Victor Hugo: biografia e opere, Dispense di Francese

Scarica Victor Hugo: biografia e opere e più Dispense in PDF di Francese solo su Docsity! VICTOR HUGO La vie: 1802-1885 Victor Hugo était l’auteur le plus célèbre d’un siècle qu’il traverse de part en part, un monument de la littérature française. Il joue un rôle important dans la république de 1848 et il devient le poète officiel de la III République. Il écrit pour le théâtre et ses vers sont épiques, dramatiques, satiriques, ou lyriques. Il écrit aussi des romans historiques et deux ouvrages polémiques inspirés par l’actualité. Il aura une relation avec Juliette Drouet qui ne le quittera pas. Il entre à l’académie française en 1841 mais la mort de sa fille Léopoldine l' affecte profondément. Son roman Les misérables devient l’ouvrage le plus populaire du siècle dans toute l'Europe. Écrivain engagé: V. Hugo a ètè un homme politique qui se met au service de nombreux engagements à travers son œuvre littéraire ou ses discours politiques. Hugo est un important défenseur des libertés publiques et individuelles, il soutient le suffrage universel, s'élève contre la censure pour la liberté de la presse. Il respect le droit de l’homme, il est en faveur de la paix, il se bat pour l’emancipation des peuples et il se bat aussi pour la egualite entre la femme et l’homme. Il dénonce aussi les conditions de travail effroyables, l'exploitation des enfants, l’exclusion sociale, les inégalités et il insiste pour les réformes sociales. Hugo affirme que là misère n’est pas une fatalité mais un fléau social qui doit disparaître. Il formule le droit de l’enfant dans lequel il dénonce le fait que l’enfant est considéré comme un objet et il dit que l’enfant a le droit de devenir ce qu’il peut être. Il était contre la peine de mort et l’esclavage. Son engagement républicain en faveur de l’instruction gratuite et obligatoire. (défense de l’instruction) La fonction du poète: Est un poème extrait du recueil Les Rayons et les Ombres (1840) dans lequel Victor Hugo, chef de file du romantisme, explique quel est, selon lui, le rôle du poète et de la poésie. Il pense que le monde est fait de contraste comme nous pouvons le voir dans le titre. Dans ce texte Victor Hugo, en s’adressant directement aux lecteurs, veut souligner combien le poète est porteur de vérité, il joue un rôle de guide des peuples. Le poët est le pont entre le passé et l’avenir, il est un voyant cet a dire un prophète qui a la mission de guider les personnes à la connaissance. Le vers « A pour feuillage l’avenir » indique que le poète pour Hugo est un visionnaire, c'est-à-dire qu'il est capable de lire l'avenir et connaître le passé. La poésie, instrument du poète pour accomplir sa mission, est comparée à une étoile qui éclaire tout et qui permet de conduire les peuples, riches ou pauvres, vers Dieu. Dans le poème, on peut distinguer deux champs lexicaux pour comprendre la fonction du poète : • celui de la lumière c'est-à-dire le front éclairé, sans lui la nuit est complète, la différence entre les autres romantique est qu' il est comparé à une torche. • celui de la religion, c' est-à-dire il parle à voix basse avec Dieu, la dérision et les épines qui nous rappellent la souffrance de Jésus-Christ, l'image de la comète qui guide le poète vers la crèche et donc vers Dieu. L’Alouette: Le texte établit une contradiction entre l'image que les gens du village ont d'eux, et la réalité. Les gens imaginent que Cosette a été abandonnée et que les Thénardier s'en occupent comme le souligne l'utilisation du pronom indéfini "on". En réalité les Thénardier sont mauvais, avares et avides. La Thénardier est définie par sa "méchanceté", les parents sont méchants avec Cosette, cette caractéristique est aussi héréditée par les filles de la couple. L'enfant vit dans une misère considérable. La croissance de Cosette va avec la croissance de sa misère, soulignée par le parallélisme : "l'enfant grandit et sa misère aussi". Quand elle était plus petite, elle est définie comme une "souffre-douleur", quand elle sera plus grande elle devient "servante de la maison". Cosette, qui n'a que cinq ans, est obligé d'effectuer certaines tâches ménagères qui sont difficiles pour son âge et son constitucion, telles que : "commissions", "balayer la cour, la rue, la chambre", "laver la vaisselle", "porter