Révolution Industrielle, Restauration, Risorgimento, Appunti di Francese

Scarica Révolution Industrielle, Restauration, Risorgimento e più Appunti in PDF di Francese solo su Docsity! Avec la Révolution agricole, c'est la révolution qui a marqué l'histoire de l'humanité. Pourquoi en Angleterre? Parce que le contexte social, politique et économique de l'Angleterre au XVIIIe siècle favorise le développement de la révolution industrielle: ● Forte croissance économique ● Stabilité politique-> monarchie constitutionnelle,’avec majorité parlementaire des Whigs (les libéraux) ouverts à l'importance du développement économique et qui favorisent la bourgeoisie à travers des lois spécifiques. Naissance d'un esprit d'entreprise adopté par la bourgeoisie et la noblesse. ● L'Angleterre du XVIIIe siècle est une grande puissance maritime et coloniale au niveau mondial. Le commerce des produits et d'esclaves produit beaucoup de richesse et l'argent peut être réinvesti dans d'autres entreprises. ● Le commerce national anglais est très développé grâce à la révolution agricole qui a lieu au cours du siècle. Révolution Agricole Il s'agit de l'introduction des nouvelles techniques qui permettent l'augmentation de la production agricole intérieure. ● On passe de l'assolement triennal à ce pluriannuel. ● On introduit une première mécanisation du travail des champs, de l'agriculture et des machines et outils qui augmentent la productivité. ● Réorganisation et modernisation de la productivité. On cherche à réorganiser et à moderniser la production agricole en éliminant certaines structures traditionnelles du travail à la campagne: les terres communes (champs de propriété du village que tous les paysans pouvaient utiliser. Au cours du XVIIIe siècle les terres communes sont de propriété privée des grands propriétaires. Il y a des enclosures fonciers où les propriétaires intensifient la cultivation en augmentant la productivité du soil. Ainsi, les paysans qui se retrouvent sans terre à cultiver quittent les campagnes pour s'installer en ville ou ils vient souvent à la misère et qui deviendront la main-d'œuvre utilisée dans les usines. Une autre cause de la révolution industrielle est le fait que le marché anglais était lié à une grande demande des biens manufacturés, d'objets simples et d'usage courant. Une autre aspect significatif était que les intellectuels de l'époque ont commencé à réfléchir sur l'économie. Adam Smith, considéré aujourd'hui comme le fondateur des sciences économiques, est le fondateur du libérisme économique, nécessaire pour développer l'économie du pays. Quel rôle l’État devrait-il jouer par rapport à l'économie ? Aucun. Il ne doit pas intervenir dans l'économie car elle est régi par ses propres lois qui, si elles sont laissées libres de se manifester, produiront du bien être pour la société. 1 Par contre, si l’État intervient, il déformé les lois en produisant donc des conséquences négatives. Exemple> si une personne œuvre dans une boutique, elle le fait pour son propre profit donc pour une raison "égoïste". Dans la sphère économique, le fait que nous agissions pour des raisons égoïstes à pour conséquence le bien-être de tous: un magasin donne à son tour du travail à d'autres personnes. SI L’ÉTAT INTERVIENT, IL ROMPT L' ÉQUILIBRE. Il y à des éléments qui marquent la rupture entre le monde préindustriel et industriel: ● Innovation technique= de nouvelles machines ont été conçues parce qu’il y avant une plus grande demande de produits et qu'ils devaient être fabriqués le plus rapidement possible. Lorsque cette innovation technique au sein d'un cycle de production augmentait la productivité il fallait aussi que les autres outils du cycle de production innovent pour suivre le rythme de la production. Par exemple dans l'industrie textile, la bobine volante permettait d' accélérer considérablement le tissage et par conséquent il fallait aussi accélérer les autres outils que la production textile. Il était inutile d’avoir un tissage rapide si la filature était lente= cela conduit à un cercle vertueux. La machine à vapeur est également importante (bien qu'elle existait déjà depuis la seconde moitié des années 1600), car James Watt entre 1769 et 1775 apporte des améliorations. ● L'avènement du système d'usine. Avant la révolution industrielle, les objets étaient produits par des boutiques artisanales ou même avec des devoirs=ils ont tendance à disparaître avec la Révolution industrielle. L'indépendance de la Grèce C'est la seule émeute de 1820-1821 qui à eu du succès. Il marqué également un premier-né de rupture à l'intérieur de la Sainte Alliance (réunissant les puissances européennes qui ont dominé le Congrès de Vienne). Cette émeute aboutit à l'indépendance grecque, qui divise les puissances européennes. Toutefois, on permet le changement politique en Grèce parce que c'est un territoire éloigné du centre d'intérêt européen, et de plus cette indépendance est vue comme un élément qui peut affaiblir l’Empire Ottoman. Les puissances européennes pensent que l'émeute grecque restera un épisode isolé, sans influence mais ce n'est pas ainsi. 