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Trascrizione video esame prof. Danflous, Sbobinature di Lingua Francese

Trascrizione video per l'esame scritto da NON FREQUENTANTI di Lingua Francese 3 (Parte di comprensione)

Tipologia: Sbobinature

2022/2023

In vendita dal 09/03/2024

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Scarica Trascrizione video esame prof. Danflous e più Sbobinature in PDF di Lingua Francese solo su Docsity! Esercitazioni: Compréhension et Conversation - F. Danflous 1. Le harcèlement scolaire - Bref, j'ai pris le métro France 24 - c'est en France Lutte contre le harcèlement scolaire : une reconnaissance tardive et progressive En France, un élève sur dix dit souffrir de harcèlement à l’école. De l'anxiété au décrochage scolaire, voire au suicide, les conséquences de ce phénomène peuvent être graves et diverses. Pour lutter contre ce fléau, le ministère de l'Éducation a lancé une série de mesures. Elles visent notamment à aider professeurs et encadrants à identifier les situations à risque et à y répondre, avec l'aide d'élèves formés à la lutte contre le harcèlement. Nos journalistes se sont rendus dans une école pour comprendre le rôle de ces "ambassadeurs" contre le harcèlement. Trascrizione video - Bonjour à tous, cette semaine nous vous emmenons dans un lycée de la banlieue parisienne qui a mis en place un programme de lutte contre le harcèlement scolaire car c'est de cela dont on va parler dans cette émission en france inde élèves sur dix dit avoir été harcelé à l'école et cela a des conséquences qui vont du décrochage scolaire à l'anxiété voire au suicide. On va commencer par écouter les victimes - Durant de longues années au collège Luna s'est faite harcelé par ses camarades. “Quand je peins je pense à rien d'autre qu'à peindre donc ça me permet de penser à autre chose et de le vider la tête au moins une fois dans ma journée… c'est comme une thérapie” - Son calvaire commence lorsqu'elle entre en sixième les railleries se multiplient puis se mue peu à peu en violences - Avant 5e c'était plus grosse pute, saloppe, puis un jour par exemple je suis monté dans le car et un garçon qui était dans ma classe est venu m'a donné un coup de poing devant le chauffeur de bus et tous les autres élèves personne a réagi”. - Luna devient la bouc émissaire de sa classe, à l’alerte une infirmière, l'assistante sociale la cpe mais ses camarades continuent le harcèlement s'installe. - À la fin oui je me disais que je le méritais au début j'étais un peu énervé ça se fait pas le dire ça puis à la marine c'est normal dans la tête d'une pré adolescente de 12 ans qui voit son corps qui change à qui on répète toute la journée mais tu es laid tout peu importe sa rentrée ont grandi avec ça - 6 % des collégiens seraient touchés par le harcèlement scolaire et personne n'est à l'abri, avant d'être victime, Matteo a d'abord endosser le costume du bourreau lors de son année de sixième. - “C'est un blog sur sa personne donc la classe a rigolé donc je n'avais pas tellement confiance en moi parce que je veux être deuxième et du coup le fait que la classe rit je me senti intégré la classe”. - Quelques années plus tard au lycée Matteo devient son tour la cible des harceleurs. - “Ça a commencé par l'agression verbale puis finalement après c'est parti sur des coups sans vraiment rejetée. C'est pas trop souffert - Pour la plupart des victimes de harcèlement, le plus difficile est d'exprimer son malaise auprès de ses proches. Jade, elle n'a rien dit de sa situation pendant des mois. - “J'ai gardé science parce que je voulais pas faire peur à mes parents. Le soir je pleurais souvent chez déjà penser à avoir mettre fin à mes jours”. - Mais après s'être tuée pendant des mois, Jade fini par se confier: “un soir j'étais vraiment mal, les masseurs est rentré dans ma chambre, elle m'a demandé tout de suite pourquoi j'étais pas bien je mets tout dit comme ça elle en a parlé à ma mère et c'est ce jour là où elle m'a aidé”. - Jade change alors de collège, pour mettre fin aux brimades mais elle décide de s'engager contre le harcèlement au sein d'une association une manière de dépasser son traumatisme. ------ - Pour lutter contre le harcèlement scolaire le ministère de l'éducation a mis en place une série de mesures, la plupart à destination des professeurs et encadrants pour qu'ils puissent identifier ces situations et les prévenir. Des ambassadeurs et des lycéens comme ceux-ci formés à la lutte contre le harcèlement font partie de ce dispositif, Florence Gaillard et Georgia Svec sont allés voir quel était leur rôle au sein des lycées. ------ - Dans une école en région parisienne, quatre lycéennes devant des élèves de 10 ans Constance, Marine, Cyann et Luane, sont des ambassadrices venu spécialement du lycée voisin parler de harcèlement scolaire aux plus jeunes. - “Ça commence seront un veau agit en cm1 cm2 on commença à se taquiner les uns les autres et à la fin ça peut”. - Si marine 18 ans à l'habitude de parler en classe, cette intervention est une première pour ses trois camarades de seconde. Un mois plus tôt elle suivait une formation d'ambassadeur aussi appelée “HLP = Help en anglais”. Objectif venir en aide aux victimes potentielles de harcèlement et sensibiliser les autres élèves. - “On me l'a proposé, et puis moi j'ai exactement accepté parce que c'est quelque chose qui me tient à coeur, je trouve que c'est triste ces cas d'harcèlement”. - “J'ai un ami qui a été harcelé au collège et c'est pour ça que j'ai voulu m'engager contre le harcèlement. Être là aujourd'hui c'est c'est vraiment l'occasion de témoigner de notre expérience d'ambassadeur au lycée est d'apprendre aux autres futurs ambassadeurs à le devenir à devenir des helpeurs”. - Les helpeurs ne sont que le premier maillon de la chaîne. Depuis 2015, les encadrants sont aussi appelés à identifier les cas qui pourraient relever du harcèlement. - “Il y a plus de 3000 personnel qu'on ait déjà été formés tous les ans nous reproduisons cette formation donc l'objectif c'est d'aller encore plus loin puisque là on va aller vers les parents aussi parce que toute la communauté doit être sensibilisé à la question, pour que à la maison comme à l'école l'on soit en capacité de voir ces signaux”. - Des signaux difficiles à percevoir car les victimes sont souvent silencieuse et les harceleurs inconscient de leurs actes. Au lycée “Jacques Monod”, une cellule adulte reçoit un entretien individuel les harceleurs elle applique la méthode pickas basée sur le dialogue plutôt que la répression. - “Ce qu'on essaie de travailler avec ces élèves c'est d'essayer de leur faire prendre conscience du mal qu'ils peuvent faire à cette personne et on va vraiment travaillé sur l'empathie des élèves qu'ils soient acteurs et qu'ils puissent également proposer des choses pour aider la personne qui au départ était harcelé”. - Une méthode efficace puisqu'elle met fin aux tensions entre élèves pour que chacun ait le droit d'aller à l'école sans avoir à subir la violence ni les dommages du harcèlement. ----- - Nous avons maintenant rendez vous avec Nora Fraisse, sa fille s'est suicidée en 2013 après avoir été victime de harcèlement. Elle raconte son calvaire dans un livre: “Marion, 13 ans pour toujours” et a mis sur pied une association pour aider les victimes: “Marion Fraisse - la main tendue”. - “En janvier 2017, l'état français a été reconnu partiellement responsable du suicide de votre fille, Marion. Est ce que le système scolaire français n'est pas adapté pour protéger les victimes?” - “En 2017 il n'était pas adapté puisque Marion et décéda en 2013. Donc c'était aussi une reconnaissance du fait qu'il fallait mettre en place des protocoles pour éviter d'autres décès et protéger nos enfants dans les écoles. Aujourd'hui il ya une démarche de prise en charge globale mais on est encore parfois au cas par cas, au bon vouloir des uns et des autres donc il faut continuer à proposer une solution globale et une prise en charge dans tous les établissements” - Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition de “C’est en france”. Nous sommes en plein coeur de Paris sur les Champs Elysées, souvent qualifiée de plus belle avenue du monde, belle mais bruyante à Paris comme dans d'autres grandes villes le bruit est omniprésent une pollution sonore qui bien sûr a des conséquences sur la santé au total 25 millions français seraient concernés selon le dernier rapport du conseil national du bruit. - Vivre près d'une grande route c'est être confronté à ça, un ballet incessant de véhicules et le vacarme qui va avec: “On est dans une situation proche de points noirs de bruit quand on met pas 70 décibels en journée”. Mathieu Sino travail pour “Bruitparif”, l'observatoire du bruit en ile de france. La pollution sonore, une nuisance quotidienne surtout pour ceux qui habitent près de grands travaux comme ici, où les ouvriers et leurs machines s'affairent pour prolonger le tramway.