entre lui et Zola. Le sens du réel (page 164, dossier II) Ici Zola nous dit quel est la faculté propre de l'écrivain réaliste/naturaliste, et il continue à présenter au public les caractéristiques de son ouvre. Zola, en tant que romancier, il suivi son génie et il se détache. Ici Zola détaille mieux en cette ceuvre les caractéristiques du sens du réel, qui est quelque chose que s’ajoute à l’écran réaliste. Notes pris longuement > travaille de documentation : le romancier n’invente pas mais il analyse, il étudie la réalité (renseigner = informarsi). L'écrivain n'a pas besoin de l’imagination, la structure se classifie elle-méme à partir d'une étude du milieu, l’histoire se construit elle-méme. Le dénouement de l'intrigue, l'épilogue est une conséquence qui se trouve dans les choses elle-méme. Il insiste sur la nature et l’importance de se documents : le travail du romancier est celui de mettre en ordre les documents et les informations > cela est la méthode. «Le sens du réel, c'est de sentir la nature et de la rendre telle qu'elle est» : Zola revient à celle qu'il a nié, l’idée qui existe une réalité qu'on peut rendre telle qu'elle est, objectivement. Chaque peintre voit les choses/la réalité de facons différente, il utilise la couleur de facon diffèrent, la palette de chaque peintre est différent > donc nous avons des styles et de manières de représenter la réalité qui sont différentes. C'est un talent assez rare de saisir quelle couleur domine un certain miliue, quel est l'impression juste dans un milieu et ses éléments caractéristiques. C'est un travail qui exige une méthode : chaque homme qui regard la réalité de manier naîve sans trop réfléchir, donnera une représentation/image partielle et subjective de la réalité. Le sens de réel n'est pas quelque chose d’innée, mais quelque chose qu'on apprendre ; et méme s'il peut étre innée, on doit l'exercer et on doit l’appliquer avec méthode. Zola introduit ces longs passages théoriques parce qu'ils lui sèvrent à établir certains faits, à exploiter les renseignements qu'il a décrit lors de cette recherche ; donc nous devons comprendre que Zola décrit ces passages et descriptions très longues parce qu'ils ont une fonctionne dans le cadre de son roman. ! Lui sta descrivendo un milieu dove la descrizione di questi luoghi è importante, questi elementi fanno parte del romanzo. Cette idée du réel est le bon usage du document, savoir faire un bon usage de ses éléments Il cite à la fine les deux auteurs qui sont les précurseurs du Réalisme : Stendhal et Balzac. Pour Zola, Balzac est encore un auteur romantique : il présent des éléments qui sont encore romantique, car il manque du sens du réel. ! Zola est une contemporaine de cette nouvelle époque, le positivisme. Balzac c'est un type qui réve (dormeur éveille), qui a créé une figure très curieuse (= bizzarre fantasie), une créature qui le romantique aurait aimée ; mais il n'est pas un romancier. Il a une grande imagination, il crée ces personnages, mais cela n’ajoute rien à Balzac comme romancier. Théophile Guatier, le poète auquel Baudelaire avait dédié Les Fleurs du Mal, il dit que Balzac était un voyant (= veggente, qui usato come complimento) ; Zola dit la méme chose, mais pour lui il n'est pas un compliment : Balzac dans ces romans est loin du sens du réel ; il veut créer un monde nouveau, sur des plans extraordinaires (= fuori dall'ordinario), au-delà du réel. Heureusement, Balzac a créé aussi des romans réalistes, ou il a représenté la réalité de son monde, des histoires ordinaires qui arrivent toujours à tout le monde : Balzac a été un de premiers qui a employé le sens du réel. ! C'est important de comprendre que Zola refuse un chef-d’oeuvre comme celle de Balzac parce qu'elle ne se conforme pas à son idée de création réaliste des personnages et des milieux. D'abord il faut avoir un sens de réel parce que l'expression personnelle peut devenir une condition pathologique, de donner une représentation subjective qui s'éloigne de la réalité qu'on doit montrer. 