2 reproduise. Il est établi que si une révolution éclate dans une nation, les autres ont le droit d'intervenir. Cela est fait parce qu'une révolution dans un pays pourrait avoir des répercussions sur un autre . Le congrès inaugure ce qui est évident pour nous aujourd'hui : les chefs d'État doivent se rencontrer, c'est ce qu'on appelle la "concertation européenne" pour empêcher le déclenchement des nouvelles guerres. Il y a deux alliances militaires: ● La Sainte Alliance formée par la Russie, la Prusse et l'Autriche. Pour combattre les idées révolutionnaires et le liberalisme au nom de la religion chrétienne. ● Les Anglais n'aiment pas beaucoup cela, alors ils proposent la Quadruple Alliance, formée par l'Angleterre, la Russie, la Prusse et l'Autriche et a le même but que la Sainte Alliance. La politique de la restauration a rencontré plusieurs opposants politiques, c'est-à-dire des personnes qui rejettent le modèle politique et qui se réfèrent encore aux anciens principes. Toute la première moitié du XIXe siècle est animée par des mouvements et des révoltes de personnes demandant plus de liberté politique, de démocratie et une constitution. Ces personnes font partie de la classe moyenne, de la bourgeoisie, des intellectuels et sont des officiers de l'armée. Les mouvements les plus célèbres sont ceux de 1820-1821, 1830-1831 et 1848, et tous présentent les mêmes demandes. Tous ces mouvements émergent en raison de la Révolution française, qui sert de modèle, et la France est particulièrement surveillée en tant que foyer de la première révolution. La restauration est confiée à Louis XVIII (appelée la dynastie légitime), frère de Louis XVI. Louis met en œuvre la restauration avec intelligence : il ne cherche pas à établir une monarchie absolue, car on ne peut pas faire semblant que la Révolution et Napoléon n'ont pas eu lieu. Il met en place les principes politiques de la monarchie, mais de manière plus modérée, comprenant que certaines choses sont dépassées. Il accorde une charte appelée "CHARTE OCTROYÉE", un don libre du souverain au peuple. La France qui en résulte est une monarchie constitutionnelle avec un parlement bicaméral. Dans l'une des deux chambres, les députés sont élus, même si les électeurs sont peu nombreux en raison du suffrage censitaire. Le Sénat est nommé par le roi. La Charte octroyée, qui était la charte constitutionnelle de la France sous Louis XVIII, prévoyait certains principes tels que la liberté de la presse et le maintien du code civil (tous sont égaux devant la loi). C'était une intelligence politique particulière : elle 5 n'instaure pas une monarchie absolue et ne pouvait pas ignorer les événements passés, elle devait trouver un compromis et accorder certains droits. Il y avait un débat politique intense entre : - Les ultras, c'est-à-dire les ultra-monarchistes, ceux qui étaient plus royalistes que le roi lui-même et qui voulaient une véritable restauration. - Les libéraux, qui se réfèrent aux principes de la Révolution française, en particulier à sa période la plus modérée. - Les bonapartistes, partisans de Napoléon qui avaient réussi à survivre. Du 16 au 20, ce sont les modérés qui l'emportent, et une attention particulière est portée aux principes de la Révolution. Il y a une liberté financière et de la presse. Cependant, avec l'assassinat du roi en 1824, le climat politique change, la politique se radicalise car elle passe aux ultras. Charles X, un ultra, monte sur le trône et impose un régime plus conforme aux principes de la Restauration, c'est-à-dire plus de contrôle et de pouvoir pour la noblesse et le clergé. Il cherche à restaurer une monarchie absolue. En 1827, les élections pour la Chambre voient une majorité de libéraux qui veulent plus de liberté. Cela dérange Charles X, et le Parlement s'oppose à lui. Il cherche à distraire le Parlement conquérant Algérie en espérant d'avoir des conséquences différentes sur les prochaines