“Là on est à presque 80 décibel à 15h04 (?). Là, cette gêne occasionnée ouvert de générer du stress, de la fatigue, faute de la concentration aussi”. - Le temps des travaux les habitants doivent apprendre à vivre avec cette forte gêne mode bourgery corps te même des bouchons d'oreille pour se déplacer dans le quartier. “La question c’est d’etre assiégé par le bruit, c’est de bruit répétitif: bam bam bam bam”. Maud aimerait au moins trouver le calme une fois chez elle, mais le raffut ne s'arrête pas à la porte des immeubles. Lors d’une journées très chaudes comme celle-ci, ouvrir la fenêtre n'apporte pas vraiment le confort espéré. “On n’ à pas l'occasion de ce coup de se reposer de vivre tranquillement et au niveau du corps oui c'était très agressif pourquoi c'est que sont tellement fort qu'on le sent violemment et et oui mon impression presque résonance”. - Comme elle, les français sont très nombreux à subir une forte gêne à cause du bruit une qualité de vie dégradées qui va parfois jusqu'à la maladie chaque année les nuisances sonores aurait des conséquences néfastes sur la santé de 25 millions de personnes dans l'hexagone. - Le bruit serait à l'origine de pathologies graves comme les maladies cardiovasculaires, la surdité ou encore les troubles anxio-dépressifs, le diabète ou l'obésité. ------ Nous avons retrouvé Fanny Mietlicki, elle est directrice de “Bruitparif” et présidente de la commission “santé environnement” au Conseil National du bruit. - “Fanny Mietlicki, bonjour. Les rapports se multiplient ces dernières années pour dénoncer les effets du bruit sur la santé comment expliquer que le bruit peut rendre obèses ou encore dépressif?” - “Oui, alors, le bruit à de multiples effets sur notre santé il faut savoir qu'en fait le bruit c'est un stresseurs c'est un facteur de stress, donc à partir de ce moment là le corps en fait réagit à chaque sollicitation sonore donc ça a des conséquences notamment durant notre sommeil puisque lorsqu'on a du bruit de la nuit et en fait ça va entraîner une accélération du rythme cardiaque; on peut aussi sur la durée avoir une perturbation des hormones sécrétées et donc tout ça en fait à des conséquences à la fois évidemment on est plus fatigué le lendemain on et voilà on a des difficultés de concentration, voilà pour si on a mal dormi mais en plus de ça, ça génère en fait des risque accru de développer de l'hypertension du diabète est également ça modifie notre métabolisme et donc c'est un facteur de risque d'obésité aussi”. - “Ces problèmes de santé ont des répercussions économiques selon le dernier rapport de l'ademe, le coût social du bruit en france s'élève désormais à 156 milliards d'euros par an. Comment on explique ça?” - “Oui, elles sont vraiment des chiffres en effet vertigineux qui nous paraissent très éloignées finalement de la réalité mais derrière ces chiffres il faut plutôt voir les ordres de grandeur est comparée à d'autres effets qu'ont été chiffrés comme ceux de la pollution atmosphérique. Il faut vraiment intégré maintenant le bruit comme un enjeu fort de santé publique sur lequel il faut qu'on se mobilise”. - “Alors, la notion de bruit justement elle est très subjective; le bruit n'est pas perçu pareil d'un individu à l'autre comment vous mesurer le bruit chez “Bruitparif”? - “Oui alors c'est vrai que le bruit intrinsèquement, c'est une notion subjective, accédiez à sa culture ce qu'on met derrière la source de bruit aussi à sont donc il y a plein de choses qui rentrent en compte il ya aussi une sensibilité individuelle qui est différente et donc c'est vrai que c'est difficile de se tenir qu'à l'opinion des gens ou qu'à leur ressenti donc c'est pour ça que c'est important d'objectiver les pollutions sonores en les mesurant, donc pour sabri paris fait on a un réseau de capteurs en fait un réseau de stations de mesure qu'on déploie sur tout le territoire et puis on fait aussi des campagnes de mesure pour aller documenté des endroits plus précis lorsqu'il ya besoin. Donc là en fait on représente à l'aide de logiciels informatiques, on va intégrer les données de trafic on va intégrer les données de trafic”. - Il y des petits bleus, c'est là où il ya le moins de bruit” “exactement” “et enfoncé c'est celle voilà c'est les axes principaux de transport. Le résultat de modélisation du bruit à partir des données qu'on peut collecter sur le terrain de trafic routier, de la présence des bâtiments, les écrans antibruit; et ça permet d'avoir une évaluation moyenne du bruit voilà sur sur une durée plutôt longue un style une année”. - “Alors vous existez depuis 2004, vous mesurez donc depuis cette date, est-ce que le bruit a augmenté en ile de france ces dernières années?” - “Non, c'est une question assez difficile en fait qu'on a mesurée nous par exemple sur le bruit routier si on a plutôt une décroissance du bruit routier, on a baissé de l'ordre de 1 2 décibels sur une décennie donc ça représente 15 20 % moins de bruit. C'est lié au fait que d'une part les véhicules sont individuellement quand même moins bruyant qu'il ya une dizaine d'années on a une évolution technologique par contre il ya des endroits où il ya encore beaucoup de circulation et puis surtout il ya des véhicules qui sont encore très bruyant. Donc ça entraîne un phénomène de masque en fait ce qu'on appelle le masque sonore, c'est à dire que lorsque vous êtes dans une rue si vous avez un poids lourd qui passent en même temps que des véhicule entendez quasiment que le poids lourd, donc ça c'est sûr le bruit routier sur le bruit ferroviaire on a une amélioration sur les matériels roulants qui font voir en place des vieux trains par des trains les plus modernes qui font moins de bruit par contre on a une augmentation plus tôt décadence et des du nombre de circulation ce qui est très bien pour répondre à l'offre des voyageurs mais par contre évidemment casse a créé plus de piques de bruit au cours de la journée donc plus de risque de gêner les gens et de perturber leur sommeil si ça arrive en fin de soirée. Et donc c'est vrai que c'est difficile de donner des tendances très clair en fait d'évolution du bruit voilà au cours des dernières années mise à part évidemment la période particulière qu'on vient de traverser de prix sanitaires ou là il ya eu beaucoup moins de bruit en Ile de france voilà” - “Comment se situe Paris par rapport aux autres villes. Est ce que la capitale française peut prendre exemple ailleurs?” - “Alors, en fait, il ya beaucoup de villes qui travaillent à l'heure actuelle sur à mettre en place des plans d'action de lutte contre le bruit, puisque c'est demandé par une directive européenne, donc il y a différentes initiatives: à Paris par exemple ils sont en train de tester des revêtements de chaussée qui ont des propriétés à la fois de lutte contre le bruit mais aussi de lutte contre l'effet cello, de chaleur urbains, donc ça c'est vraiment très intéressant il y a une tendance à généraliser en effet les zones les zones 20 les zones 30, pour essayer d'apaiser la circulation. D'autres villes se mobilisent particulièrement sur la problématique par exemple des bruits de la vie nocturne c'est le cas à Genève, ça fait plusieurs années qu'ils ont mis en place des appels des permis à points pour les établissements pour qu'ils essayent de mieux réguler les nuisances sonores générées par la clientèle ça fait assez longtemps qu'en Suisse par exemple ou en Allemagne on a des zones où on passe à 30 km heure la nuit pour des raisons de bruit pour la tranquillité des riverains, pas uniquement pour les questions de sécurité comme on a plus nous en France. Dans d'autres