27/04/2021 L'oeuvre, Zola Ce roman n'est pas typique parce que le sujet est très particulier et non-naturaliste. C'est un roman sur l'art, une réflexion sur l'art contemporaine, sur les impressionnistes. C'est en méme temps une réflexion sur le travail du romancier : il y en a un qui s'appelle Sandoz (alterego dell'autore). Le discours de Zola dans la Préface est un prétexte pour donner à son travail d'écrivain une méthode, une structure. Le protagoniste Claude Lantier représente des éléments du caractère qui rappellent Cézanne, ami de Zola. Les relations entre Cézanne et Zola dans cette période refroidissent et s'éloignent parce que Cézanne avait reconnu dans le roman une caricature de lui-méme. Claude Lantier est représenté comme un peintre fou et Cézanne était l'un des peintres les plus originaux, un véritable génie parmi les impressionnistes. Après le début difficile des peintres impressionnistes, Cézanne est le véritable chef de fils de toutes les avant-gardes artistiques de la fin du siècle, il voulait s'imposer au public. ! Tous les éléments biographiques ne sont pas conformes au style du Zola. Il faisait des études sociologiques sur des réalités sociales, tandis que l’art n'est pas une question sociale, elle représente un enjeu esthétique + ce roman est l’opportunité pour Zola de réfléchir sur l’art et son métier de romancier. L'CEuvre est apparu en 1886, mais l'époque dont il parle ce sont les premiers années 60, les années de la naissance de l’impressionnisme. ! Il pouvait se permettre une certaine liberté, parce que la censure commengait à diminuer : on introduit certaines libertés aux écrivaines et à la presse. Les années 60 sont un période important, où commence l’haussmannisation > Haussmann était une personnalité importante de l’Empire et cette expression désigne le projet qu'il a réalisé de reménager [Page 67] C'est Zola qui superpose/interprète à partir de ces idées celles-ci des impressionnistes ; il était engagé dans le débat pour défendre les peintres impressionnistes, Zola présente pressionnisme comme une forme extrème de naturalisme. Pour comprendre la revendication de tout voir et donc de tout dire/peindre, il conteste le modèle rhétorique de la littérature. Les choses à dire étaient classifier, il ya une correspondance entre l'objet, le style et le genre. Il faut comprendre que cela était la méthode utilise : cette idée classiciste et académique dominait les écoles. Dans ces années on a remis en discussion tout un système : 57 procès a Mme Bovary + 63-65 scandale de l'’Olympia > la modernité nait dans ce moment. La peinture Après le classisme il n'y a que deux peintre, Delacroix et Courbet, qui sont deux réponses différentes à la question pose par Ingres, auteur néo-classique : Courbet est un réaliste, Delacroix est romantique. Ils sont deux auteurs qui veulent, de manière diffèrent, surmonter l’idée de la peinture classique, du dessin. ! L'écran classique était celui de talc, qui ne permettait pas le paysage de la lumière et des figures : il s'agit de la nécessite de surmonter cette peinture idéalisée. Zola pense que ce type de peinture, l’impressionnisme, est la quatrième alternative : cette peinture est en plein air et elle est une peinture claire et jeune. 30/04/2021 En plein air e peinture claire sont les mots-clés de l’Impressionnisme : Zola insiste sur ces caractéristiques dans son roman et dans son interprétation de l’impressionnisme, qui une interprétation personnelle ; en 1863 Zola était excité par cette idée de peinture, mais on ne sait pas s'il l’avait interprétée correctement. Manet : il n'est pas un impressionniste ! Le mot impressionniste était introduit pendant la moitié des années 70 du 800 : première exposition de peinture impressionniste, où la nouvelle école commence à présenter ses travaux tous ensemble et où tous les peintres de toutes les écoles vont exposer. Ici Manet (PAS un impressionniste) présent son tableau. Chapitre 8 : description de la manière dont le jury de ces tableaux est établi. ! La période de l’impressionnisme coincide avec l'empire de Napoléon III, donc beaucoup de tableau étaient exclu du Saloon. Dans l’exposition impressionniste on trouve aussi les tableaux refusés par le Saloon (comme celui de Manet), situation chaotique > Zola va décrire cette situation pour décrire le milieu des artistes ; il veut créer un lien entre ce milieu artistique et l'intrigue narratif à travers son personnage (le jury rejette son ceuvre, le publique s'en moque > échec total). Interprétation de Zola de l’impressionnisme e de l'art impressionniste : il considère l’impressionnisme comme une genre de peinture animée par la passion de la nature. ! Dans ce roman, Zola a déjà 45 ans, regard plus adulte. 