élections mais les adversaires gagnent. Les élections de 1830 voient à nouveau la victoire des libéraux, ceux qui s'opposaient au roi. Charles X fait un coup d'État où il interdit la liberté de la presse, dissout la Chambre, modifie la loi électorale pour la rendre encore plus censitaire, c'est-à-dire liée au fait que seuls les super-riches peuvent voter (car il pensait qu'ils voteraient en faveur de la monarchie). Pendant les Trois Glorieuses, du 27 au 29 juillet, les Parisiens se révoltent et le roi Charles X est contraint d'abdiquer. Pendant la monarchie de juillet, les révolutionnaires l'emportent, cherchent un souverain, un successeur, craignant que la France ne se transforme en république, ce qui pour eux signifie Robespierre, les Jacobins et la période de la Terreur. . Ils choisissent Louis-Philippe d'Orléans (Charles X étant le dernier Bourbon en France), un roi voulu par le peuple, par Dieu. Pendant cette monarchie, il y a des tensions : - Les partisans du nouveau souverain sont membres de la bourgeoisie. - Les légitimistes soutiennent la Restauration, veulent les Bourbons, partisans de Charles X. - Les républicains veulent abolir la monarchie, veulent un suffrage universel et parlent d'idées socialistes (nous sommes dans la première phase de l'ère industrielle). Le socialisme naît au XIXe siècle pour résoudre les problèmes sociaux, et celui de Marx peut être considéré comme le vainqueur. 6 La révolution industrielle est l'une des deux plus grandes révolutions dont nous avons des témoignages écrits qui ont changé l'histoire de l'humanité. L'autre est la révolution agricole, il y a environ 10 000 ans. En 1848, il y avait différentes révoltes et mouvements qui ont impliqué toute l'Europe : la France, l'Italie, l'Allemagne et l'Autriche. En 1846 et 1847, il y avait eu des difficultés économiques liées à la production agricole et à des famines, ce qui avait des conséquences sur l'économie. Il y avait aussi des motivations politiques : le peuple voulait la liberté politique et l'indépendance nationale, ainsi que des motivations sociales : ils demandaient des droits sociaux en conséquence de la révolution industrielle et de l'industrialisation. 1848 marque le début de l'époque contemporaine, et le mouvement ouvrier entre en scène. L'année 1848 est effectivement une année de révoltes qui ont éclaté dans toute l'Europe, déclenchées par diverses causes, notamment des motifs économiques, politiques (pour la constitution, la liberté et l'indépendance nationale) et des demandes sociales de la classe ouvrière. Les puissances européennes vivaient une période d'industrialisation en constante évolution, poursuivant la Révolution industrielle. L'épicentre de ces événements était également la France. Au cours des dernières années de son règne, Louis-Philippe d'Orléans avait instauré une politique conservatrice. Il avait commencé par ouvrir la voie à de nouveaux droits, mais en raison des tentatives de révolte et des attentats contre sa personne pendant son règne, il avait fini par restreindre les droits et les libertés. Cela avait créé des tensions au sein des forces politiques d'opposition, notamment entre les libéraux et les démocrates. Les démocrates, à la fin de 1847 et au début de 1848, avaient entrepris une activité de propagande de leurs idées très importante. L'idée centrale était celle du suffrage universel. Le point essentiel de leur programme était le risque de perdre le droit de vote. La propagande étant interdite par la loi, les démocrates avaient organisé une politique de propagande à travers des banquets, c'est-à-dire des rencontres privées (qui deviennent finalement publiques) afin de ne pas enfreindre la loi. Pour eux, il était préférable que le suffrage soit universel, que tout le monde puisse voter, car ils estimaient que même la classe la plus modeste avait une chance de gagner. Le 22 février 1848, l'un de ces banquets a été interdit par la police. Cela a provoqué une révolte à Paris où les citoyens se sont soulevés, et l'armée a été envoyée pour les réprimer. Il y a eu de violents affrontements, des barricades ont été dressées et finalement les émeutiers ont eu le dessus. Le 24 février, Louis-Philippe abdique et les émeutiers établissent un nouveau gouvernement, la Deuxième République française en 1848. 