pays c'est plus la lutte contre le bruit” - “Fanny Mietlicki merci beaucoup”. ------ - Le bruit, on l'a vu, à de très nombreuses conséquences sur la santé, alors comment limiter la pollution sonore? On garde ça tout de suite. - Guillaume Avril est acousticien, il tire un coup de feu à blanc pour vérifier l'efficacité du traitement acoustique qu'il a recommandé dans cette cantine. - “C’est satisfaire, mais en tout cas le son à l'air un petit peu plus mate un petit peu plus feutrée que ce qui avait été mesuré avant travaux” - Afin de lutter contre les nuisances sonores “l'Ademe”, l'agencé de la transition écologique conseil de mieux isoler les établissements scolaires, et la cantine est un des lieux les plus bruyants d'une école. - “La particularité de cette cantine c'est qu'elle est assez basse de plafond comme vous pouvez le voir en plus de ça avant les travaux les murs étaient eténuent donc totalement réfléchissant donc la première chose qu'on a commencé à faire ses traiter le plafond toutes les dalles vont avoir un rôle sur l'absorption acoustique et on a aussi traité les murs puisque le plafond ne suffisait pas donc on a rajouté un peu d'absortion sur les panneauxs muraux vous pouvez voir” - Dans la rue c'est en limitant la vitesse que l'on peut aussi réduire la pollution sonore selon l'Ademe en passant de 50 à 30 km heure dans les rues de Paris le bruit des véhicules et divisés par deux aux abords des voies. Les zones à faibles émissions ont elles aussi un rôle à jouer seuls certains véhicules sont autorisés à y circuler avec à terme l'ambition d'y laisser rouler seulement les moyens de transport les plus propres et les moins bruyants. - Sur les chantiers l'objectif est d'appliquer une charte “chantier propre” pour réduire les nuisances ressentie par les ouvriers les riverains et les passants. Cela implique, par exemple, une surveillance acoustique pour maîtriser le volume sonore des travaux. - “On a disposé des capteurs de bruit aux quatre coins du chantier pour mesurer en permanence le bruit qui était mis sur le chantier donc sur un chantier comme ça il faut générer pas plus de 75 db (décibel), c'est ce qui était fixé par l'ingénieur acousticien pour avoir pas trop de nuisances à l'extérieur. On a aussi pour nos compagnons nos salariés on a des bouchons d'oreilles moulés et moulés à leurs tympans et qui est beaucoup plus performant pour effectivement atténuer le bruit”. - Ces mesures ont un coût mais l'Ademe est formel toutes auront des bénéfices qui dépasseront les investissements Arte - A Musée Vous, A Musée Moi Tu fais la gueule ! Dans le tableau de Grant Wood American Gothic, un duo de paysans, composé d’un père austère et conservateur et de sa vieille fille aigrie, tire la gueule. Ils ne se supportent plus depuis bien longtemps... Trascrizione del video - Qu’est-ce qu’il y a? - Quoi? - On dirait que tu as un truc à me dire et que t’oses pas. - Oui, mais tu vas mal le prendre. - Essaie. - T’es sûr ? - Oui, mais, oui, vas-y, allez. - Bon, écoute. J’en ai marre que tu fasses la gueule tout le temps. C’est plus possible, ça me… - Je fais pas la gueule - Oh, si la tronche que tu tires avec la fourche, en plus, je te raconte pas - Mais non - Ah, tu vois, tu le prends mal, je le savais. décrocher cette année vu qu'ils n'ont pas les moyens de tout façon de finir leur année donc tout ça bah on ne sait pas ce que ça va donner sur plusieurs générations mais par contre la rime pour cette année on est sûr que ça va être très compliqué pour beaucoup d'étudiants”. - “On parle des difficultés que rencontrent les étudiants français mais les étudiants étrangers dans tout ça qui veulent venir étudier en France, comment ça se passe?” - “Déjà qui habituellement les étudiants étrangers ils ont énormément plus de difficultés qu un étudiant français puisque on appelle ça la triple précarité étudiante pédagogique financière sociale et biennormément plus de difficultés qu un étudiant français puisque on appelle ça la triple précarité étudiante pédagogique financière sociale et bien là c'est encore plus compliqué puisque déjà il faut que leur pays est autorisé de quitter le territoire ce qui est pas tout le temps le cas avec la crise que vit 19 du moment mais en plus quand ils arrivent les problèmes de précarité que nous on connaît que ce soit en termes d'emploi ou que ce soit en terme d' aides sociales eux c'est encore pire parce qu'ils n'ont quasiment pas le droit à aucune aide sociale et en plus sur le marché de l'emploi ils sont déjà hyper restreinte donc si en plus il est bouché forcément quand on est arrivés sur le territoire c'est encore plus compliqué pour eux” - “On a aussi beaucoup pointé du doigt la jeunesse sur son insouciance durant à la crise du covid, le fait qu'elle continuer de faire la fête notamment quel message vous à l'unef vous portés, un message de prévention; il ne faut pas faire des faits?” - “Non leur dit pas ne pas faire la fête on leur dit que déjà lorsqu on peut éviter surtout dans des endroits où on sait qu'il ya des clusters ou on sait qu'il ya un risque de propagation faute d'essayer d'éviter au maximum maintenant ça dépend l'événement et surtout on pense que si ce genre d'événement doit avoir lieu faut vraiment qu'il y ait un maximum de prévention d'actions qu'ils soient qui peuvent être faites que ce soit le respect des consignes sanitaires au maximum mais en plus mettre des par exemple des gens des mutuelles des bénévoles qu'ils soient là un petit peu pour non seulement distribuer des masques du gel hydroalcoolique rappeler les règles en soirée faire en sorte que les choses se passent le mieux possible et d'ailleurs on appelle un peu au soutien des établissements là dessus parce que c'est vrai que si c'est que des associations qui doivent prendre en charge avec le peu de moyens qu'ils ont pas forcément ça va être compliqué alors que si elle soutient l'établissement logistique et financier forcément ça devrait être mieux mais en tout cas bien entendu lorsque c'est évitable et lorsque ce n'est pas indispensable essayer d éviter dans la période ça paraît quand même assez logique” “Merci beaucoup” “merci à vous”. ----- - À l'université le port du masque est obligatoire mêlant des rassemblements privé, les jeunes son livre de faire presque ceux qui ne veulent certains n'hésitent pas à contourner l'interdiction de faire des soirées étudiantes quittait être taxés d'inconscient. - À Lyon des dizaines de jeunes sautent et dansent collés les uns aux autres aucun masque à l'horizon. Une soirée étudiante où l'on dirait que le coville 19 n'existe pas. - À Paris autre ambiance, mais pas de distanciation sociale, là non plus. Ici la plupart des personnes portent le masque mais pas forcément comme il faudrait. “J'essaye de le porter au maximum à l'intérieur il fait chaud c'est compliqué quand on boit on ne porte pas par contre après faut être prudent je vais pas aller faire des câlins mes grands parents”. “La distanciation sociale n'est pas là, vu le bar elle ne peut pas être là mais au moins le port du masque est d'assez respecté” - À l'intérieur c'est l'heure des retrouvailles pour ces étudiants car avec l'enseignement à distance il ne se croisent plus sur les bancs de l'université “C’est le moyen de sociabilisation étant donné qu’en fait se voit pas du tout aux xours” “Moi j'avais jamais habité à Paris donc pour rencontrer de nouvelles personnes on a quand même envie malgré tout d'avoir un peu le lien social et de pas être (ricurvi) sur l'ordinateur toute la journée” - Pour les associations étudiantes c'est un dilemme compliqué à gérer. Le masque et l'inscription sont obligatoires dans cette soirée mais les organisateurs admettre qu'il est très compliqué de faire respecter les règles sanitaires. Pourtant c'est bien chez les jeunes que le virus circule le plus activement. Le taux d'incidence le nombre de cas positifs pour 100000 habitants le confirme pour la tranche des 20/29 ans il touche 207 personnes bien plus que les autres tranches d'âge. Conséquence, plus d'une dizaine de clusters recensés dans le milieu universitaire à Lille, à Nancy ou encore à Rennes - À Reims, une campagne de dépistage a été organisée sur le campus après la découverte de 23 cas positifs parmi des étudiants de Sciences Po lors d'une soirée