1877, troisièéme exposition impressionniste : les impressionnistes se présentent au public comme un groupe homogène avec le méme but. ! 10 ans après le scandale de Manet : ici on a un impressionnisme qui a été officiellement reconnu. Le terme impressionnisme né du tableau de Monet (1872), il a été employé par les critiques pour définir l’impression du soleil à l’aube, en soulignant l'emploi de la penture claire, des couleurs purs et des nuancées crées. Les impressionnistes étaient influencés par l'école vénitienne et aussi par Delacroix : nature claire et heureuse, sans le bitume des artiste romantiques ! Conception précédente de l'art selon les romantiques : peinture foncée, couleurs sombres et atténués. Avant la peinture se passait dans un studio, alors que maintenant, avec l'Impressionnisme, les artistes travaillent en plain aire : l’artiste est plongé dans la lumière naturelle, pas de filtres, plénitude de l’air ; les couleurs sont présentés dans leurs naturalité (ex. Sisley, peintre anglais) Monet représente la quintessence du plein-air : dans ses ceuvres, les couleurs son peints sous le reflet du soleil direct, sans que les ombres les affaiblissent ; le soleil modifie les couleurs, et le contraste avec l’ombre qu'il produis crée des déséquilibres qui, selon Zola, ne sont pas des contrastes mais des harmonies. Pissarro : impressionniste engagé politiquement, il était un radical. Il peints la neige comme Sisley : la neige représente la quintessence de l’Impressionnisme, elle est claire et elle capture tous les lumières et les ombres, toutes les nuances de couleurs sont accentuées > la neige est un effet de lumière, le peintre ne peut que la saisir comme une impression. > Le terme impressionniste veut décrire leur but académique et artistique, c'est-à-dire le déni de choisir quelque chose d’universel, en choisissant plutòt un instant, des perceptions éphémères. Cabanel, La naissance de Venus : il donne une version moderne de la Naissance de Venus de Botticelli, en représentant une femme nue dans l'eau. C'est un faux nu si comparé avec l’Olympia de Manet (lequel avait des imperfections) : ici on a une perfectionne asexuée, tandis que Olympia est une peinture presque pornographique (c’était un genre de peinture populaire parmi les bourgeois, qui voient en Olympia une prostituée. Ici Cabanel ‘’défend le nu”’ en éliminant la sensualité scandaleuse (d'Olympia) : c'est vrai art, un véritable nu artistique et la facons de justifier la représentation d’un nu. Dans l’oeuvre de Zola on trouve le tableau de Monet Déjeuner sur l’herbe : c'est une peinture que, aux yeux de Christine, est brutale, c'est une peinture que contrevient aux règles de la peinture académique. Mais au méme temps c'est une peinture sincère, vraie : le but est de dire vrai. ! Enréalité, n'est pas vraiment ca : Monet s'inspire à la peinture de Courbet, tandis que les impressionnistes dépassent la recherche du vrai de Courbet. Zola maintient cet équivoque de fond, interprétation tendancieuse. Chapitre 2 : dialogue entre Sandos et Claude face à le tableau que Claude est en train de compléter. Claude réalise des peintures très grands : pas fréquent parmi les impressionnistes, ils peignaient en plain air et donc il n'étai pas possible de transporter grandes toiles. Claude avait peint presque tous, à l’exception de quelques zones sans couleur (généralement, on réalise avant les formes et après on les remplit avec la couleur). Figure de femme : passion de Claude pour Christine, Claude trouve en elle un modéle pour peindre ce tableau. En effet, il avait trouvé tous mais pas la femme : ici Christine représente le pièce manquante. Il ya de la violence dans ce tableau (Christine aussi l’avait défini ‘’brutale’’), c'est la méme chose que dans Olympia de Monet (scandale) : on a une femme nue. ! La nudité est amissible mais elle doit étre décontextualisée (voire Cabanel). Ici, en revanche, on a un sens d’absurdité et brutalité avec lesquelles la femme est