7 Le programme politique de Mazzini Constituer un Etat national italien sous forme de république (abolir la monarchie) c’est le but de l’association qu’il fonde, la Giovine Italia, qui a l’objectif d’éduquer le peuple à la politique et de diffuser les idéaux nationaux et républicains parmi la population. C’est une association publique, ouverte, pas secrète car les émeutes des Carbonari des années 1820-1830 en Italie, organisées par un groupe restreint de gens, avaient échoué car le peuple ne partageait pas le projet des rébelles. Dans l’idée de Mazzini, une fois la révolution commencée, le peuple, éduqué aux principes de la Giovine Italia, suivra la révolution et le pays s’unira. Malheureusement, les émeutes organisées par Mazzini pendant les années 1840 vont toutes échouer il n’est que le père idéologique du Risorgimento italien (il n’unit pas l’Italie dans la pratique). Il existe aussi une pensée politique alternative à celle de Mazzini pour unir l’Italie, appelée le courant néo-guelfe de tendance catholique et libérale. Son chef est l’homme d'Église Gioberti, qui pense créer une confédération d’Etats italiens guidés par le Pape. 1848, 1ère guerre d’indépendance: après l’élection du pape Pie IX, dans le Vatican il applique des réformes (une plus grande liberté de presse et d’expression) qui suscite l’enthousiasme de la population italienne. Cet enthousiasme pour les réformes se diffuse dans tous les royaumes italiens et des émeutes éclatent en 1848 dans le Royaume des deux Siciles pour obtenir une Constitution. Ces émeutes ont du succès et le souverain Ferdinand II doit octroyer une Constitution/un Statut. Face à ce résultat, d’autre souverains octroyant une Charte constitutionnelle (pour éviter une révolution des patriotes) dans le Grand Duché de Toscane, le Royaume de Sardaigne et le Vatican. Dans le Royaume de Sardaigne, le roi Charles-Albert octroye le Statut albertin en 1848, qui sera la future Constitution du Royaume d’Italie, et qui va durer jusqu’à 1948. En mars 1848, des émeutes éclatent dans l’Empire autrichien aussi à Venise et Milan, sous la domination autrichienne à Venise, on chasse les Autrichiens et on reconstitue la République de Venise, alors qu’à Milan, après les “Cinq journées” de combat, les Autrichiens sont chassés et on forme un gouvernement provisoire. Face à ce ferment révolutionnaire, le 23 mars 1848 le royaume de Sardaigne déclare guerre à l’Empire autrichien. Le roi Charles-Albert pense pouvoir profiter de la faiblesse autrichienne pour élargir son royaume vers l’Italie de l’est (Lombardie-Vénétie), il suit la pression des patriotes pour chasser l’étranger de la terre 10 italienne; enfin, il le fait pour éviter des émeutes républicaines dans son propre royaume. Malgré l’enthousiasme des volontaires, l’armée de Piémont-Sardaigne subit des défaites (à Curtatone Montanaro et la définitive à Custoza, dans l’été 1848). On signe alors un armistice. Entretemps, à Rome, suite à l’assassinat d’un de ses collaborateurs, le Pape s’enfuit en Sicile et à Rome les patriotes italiens les plus célèbres (Mazzini, Garibaldi, Saffi, Mameli entre autres) fondent la République romaine, pour laquelle on rédige une Constitution très moderne et avancée qui inspirera la Constitution italienne du futur. Cette expérience ne dure qu’un an, jusqu’en 1849. Charles-Albert attaque encore une fois les Autrichiens, mais il subit une défaite définitive à Novare et il abdique, laissant la place à son fils, Victor-Emmanuel II. Les puissances européennes veulent rétablir l’ordre en Italie, en particulier la France de Louis –Napoléon (qui a besoin du support de l’opinion publique catholique et conservatrice) qui se fait défenseur du Pape, fait le siège de Rome et rétablit le Pape Pie IX au pouvoir. A Venise et à Milan, les Autrichiens reprennent le pouvoir. C’est la fin de la 1ere guerre d’indépendance (1848-1849), un échec pour les patriotes italiens. Camillo Benso, comte de Cavour, est né dans le royaume de Sardaigne. Il appartenait à la noblesse et a reçu une solide éducation à l'Académie royale militaire de Turin. Cependant, il a également voyagé à l'étranger, en Suisse, en France et en Angleterre. Il était fasciné par la culture, la pensée libérale anglaise et le développement industriel. Il avait une exploitation agricole qu'il gérait avec soin. Il s'intéressait également à la politique et a été élu député au Parlement de Turin en 1848. Sa carrière a été brillante, car en 1852, il a été nommé Premier ministre par le roi Victor-Emmanuel. Dans ce rôle de chef du gouvernement du royaume de Sardaigne, il a joué un rôle fondamental dans la formation de l'unité de l'Italie. Pour accomplir au mieux sa tâche, il a cherché à obtenir une forte majorité au Parlement, et Cavour, en