d'intégration. Pour cette scientifique la rapidité à laquelle le corona virus se propage nécessite la plus grande prudence. “Vraiment le message qu'il faut faire passer maintenant c'est que il faut qu'ils se rendre compte qu'ils sont vecteurs du Covid parce qu'ils n'ont pas de symptômes et qu' il faut qu'ils apprennent à se protéger pour protéger les autres y compris leurs familles”. - De plus en plus d'arrêtés préfectoraux interdisent les fêtes étudiantes comme à Marseille et à Bordeaux. À Rennes, la fermeture des bars notamment prisé par les jeunes dès 22h ne changera rien selon ces derniers: “La vie rennaise étudiante est pas trop fait pour ce genre de règlement un peu stricte” “Barons du coup on va tous se retrouver confinés dans des abarth en fait on veut être plus proche et dans dix autres et donc finalement c'est pire en fait pour le Covid” - Pour l'instant la mesure est provisoire mais beaucoup craignent qu'elle ne soit prolongée si la situation sanitaire ne devait pas s'améliorer. A Musée Vous, A Musée Moi – ARTE Une question d'odeur Arlequin et Pierrot, deux personnages emblématiques de la commedia dell’arte, proposent leur interprétation très personnelle du fauvisme. Tableau: Arlequin et Pierrot, André Derain (1880-1954), Vers 1924, Huile sur toile, Musée de l'orangerie, Paris, France Trascrizione del video - Dit. Tu sens rien ? - Non - Hein, ici, tu sens rien ? - Non - Mais c’est toi - Quoi ? - C’est toi qui pue comme ça. - Ah ça, oui c’est moi - Mais qu’est-ce que tu t’as mis ? - Rien. Je me lave pas depuis une semaine. C’est moderne - Et purquoi tu fais ça ? Tu es malade ? - Mais comme ça je me sens « fauve » - Je comprends pas - Eh le Fauvisme, cette tendance branché, mon pauvre - Tu sens « fauve » pour rendre hommage au Fauvisme - Mais oui - Mais ça n’a rien à voir. Le Fauvisme c’est un courant de peinture. Notre peintre, André Derain, un de l’un des précurseurs, c’est pas sentir le fauve, le fauvisme. - Bah si - Bah non. C’est pas une question d’hodeur. C’est une question de couleur - N’importe quoi - Tu as jamais entendu parler des couleurs fauves de l’automne ? Fauve, Faux, Fau, Fauvisme. - Les couleurs sont fauves maintenant ? - Pas sont les fauves, est fauve. Bon si tu préfères, les couleurs sont brutes, il y a pas de mélange, pas de nuance, pas dégradés. Comme sur ton costumes. Fin. Presque. - Mon costume ? Il est pas ce coloré mon costume ? - Mais non. Le Fauvisme c’est le couleur vive, pures, naturelles. Ces choses audacieux, il n’y a pas de mélange. - Et si c’était vrai, pourquoi t’es tout blanc toi ? - Le blanc c’est une couleur, il y a pas plus brute en plus. - Eh admettons. - Il n'y a pas de mi-temps, c'est vrai. Bon, tu m'excuse je m'écarte parce que l'odeur là. - Eh eh eh pas pour vous mais là … - Ah mais qu’est-ce que c’est ce truc - Un lion hein un fauve quoi. Je l'ai pris dans un tableau un peu plus loin là-bas - Et t'est complètement malade toi. - Oui, voilà l'odeur ne te dérange plus 4. Quitter Paris - Les raboteurs France 24 - c'est en France Quitter Paris: les raisons de l'exode Paris ne ferait plus rêver ? Depuis dix ans, Paris perd des habitants et avec la pandémie, les candidats au départ sont de plus en plus nombreux. Cette semaine dans c'est en France, nous sommes partis à la rencontre de ces Parisiens qui veulent plier bagage et nous verrons les conséquences de cet exode sur le prix de l'immobilier dans les métropoles plébiscitées par les Parisiens. Trascrizione del video - Paris ne ferait plus rêver depuis bientôt dix ans. La ville lumière perd des habitants près de onze mille par an selon les derniers chiffres de l'insee et avec la pandémie de Covid19 les candidats au départ seraient de plus en plus nombreux. Alors qu'est ce qui les pousse à partir quelle destination elles les font rêver les confinements successifs, ont ils servi de déclic. Nous allons tenter de répondre à toutes ces questions mais d'abord nous sommes partis à la rencontre de certains de ces parisiens qui ont décidé de plier bagages. - Pour les Suraud, Paris sera bientôt du passé. Après mûre réflexion la famille a décidé de déménager dans le sud de la France. Le déclic: 3 confinement qui lui ont donné l'impression d'étouffer dans la capitale. “Cette impression de manque d'air, d’éspace qui est assez logique dans une ville aussi serré que les Paris, là c'est devenu totalement invivable”. “Même si on s'est dit on fera dans un an dans deux ans et qu'on n'était pas pressé de venir m'ont fait pourquoi on attend”. - Un départ accéléré par la crise sanitaire car pour Cyril et Katy, Paris a depuis quelques temps perdu de sa superbe, la ville lumière étant désormais à leurs yeux une source de stress. “Les gens sont enfin comme tous hyper stressé quand tu conduis quand on secoue 30 à pied quand en vélo tout le monde est un peu accord”. “Pour vous Paris est vraiment devenu une petite cage dorée de laquelle il est difficile de s'extraire de laquelle il est difficile A Musée Vous, A Musée Moi Les raboteurs de parquet Trois raboteurs de parquet découvrent que le droit du travail a bien évolué depuis le XIXe siècle. Les Raboteurs de parquet est un tableau du peintre français Gustave Caillebotte réalisé en 1875. Cette peinture à l'huile sur toile est conservée au Musée d'Orsay, à Paris. Une seconde version, d'une composition picturale très différente, est conservée au Danemark Trascrizione del video - J'en ai marre, je fais une pause, temps mort. - T'as raison, passe le peinard, tiens. - Je te dis je partais en solde demain pour le marriage de ma cousine ? - Laquelle ? - Tu connais mes cousines toi - Bah non, alors c'est débile comme question. - C'est toi qui nous parle de ta cousine, on a rien demandé - C'est juste pour dire que demain je serai pas là du coup, t'étonne pas si vous êtes que tous les deux, c'est tout. - T'as prévenu le chef il est d'accord avec le boulot qu'on a - Oui bien sûr - Bon je peux poser une question - Oui - Toi le chef vous êtes pas un peu - Hein? Vous savez pas ou quoi ? - Mais non mais il passe tout alors on se demandait forcément avec Joseph - Oh comme il balance non j'ai pas dit ça - Il passe tout … t'as vu ça où toi ? - Mais attendez … il dit jamais rien pour tes absences et t’es malade - Je viens tous les jours - Ouais mais tu te barres avant tout le monde et tu bosses que 5 jours par semaine et le chef il t'engueule pas c'est louche quand même non mais avoue hein Joseph ? - Et arrête de me prendre à témoin, j'ai pas dit ça - Bon alors on s'est dit que peut-être enfin ça expliquerait pas mal de choses - Mais n'importe quoi vous êtes pas bien et hein. J'ai juste pas envie de faire des heures sup comme vous c'est tout - Des heures sup qu'on pose déjà 12 h par jour c'est bon on est pas mal non plus - 12 heures par jour ? Pour rigoler là. Vous vous réveillez les gars on est 35 h - Quoi ? 35 h par semaine - 35 h par semaine ne dites pas vous êtes pas au courant là - Oh putain c'est fort - Oh les mecs ils sont encore exploités comme au dix-neuvième siècle ça mériterait presque une ère BFM ça - Je comprends rien tu comprends toi ? - Non les gars, depuis que caillebotte il nous a pas en 1875 il y a eu les syndicats, les congés payés, le code du travail, depuis l'an 2000 on travaille maxi 35 h par semaine. - Et c'est pour ça que tu pars toujours avant nous ? - Et oui je fais mes et je me casse et quand tu me vois pas, c’est que j'ai posé une RTT - Une quoi ? - Une RTT une « réduction du temps de travail » . Elle était me dites pas que vous partez jamais en congé payé non plus - Partirons ? - Oh mais où tu veux mais qu'il est con lui. L'important c'est qu'on soit payé pour partir en vacances. On travaille moins, on profite plus de la vie, c'est moderne. - Et t'es sûr qu'on peut bosser moins pour le même salaire ? - Mais oui mais qui les neuneus lui et les patrons s'ils veulent pas tu peux même les attaquer il y a les prud'hommes pour ça et crois – moi devant les prud’hommes ils flippent. - Alors si je fais ça moi j'arrête - Moi aussi, si tu m'étonnes y en a marre d'être exploiter - Mais qu'est-ce que tu fous, pourquoi tu continues ? Maintenant que les sont payés, moi je travaille plus pour gagner plus. Vous comprendrez. 