des fardeaux". La souffrance de l'enfant est une souffrance sociale parce que la mère était obligée à l'abandonner et elle a grandi avec le pense d'être une enfant oubliée. Elle est décrite physiquement comme une "pauvre enfant", "maigre", mais ce qui surprend les lecteurs à propos de Cosette, ce sont ses très grands et beaux yeux. Ce portrait insiste sur les yeux qui font de la "peine" car on y lit une "grande quantité de tristesse" pour une enfant qui n'a "pas six ans". Son attitude est "inquiète", en outre tout le monde se moque d'elle et la maltraite. L'enfant est associée à l'animal "alouette" par le peuple car elle est un "petit être pas plus gros qu'un oiseau", mais elle ne chante pas à la matin prêt quand elle se réveille avant l’aube pour travailler. Elle est tellement changée que sa mère ne pourrait pas la reconnaître. Le narrateur est omniscient qui sait tout, ce que pense le peuple, qui sont vraiment les Thénardier, la vie de Cosette. Hugo dénonce la misère qui peut arriver à "tout âge". Le narrateur semble défaitiste : "voilà tout". Il dénonce l’avarice des Thénardier . Le procès de Julien: Cet extrait est la clé de lecture du roman: Stendhal dénonce l'incommunicabilité parmi des classes sociales différentes. Il était impossible de faire carrière pour un jeune homme cultivé s’il appartenait à une classe humble. Julien revendique son appartenance sociale, il affirme qu’il mérite la mort, en effet il ne conteste pas sa condamnation car il a tenté de tuer Mme de Rênal, mais il conteste les motifs pour lesquels il est condamné: avoir voulu passer d'une classe à l'autre. Il sera sévèrement puni car il n’est pas jugé par des hommes de sa classe. Son discours est une provocation: les juges veulent punir tous les jeunes qui comme lui ont voulu étudier, s’instruire, devenir cultivés et se mêler à la société. Il se déclare coupable mais son crime est un crime social. Ils pleurèrent en silence: Mme de Rênal est allée chez Julien en prison pour le convaincre à faire appel et éviter la condamnation à mort. Elle lui dit de le pardonner s’il fait appel, il lui demande d’aller le voir tous les jours à la prison. A partir de la ligne 20 on fait référence à la lettre écrite au marquis de la Mole où elle avait dénoncé Julien d'être un arriviste. Mme de Rênal était profondément croyante et influencée par les conventions sociales de l'époque donc elle considère son amour pour Julien un crime affreux. (atroce) En réalité, elle comprend l’influence négative que la religion a eu sur elle et que l’amour qu’elle éprouve pour Julien est plus fort que l’amour pour Dieu. L’amour qu'elle éprouve se transforme dans un sentiment passionné incontrôlable, pour lui elle serait capable de faire de tout, comme commettre un meurtre. (omicidio) Il a peur qu’elle se tue après son exécution, il la menace de ne pas faire appel si elle veut se tuer. Elle pense que cet amour pourrait se réaliser après la mort. Julien lui propose de profiter de ces deux derniers mois de bonheur où ils peuvent rester ensemble, il dit d'être absolument heureux. HONORE DE BALZAC (1799-1850) Honoré Balzac était un écrivain, dramaturge, critique littéraire et journaliste français, et le plus grand maître du roman réaliste du XIXe siècle. Il a produit une œuvre monumentale : La Comédie humaine, un cycle de nombreux romans et nouvelles qui visent à décrire la société française contemporaine, il se décrit lui-même comme un historien de la société et des mœurs. Il se proclame monarchiste et conservateur mais dénonce les injustices. Sa vision de la nature naît d'une synthèse entre la science et les rêveries des mystiques. (réaliste et romantique) Selon Balzac chaque individu dispose d'une quantité d'énergie qu’il dépensera au cours de sa vie, il peut choisir entre une vie calme qui lui assurera la longévité ou une vie passionnée qui brûlera sa force vitale. Pour Balzac la passion est un sentiment dévastateur, qui détruit l'équilibre de la vie du personnage, idée fixe que nine l'individu et le tue. Balzac a décidé de regrouper ses œuvres de fiction pour faire un édifice organique avec le titre de la comédie humaine pour souligner l’intention de l’auteur de mettre en évidence le portrait du monde moderne. Il s'intéresse aux sciences naturelles et il passe en revue toutes les variétés humaines. Selon