Scarica Proust, la recherce du temps perdu e più Appunti in PDF di Francese solo su Docsity! Entre 1909 et 1910 Proust écrit « Les Intermittences du Cœur », divisé en deux parties : « Le Temps Perdu » et « Le Temps Retrouvé ». Puis, l’œuvre est divisée en sept romans réunis sous le titre « A la Recherche du Temps Perdu ». Proust y exprime ses réflexions sur le moi profond, sur le fonctionnement de la mémoire et sur le Temps, lié au thème du souvenir. Dans l’œuvre, les éléments autobiographiques se mélangent aux éléments de fiction et aux réflexions du narrateur. Les volumes sont aussi un témoignage des milieux sociaux de l’époque, qui sont analysés de façon précise ; en effet la bourgeoisie (la famille des Verdurins), l’aristocratie (la famille des Guermantes), la et la société mondaine nous sont montrées. Proust, Marcel-l’episode de la madeleine Il s’agit d’un episode très importante dans le parcouru de la “Recherche”, puisque Proust nous explique sa théorie sur le fonctionnement de la memoire. En effet, selon l’auteur, on ne peut pas évoquer son passé en utilisant l’intelligence, qui ne peut pas accéder aux souvenirs perdues dans le moi profond. Le passé de chacun est caché derrière quelques objets et par hasard, nous pouvons rencontrer un des ces objets ; celui- ci nous transmet une sensation qui nous fait revivre notre passé. Par rapport à la narration : c’était une journée très triste pour Marcel ; quand il est rentré chez lui, sa mère a vu qu’il avait froid et elle lui a offert une tasse de thé avec une madeleine. Marcel n’avait pas l’habitude de boire du thé avec sa mère et d’abord il a refusé, mais puis, sans savoir pourquoi, il a changé d’avis. Lorsqu’il a bu le thé et mangé un morceau de madeleine, quelque chose d’extraordinaire lui est arrivé. Cette expérience lui a fait oublier son angoisse due à la peur de la mort et au temps qui passe et l’a rempli de joie, mais il ne savait la raison de cela. Il a bu encore, mais il s’est rendu compte du fait que l’effet du thé diminuait ; il s’est arrête parce qu’il a compris que sa joie ne devait pas être cherché dans le thé, mais à l’intérieur de lui-même. Soudain, il s’est souvenu de son enfance à Combray. En effet, la saveur qu’il venait de gouter était celle de la madeleine baignée dans le thé que sa tante lui offrait le dimanche matin quand il était petit. Il souligne que la vu de la madeleine n’avait eu aucun effet sur sa mémoire, mais sa saveur et son odeur lui ont fait revivre son passé. Peu à peu, le souvenir s’enrichit de détails, comme la maison de sa tante et les lieux qu’il fréquentait. Le narrateur compare son expérience à un jeu japonais qui consiste à baigner des morceaux de papier afin qu’ils prennent vie. Le narrateur résume son expérience en disant que son enfance toute entière est sortie de sa tasse de thé.