5. Le lit Ikea - La Joconde (vidéos du journal Le Monde) Avez-vous été conçu dans un lit Ikea ? « Un Européen sur dix aurait été conçu dans un lit Ikea ». Depuis près de quinze ans, on voit régulièrement cette information reprise dans des médias français aussi bien qu’étrangers. Et comme Ikea assure enregistrer chaque année 1 milliard de visites dans ses magasins, l’implication de sa literie dans la vie sexuelle d’une telle quantité d’Européens ne parait pas invraisemblable. Mais comment mesurer une telle chose? Comment s’assurer que les parents de ces 10 % d’Européens conçoivent bel et bien leurs enfants dans un lit Ikea, et non pas dans un canapé, un fauteuil ou à même le sol ? La question mérite d’autant plus un fact-checking que certains relaient ce chiffre en évoquant des « études sérieuses ». Pour tirer l’affaire au clair, il faut remonter vingt ans en arrière, et faire un tour du côté de la Russie, en passant par New York. Voici notre enquête. Trascrizione del video Il y a une chose qui rend l’entreprise Ikea très fière. Chaque année dans le monde, ses magasins enregistrent un milliard de visites. Ses clients achètent des étagères standardisées, des tables basses à 10 euros, des lampes en papier et des lits, beaucoup de lits, énormément de lits, à tel point qu’aujourd’hui, un grand nombre de rapports sexuels ont lieu dans un lit Ikea. Et qu’un Européen sur 10 aurait tout simplement été conçu dans un de ces lits. C’est écrit ici, dans le numéro 3259 de Paris Match, là, dans le magazine du Monde, mais aussi à l’étranger, sur le site britannique du Guardian, et même dans l’édition 2019 du Guide du Routard sur Stockholm, à la page 143. Tout ça est amusant, c’est très impressionnant, mais est-ce que c’est vrai ? Voici notre enquête pour savoir si, oui ou non, vous avez une chance sur 10 d’avoir été conçu dans un lit Ikea. L’histoire commence en 2017, dans un avion. À bord, il y a un magazine édité et distribué par la compagnie aérienne. À l’intérieur, un dossier sur 25 choses incroyablement intéressantes que le lecteur ne connaît probablement pas sur l’Europe. Notre chiffre est ici: un Européen sur 10 a été conçu dans un lit Ikea. Il y a même une source, le New Yorker. Le New Yorker, c’est l’un des magazines américains les plus réputés au monde, ce qui, en théorie, est plutôt bon signe. Et effectivement, si on cherche un peu, dans l’édition du 3 octobre 2011, on retrouve ce chiffre, mais avec une formulation un peu différente. Il est dit qu’un Européen sur 10 est conçu dans un lit Ikea. « Il est dit que ». Pour en savoir plus sur ce que ça signifie, demandons à l’autrice de l’article. “Chère journaliste du New Yorker, que signifie le « il est dit que » dans votre article sur Ikea ?” Sa réponse: “J’ai trouvé ce chiffre ici. Mais comme la source est très vague, j’ai ajouté la formule « il est dit que ». Dans son message, le « ici » correspond à un autre article, celui-là. Écrit en 2005 par un journaliste sur le site de la BBC, on y trouve cette phrase. « Il a été estimé qu’un Européen sur 10 est conçu dans un lit Ikea ». « Il a été estimé que ». Mais qui se cache derrière cette estimation ? “Cher journaliste de la BBC, savez-vous d’où provient ce chiffre ?” Sa réponse: “Je dois admettre que tant d’années se sont écoulées depuis l’article que j’ai oublié quelle était la source de ce chiffre”. Bon, face à ces problèmes de mémoire, demandons à quelqu’un qui en a une très bonne, Internet. Parmi les dizaines d’occurrences du chiffre dans les moteurs de recherche, l’une d’elles est intéressante. Ici, dans le journal Les Échos, le 10 août 2005, au quatrième paragraphe. Des études sérieuses n’affirment-elles pas que 10 % des bébés européens sont conçus dans des lits Ikea? Des “études sérieuses”, ça semble solide. En plus, l’auteur est historien. Mais quand on lui demande : “Cher historien qui écrit des articles pour Les Échos, auriez-vous accès aux études que vous évoquez?” Voici ce qu’il répond. “Non, je n’ai pas la source d’origine. Je me souviens avoir cherché et être tombé sur des sources de deuxième ou troisième main.” Demandons-lui des précisions. “Vous dites sources de seconde main, il ne s’agit donc pas des études sérieuses que vous évoquez?” “Disons qu’elles étaient présentées comme ça”. Bien, face à ces propos un peu vagues, essayons autre chose. Cette fois-ci, tapons la phrase en anglais et tentons de trouver sa première apparition. En remontant ainsi le temps, on tombe sur ce qui semble être le plus vieil article à ce sujet. Il a été publié dans le Wall Street Journal, le 23 mars 2000. L’article américain raconte l’ouverture du tout premier magasin Ikea en Russie. On y apprend que le succès de l’ouverture a généré de nombreux embouteillages, que les clients ont bravé une tempête de neige pour visiter le magasin, mais surtout, l’article évoque la campagne de publicité d’Ikea qui a précédé l’ouverture. Et surtout, on apprend que l’un des slogans de cette campagne, c’était: « Un Européen sur 10 a été conçu dans un de nos lits ». Bon, retournons sur Internet et tapons le slogan en russe. Et il est bien là, sur cette affiche. Il y a d’ailleurs une date et un lieu d’ouverture, le 22 mars à Khimki, dans la banlieue de Moscou. Et si, au bout du compte, à l’origine de ce chiffre sur Ikea, il y avait tout simplement les communicants de chez Ikea? Demandons à leur service de communication. “Bonjour Ikea, est-ce bien vous qui avez conçu ce slogan?” Leur réponse. “Ce slogan a été conçu pour Ikea en Russie par BBDO, une agence de publicité”. La question qu’il faut donc poser à BBDO est la suivante: “Bonjour BBDO, d’où vient ce chiffre que vous avez utilisé pour le slogan Ikea?” Et voici ce que nous explique la responsable de la communication de BBDO en Russie. “Pour autant que je me souvienne, il y avait une statistique officielle fournie par notre client Ikea selon laquelle ses parts de marché en Europe étaient de 10 %. Notre équipe de créatifs a donc converti cette statistique en une petite provocation”. Bien, ce que ça veut dire, c’est qu’au départ, il y a un chiffre, un vrai, fourni par Ikea. Selon lui, sur la totalité des dépenses consacrées à l’achat de meubles en Europe en l’an 2000, 10% se faisaient dans leurs magasins. Mais si on y réfléchit, Ikea ne vend pas que des lits. Leurs clients achètent plein d’autres choses. Ça ne veut donc pas dire du tout qu’un Européen sur 10 a acheté un lit Ikea, et encore moins qu’un Européen sur 10 a été conçu dans un lit Ikea. Ce que cette dame de BBDO appelle une petite provocation est donc plutôt un mensonge. Ce qui, dans l’univers de la publicité, n’est pas vraiment surprenant. Le problème, c’est que des médias ont repris l’information telle quelle, sans chercher ni mentionner la source. Alors, évidemment, rien n’empêche de penser qu’il y a une autre origine à ce chiffre. Peut-être existe-t-il une étude sérieuse menée avant la campagne de publicité en Russie de mars 2000? Mais pour l’instant, en tout cas, personne n’a pu mettre la main dessus. Finalement, le plus sûr pour savoir si vous avez été conçu dans un lit Ikea, c’est de demander à vos parents. Arte - A Musée Vous, A Musée Moi Paris, c’est tout un tas d’infrastructures et tout un tas d’activités humaines, des activités qui génèrent déjà pas mal de chaleur. Mais ce qui fait vraiment la différence, c’est que tous ces bâtiments et toutes ces routes reçoivent les rayons du soleil, et comme ils sont souvent constitués de matériaux comme la pierre, le béton ou l’asphalte, ils retiennent la chaleur. La nuit, ils restituent cette chaleur accumulée. À cela, s’ajoute un autre problème. Cette chaleur peut rester piégée dans les rues étroites, au lieu d’être naturellement ventilée en altitude. Résultat : la température moyenne reste élevée. C’est ce qu’on appelle l’effet d’îlot de chaleur urbain. Météo France a simulé la moyenne des cinq nuits les plus chaudes de 2003 dans différents quartiers de Paris en prenant en compte ce phénomène. Le pic de chaleur se trouve là où la ville est la plus dense, mais à quelques kilomètres de là, dans le bois de Boulogne, il faisait jusqu’à trois degrés de moins. Pourquoi? Eh bien, c’est grâce aux végétaux, en particulier les arbres. D’abord parce qu’en journée, le sommet des arbres réfléchit une partie des rayons solaires dans l’atmosphère. Ensuite, l’ombre qu’ils prodiguent limite la transmission du rayonnement