lui les hommes sont conditionnes par le milieau dans lequel ils vivent, leur sexe, leur niveau d’instruction et leurs conditions economiques. Chaque roman porte sur un type social différent, dont les traits physiques sont étroitement liés aux traits psychologiques. (physionomie) La composition définitive de la comédie comporte quatre vingt dix ouvrages répartis en trois sections: ➢ Etudes de moeurs: les différents types humaines (les effets) ➢ Études philosophiques: il tente de donner une explication des rouges de mœurs de cette société. (les causes) ➢ Études analytiques: recherche les principales du système de la société comme les institutions, les lois, et les usages. (les principes) La peau de chagrin: (+Je veux vivre avec excès) C'est un roman philosophique, une réflexion sur la vie. Le thème est celui de l'énergie vitale, le protagoniste est Raphaël de Valentin, un jeune aristocrate réduit à la misère. Le père Goriot: (+ J’ai vécu pour être humilié) C’est un roman de formation et de l’education parisienne d’un jeune provincial, Eugène de Rastignac. L'action commence dans la pension de Madame Vauquer, où logent Eugène de Rastignac, un jeune étudiant en droit, Vautrin, un personnage mystérieux et inquiétant, et le père Goriot. Père Goriot a deux filles, Anastasie et Delphine (mariées respectivement à un comte et à un banquier), qu'il aime pathologiquement. Cependant, elles ne lui rendent visite que pour obtenir de l'argent afin de satisfaire leurs caprices. L'histoire de Papa Goriot se mêle alors à celle d'Eugène de Rastignac. Ce dernier, jeune homme très ambitieux, néglige ses études de droit et est attiré par la haute société parisienne. (parvenu) Le roman se termine par la mort de Papa Goriot, tué non seulement par l'âge mais aussi par le chagrin d'amour de ses filles. L’odeur de la pension de Vauquer: Dans ce texte, Balzac fait une longue description de la Pension Vauquer, où le père a été abandonné par ses filles. Il commence en parlant de la pièce où les habitantes se retrouvent pour manger et il choisit des expressions très précises pour donner une image réelle. Il cherche à reproduire les objets tels qu'ils sont, y compris leurs aspects les plus sordides. Pour nous faire découvrir ces lieux pouilleux et misérables, il adopte la position d'un visiteur qui les découvrirait pour la première fois, il est une guide qui accompagne le lecteur a la découverte de sa pension. Balzac utilise des adjectifs pour nous faire comprendre l’atmosphère horrible et médiocre comme « plates horreurs » et pour mieux transmettre la décadence des meubles il les personnifie. À la moitié du texte, il reflète sur la misère de Mme Vauquer, qui est de nouveau comparée à celle de la pension. Le récit commence par une description de la salle à manger, qui dégage une odeur indéfinissable, et des murs qui ont pris une couleur indéfinie avec le temps. Les meubles sont donc vieux, il y a une telle numérotation qu'il n'aurait pas besoin de papier pour écrire tous les adjectifs dégoûtants. A la fin, le narrateur utilise cette expression "là règne la misère sans poésie". pour dire qu'il n'approuve pas le fait que la femme ne fait rien pour améliorer la pension, un pension qui va s’ecrouler d’un moment au l’autre. Tous les sens des hommes sont mis en évidence dans la description de la pension Vauquer. La dernière larme de Rastignac: La fin du roman est marquée par la mort solitaire de Goriot, car il meurt suite à l'abandon de ses filles et seuls Rastignac et Christophe sont présents à ses côtés. Lorsque le croque-mort arrive, Eugène place sur la poitrine du mort l'image de ses deux filles : Delphine et Anastasie, dans leur jeune et pur âge. Eugénie et Rastignac, accompagnent la charrette qui transporte le pauvre homme jusqu'à Saint-Etienne du Mont, où se trouve une petite église. Une fois dans l'église, le corps a été placé dans une chapelle sombre, et l'étudiant a cherché en vain ses deux filles avec leurs maris. (Dans cette pièce, nous pouvons voir que l'argent domine la scène). Lorsque les deux prêtres sont arrivés, ils ont exigé 70 francs, car nous sommes à une époque où l'argent a aussi un pouvoir sur la religion et conditionne la loi de l'église. La celebration n'a duré que vingt minutes, et il n'y avait qu'une seule voiture de deuil pour le prêtre et l'enfant de chœur.