Scarica Marcel Proust: À la recherche du temps perdu e più Appunti in PDF di Francese solo su Docsity! Marcel Proust (1871-1922) ▶Fils d'un professeur et d'une femme instruite, il appartenait à la bonne société. Proust a souffert toute sa vie de privations et de crises nerveuses et d’asthme qui conditionneront son existence (il sera obligé à dormir pendant le jour e à vivre pendant la nuit, en suivant un rythme qui le séparera a jamais de la “normalité”). À la fin, il sera seulement une “main qui écrit”: pendant ses dernières années, isolé de l'extérieur, il sera un homme totalement absorbé dans son œuvres. ▶Gestation de “À la recherche du temps perdu”. Tout commence quand Proust commence l’écriture d’un essai, Contre Sainte-Beuve (1908, mais sera un œuvre posthume); ici il veut faire une dure critique littéraire, toujours en fonction de la biographie des auteurs, conscient qu’il y a une division entre la vie de l’artiste et son œuvre littéraire. Proust donc se prépare à contredire les affirmations de la critique. Sur les théories du philosophe Bergson, Proust commence à écrire le reste des livres qui caractérisent la structure de “À la recherche du temps perdu”: 1. Du côté de chez Swann; 2. À l'ombre des jeunes filles en fleurs; 3. Le Côté de Guermantes; 4. Sodome et Gomorrhe; 5. La Prisonnière; 6. Albertine disparue; 7. Le Temps retrouvé. Titre ➨ l’idée de Proust était qu’à travers l’écriture on pouvait récupérer tout le temps qui était passé et le retrouver. Proust nous indique 2 voies possibles pour le faire: 1) Le premier système la mémoire volontaire, qui agit à travers l’intelligence, la raison et la mémoire, et qui coïncide avec la vie spirituelle et avec la forme la plus profonde de la mémoire. Ici écrire signifie sauver le temps, le conserver, car ce qu’on écrit reste à jamais dans les pages écrites. 2) Mais, à côté de cela, il y a une autre manière pour sauver et faire ressurgir le temps, et c’est la mémoire involontaire, qui agit à travers les sensations qui rappellent quelque chose déjà essayé (= cause l’épiphanie). Pour l'expliquer, on parle du célèbre épisode de la «madeleine» : il y a un moment où Proust est à la campagne et à un certain moment il plonge un petit biscuit dans une tasse de thé, il en goûte et soudain c’est comme si une partie de son enfance retournait en arrière. “Tout est sorti... de ma tasse de thé” (analyse)➨ Déjà des premiers mots on peut observer les thèmes principaux de tout son œuvre: le passé, la mémoire et le souvenir. Les mots “Notre passé” sont mis au début de la ligne pour faire comprendre au lecteur l’importance du souvenir lié à notre passé. Ensuite Proust nous donne un exemple de mémoire volontaire. Tout d’abord Marcel fait référence à un événement qui a marqué son enfance de manière négative, “le drame de mon coucher”: il attendait sa mère lui donnait le dernier baise pour l’aider à s’endormir mais dans le moment où sa mère s’éloignait l’enfant souffre à cause du détachement. Après, le protagoniste commence à se poser de questions sur la nature de ses sentiments, en comprenant que les sensations qu’il éprouve vont au-delà de la nature humaine. La phrase “cette essence n’était pas en moi, elle était moi” marque le passage de la perception sensorielle à l’analyse du moi: Marcel se rencontre petit à petit qu’en effet ce n’est pas la sensation à être important, mais c’était quelque chose en lui-même qui a commencé à bouger dans la profondeur de son être. Et donc il y a le moment où la madeleine fait remontrer la conscience une sensation oubliée; le narrateur retrouve le gout de la madeleine, et à partir de cette sensation il retrouve un souvenir perdu.