sous l’arbre. Et surtout, l’arbre absorbe la moitié de l’énergie solaire en la convertissant pour se nourrir. Cette énergie combinée à l’absorption du CO2 de l’atmosphère lui permet de fabriquer du sucre pour grandir, c’est la photosynthèse. En parallèle, il aspire l’eau des sols pour faire circuler la sève, ce qui conduit à une transpiration de cette eau par les feuilles. Cette vapeur d’eau contribue à refroidir l’air car elle absorbe de la chaleur pour s’évaporer. De la même manière, la végétation basse et les sols évaporent aussi l’eau qu’ils contiennent. Tout ça, c’est le phénomène d’évapotranspiration. Mais en ville, il y a beaucoup moins d’arbres et les sols imperméabilisés par les constructions ne peuvent pas transpirer. Alors, comment faire pour avoir moins chaud? Première idée, la climatisation, sauf qu’elle a trois gros inconvénients. Elle utilise beaucoup d’énergie, elle coûte donc cher et n’est pas accessible à tous. Et elle rejette de l’air chaud à l’extérieur des bâtiments, beaucoup d’air chaud, à tel point qu’elle réchauffe les villes. Voilà les températures nocturnes pendant la canicule de 2003, et voilà ce qu’elles auraient été sans clim. Une différence de 0,5 degré en moyenne. Et avec deux fois plus de climatiseurs, c’est parfois plus de deux degrés qu’il faudrait ajouter au thermomètre. Bref, plus il y a de clim, plus les villes sont chaudes et plus on pousse la clim. Un véritable cercle vicieux qui peut être moins atténué en isolant mieux les bâtiments, par exemple, pour moins utiliser la clim. Face au changement climatique, on peut aller plus loin, comme en transformant les villes pour qu’elles génèrent moins de chaleur. Météo France a modélisé l’impact de plusieurs solutions appliquées à l’épisode de canicule de 2003. D’abord, l’utilisation de matériaux qui réfléchissent le rayonnement solaire au lieu d’emmagasiner la chaleur. Dans la simulation, il s’agit surtout de revêtements clairs. Aujourd’hui, de nouveaux matériaux qui stockent moins la chaleur sont aussi développés, comme ici, dans l’écoquartier de Clichy-Batignolles. Si ces revêtements étaient généralisés sur toutes les façades et toitures d’immeubles parisiens, cela aurait permis de gagner un degré en moyenne sur l’épisode de canicule de 2003. L’autre piste modélisée par Météo France, c’est la végétalisation. Et ce, partout où c’est possible. À Paris, voilà ce que ça donne. Ici, les artères déjà arborées où la végétalisation pourrait être renforcée. Et là, les axes sans végétaux où il est néanmoins possible de planter. Concrètement, les voies de chemin de fer, les allées de cimetière ou encore les chaussées larges pourraient être plantées. Dans la modélisation de Météo France, un scénario comparable de verdissement aurait permis de faire baisser la température jusqu’à deux degrés lors de la canicule de 2003, à condition que les végétaux soient plantés et irrigués correctement. Et oui, car on peut planter des centaines de milliers d’arbres, pour remplir leur rôle de climatiseur naturel, ils doivent avoir de la place et de l’eau, car c’est leur processus de croissance qui génère leur transpiration. Sauf qu’en ville, les arbres sont souvent plantés comme ça. Lorsqu’il pleut, l’eau s’écoule dans les caniveaux, puis dans le tout à l’égout et n’atteint que peu les racines des arbres. À présent, certaines villes essayent plutôt de recréer des écosystèmes, comme ici, le long du boulevard périphérique à Paris.  “Avoir un écosystème entier autour des arbres, d’avoir plusieurs espèces, des espèces diversifiées d’arbres, d’avoir différentes couches de végétaux avec des arbustes, des plantes grimpantes, de l’herbe, ça permet d’avoir un écosystème qui sera plus résilient face aux effets du changement climatique”. Et des sols naturels capables d’absorber l’eau de pluie participe à cela. Mais on ne peut pas créer des forêts partout. En parallèle, de grands chantiers de désimperméabilisation et de verdissement ont été lancés, par exemple dans les cours d’école de plusieurs grandes villes. L’asphalte a été retiré et remplacé par de la terre, des plantations, des arbres, du sable, des copeaux de bois. À Paris, 760 cours d’école et de collège vont être transformées, soit 73 hectares, l’équivalent d’un dixième du bois de Boulogne. Bon, rendre des parties de la ville à la nature, c’est une bonne idée. Mais en parallèle, il faudrait aussi protéger les espaces où il y a déjà de la nature, comme les espaces en friche, les jardins ouvriers, les parcs ou encore les terres arables. Sur cette carte, une association a répertorié plus de 1 300 hectares de terres faisant l’objet d’une mobilisation citoyenne pour les préserver, car ces espaces naturels attirent les promoteurs immobiliers. Depuis 2018, la France s’est donné l’objectif de zéro artificialisation nette à l’horizon 2050, c’est-à-dire que chaque espace construit devrait être compensé par un espace renaturé. La région Île-de-France est encore loin du compte. Chaque année, 590 hectares sont grignotés sur des espaces naturels sans trouver de compensation. Réduire l’effet d’îlot de chaleur urbain demande donc une réponse multiple : la mise en place de matériaux qui stockent moins la chaleur, ramener massivement la nature dans la ville et pour les quartiers trop étroits ou contraints par leur sous-sol, on peut aussi asperger de l’eau sur l’asphalte. L’évaporation engendrée permettrait de baisser la température de 0,5 degré. En combinant ces scénarios, Paris aurait pu profiter d’une température plus fraîche de trois degrés lors de la canicule de 2003. Bien sûr, cela n’empêchera pas les vagues de chaleur, mais pourrait aider les citadins à mieux les vivre, voire à y survivre.    Bref bref, j'ai monté un meuble Kyan est allé s'acheter une armoire à Ikea et entreprend de la monter lui-même dans son salon. Il n'est pas au bout de ses surprises. Trascrizione del video Bref. Ça faisait déjà quelques mois qu'il me fallait une vraie armoire. J'en ai acheté une. Après avoir monté le meuble moi même, il fallait que je le montre moi même. Le plan du meuble était super compliqué mais il était à l'envers. Il était quand même compliqués. Il n'y avait pas assez de place dans ma chambre pour le monter alors je l’ai monté dans mon salon. J'ai dû pousser le canapé, déplacer la table-basse, rouler le tapis. J’en avais déjà marre. J'ai dit “il est où le tournevis” 3 fois. J’ai voulu infosser un truc avec ma main, alors je me suis fait mal, je me suis coupé avec une planche. J'ai secué la main, je me suis demandé pourquoi on remet la main quand on se coupe. J'ai essayé de fixer la planche B à la planche D, avec la vise B5, mais ça marchait pas. Je me suis rendu compte que j'avais confondu la planche B avec la planche H, qui est pareil mais avec deux autres trous sur le côté. Je me suis senti triste j'ai crié. Sur la notice, ils indiquaient qu'il fallait être deux pour monter ce meuble, je me suis dit que je me débrouillerais tout seul, ce n’était difficile. Mon coloc m'a pas aidé, il était occupé. J'aime marcher pieds nus sur une vie C2, j’ai dis des gros mots. J’ai regardé l'étape 9 pendant environ 20 minutes; j'ai sauté l'étape 9, mon meuble commençait à avoir la gueule. J'ai pris le temps de me dire que j'étais un putain bonhomme. Arrivée à l’étape 14, j'ai compris a quoi servait l’étape 9. Je suis retourné en arrière, j’ai fait l’étape 9, et je suis revenu à l’étape 14. J’avais fini mon meuble, quand Baptiste dit: “Il ne passera pas la porte hein, ton meuble” “Ah merde”. “Ouais mais demande, tu ne demande pas”. J'ai tout démonté, j'ai tout remonté dans ma chambre, j'ai pas sauté l'étape 9, je me suis dit que je rangerai mes affaires demain, parce que j’étais trop trop crevé. Deux semaines après je l'avais toujours pas remplies. Bref, j'ai monté un meuble. 