représentée : elle n'a pas des embellissements, elle n’est pas idéalisée, elle est une femme réelle. Ici c'est la brutalité que ressort, les couleurs ne sont pas homogènes (comme souhaite par l’Académie). Réle de la peinture dans ce roman C'est un roman sur la création et la peinture est un exemple de création : Zola avait compris que le peintre crée des formes, des couleurs et des contrastes. ! Il n'est pas un roman naturaliste : on a des détails sur l'histoire de la peinture plus ou moins revisités par Zola + l'objet est psychologique > lutte intérieure du peintre. Datation Du point de vue historique, le roman reste dans le vague (tandis que dans d'autres romans Zola est plus précis et détaillé). > Le but de Zola est de fournir une représentation, un cadre complet d'un certain milieu, celui artistique : c'est une partie fondamentale de la méthode de Zola. Ici la question du moment est secondaire, la chronologie du roman n'est pas précise (à l’exception du chapitre 5, lorsqu’on a le Salon de refusés). L'histoire se passe pendant 15 ans, 1862-1876 : période qui dépasse les limites du Deuxième Empire, mais ce dépassement est nécessaire parce que Zola veut parler des impressionnistes qui n'y avait pas dans le Deuxième Empire (l'impressionnisme nait après, dans la moitié des années 70) > c'est à cause de cette forgage chronologique que Zola n'entre pas dans les détails. Dans le roman il n'y a aucune allusion à la Commune : traumatisme profond pour la culture frangaise, c'était une période terrible pour la France ; méme pas les personnages ils-méme font allusion à la Commune, méme s'ils vivaient à Paris et donc ils auraient dù étre impliqués dans ces évènements. > Zola n'est pas intéressé à l’histoire, son roman se base sur le document : formule publicitaire pour parler de soi-méme. Maintenant, on est en 1863 (15 mai, ouverture du Salon). Le rencontre entre Christine et Claude a eu lieu l’été précédent, en 1862 : c'est le seul point de référence pour dater le roman, dont la chronologie est confuse et toute mélangée parce que Zola n’étai pas intéressé à créer un roman historique correct > il était intéressé à faire voire comment nait une ceuvre d'art. L'objet du drame de ce roman est une peinture que personne n'a jamais réalisée et que représente la grande chute de Claude. ! Cette chute rappelle celle du Frenhofer : tous les deux cherchent à améliorer et perfectionner l’oeuvre, mais à la fin tous est cassé. "> Le grand problème est que le tableau de Claude n'est pas seulement une représentation de la réalité, mais il superpose à cette vision réastique des figures allégoriques : on trouve la femme allégorique. Zola interprété le personnage de Claude comme une forme de folie (il ne comprendrait pas le mouvement symboliste des années 80). Il y a un effort conscient d’introduire dans le roman des descriptions naturalistes qui ont fonction explicative : les descriptions complètent la description du milieu et elles servent à comprendre mieux les personnages, où e comment ils s'évoluent. Ex. Paris est décrite avec un style et un langage qui font concurrence au style impressionniste : descriptions pas objectives mais qui cherchent à produire, à travers le langage, le méme effet produit par la peinture impressionniste. 04/05/2021 Vers la moitié des années 75, le naturalisme était quelque chose de révolutionnaire qui introduisait une nouveauté par rapport au style balzacien 3 nécessité de décrire. La description, dans le cadre scientifique de son écriture naturaliste, avait la fonction de déterminer et compléter les personnages ! exemple du scientifique qui veut décrire un insecte : il doit décrire aussi l'arbre et la plante où l’insecte vit, il doit écrire aussi le lieu où il vit 3 l'écrivain doit faire la méme chose avec les personnages. > Zola veut décrire et compléter, les descriptions servent à cela. Zola vise des ‘’types’’, un terme introduit par Balzac dans l’avant-propos, en grecques typos (=carattere tipografico, impronta) : il voulait décrire des types sociaux, représentatifs d'une classe sociale. Le type est général, il faut individualiser les types et après il faut trouver des éléments propres à chaque personnage.
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