tant que libéral modéré, a conclu un accord avec le leader de la gauche de l'époque, Rattazzi, pour obtenir un soutien efficace. Il a cherché à moderniser le pays et à développer l'économie du Royaume de Sardaigne, en s'inspirant de ses voyages, notamment en Angleterre, et en renforçant considérablement le réseau ferroviaire. En ce qui concerne la politique étrangère de Cavour, lorsqu'il est devenu Premier ministre au début des années 1850, son projet étranger n'était pas d'unifier l'Italie. Il visait plutôt à créer un royaume de Haute-Italie (nord) sous le royaume de Sardaigne. Cependant, il croyait que pour atteindre cet objectif, il était essentiel d'obtenir le soutien de la France, dirigée à l'époque par Napoléon III. Il pensait que Napoléon III était le souverain en Europe le plus enclin à déstabiliser le système de la Restauration, et il pensait que la France souhaitait remplacer l'Autriche en tant que puissance hégémonique en Italie. Pour lui, il était nécessaire de construire une alliance avec la France. 11 Pour obtenir cet objectif, Cavour a profité de la situation qui s'est présentée dans les années 1850 avec la guerre de Crimée, opposant l'Empire russe à l'Empire ottoman, soutenu par la France et l'Angleterre, pour éviter que la Russie n'obtienne une opportunité d'expansion. La Crimée se trouve entre les frontières de l'Empire russe et de l'Empire ottoman. Cavour a saisi cette opportunité et, cherchant à gagner l'amitié de la France, a décidé en 1855 d'envoyer une unité de l'armée de Sardaigne aux côtés de la France et de l'Angleterre contre l'Empire russe. Cette guerre s'est conclue en 1856 avec la victoire de la France, de l'Angleterre et de l'Empire ottoman. Lors de la Conférence de Paris pour la paix, Cavour a été invité en tant que participant, et il a mis en évidence la situation politique italienne en la décrivant comme explosive en raison du risque de soulèvements, comme en 1848. Cette situation aurait dû également intéresser les dirigeants européens, car elle pourrait s'étendre à toute l'Europe. Mazzini était en exil, mais il y avait des tentatives d'insurrection de la part des mazziniens pour créer un État italien. Cependant, la police sarde recherchait Mazzini en tant que révolutionnaire qui souhaitait abolir la monarchie. Un grand mazzinien, Felice Orsini, a involontairement aidé Mazzini en tentant d'assassiner Napoléon III en janvier 1858. Orsini croyait que la mort de Napoléon III déclencherait une révolution en France, suivie de l'Italie. Bien qu'il ait tué plusieurs personnes sur le passage du souverain, Napoléon et sa femme ont survécu. Orsini a été arrêté, jugé et condamné à mort. Avant que la peine ne soit exécutée, il a écrit une lettre à Napoléon III dans laquelle il exprimait des remords et lui demandait de s'occuper de l'Italie. Il a laissé entendre que ce que Cavour avait dit à Paris n'était peut-être pas complètement faux et pourrait représenter un danger pour la stabilité française. Ainsi, Napoléon III est entré en contact avec Cavour, et en juillet 1858, ils se sont rencontrés secrètement à Plombières et ont rédigé une alliance : les accords de Plombières. Ces accords prévoyaient que si l'Empire autrichien attaquait la Sardaigne, la France interviendrait aux côtés du royaume de Sardaigne jusqu'à ce que les Autrichiens soient chassés de Lombardie et du Vénétie. En échange de cette aide militaire, Cavour s'était déclaré prêt à céder Nice et la Savoie à la France. Cavour s'est allié à la France parce qu'il avait compris que le royaume de Sardaigne ne pouvait pas militairement vaincre l'Empire autrichien par lui-même, car l'Autriche était trop puissante pour la Sardaigne. Giuseppe Garibaldi, né à Nice en 1807, était un Ligure. Il était marin et s'est rapidement rapproché de la Carboneria et des idées mazziniennes. Il a souvent été contraint de vivre en exil et a trouvé refuge en Amérique du Sud, où il a occupé différents emplois et a combattu. Même lorsque la première guerre d'indépendance éclate en Italie, il se bat aux côtés du royaume de Sardaigne contre la République romaine. Ensuite, il est retourné à l'étranger. Garibaldi était très aimé du peuple italien en raison de sa sincérité, de sa pureté et de ses compétences militaires exceptionnelles. Il était tellement aimé que pour perpétuer son souvenir, il était souvent représenté... Cavour a obtenu les accords de Plombières, mais lui et Victor-Emmanuel II avaient un problème : ils devaient provoquer l'Autriche pour que les accords entrent en vigueur, 12