7. Syndrome de Diogène - Je suis allé aux urgences Reportages Syndrome de Diogène : ils vivent dans leurs déchets En France, 1,5 millions de personnes seraient accumulateurs compulsifs. Certains entassent seulement quelques objets quand d'autres vivent dans un véritable capharnaüm. Bouteilles, ordures, livres par milliers, les malades les plus graves ne demandent aucune aide pour s'en sortir. Ils sont atteints d'un syndrome qui porte un nom : "Diogène". Pour découvrir qui sont ces français qui vivent dans le déni, nous suivrons le Docteur Huguenot. Psychiatre à la Mairie de Paris, elle suit une cinquantaine de patients sur les 2000 que compte la capitale. Avec elle nous découvrirons également les différences entre syndrome de Diogène et grosse dépression entrainant un grave laisser aller. Le Docteur Huguenot est souvent le dernier lien entre des malades isolés et le monde extérieur. Les "Diogènes" empoisonnent la vie de leurs voisins, dégradant parfois les parties communes lorsqu'ils sont en immeuble, et font de leurs logements des lieux insalubres et dangereux. Lorsque la situation devient insupportable, les services sociaux peuvent demander un nettoyage forcé de l'habitation. La désinfection et le nettoyage en profondeur, Hubert en a fait sa spécialité. Nous le suivrons en intervention chez un "Diogène". Gants, combinaison et masque, sont alors de rigueur. Trascrizione del video Nice 300 jours de soleil par an. Dans les quartiers nord les plus prisés de la ville, Joël et les autres habitants de cette résidence ont à priori tout pour être heureux, mais depuis un an, ils vivent l'enfer. « Par moment il y a des odeurs, moi je ne couche plus là tous les soirs, je m'en vais et il y a une partie du jardin de derrière, quand ça sent trop mauvais, je vais plus manger là derrière ». « Ne savons vraiment plus quoi faire ». Les odeurs qui leur empoisonnent la vie viennent de chez une voisine de la résidence. « ça se tenait l'odeur, moi je peux pas rester, excusez-moi faut que je parte un peu là ». Cette voisine est une accumulatrice compulsive de détritus. Les poubelles s'entassent chez elle, même ses parties communes sont envahies à une vitesse folle. Cet espace a été entièrement nettoyé par le syndic il y a à peine un mois les ordures atteignaient 2m50 de hauteur, la copropriétaire ouvrit un camion alors et là il recommence parce qu'il y avait plus rien. Ici c'était neutre et recommence. « Voyez tous les moustiques qui veulent regarder par terre c'est je comprends pas qu'on puisse vivre dans une telle …. » Coût de l'opération de nettoyage 1600€. Cette voisine malade vit ici avec son fils c'est lui qui est derrière la porte. L'homme ne veut rien entendre, il renvoie les voisins vers son avocat. Sa mère, quant à elle, ne se rend même pas compte de son état. Elle est dans le déni, Joël l'interpelle quand elle sort de chez elle. Vous allez ou comme ça chercher la vieille dame prétend simplement partir faire ses courses, en réalité, elle ne reviendra pas seulement avec du pain. Sur le chemin du retour elle fait la tournée des poubelles, elle ramène toutes sortes de détritus, Joël est désespéré. Jour après jour, la vieille dame entassent les déchets et dans la résidence les habitants sont confrontés à l'insalubrité. - J'ai attendu 20 min, il était des femmes bourrées qui s'était pété l'arcade, parce qu'il arrêtait pas de répéter il était bourré parce qu'il arrêtait pas de répéter. Il y avait une vieille carte et pas de ***** - Un mec bizarre s'est approché et il m'a dit « J’ai un bébé mort dans le ventre » J’ai dis «d'accord» il m'a proposé du chocolat, j'ai dit «non merci» après il a chanté. - Personne ne s'occupait de moi. ça faisait 45 min, je me suis mis à paniquer « y a personne qui s'occupe de moi, j'ai une arrête coincé dans la gorge» «OK, moi, j'ai un enfant de 8 ans qui vient de tomber du … étage, on fait quoi ?» «Occupez-vous de lui » « ouais merci » - J'ai re attendu 20 min à l'internet, arrivé il avait un … trop court et les scratchs. Il m'a demandé : « vous avez des antécédents ? » j'ai dit que j'étais allergique au vinaigre que je m'étais foulé le gros orteil gauche en 2001, que j'étais A négatif et que je supportais mal le paracétamol. - Il a noté «hypocondriaque», après il m'a mis l'anesthésie dans la bouche ; il m'a dit qu'il allait revenir le temps que ça fasse effet. - ça faisait pas effet. Voilà il est revenu, il m'a demandé si ça faisait effet, j'ai voulu lui dire que ça faisait pas effet, il m'a demandé d'ouvrir la bouche, il a retiré l'arête, j'ai dit «merci» j'ai bavé sur ses pompes à scratch. - Bref, Je suis allé aux urgences. 8. Comment le graffiti a évolué - Je suis vieille Comment le graffiti a évolué en 30 ans Le graffiti, c’est la liberté. Que ce soit vandale ou pas vandale. Paris couvert de tags, Paris massacré, retourné, cartonné comme disent les tageurs. On s’amuse productivement, en étant productifs. Trascrizione del video - “Il y a 10 ou 15 ans, lorsque je peignais des graffitis dans les rues, la police débarquait, les gens m'insultaient et me criaient dessus. Aujourd'hui, 20 ans plus tard, les choses ont évolué. Lorsque vous avez une bombe aérosol et que vous peignez, les gens regardent ce que vous faites, ils ne se soucient plus du fait que vous ayez une bombe aérosol. On voit bien que c'est une véritable dépendance. Vous ne pouvez pas vous empêcher de laisser votre marque, de laisser un petit graffiti, un petit quelque chose, et de regarder l'espace uniquement en termes de zones que vous pourriez peindre”. “Vous voyez? Le graffiti, c'est la liberté. Qu'il s'agisse de vandalisme ou non”. - Paris couvert de graffitis, Paris massacré, retourné, battu comme disent les tagueurs. “On s’amuse de manière productive, en étant productifs”. “Je ne pense pas qu'on dise "productivement". - Non, non. - Ça n'a pas d'importance. - Vous devrez... l'éditer.” “Nous nous amusons tout en étant productifs! Vous voyez, les idiots passent et disent, "Oh, il y a un tag de graffiti, comment ça s'appelle ? "Ils vont marcher 10 mètres plus loin, voir la même chose et à la fin de la soirée, à force de les voir, ils vont se dire "Oh, c'est qui ce mec?". Et c'est ainsi qu'ils nous connaîtront. Les gens gardent les toiles à la maison, mais les murs sont visibles. Si vous avez quelque chose de valable à dire, je ne sais pas, essayez de le peindre sur un mur”. - “Je m'appelle Jay, JayOne. Je suis un ancien graffeur. Ce qu'on appelle le pionnier du graffiti ici en France. Nous sommes à Stalingrad. Donc là vous voyez un bureau de poste, mais à l'époque c'était un terrain vague. C'est un des endroits importants du graffiti parce que le graffiti a vraiment pris racine ici”. - Le graffiti est né du mouvement hip hop aux États-Unis. Il s'est développé dans les terrains vagues de Paris dans les années 1980. - “Lorsque la culture hip-hop est arrivée en France, la plupart des jeunes dansaient. Globalement, il y avait très peu de rappeurs, très peu de DJ, c'était beaucoup de danse et très peu de graffeurs. C'était un peu comme dans les ghettos noirs et latinos de New York où le graffiti est né. Les jeunes issus de l'immigration et des minorités invisibles ont été intégrés à cette culture, ce qui a éveillé en eux le désir d'exprimer qui ils étaient, d'où ils venaient et ce qui les préoccupait”. - Ces personnes/jeunes se sont réunies et ont créé ce qu'elles n'avaient pas auparavant : une culture. La culture que nos ancêtres auraient pu avoir, mais sur l'asphalte. Nous passons notre temps sur du béton, autant en faire quelque chose”. - “L'aspect illégal/l’illegalité est une autre façon de dire que ces gens sont hors-la-loi, alors que pour moi, c'est plutôt une forme de résistance. On habite dans ces endroits pourris, c'est donc notre droit de pouvoir annoncer ce que nous voyons. Cela peut se faire par le biais de graffitis, ou en embellissant des graffitis, et en réalisant des expositions sur les murs”. - “Peut-être que dans 50 ou 100 ans, quand ils regarderont en arrière, ils se rendront compte que nous étions un groupe d'artistes intelligents et que nous avons dû traverser beaucoup d'épreuves.” - “Je veux taguer partout, je veux taguer partout, je veux taguer partout. On a l'impression de se battre contre un format, quelque chose de grand. Vous avez évacué toutes vos émotions, tout ce à quoi vous pensiez. Je m'appelle Michael Eveno, "Grems". J'ai commencé le graffiti parce qu'il y avait ce truc qui s'appelait le hip-hop, il y avait plusieurs disciplines et c'était la seule alternative qu’on avions comme passe-temps, parce que malheureusement, les rues n'offraient aucune activité à cette époque là. La liberté. La liberté, mec ! Ce qui me plaisait, c'était de prendre une bombe aérosol et de peindre quelque chose. J'aimais autant le côté illégal que le côté légal, alors je faisais les deux. Quand on grandit, on a des problèmes avec la police”. - On appelle "VANDALES" les graffitis non autorisés peints sur les murs, les métros, les bus... - “J'ai malheureusement dû abandonner le côté vandale du graffiti à cause du rap et de tout ça, je commençais à me faire remarquer. La réalité, c'est que j'ai des enfants, je ne peux pas leur dire que je ne reviendrai pas parce que j'ai tagué la nuit. Donc je fais du vandalisme, mais un peu moins que les autres”. - En France, un graffeur vandal encourt/risque jusqu'à 7 ans de prison, et 100 000 euros d'amende. - “Je pense que j'ai presque fini. En fait, je crois que j'ai fini.” “Nous sommes tous les mêmes, les graffeurs, quel que soit notre style, nous avons besoin de peindre sur les murs gratuitement. C'est vital, c'est vital parce que c'est en fait le premier amour. Vous comprenez? Ce qui est vraiment cool, c'est que lorsque vous peignez, à l'extérieur ou dans un espace urbain ou quelque chose comme ça, vous interagissez directement avec les habitants et l'environnement. Il n'y a pas de mensonges, et je pense que c'est quelque chose de très pur. Les tags/grafs sont une affaire d'initiés, mais les graffitis sont compris par les initiés. Les vandales ne parlent qu'entre eux. Ce n'est pas fait pour les mamies. Lorsque les mamies voient quelque chose d'un peu bien dessiné, elles l'apprécient et se disent "Ouais, c'est cool". - “La clé du graffiti, qu'il soit légal ou illégal, c'est que plus vous êtes visible et plus vous prenez de temps, plus les gens penseront que vous avez une autorisation. On étale ses affaires/ Vous répandez votre matériel, vous y allez comme si on avait déjà conquis le terrain. Mon nom d'artiste est Kashink. Je peins en plein air depuis près de 15 ans. En effet, je me suis inspiré des masques parce que c'est une culture mondiale/globale, c'est-à-dire que tous les humains de toutes les cultures ont une tradition avec les masques. Pour moi, c'était important de pouvoir faire quelque chose que je peux partager, qui peut être compris par les gens qui passent. La moustache est vraiment un classique. Je la porte tous les jours depuis presque 6 ans. C'est toujours surprenant de voir des femmes faire des choses qui ne sont pas censées être destinées aux femmes. Quand vous voyez une fille peindre, vous vous dites : "Ah oui, c'est méga féministe ?" Vous verrez mon visage et vous penserez féminisme, vous penserez queer, vous penserez non-binaire, ça se voit. Si vous connaissez le sujet, pour moi, c'est une évidence. Si vous ne le connaissez pas et que vous ne savez même pas ce que cela signifie, eh bien, vous allez voir mon visage et peut-être que vous penserez "oh, c'est possible de faire ça", "oh, j'ai vu une fille taguer aujourd'hui". Faire des choses interdites. Ça, ça a vraiment été C'était vraiment l'une de mes premières inspirations. Faire quelque chose d'illégal/ faire un truc interdit mais qui surprend aussi dans un espace où les gens passent, vivent, etc. Plus j'avais de commandes de peintures murales, plus j'avais de demandes pour exposer en galerie, plus j'avais envie de faire ça illégalement à côté. Parce que j'avais besoin de ce dynamisme”. - Contestataire ou purement esthétique, le graffiti s’est largement democratisé. (En signe de protestation ou pour des raisons purement esthétiques, les graffitis sont de plus en plus acceptés). - “Je ne taguerais pas sur un morceau de papier. Mais d'un autre côté, tout ce que vous recherchez, et tout ce dont vous aurez besoin et que vous utiliserez, dans le graffiti et dans la peinture, sur le papier, c'est la compilation, c'est le résultat final, pour ainsi dire. Le résultat final. Ici, par exemple, je travaille sur une exposition que je fais à Paris. C'est là que j'en suis, je travaille sur les matériaux, les mouvements, les styles, les compétences. Le graffiti, c'est la liberté, on ne se soucie pas de savoir si c'est bien ou mal. Que quelqu'un prenne une photo ou non, qu'il l'efface ou non. C'est rapide. La toile, on ne peut pas l'effacer, elle est... Elle est physiquement là”. - En 2016, Grems a créé le festival COLORAMA. “Le festival c’est un concept avant d’etre un un lieu, et ce concept porte sur la couleur et les styles des gens. Nous voulons montrer le spectre de ce qu'est le street art, le plus large possible, pour que les gens se disent : "Wow, en fait, c'est beaucoup de choses." Le défi que nous nous sommes lancé cette année était de nous montrer et de montrer aux gens que c'était possible, même si vous venez de sous-cultures ou que vous venez de l'art underground ou de l'art souterrain ou de quelque chose lié au graffiti, toutes ces sous-cultures aussi importantes que le centre culturel de Beaubourg, ou quelque chose comme ça. Ce n'est pas parce que tu fais du street art que tu dois être un plouc avec un robinet de bière, qui ne fait aucun effort pour montrer sa propre culture. Je me vois vieillir avec une canne, en taguant un train. Je le ferai. C'est important. Sérieusement, sinon... mes enfants ne seront pas fiers”. Bref Bref, je suis vieille Pour la première fois, le héros de Bref a laissé sa place à une autre narratrice, une vieille dame qui a raconté son quotidien et son isolement dans un épisode particulièrement touchant. Les téléspectateurs ont pu suivre son quotidien de son réveil, à 5h30 du matin, à son bain en passant par ses petits oublis, ses discussions sur le temps ou ses moments privilégiés avec son petit fils.... Trascrizione del video Bref. Je m'étais préparé à un rendez-vous. J'attendais sur un banc quand j'ai aperçu cette vieille dame. « Bon alors, pour résumer. à chaque fois que je me prépare à un rendez-vous, je me lève à 5h30 du matin, parce que je m'ennuie. Ensuite je prends un bain pendant 10 minutes et puis je sors du bain. Pendant 2h je mets du parfum, j'ai oublié, je le remets, je vais l’oublier alors je le remets et quand ça cocotte trop je reprend un bain, et je suis prête. Lui, c'est la solitude. Il m'accompagne partout; je le vois tous les jours de pluie, depuis que Paul est parti. J'ai plus toute ma tête mais j'ai encore tout mon coeur. Par contre je sais plus si j'ai mis du parfum. Alors je le remets. Arte - A Musée Vous, A Musée Moi Quand La Joconde essaie de pécho Cette série courte revisite avec humour les tableaux les plus célèbres du monde entier. De "La Joconde" à la "Marilyn" d'Andy Warhol, les personnages de ces toiles de maîtres s'animent au travers de sketchs loufoques et décalés, dans des décors et costumes scrupuleusement reconstitués. Trascrizione del video ** GusBoGosse** - Hello baby. Moi c’est Gustave, et toi? - Salut, moi c’est Lisa. T’as l’air paniqué, dis donc! - T’as quel age? - J’ai été pente en 1503, et toi? - Arrgh, une cougar … Ciao! - Ah pour type (?) - Ah c’est quoi c’est coupe, ough, **Jan029** - Ça te dit un 5 à 7 coquin avec un mec qui aime les turbans? - Tu portes toujours ça sur la tete? Mdr - C’est mon turban qui te fait marrer? - La sourire, c’est ma marque de fabrique! Je suis la star du Louvre. - Ah ouais, c’est ça. Madame se la pète!!! - J’te jure. - MYTHO!! **LoveRomantic69** - J’adore les bikers. T’as une Harley? - J’ai tout ce qu’il faut, baby. - Tu aimes les promenades romantiques en moto? - Je suis le mec le plus romantique du monde, princesse. Là tout de suite, j’ai envie de te caresser, de t’embrasser, dans le cou, sur les fesses, sur les seins et de te faire l’amour… 1 fois, 2 fois, 3 fois, dans la chambre, dans la cuisine, et de recommencer 1 fois, 5 fois, 10 fois, 20 fois, Ahhhhhhhhhhhhhhh je jouis. **Imperator** - Hello - Hello Lisa!!! - Salut bogosse! Moi aussi j’aime les chevaux! - Cool… On m’a dit que je montais super bien - Ah oui, et c’est quoi tes passions à part le cheval? - J’adore l’armée et gagner des batailles. Faire des réformes et des coup d’état. Ce week- end, je crée une république. Si ça te dit. - Je travaille tous les week-endS. Je sors pas trop. - Ah zut … Moi je suis plutot hyperactif. Ça va pas le faire. Bye… ** LoveRomantic69** - Je te déshabille, Je te caresse, Je te fais l’amour, 1 fois, 2 fois, 3 fois, 10 fois, 100 fois, Ahhhhhh! Je jouis. Lisa: “C’était mieux les rencontrer en vrai, qu’à êmes. »
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